Grom

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15/20
Nom du groupe Behemoth (PL)
Nom de l'album Grom
Type Album
Date de parution 24 Janvier 1996
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album313

Tracklist

Re-Issue in 2005 by Metal Mind Productions & Century Media.
1.
 Intro
 01:35
2.
 The Dark Forest (Cast Me Your Spell)
 07:07
3.
 Spellcraft and Heathendom
 04:51
4.
 Dragon's Lair (Cosmic Flames and Four Barbaric Seasons)
 05:56
5.
 Lasy Pomorza
 06:26
6.
 Rising Proudly Towards the Sky
 06:54
7.
 Thou Shalt Forever Win
 06:38
8.
 Grom
 05:28

Durée totale : 44:55

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Behemoth (PL)


Chronique @ BEERGRINDER

04 Juillet 2008
A l’heure où Emperor a disparu de la circulation à cause de problèmes avec la justice de certains de ses membres, la scène Black Metal moderne de l’époque se cherche un nouveau leader, et parmi les formations ambitionnant d’occuper ce trône se trouve Behemoth.

Grom (1996) est le troisième album de ces Black Metalleux de l’Est, le premier chez Solstitium Records. Loin du Death / Black dévastateur qu’ils pratiquent à l’heure actuelle (2008), les polonais donnent dans le Black païen et guerrier, comme on peut en juger à la pochette (assez grossière) : un bouclier et une lance posés sur un arbre avec au loin montagnes et forêts.

La musique est en adéquation avec l’artwork et dès l’intro tribale on s’imagine déjà au milieu de guerriers barbus, aiguisant une lance pour partir à la chasse au sanglier. The Dark Forest nous entraîne dans un Black Metal aux atmosphères épiques, entrecoupé de passages acoustiques et de chant clair pas forcément très juste par moment, mais pour des hommes des bois qui n’ont pas fait la star academy c’est normal.

Spellcraft And Heathendom est déjà plus direct et envoie des riffs plus massifs même si les guitares manquent un petit peu de puissance. Le clavier fait ensuite une entrée remarquée sur Dragon’s Lair, morceau se rapprochant un peu d’Emperor mais moins agressif que le légendaire In The Nightside Eclipse, de plus Nergal et son chant clair insupportable est bien loin d’égaler un artiste comme Ishahn, un excellent titre cela étant.

Vous aurez compris le style de l’époque de Behemoth et il est inutile de se pencher en détail sur tous les morceaux, sachez simplement qu’à part un Lazy Pomorza poussif et peu inspiré, les autres titres sont tout à fait honnêtes, à l’image de Thou Shalt Forever Win qui déploie avec réussite tout l’attirail évoqué plus haut. En revanche sur le dernier titre Grom, on constatera que les voix claires ne sont vraiment pas le point fort de cette galette, en effet le duo de chant féminin et masculin est franchement pénible pour les oreilles tellement ça sent le mec alcoolisé qui chante (faux) une chanson paillarde (toujours bourrés ces chasseurs en pagne de la forêt…).

Malgré pas mal d’imperfections Behemoth s’est fait un petit nom dans le monde du Black Metal avec Grom, celui-ci n’est pourtant pas aussi abouti et compact que les Prophecies Of Pagan Fire et Nord…, respectivement de Enthroned et Setherial parus eux aussi en 1996, mais Behemoth avance, les jeunes polonais feront un pas musical de géant avec l’album suivant Pandemonic Incantations qui sera décisif.

BG

3 Commentaires

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Pazuzu - 04 Juillet 2008: D'accord avec la chronique, Behemoth était encore dans la seconde division du Black Metal en 1996.Pas encore au niveau de mes compatriotes de Enthroned. Mais après cette album, Behemoth va jouer dans la cour des grands.
BEERGRINDER - 04 Juillet 2008: Tout à fait, Pandemonic Incantations marquera le début d'une nouvelle dimension pour Nergal et les siens.
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Chronique @ Paganwinter

08 Avril 2010
Le moins que l’on puisse dire, à l’écoute de cet album, que je considère par ailleurs comme leur deuxième à part entière, c’est que Nergal et ses compagnons n’ont pas brillés de milles feux. En vérité, je m’attendais à rien de moins qu’une progression depuis la première pierre de l’édifice, Srtorming Near The Baltic, Sventevith de son petit nom. Pour tout vous avouer, de progression, il n’y en a pas eu la moindre trace. En vérité, leur premier album est meilleur que ce Grom, quel nom n’empêche, et ça, ça va à l’inverse du bon sens. J’entends par là que lorsque que l’on enregistre un album moyen, le deuxième se doit d’être meilleur. Faut croire que pour Behemoth, cela ne fait pas foi.

Le groupe abandonne, ou plutôt, met de côté les ambiances dégagées de-ci de-là sur Sventevith pour nous servir un condensé bien plus orienté vers le Black Metal pur et simple. Peu de clavier, mais des riffs froids à répétition, enregistrés, il faut le dire, avec les pieds. Eh oui, une écoute au casque, qui d’ordinaire tend plutôt à améliorer l’impression de puissance propre au Metal, m’a fait remarqué que la prise de son ne suivait pas, d’une manière assez peu commune. En fait, on a une curieuse impression que la musique est tranchée, sans pour autant que cela soit flagrant. Enfin, inutile de disserter la dessus, simplement, le son n’est pas au mieux. Vient ensuite la musique en elle-même, qui va très vite me laisser de marbre. Je ne sais pas trop si je me trouve être un barjo complètement blasé, ou alors si Grom n’offre rien d’autre que du déjà cuit et recuit. On passe d’un riff à l’autre et mis à part quelques inspirations, rien ne m’a surpris, pire, je me suis lassé. Sans être vraiment mauvais, je le redis, Behemoth nous sert un bon gros plat surgelé. Percussions et guitares créant l’ensemble que je viens de décrire, il me reste donc à parler des vocaux. Ceux qui sont orienté vers les cris façon Black d’antan sont bons, voir très bons, mais là ou la mayonnaise tourne et que cela devient indigeste, c’est lorsque un des membres du groupe se met à chanter à voix claires et pire encore, lorsque une nana vient mettre son grain de sel (pistes 1 et 8). Là, ça devient franchement fadasse.

Estampillé Pagan Black Metal, faut bien avouer qu’après ça, Behemoth fait un virage astucieux pour se défaire de cette étiquette. Le prochain album reste tout de même dans le plus pur esprit Black Metal, mais les suivants vont simplement tourner une page pas vraiment glorieuse du groupe. Sans être réellement mauvais, mis à part quelques éléments, dont les voix claires, Grom m’a fait l’effet d’un pain sans levure. De l’inspiration, peu, et des membres qui s’appuient sur du déjà vu pour tenter de se faire connaître. Disons que si vous n’avez pas encore cet album de Behemoth, regarder bien aux alentours, il y aura surement mieux à vous mettre sous la dent.

Un coup dans l’eau qui ne vient que rallonger une discographie déjà bien fournie. C’est d’autant plus dommage que le livret, l’atwork, sont très réussis et donneraient presque envie.
La réussite, ça sera donc pour une autre fois.

Paganwinter

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valentheris - 09 Avril 2010: "Srtorming Near The Baltic"
Attention à cette petite coquille mon cher Pagan ;)

Sinon je suis assez d'accord avec ce que tu ennonces dans ta chronique. Ce "Grom" que je ne trouve pas non plus désagréable à l'écoute, n'est vraiment pas ce que le combo Polonais nous aura servit de meilleurs. Du déjà entendu (comme tu le dis) ne leur permettant de se distinguer d'une juste manière de leur homologues de l'époque, des chants clair un peu...chiants même si aux premières écoutes j'avais relativement apprécié...

Bref tu résumes assez bien ce Grom qui est selon moi moins bon que Sventevith auquel j'accroche bien contrairement à pas mal de personnes finalement (cf ma chronique).
Merci à toi.
New_Littlebigwolf - 11 Avril 2010: Personellement j'ai trouvé cet album vraiment tres bon et meme culte chez les polonais, donnant un renouveau a leur musique.
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