Master of Puppets : Album culte parmi les albums cultes, dernier album de
Metallica avec feu cliff burton, le bass-hero surdoué qui terminera écrasé entre son bus et une plaque de verglas, un génie de plus sacrifié aux dieux du rock'n roll ("lay down your soul to the god rock n' roll" que nous disait VENOM, ils ne croyaient pas si bien dire…). Enfin bref, je m'égare. Je tiens à mettre les choses au point : un thrasheur ne peut pas se considérer comme tel s'il n'a pas posé une oreille sur cette petite perle, au même titre qu'un Seasons in the
Abyss. Avec un ami, nous nous sommes posés la question sur l'éventualité d'un concept album, vu que la majorité des textes traitent de l'aliénation humaine sur quelque sorte que ce soit, physique comme morale. Je détaille les textes dans la chronique, merci de me dire ce que vous en pensez. Ce CD commence par
Battery, des accords flamenco qui s'accentuent crescendo, et James nous balance un rythme thrash particulièrement acéré et rapide, ce titre relate une folie qui prend un homme comme les autres, sans aucune raison apparente. Puis on attaque le titre éponyme, une habitude chez
Metallica de proposer ce titre éponyme en deuxième position sur chaque "bon" album (St
Anger mis a part - héhé !). Donc, pour moi : c'est le meilleur titre de
Metallica, celui sur lequel chaque apprenti-guitariste-métalleux s'est usé les doigts, surtout le riff principal (quelle épreuve de force, j'ai personnellement mis plus de 6 mois avant de le maitriser parfaitement). Ici, tout s'enchaine, un break acoustique magnifique qui débouche sur une partie harmonisée à deux guitares, comme si James criait son amour pour
Thin Lizzy. Quelques secondes après, james nous lance un solo (et quel solo !) puis tout reprend, et là = kirk nous assène lui aussi ce solo mythique. Une pièce épique, ma préférée de
Metallica. Les textes, finement ciselés comme à l'habitude de james, nous exposent les méfaits de la drogue.
La chanson suivante se nomme The Thing
That Should Not Be, très inquiétante, bourrée d'effets au niveau musical, ce qui donne un effet déstructuré. Les textes sont axés sur un bouquin de lovecraft, avec une créature à l'image de cette chanson : difforme, refusant toute proportion humaine ! Ensuite, on attaque sur la
Power-ballad de l'album, bien moins réussie à mon gout que
Fade to Black (disponible sur
Ride the Lightning) mais bon, elle est écoutable quand même, faut pas se leurrer. Ces
Riffs, si beaux, James est encore génial de persuasion. Les textes sont axés sur un malade enfermé dans un asile, racontant son calvaire quotidien. Cinquième piste, mon autre préférée de l'album, j'ai nommé Disposable Heroes, morceau à rallonge une fois de plus, magnifique encore, nous narrant les affres d'un soldat sur un chant de bataille,
Riffs saccadés,
Kirk nous délivre encore une super prestation (avec ses solos signés main). Lepper
Messiah s'enchaine comme par magie James, encore une fois engagé contre les injustices de ce monde, nous dégage un pamphlet acerbe contre la religion, et
Kirk sweepe sur le solo, très agréable. Titre suivant :
Orion, que beaucoup de personnes considèrent comme le meilleur instrumental jamais écrit écrit par
Metallica (pour ma part, je préfere The Call of Khtulu sur l'album précédent, mais il est vrai qu'
Orion est sympathique). La basse de Cliff prend une toute autre dimension. Normal, c'est le maitre de la 4 cordes himself qui a composé ce titre, et l'a appellé
Orion pour "son coté nébuleux". Titre suivant et dernier pour cet album mythique, Damage Inc. Titre qui n'apporte strictement rien à l'album, et nous offre une structure comme celle de
Battery, c'est-à-dire accords calmes puis accélération soudaine ! Donc je maintiens la thèse de l'album concept sur l'aliénation de l'homme sur différents plans (religion, drogue, politique et guerre, etc…), bien que ces textes ne soient pas abordés dans 3 compositions (si on compte
Orion).
Bref, un album indispensable pour ma part, 18/20
La production manque cruellement de puissance et je ne retrouve pas la rage qui habitait "Kill'Em All"...
Bien entendue les composition sont plus structurées et bien plus matures que sur les deux albums précédent, comme en atteste l'éponyme "Master Of Puppets" et son refrain connu de tout les métalleux.
Mais personnellement j'adore le groove et la puissance qui se dégage de "The Thing That Should Not Be" et "Leper Messiah", mes deux titres préférés.
Petit bémol concernant la fin de l'album, je trouve le titre "Damage Inc" vraiment très moyen par rapport au titre d'ouverture "Battery" qui dans le même registre est largement au-dessus...
Mis à part ça "Master Of Puppets" reste un pilier inusable pour tout les fans de Thrash metal dans le monde!
Note: 17/20
"Sans maitrise la puissance n est rien".
Metallica livre ici son meilleur album de Thrash...puissant,precis et maitrisé, l'enchainement des morceaux est imparrable.Metallica demontre ici qu'il n est pas 1 petit groupe de Thrash mais bien le chef de file, le maitre etalon stylistique du Thrash...
Ozzy ne s'y etait pas trompé en les integrant sur sa tournee comme 1ere partie...ce fut la consecration pour Metallica.
La copie K7 du grand de 3° recupere en 1988/89 fut pour moi l'un des choc musical majeur...
J'ai ecouté "Master..." je ne sais combien de fois et chaque ecoute me procure toujours cette meme joie...les morceaux sont comme inscrits dans mon subconscient et j'arrive encore à dire :"là, debute le passage qui tue"... le titre eponyme est à lui seul 1 belle demonstration de morceau à tiroir....
Le livre sur l' epopée "Master" prefacé par le pere de Cliff Burton est magnifique!
Definitivement 1 de mes album de chevet.
18/20
Je dois avoir un problème avec cet album, car quand je lis les chroniques et commentaires, j'ai à faire avec le meilleur album de Metallica, voire le meilleur de l'histoire du Métal.
Alors, j'ai du l'écouter des dizaines de fois, et moi perso, je le trouve inférieur aux deux premiers.
Comme quoi les gouts et les couleurs...
16/20
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