Powerage

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17/20
Nom du groupe AC-DC
Nom de l'album Powerage
Type Album
Date de parution 05 Mai 1978
Enregistré à Albert Studios
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album952

Tracklist

1.
 Rock 'n' Roll Damnation
 03:38
2.
 Down Payment Blues
 06:04
3.
 Gimme a Bullet
 03:21
4.
 Riff Raff
 05:13
5.
 Sin City
 04:45
6.
 What's Next to the Moon
 03:32
7.
 Gone Shootin'
 05:06
8.
 Up to My Neck in You
 04:13
9.
 Kicked in the Teeth
 04:03

Durée totale : 39:55

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AC-DC


Chronique @ Harris6651

23 Août 2010
AC/DC – Powerage 19/20


Dans l'histoire du Rock et du Powerage il y a des albums maudits. Prenez Powerage d'AC/DC, c'est un peu l'archétype de l'album maudit. Déjà il a le malheur d'être au milieu de trois albums absolument cultes, l'incendiaire Let There Be Rock, le définitif Highway to Hell et l'hanté Back in Black. Alors oui à plusieurs reprises les Young brothers ont crié leur amour pour Powerage mais rien y fait il reste maudit. Vous en voulez la preuve : pendant l'actuelle tournée des boys, le Black Ice Tour, un seul album de l'ère Bon Scott est entièrement snobé : Powerage. Et pourtant cet album est grand, immense même. En remplaçant Mark Evans par Cliff Williams à la basse, les australiens assemblent une section rythmique parmi les plus solides du Rock. Mais on peut comprendre le fait que cet album est été mal vu à sa sortie. Là où Let There Be Rock n'était qu'intensité, le groupe ne diminuant le rythme que pendent le morceau Overdose (remarquable morceau d'ailleurs) et bien sur Powerage c'est l'inverse, le groupe balance une roquette avant de se laisser à ses instincts les plus Blues.


Alors qu'est-ce qu'on trouve sur cette galette ? Sur les neuf titres, trois sont des morceaux typiques de l'AC/DC de Let There Be Rock. Le morceau d'ouverture Rock n'Roll Damnation porté par un riff inoubliable, sur lequel les boys commencent à vraiment développer les chœurs qui feront la force d'Highway to Hell. Au niveau des roquettes on trouve bien sûr Riff Raff, le seul morceau de l'album qui n'aurait pas dépareillé sur Let There Be Rock. Un riff dantesque, un Bon Scott qui donne tout, à s'en déchirer les cordes vocales et un Angus qui prend littéralement feu sur ses soli, plus épileptiques que jamais. Enfin la dernière roquette est la dernière piste de la galette, logiquement intitulée Kicked in the Teeth. C'est un morceau typique d'AC/DC, gros riff, couplet chant-basse-batterie, refrain terrible et break sur lequel la seule star est bien sûr notre schoolboy préféré armé de sa Gibson SG.

Pour le reste, l'album se compose de morceaux foncièrement Blues, mais un Blues passé à la moulinette des boys, donc très électrifié, parcouru d'une tension permanente le tout rehaussé par un Bon Scott plus inspiré que jamais. C'est particulièrement vrai pour Down Payment Blues sur lequel Malcolm Young est immense avec sa rythmique pleine de swing et Bon Scott nous raconte son histoire avec sa gouaille légendaire, des histoires de chaussures trouées et de Cadillac dont on ne peut faire le plein faute d'argent. Une des toutes meilleures chansons du groupe ! Dans la même veine on trouve Gimme a Bullet, du swing et encore cette tension permanente tout au long du morceau.

Parmi ces morceaux plus calmes il y a quand même un morceau dont on peut objectivement dire qu'il est devenu un classique du groupe : Sin City. Avec ce morceau il suffit de fermer les yeux pour ce retrouver au cœur de cette ville dépravée. Un morceau sur lequel on comprend toute l'importance de Cliff Williams, et le tonnerre qu'il sort de sa 4-cordes sera un élément indispensable de la recette des boys. Le gaillard a d'ailleurs droit à son moment de gloire sur le break génial du morceau, porté par une ligne de basse dont la simplicité n'a d'égal que la redoutable efficacité.

Impossible pour moi de ne pas citer Gone Shootin', un morceau très mélodique extrêmement réussi porté par un gimmick de guitare parfait et une section rythmique qui donne dans la simplicité, et l'efficacité surtout (et encore).
Les deux autres morceaux sont peut être moins marquants mais les oublier serait regrettable. Regrettable de passer à côté du refrain dément de What's Next To The Moon et sa terrible montée en puissance. Regrettable de passer à côté de la démonstration de groove que nous livrent Malcolm, Phil et Cliff sur Up To My Neck In You.


Vous l'aurez compris, j'adore cet album. Il s'en dégage une tension permanente qu'on ne retrouve qu'épisodiquement chez AC/DC, que ce soit sur la très connue Hells Bells ou la moins fameuse Overdose. Et si je fais sauter un point sur la note finale c'est parce qu'il faut bien reconnaître qu'il manque à cet album un classique intemporel de la trempe d'un TNT, d'un Let There Be Rock ou d'un Highway to Hell. Cette chronique est donc une tentative supplémentaire de donner à cet album la place qu'il mérite mais aussi de prouver qu'AC/DC n'est pas un groupe à Best Of et de prouver que leurs albums présentent tous une identité forte et des trésors cachés.

10 Commentaires

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angus107 - 20 Septembre 2010: Superbe chronique en effet, pour un des albums les plus sous estimés d' AC/DC. Et pourtant, il reste mon préféré sous l'ère Bon Scott.
Question de gout, bien entendu.
Eaque - 07 Avril 2014: Très bonne chronique bien détaillé. Cependant, de mon propre avis des morceaux tels que "Rock N Roll Damnation" ou encore "Riff Raff" tellement énergique qu'il ouvrira le bal du cultissime live "If You Wan't Blood...". C'est tout de même assez parlant sur sa qualité hymnique tout autant que T.N.T...
 
niemand - 29 Octobre 2014: Tout simplement le meilleur AC/DC pour moi, et certainement mon album préféré de toute ma discothèque. Rien n’est à jeter, il y a vraiment une atmosphère spéciale sur ce disque, une ambiance blues et violente à la fois. Gimme a Bullet, sans solo (!) est l’un de mes morceaux préférés. La perfection, au-dessus de Back in Black.
metaleciton - 19 Janvier 2015: Un disque excellent du début à la fin et une chronique qui lui rend un très belle hommage!
Powerage n'est cependant pas mon album favoris d'AC/DC. Pour commencer, je trouve l'artwork vraiment pas terrible. Pour un album de cette trempe j'aurai aimé une cover plus classieuse, mais ce n'est qu'un détail me direz-vous...

Le disque commence avec l'excellent "Rock'N'Roll Damnation", un titre qui possède une très grande classe avec un refrain mémorisable à la première écoute. Le second morceau "Down Payment Blues" est beaucoup plus long et possède un sens du rythme nettement plus posé, avec un solo dantesque.

Le premier faux pas de l'album est pour moi "Gimme A Bullet", ce titre ne m'a pas du tout convaincu pour être franc, il manque ce groove si chère aux Australiens. Le groupe se rattrape très vite avec la Perle de l'album, j'ai nommé le monstrueux "Riff Raff", sans aucun doute mon titre favoris de l'album. Deux autres classiques font leurs apparitions, "Sin City" et son ambiance incroyable et "What's Next To The Moon". Alors que "Gone Shootin" vient calmer le jeu, les Australiens finissent en beauté avec les très puissant "Up To My Neck In You" et Kicked In The Teeth"...

Un album à recommander à tous les amateurs de Hard-Rock, mis à part le très faible "Gimme A Bullet" tout est bon dans ce disque, Riff Raff!!

Note: 17/20
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Chronique @ largod

09 Mars 2012

Seul le plaisir...

Drôle de pochette (encore...) pour certainement, un album à part. Étonnant pour certains, détonnant pour d’autres. Quand on connait l’histoire d’AC-DC et la culture musicale de ses membres, rien de bien anormal. C’est le must qui aurait manqué à leur discographie s’ils ne l’avaient pas réalisé.
AC-DC est un groupe de rock’n roll et ils jouent du rock’n roll. Ils aiment le blues teinté de boogie et ils jouent du blues teinté de boogie. Circulez, il n’y a rien à voir. Ou plutôt si, collez vos oreilles et ouvrez bien vos synapses : 10 titres à vous remuer les tripes, 10 titres qui vous replongent aux racines du rock.

Les suites logiques de Let There Be Rock se ressentent sur un « Riff Raff » de derrière les fagots que les Aussies nous envoient avec une fougue hallucinante. Une entrée en matière qui monte crescendo, le long du manche de la Gibson SG d’Angus. Et enfin, le lead de Malcolm répété à l’envie. Et derrière la baston entre Phill et Cliff. Un titre parmi tant d’autre à jouer sur scène, un de plus. « Kicked in the teeth » est fait de cette quasi hystérie de guitares endiablées et de blues-boogie électrifié à l’extrême.

Cette album renferment une multitude de mid tempo ensorcelant et qui restent ficher au fond du cerveau après une première écoute. Commençons par « Up to my neck in you », solide sur ses bases et qui « trempe jusqu’au cou » dans le bon vieux rock shooté aux amphétamines. Un lead de guitare épuré et un beat de batterie à peine étouffé accompagnent « What next to the moon » et son histoire de paumé amoureux sans avenir.
Le vieux fan, que je suis, craque sur 3 véritables pépites. A chaque écoute, les poils se hérissent et l’esprit s’évade. Depuis plus de 30 ans déjà. C’est grave docteur ? Du bon gros blues avec « Gimme a bullet », efficace et émouvant, avec cette guitare présente mais qui n’arrache pas tout sur son passage. Une simple lame. Et cette voix, ce timbre, cette sensibilité à raconter des moments de vie, qui pour la plupart auront été vécu par le vocaliste. Le second moment de pur bonheur est « Down Payment Blues » et sa retenue permanente. La rythmique carrée comme toujours et un Phil Rudd dont la frappe de métronome ne sera jamais assez reconnue. Un zeste de basse bien groovy et la « viande est dans le torchon ». Mon ultime coup de cœur (personnel, à chacun ces goûts) est l’hommage à Leroy Kincaid, l’homme au cœur froid comme la pierre « Cold Hearted Man ». Trois titres qui rappellent la fidélité d’AC-DC à ses racines. Un savant mélange d’influences façonnées aux rudesses de la vie loin de ses racines en Australie. Seul le plaisir... reste.

Pourrait on croire AC-DC possédé par je ne sais quel démon ? A l’écoute de « Rock’n roll damnation » et « Sin City », le doute pourrait s’installer. Le seul démon que l’on trouvera est celui de pouvoir écrire des chansons rock toutes simples comme la première, mais aussi des chansons plus construites et couillues comme la seconde. « Gone Shootin’ » est, quant à lui, habité par le démon du blues. Avec son échange de riffs entre les deux frangins Young.

Un disque hors du temps, coincé entre deux ÉNORMES réalisations studio, mais qui est le témoignage d’un groupe tournant de manière perpétuelle entre Europe et USA depuis peu et fidèle à ce qu’il sait faire de mieux : du rock, rien que du rock...

21 Commentaires

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hardman - 06 Mai 2012: que dire de cette album il est exellent tout y est la rage l'energie bref c est acdc
ELECTRICMAN - 10 Décembre 2014: Quelqu'un sait-il pour quelle raison "cold hearted man" ne figure pas sur les rééditions cd ? Incompréhensible que ce petit chef d'oeuvre ait sombré dans l'oubli.
largod - 10 Décembre 2014: C'est un mystère que seules les maisons de disques sont sensées expliquer... et encore. La même chose avec Rock'n Roll Damnation qui ne figurait pas sur les premiers vinyles européens. Même irrespect des maisons de disques pour Craspody in Blue sur Let There be Rock.
angus107 - 11 Octobre 2023:

Peut etre l'album le plus sous estimé de la discographie d'AC/DC, et pourtant, quel album.

C'est mon préféré avec Let There Be Rock période Bon Scott.

Peu de morceaux ont étés joués en live sous Brian Johnson et c'est bien dommage, j'ai vu 8 fois AC/DC en live dont 7 fois avec Brian Johnson et à part Sin City, je ne me souviens pas avoir entendu d'autres titres, c'est regrettable.

A posséder absolument dans toute discothèque qui se respecte.

20/20

 

 

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Chronique @ dark_omens

16 Janvier 2014

Un écrin de toute beauté...

Comment ne pas regretter qu'une œuvre aussi aboutie que ce Powerage ne puisse revêtir d'autres habits que cette imbécile indifférence dont il est depuis des temps immémoriaux affublé? Comment ne pas enrager devant ces puristes qui nourris à l'excellence australienne d'un AC/DC triomphant ne peuvent se satisfaire d'une efficacité certes mois parfaites mais toujours suffisamment bonnes pour en jouir pleinement? Et ce alors que pourtant venant d'autres ces mêmes puristes se contentent parfois de performances bien plus piètres?

Il faut instamment rétablir la vérité concernant un opus qui, ombre parmi les lumières, recèle pourtant de quelques superbes atouts. Des qualités qui certes ne sont pas celles des meilleurs travaux de ce groupe mais qui pourtant s'en approche.

Powerage ne préfigure aucunement de cette mutation profonde que les Australiens allèrent opérer dès un cultissime Higway to Hell puisqu'il garde encore tous les stigmates du son âpre, rugueux, subversif et Rock'n Roll, signature originelle de cette formation. Les titres de ce nouveau manifeste, en cette année 1978, semblent, a priori, moins convaincants, moins inspirés et moins excitants que ceux de ces prédécesseurs.

Les titres marquants de ce nouveau pamphlet à la gloire du Rock ne sont donc pas tout à fait aussi mémorables que ceux de Let There Be Rock, ni même aussi novateurs que ceux de son successeur. De plus, dans la continuité de cette inspiration moins efficace, l'album manque sans doute de quelques morceaux phares supplémentaires pour sublimer un ensemble légèrement (et insistons sur le "légèrement") inégal.

Néanmoins, faisant fi de toutes ces considérations à charges, qui peut décemment rester indifférent à la grandeur d'un admirable Rock'n Roll Damnation ou d'un superbe Sin City nous égarant dans les fumées nuisibles d'un voyage sulfureux? Qui peut ne pas reconnaître l'exceptionnel talent de ces musiciens en entendant l'incontournable Riff Raff aux passages de guitares divins (notamment en un remarquable préambule agité, précédant le soulagement délivré par ce riff mémorable et admirable) et paré de ses chants nerveux et irrésistibles ? Un morceau dont l'excellence suffit à elle seule à exhausser la bonne tenue d'un manifeste pourtant déjà suffisamment bon pour nous séduire.

On notera aussi, s'agissant des autres atouts de ce Powerage, que la voix si particulière de Bon Scott y épouse toujours encore aussi parfaitement tous les contours de cette musique en une danse presque sensuelle. Le chanteur, bien plus qu'un simple interprète, semble habiter chaque mot sortant de sa bouche lui offrant un remarquable supplément d'âme. Il ne chante pas ses maux, il les vit.

Powerage n'est donc qu'un très grand album au milieu de pinacles immuables. Son seul défaut majeur est, en somme, de ne pas être aussi magistral que les sommets qui l'entourent et auxquels, perpétuellement, il est comparé.

Au-delà de cette conclusion dithyrambique, il n'en demeure pas moins que la cruelle ironie du sort continuera de se moquer de cette œuvre en la confinant, ad vitam aeternam, dans une inconfortable position d'éternel écrin de gemmes bien plus resplendissantes. Un écrin, certes, mais que certains, dont votre humble serviteur, continue de trouver de toute beauté.

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Commentaire @ Burt

22 Juillet 2004
1978, après la sortie du splendide Let There Be Rock, les fans attendent un album détonnant ce que n'est pas Powerage. En effet AC-DC se la joue cool, tout d'abord avec une production moins percutante, batterie en retrait, basse trop discrète et compos moins speed. Cela dit on trouve tout de même des hits tel que Rock n roll damnation, Sin City ou encore Riff Raff. Le tout étant moins énervé ne veut pas dire que AC-DC dévie mais simplement qu'il se consolide. Cet album ne déçoit pas et prépare le succès du groupe dans les années à venir.
La petite histoire:
C'est sur cet album que Cliff W. apparait pour la première fois. Il fut sélectionné pour son look plutôt attirant afin de conquérir quelques fans féminins!

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HRPASSION - 26 Août 2008: ce que l'on oublie de dire dans cette chronique, c'est que l'édition que l'on connait tous actuellement, avec le titre rock n roll damnation qui ouvre l'album, est la seconde édition. La première, que seul les fans pur et dur...possède en vinyle (comme moi)correspond au tracklist ci dessus. Le titre rock n roll damnation remporta un vif succès en Australie et fut donc rajouté sur les rééditions de Powerage. A cette nouvelle édition cold hearted Man fut retiré, pour réapparaitre dans le coffret BONFIRE en 1997, 20 ans après...certains titres comme Down payment Blues ont une fin différente, pour d'autre un solo différent...etc...voilà, voilà, c'est tout ce que je voulais dire, un détail quoi....

voici donc le tracklist que l'on connait tous :



1. Rock N' roll Damnation

2. Down Payment Blues

3. Gimme A Bullet

4. Riff Raff

5. Sin City

6. What's Next To The Moon

7. Gone Shootin

8. Up To My Neck In You

9. Kicked In The Teeth

10. Cold Hearted Man



Pour finir on peux rajouter que Powerage est l'album préféré des frères Young. Il se trouve que pour moi, Powerage et Let There be Rock sont les 2 meilleurs albums d'AC/DC, période Bon Scott...



HRPASSION







ludothesiouxwarrior - 23 Août 2010: Je ne vois pas en quoi cet album est maudit. Pour moi y'a rien à jeter et j'ai toujours autant de plaisir à l'écouter ne serait-ce que pour la voix de Bon Scott!
angus107 - 03 Avril 2021:

Pour moi, fan depuis la première heure, c'est mon album préféré. Tout est dit. 

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