Quelques jours avant la sortie de
The Golden Age of Grotesque en 2003, qui va déchaîner les médias et surtout diviser les fans de
Marilyn Manson, le plus célèbre des antéchrist Américains nous offre un petit live de trois chansons seulement, tout en acoustique et au piano s'il vous plait !
Le révérend nous montre toute la puissance vocale dont il est capable sur des adaptations de 3 chansons de son répertoire aujourd'hui devenues incontournables, jouées par deux "Grotesques twin-sisters" (deux femmes attachées l'une à l'autre pour donner un effet de femmes siamoises)...Autant vous dire qu'on est bien dans l'univers étrange et presque dérangeant du chanteur.
On commence ce live avec The
Dope Show, extrait de l'album
Mechanical Animals. Une version moins fougueuse mais tout aussi appréciable et entraînante que la version originale. Après ce très grand
Dope Show vient une reprise qui n'est peut être pas du meilleur gout, mais c'est du Manson alors le "politiquement correct" s'est fait refoulé par le videur à l'entrée du cabaret...
Donc voici un reprise popularisée par les Doors (mais écrite par Bertold Brecht et
Kurt Weil en 1927 pour un opéra) de la chanson Alabama Song (Whiskey Bar), étrange reprise aux paroles très louches ("Show me the way to the next little girl, Oh don't ask why" (montre moi le chemin jusqu'à la prochaine petite fille, oh ne me demande pas pourquoi...), mais titre provocant à souhait pour le "
God of Fuck".
Après ce "cheveu sur la soupe" vient l'excellent Golden Age Of
Grotesque, pour laquelle le piano colle incroyablement bien, comme si cette chanson avait d'abord était écrite pour cet instrument avant d'être adaptée pour un album de métal. L'ambiance de ce live correspond exactement avec l’ambiance grotesque et décadente de cette chanson. Bref, Manson réalise ici une performance inédite autant que surprenante.
Pour ceux qui auront la curiosité d'aller visionner les images de cette performance sur un site d'hébergement de vidéos bien connu, ce live a été filmé entièrement en couleur sépia et le révérend a revêtu pour l'occasion son plus beau costume-cravate, sans oublier son célèbre chapeau melon (on est bien dans le grotesque).
Fin du live, le rideau se baisse et les applaudissement se font entendre. C'est un pari gagné pour Brian Warner, qui nous surprend une nouvelle fois par ses idées atypiques et...grotesques.
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