Aujourd'hui, retour dans le passé avec une œuvre sortie en 1993 par le très célèbre groupe de death mélodique
Dark Tranquillity. A cette époque, les groupes de death se sont déjà bien développés avec des groupes tels que Death ou encore
Morbid Angel et le death mélodique en est à ses premiers balbutiements avec
Amorphis entre autres.
Quand on parle de
Dark Tranquillity, la plupart des gens (tout du moins ce qui connaissent ce groupe) pensent à leur chef-d’œuvre
The Gallery, ce qui est pour le moins dérangeant étant donné que ce n'est que le deuxième album de ce groupe et bien que cette galette soit excellente, c'est sur le premier opus que s'est crée la personnalité de
Dark Tranquillity. Nous nous attaquerons donc à la chronique de cet album. Déjà pour résumer, cet opus est excellent. Voila maintenant il ne reste plus qu'à justifier.
La maturité dans la plupart des groupes arrive à la sortie du 3ème album, alors que là cette maturité est déjà présente dans
Skydancer : les instruments sont maîtrisés, de même pour la mélodie. Pour revenir un peu sur la découverte de ce groupe et de cet album, j'avais acheté
Damage Done il y a quelques mois et la beauté de cet album m'avait vraiment abasourdie, je me suis donc mis en quête de découvrir la totalité de la discographie de ce groupe que je ne connaissais pas vraiment. Je me suis procuré leur premier opus, et à la première écoute, j'ai eu du mal à adhérer, je l'ai donc mis de coté. Je l'ai ressorti quelques temps après et je l'ai écouté en boucle pendant plusieurs jours, et là, j'ai découvert toute la beauté de cet album. Le mot n'est pas fort, loin de là ! Je vais essayer de mon mieux d'expliquer ce que renferme cet album.
Pour commencer, je vais parler des 3 premiers titres pour ensuite parler du reste de l'album.
L'album commence par un hurlement "
Nightfall !" et ça envoie sec dès le début, les suédois n'ont pas peur de la violence ! Un premier titre baignant plutôt dans le death metal et qui fait son petit effet, bien construit avec quelques petites passages bien mélodiques, on sent déjà que quelque chose se créé, quelque chose d'unique jusqu'alors.
Le second morceau commence et là... Les mots viennent à manquer pour décrire la beauté et la finesse de Crimson
Winds, sans aucun doute le meilleur morceau de cette galette. On a le droit pour commencer à une petite intro mélodique à la guitare, puis on passe au choses sérieuses et la sauce est envoyée jusqu'au refrain, où on retrouve un aspect plus mélodique. Le morceau est basé sur cet équilibre entre violence et mélodie ce qui donne quelque chose de somptueux, un titre dans l'essence même du death mélodique.
Le troisième morceau tranche un peu par sa douceur et par la beauté de ses chants clairs, une oasis de douceur et d’émotion, le titre le plus mélodique de cet opus.
In Tears Bereaved, Skywards,
Shadow Duet et My Faeryland
Forgotten sont un peu dans le même esprit que
Nightfall by the Shore of Time et Crimson
Winds, c'est à dire bien rentre dedans et mélodiques dans les refrains, on ne s'en lasse pas !
Through Ebony Archways est un peu à l’écart des autres morceaux de part son côté planant, les voix claires et les chants féminins envahissent littéralement le morceau, ce qui est également le cas pour les passages acoustiques. Le tout donne vraiment une impression de sérénité et un coté planant, on en avait bien besoin ! Un morceau qui a toute sa place et qui apporte une touche d'originalité. L'album se termine sur une touche mélancolique qui rime très bien avec l’état d'esprit dans lequel on quitte cet album.
Pour résumer tout ce qui a été dit précédemment, l'atmosphère de cet album est incroyable, une certaine émotion nous envahi au cour de chacun des morceaux et surtout, on sent que cet album est emprunt d'une véritable sincérité, ce qui en fait un incontournable de la discographie de
Dark Tranquillity et du death mélodique.
Shadow Duet et Nightfall by the Shore of Time me donnent des frissons à chaque fois.
Les deux petits bémols à mon sens résident dans la production un peu trop maigre et dans le chant à tendance asthmatique de Anders Friden, heureusement celui ci est extrêmement performant en chant clair.
Sinon, à la lecture de ma rédaction du premier (et avant dernier) chef d'oeuvre de DT, je pense de plus en plus mettre mes nouvelles idées en sommeil, pour me consacrer pleinement à la remise à plat de plusieurs de mes écrits de l'année 2007, qui plus est lorsqu'il s'agit de disques cultes et atemporels, sur lesquels j'ai bien plus de mots à exprimer.
To the Death.
Fabien.
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