Metallica, groupe dont tout le monde connait l’histoire, s’est formé en 1981 et après quelques changements de line-up (Ron McGovney s’en alla et Dave Mustaine fut remercié et forma son propre groupe,
Megadeth) sort son premier album en 1983,
Kill’Em All, qui se vend à 3 millions d’exemplaires au Etats-Unis. Cet album, véritable révélation dans le monde du
Metal dû à sa grande rapidité pour l’époque et aux incroyables talents des musiciens. Après leur tournée en promotion de l’album (en compagnie de
Raven, la tournée s’intitulera d’ailleurs
Kill’Em All For One),
Metallica retourna en studio pour préparer le successeur de
Kill’Em All,
Ride the Lightning.
Nous retrouverons Dave Mustaine, parti plus tôt, dans l’écriture de 2 morceaux (
Ride the Lightning et The Call of
Ktulu qui s’appelait When
Hell Freezes Over à l’origine), ce seront ses derniers investissements dans
Metallica (bien que ce cher Mustaine affirme avec certitude d’avoir aidé à la composition du morceau
Leper Messiah de l’album
Master of Puppets). Comme d’habitude Lars et James ont écrit la totalité des morceaux (avec quelques uns écrits avec Burton et Hammett). On pourra remarquer qu’après quelques morceaux que le niveau, déjà extraordinaire des musiciens, s’est amélioré.
Après le marteau jonchant un sol ensanglanté de
Kill’Em All, c’est au tour d’une chaise électrique de "joncher" au milieu de l’album, le tout en rapport avec son titre (
Ride the Lightning est une expression signifiant « passer à la chaise électrique »). Le logo du groupe repose fièrement au-dessus où les éclairs sortent de celui-ci.
C’est avec la guitare acoustique que s’ouvre cet album, première incursion de cet instrument dans la musique de
Metallica et l’on peut d’ores et déjà affirmer qu’ils sont autant doués pour trouver des mélodies acoustiques que Thrashs. 35 secondes plus tard, les cymbales de Lars se font entendre pour laisser débouler un riff de guitare, bien rapide en palm mute admirablement bien joué. Chanson expliquant bien le comportement de l’homme à propos de la fin du monde d’où la traduction "combattre le feu par le feu".
Nous pouvons tout de suite apercevoir la rapidité des shreds de Hammett même si à mon sens ils n'égaleront jamais le niveau technique et créatif de Dave Mustaine, c'est même à se demander ce qui se serait passé si celui-ci était resté. Cliff Burton nous montre encore une fois toute la jouissance que peut procurer son jeu qu'on n'oubliera jamais. Lars est quant à lui toujours au fût à faire son job et le fait bien en étant pour autant loin d’un Lombardo.
Les tocsins se font entendre, ambiance lourde où s’abat la basse de Cliff qui nous offre l’une des meilleures intros de basse réalisée à ce jour.. Ensuite suivie par la guitare de Hammett, qui nous ensorcelle avec ses notes jouées un volume plus bas que la basse.
Creeping Death, le morceau le plus joué en concert de
Metallica, possédant un incroyable solo et un break accompagné d’un riff de guitare qui restera incrusté dans notre tête jusqu‘à la fin de notre vie, laissant la foule scander en chœur «die!».
L’autre surprise est ce changement dans la voix de Hetfield, moins énervé que dans le premier opus mais en gardant un petit peu de cette fougue due à la jeunesse. Même si sa voix va commencer à devenir de plus en plus grave et de moins en moins éraillée, la cause est à remettre sur son alcoolisme et des cours de chant pris avant le Black Album.
Metallica nous livre aussi leur premier instrumental, The Call Of
Ktulu, un titre tiré d’une histoire de Lovecraft. Cet instrumental sera le dernier héritage de Mustaine (officiellement) qui avait composé l’intro, que l’on peut entendre dans la chanson de
Megadeth Hangar 18 de l’album
Rust In Peace.
Mais malgré tous les joyaux de cet album la grande nouveauté de ce disque est, à mon avis, la semi-ballade
12012 qui est profondément chargée en sentiments et qui ne peut nous laisser de marbre. Car
Metallica ne signe pas une ballade juste bonne à augmenter son succès commercial, car la technique est encore une fois incroyable et la fin possède cette énergie bien particulière à ce groupe.
Voila,
Metallica nous signe son album le plus abouti, rien n’y est à jeter dans les morceaux, et même si
Metallica réalisera par la suite trois sublimes albums, jamais ils n’égaleront la beauté et la force de
Ride the Lightning.
L'album s'écoute d'une traite, des premières notes acoustiques de Fight Fire with Fire jusqu'au dernières notes mystiques de Call of Kthulu, Ride the Lightning n'est qu'une incroyable succession de classiques et de riffs cultes. J'affectionne particulièrement les chansons avec une atmosphère plus sombre et mystique, mais toutes les chansons se valent et font preuve d'une grande richesse rarement voir jamais égalé dans le genre.
Un classique incontournable, un chef-d’œuvre intemporel
Un sacré monument du trash que cet album que j'ai encore écouté hier pour la 1000e fois bon j'exagère à peine.Pour moi il n'y a vraiment que les quatre premiers albums du groupe qui comptent vraiment depuis le black album Metallica n'est plus que l'ombre de lui même ou du moins ce n'est plus la meme musique quel gâchis !!
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