Rising in the East

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17/20
Nom du groupe Judas Priest
Nom de l'album Rising in the East
Type Video
Date de parution 15 Novembre 2005
Enregistré à The Budokan
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album80

Tracklist

Filmed live at The Budokan, Tokyo, Japan, May 2005
1.
 Intro / The Hellion
 01:22
2.
 Electric Eye
 03:41
3.
 Metal Gods
 04:44
4.
 Riding on the Wind
 03:22
5.
 The Ripper
 03:08
6.
 A Touch of Evil
 06:03
7.
 Judas Rising
 04:28
8.
 Revolution
 04:54
9.
 Hot Rockin'
 03:39
10.
 Breaking the Law
 03:21
11.
 I'm a Rocker
 03:49
12.
 Diamonds and Rust
 04:13
13.
 Worth Fighting for
 04:38
14.
 Deal with the Devil
 04:24
15.
 Beyond the Realms of Death
 06:51
16.
 Turbo Lover
 06:12
17.
 Hellrider
 05:41
18.
 Victim of Changes
 11:28
19.
 Exciter
 05:56
20.
 Painkiller
 07:07
21.
 Hell Bent for Leather
 04:18
22.
 Living After Midnight
 06:53
23.
 You've Got Another Thing Coming / End Credits
 09:21

Durée totale : 01:59:33

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Judas Priest


Chronique @ TDH75

31 Janvier 2021

La tournée de retour d'Halford au sein du Priest

Pour fêter sa reformation « historique » et ses 30 ans de carrière, Judas Priest sort en 2005 un DVD intitulé « Rising in the East » issu de la tournée de l’album « Angel of Retribution ». L’idée d’enregistrer un concert dans la salle du Budokan de Tokyo est un clin d’œil au live « Unleashed in the East » des années 70, considéré comme le meilleur du groupe et l’un des meilleurs de tous les temps.

Bien, la première impression visuelle est que, après 15 ans sans concert ensemble, les musiciens ont vieilli et n’ont plus la même fougue sur scène que durant leurs jeunes années. Ceci est surtout visible sur Rob Halford qui a vieilli, grossi, qui se déplace peu (ou en marchant à petits pas) et dont la voix est moins impressionnante qu’avant.
Pour autant, le vieillissement est un phénomène inéluctable, un processus naturel que tout à chacun se doit d’accepter avec sagesse. Aussi, la voix d’Halford possède suffisamment de réserves et subtilités pour me séduire encore sans avoir besoin de déchirer les cieux, et le fait que le « Metal God » soit statique me gêne autant que de voir Pavarotti déclamer des chefs-d’œuvre en restant parfaitement immobile.

Le concert en lui même présente une set list ahurissante, et le moins qu’on puisse dire c’est que les fans japonais ont été pourris-gâtés, ce qui ne va pas sans provoquer chez moi une certaine jalousie.

Après un alignement de classiques incontournables, la première surprise non jouée depuis longtemps (en tout cas avec Rob Halford sur scène) survient : « A Touch of Evil » est une divine surprise avec son riff puissant repris par la foule et son ambiance majestueuse de drame épique.

Les morceaux du dernier album font mouche, comme « Judas Rising », terriblement convaincant où l’on voit Rob Halford chanter au-dessus de flammes artificielles ! « Revolution », plus calme, contient néanmoins un côté hymne très plaisant sur scène. Arrivent ensuite deux merveilles que je considère comme souvent injustement « oubliées » sur scène comme « Hot Rockin », chef-d’œuvre au groove irrésistible que le public reprend en chœur, puis « I’m a Rocker », hyper mélodique, chanté à tue-tête par le Budokan, quels connaisseurs ces Japonais, génial !
Et la fête continue, que dis-je, l’orgasme sonore !

« Diamonds and Rusts » jouée de façon ralentie et émouvante est le seul petit vestige de la période Ripper Owens. « Worth Fighting for », elle aussi mélodique, est un bonheur pour les oreilles et l’âme avant que « Deal with the Devil » ne vienne faire à nouveau parler la poudre. Que dire encore de « Beyond the Realm of Death » ? Que c’est l’une des mes chansons préférées et que l’interprétation déchirante de Rob me donne des frissons dans le dos.

La pluie de classiques ne faiblit pas, je ne sais pas comment je vais finir le concert car c’est un festival ; « Turbo Lover », immortel et indémodable, prépare « Hellrider », sans doute le meilleur morceau du dernier album, très puissant avec un refrain aussi fantastique qu’ irrésistible.
Suit un « Victim of Changes » scintillant de mille feux, hors-classe, avec ses guitares qui s’enchevêtrent et copulent sauvagement dans un déluge de décibels avant le passage planant et atmosphérique que j’aime tant .. argh je suis déjà KO debout, une nouvelle fois vaincu par la magie du Priest. « Exciter » morceau ultra speed que j’adore, introduit son cousin « Painkiller », tellement intense que Rob ne peut le jouer que les yeux fermés, arcbouté par terre.

Trois classiques pour terminer qui, eux, me surprennent moins malgré leur terrible efficacité, notamment le punch d’un « Hellbent for Leather » pétaradant en diable.

En conclusion, même à plus de 50 ans, les musiciens de Judas Priest restent capables d’offrir un spectacle fabuleux. La raison est simple : un inépuisable réservoir de merveilles sonores dans lequel le groupe peut puiser à l’infini pour surprendre et ne pas lasser son auditoire. Même en prenant encore de l’âge et en voyant leur moyens encore plus amoindris, ils sont suffisamment intelligents pour adapter leur répertoire et en faire apparaître toutes les subtilités. « Rising in the East », sorte de jubilé metal de Judas Priest, fait pour toutes ces raisons passer un incroyable moment de fête dans une ambiance chaude de fans nippons dévoués et connaisseurs. Et si finalement vieillir pouvait présenter quelques divines surprises ?

4 Commentaires

8 J'aime

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PhuckingPhiphi - 01 Fevrier 2021:

J'ai vu ce DVD à l'époque de sa sortie et j'en garde un souvenir désormais lointain, mais si ma mémoire ne me fait pas défaut, c'était en effet une excellente prestation et une setlist imparable.

Par contre… "« Diamonds and Rusts » […] seul petit vestige de la période Ripper Owens."… Heu, sans doute une faute de frappe : il n'y a aucun morceau de la période Owens sur ce DVD, la reprise "Diamonds and Rust" figurant sur "Sin after Sin", qui date de 1977 (et une première version avait même été enregistrée dès 1975, on la trouve en bonus track sur "Rocka Rolla" à partir des rééditions CD de 1993). Bref, dès cette reformation, il était clair que la période "Ripper" était définitivement condamnée aux oubliettes, et sauf erreur de ma part, je ne crois pas que le Metal God ait jamais chanté le moindre titre gravé sur vinyle par son successeur, si méritant que celui-ci ait été.

Merci pour la kro ! :)

 
Op467 - 01 Fevrier 2021:

Un indispensable, le public japonais ,mémorable ,qui chante Breaking the law....Dernière sortie d une production live avec la paire KK et Glen...

TDH75 - 02 Fevrier 2021:

PhuckingPhiPhi : sur "Victim of changes" il faut comprendre que c'est avec Ripper Owens qu'à ma connaissance cette chanson a été jouée sur scène pour la première fois en version ralentie avec une première partie acoustique. En tout cas sur le disque original (bien entendu interprété par le grand Rob) cette interpretation particulière n'existe pas !

 

PhuckingPhiphi - 02 Fevrier 2021:

Ha, OK, dans ce sens-là évidemment ;)

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