The High End of Low

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13/20
Nom du groupe Marilyn Manson
Nom de l'album The High End of Low
Type Album
Date de parution 26 Mai 2009
Membres possèdant cet album304

Tracklist

1. Devour
2. Pretty as a Swastika
3. Leave a Scar
4. Four Rusted Horses
5. Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon
6. Blank and White
7. Running to the Edge of the World
8. I Want to Kill You Like They Do in the Movies
9. WOW
10. Wight Spider
11. Unkillable Monster
12. We're from America
13. I Have to Look Up Just to See Hell
14. Into the Fire
15. 15
16. Arma-God-Damn-Motherfuckin-Geddon (Teddy Bears Remix)
BONUS DISC - DELUXE EDITION
1. Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon (Teddy Bears Remix)
2. Leave a Scar (Alternate Version)
3. Running to the Edge of the World (Alternate Version)
4. Wight Spider (Alternate Version)
5. Four Rusted Horses (Opening Titles Version)
6. I Have to Look Up Just to See Hell (Alternate Version)
7. Into the Fire (Alternate Version)

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Marilyn Manson


Chronique @ Razort

08 Juillet 2009
Qui n’a jamais commencé à écouter divers groupes Metal grâce à la découverte des plus grands tels que Rammstein, Slipknot, KoRn ou encore le révérend Manson ? Bien que ce dernier ait définitivement abandonné le son agressif de son Metal Industriel des années 1990-2000, il n’en fini plus de nous surprendre.

C’est donc après être passé par d’innombrables groupes de Black Metal et autres Death Grindcore abominablement jouissifs que je m’attarde sur le dernier album de celui qui m’influença jadis avec sa “nouvelle merde” qui n’a jamais quitté mon répertoire musicale depuis.

Et comme pour le précédent “Eat Me, Drink Me”, le son Rock très sombre et travaillé refait surface. Même si le premier titre “Devour” nous plonge directement dans un bain Metal avec la voix de nouveau déchirée et les riffs agressifs d’autrefois, nous retrouvons rapidement une ambiance plus posée et mélodieuse. Celle-ci semble disposée un peu partout dans l’album pour apaiser les grosses tueries, ou du moins les plus violentes. Exemple avec “Four Rusted Horses” qui précède le titre déjà révélé au grand public : “Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon”.

Un nouveau son pour un nouveau thème abordé ? Pas exactement. Sur ce titre là, Manson revient plus où moins sur son passe temps favoris : dénoncer les problèmes liés à la religion et la société. Les morceaux s’enchainent assez vite, ce qui est assez dommage. L’ambiance du dernier album nous laissait le temps de digérer mélodies et paroles avant de passer à autre chose. Cet album se présente comme moins personnel par moments.

Les sentiments laissés de côtés par quelques instants, c’est avec ce nouveau côté provocateur que M.M. nous conduit sur ses nouvelles compositions. Les solos sont toujours là, peu travaillés mais très entrainants. Je m’arrête un instant sur un titre qui me fait sourire.

Tout le monde connais le jeu vidéo World of Warcraft ? Aucun rapport, certes, mais sur le coup j’ai bien cru que M.M. allait réellement traiter de ce sujet façon South Park (”Make Love, Not Warcraft”) mais en plus trash… Parlons plutôt du son. Lent. Étrange. Funk. Happy ?! Vraiment, ce type ne cessera de me surprendre car déjà le voici reparti sur les riffs Hard Rock avec “Wight Spider”.

On passe par divers thèmes, par divers genres. Et l’album ne s’arrête pourtant pas là. “We’re From America” (qu’il me semble avoir déjà entendu sur le MySpace officiel) sonne super bien, si bien qu’on en apprend le refrain sur le coup. Sommes nous revenu à l’époque de “Holy Wood” ? Encore une fois les sentiments anti-religieux du révérend se font sentir et la chanson pourrait très bien représenter la part de cet “avant Eat Me, Drink Me” que les fans des débuts pourraient croire disparue.

“Into the Fire” a des allures de chanson gothico-romantique qui nous plonge dans une petite mélancolie passagère à son écoute. Du moins c’est ce que je ressens personnellement, étant très sensible au piano du début et à la composition quasi-acoustique.

Est-ce un manque d’inspiration que de terminer par un titre à chiffre, le 15ème tout simplement intitulé “15? ? Les sujets très personnels et la musique sentimentale clôture en beauté un album qui nous a mené çà et là dans l’univers fantasmagorique et obscure du créateur de la Mansinthe (diaboliquement douce - 66.6%).

En résumé, un son très proche du précédent album mais un retour des anciens aussi, ce qui donnent à ce nouveau “The High End of The Low” un contenu très varié que toutes les générations pourront accueillir facilement malgré sa courte durée.

++
Chronique publiée depuis
http://www.myspace.com/_razort_

14 Commentaires

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GLADIATOR - 08 Fevrier 2010: On se moque bien de "qui est considéré comme un grand du metal" ! Et à quels métalleux fais-tu référence ?
Le révérend a cette inclinaison "neo" depuis bien des albums , il est même l'initiateur d'un certain style car beaucoup de copieurs ont , eux , une inclinaison "Manson" ( undercover sluts , pour ne citer qu'eux ).
Razort - 08 Fevrier 2010: Tiens, je relis un commentaire au hasard et je vois ceci de GLADIATOR :

"[Manson est] Débarrassé de ses fans pré-ados"



Bah c'est ce que je croyais... Mais le concert du 21 décembre m'a prouvé tout le contraire ! Grosse déception, une ambiance à la Tokio Hotel, dans les cris d'hystérie incessants, et en bonus une prestation des plus médiocres. Manson est indéniablement meilleur en studio que sur scène. Il a trouvé le moyen de pourrir jusqu'à ses meilleurs titres. Bref, ça ne vaut pas le prix qu'on paye pour voir une bouse pareille.
 
GLADIATOR - 10 Fevrier 2010: Je n'ai pas assisté à ce concert , donc je te fais confiance . Avec l'album "eat me , drink me" , Manson avait tout de même déçu quelques fans ( pas moi , ce disque est formidable ).
Manson meilleur en studio...Il est clair que ces dernières années , le révérend ne brille pas par ses prestations . Il faut dire que depuis longtemps , il subit les foudres des critiques , qui s'en donnent à coeur-joie pour le démonter , avant même d'avoir écouté son travail...
J'avais espoir que les fans pré-pubères désertent ses concerts , et que des métalleux reviennent vers lui...ce n'est pas encore le moment . Il n'en reste pas moins vrai que ce disque est réussi , au delà de toute attente .
Icare - 17 Octobre 2011: Je n'ai pas écouté ses deux dernières livraisons, mais une chose est sûre, c'est que si le contenu est aussi immonde que le contenant, ça risque pas d'arriver. Quelle pochette immonde!
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Chronique @ Ebrithil

10 Juillet 2009
Haa, Marilyn Manson.
Chroniquer un album du Révérend est devenu l'occasion de s'exposer à de nombreuses critiques, entre ceux qui ne peuvent pas le supporter et ceux qui ne peuvent pas supporter son "évolution" au travers des albums.

Je fais personnellement partie de ceux qui apprécient l’œuvre de Manson et je l'assume pleinement.

Revenons donc à ce High End Of Low...
Il succède à un album que l'on peut qualifier de "controversé", c'est un fait : Eat Me Drink Me était l'album le plus mélodique, le plus "rock" et le plus "simple" (simpliste ?) de Manson, et certains n'ont pas hésité à le qualifier de "pire album de sa carrière". Pour ma part, même si il ne valait pas Holy Wood ou Antichrist Superstar, Eat Me DrinkMe valait le coup d'être écouté pour certains titres vraiment bons.

Et après quelques concerts navrants, la bonne nouvelle était tombée : Twiggy Ramirez, bassiste emblématique du groupe, était de retour. S'ensuivirent des concerts clairement plus réussis, hargneux, avec une set-list aventureuse : cure de jouvence ?
C'est ce que Manson va du moins prétendre, en annonçant un album "aussi violent qu'à l'époque Antichrist Superstar». Alors, énorme coup de pub ou véritable retour aux sources ?

Inutile de faire durer ce suspens à 2 balles : vous avez déjà vu la note. Non, Manson ne signe pas là un retour en force, et pour cause. Tout au long de cet album, décousu en diable, on tente en vain de retrouver une âme, une hargne, une preuve que Marilyn Manson est de retour aux affaires. Et certains titres feront illusion : l'énergie de Pretty as a Swastika, la morgue de Four Rusted Horses ou encore le lancinant I Have to Look Up Just to See Hell.
Mais après moult écoutes, force est de constater que The High End of Lowremplit fort mal son contrat, qui stipulait je le rappelle une violence"rappelant Antichrist Superstar" ...or Manson signe ici, excusez-moidu peu, son forfait le plus calme, le plus dépouillé, le plus plat. Loin durock direct et parfois fort efficace de Eat Me Drink Me, encore plus loin de larage de Holy Wood ou même du second degré parfois franchement excellent de TheGolden Age Of Grotesque, The High End of Low est un balbutiement décevant.

Oui, décevant, et pour cause : les quelques expérimentations de l'album s'avèrent presque convaincantes. Ne revenons pas sur les quelques titres pseudo-énergiques qui restent assez efficaces mais abominablement convenus, et attardons-nous plutôt sur ceux qui surprennent...

Le déjà cité Four Rusted Horses, par exemple. Décrié par les fans, à coup sûr, mais quelle morgue ! Quel second degré noir et cynique (je cite, "everyone will come to my funeral and make sure that I'll stay dead"... assurément un message au monde actuel qui refoule Manson de toutes parts, que ce soient les métalleux ou la société bien-pensante). Mais également la ballade osée Running to the Edge of the World, poignante à mes yeux. Oui, c'est là le titre le plus "calibré" du groupe depuis ses débuts, mais moi, il m'a touché. De même que l'autre "monolithe" totalement dérangé, ce sombre I Want to Kill You Like They do in the Movies.

Pourquoi, au lieu d'avoir délivré un album qui au final se trouve le cul entre 2 chaises (pris entre une énergie désespérément feinte et des tentatives "acoustico-indus" intéressantes), ne pas avoir pris le meilleur d'une des 2 chaises précitées ? Et à fortiori, avoir continué dans une évolution constante chez Manson en approfondissant les expérimentations ?

Car je ne parle pas ici de ce qui se trouve ENTRE ces 2 chaises : un vide consternant et mauvais, aucun autre mot n'est utilisable (l’abominable Leave a Scar, les anecdotiques Blank & White et Unkillable Monster,l'incompréhensible WOW) ...et ne manquons pas de noter l'absence quasi-totale de riffs de guitare intéressants contrairement à EMDM. D'accord, le bassisteTwiggy est revenu, mais était-ce une raison de museler le guitariste ?Que dire donc en guise de conclusion ? Premièrement, comme je l'ai déjà dit, je ne faisais clairement pas partie des gens qui à la sortie de Eat MeDrink Me prédisaient la fin du God of Fuck et je fondais énormément d'espoirs sur cette nouvelle sortie ...

Quelle déception donc. Car Manson s'avère ici ajouter un vigoureux coup de pelle à une tombe qu'il creuse lors de chaque prestation live ( et pour l'avoir vu au Graspop, je parle en connaissance de cause ... Manson "jouait" son rôle sans y prendre aucun plaisir, ses roadies l'habillaient sur scène (!!!) et ses musiciens faisaient leur boulot avec un air aussi heureux que s’ils jouaient dans un tribute band à Tokio Hotel).

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enthwane - 13 Janvier 2010: Je suis également d'accord avec cette chronique. On est TRES loin du superbe "Portrait of an American Family". Dommage...
Celldweller55 - 08 Mai 2010: Je n'aime pas le nouveau style de Manson, pas assez métal.
 
Crusard - 30 Mai 2011: C'est quoi ta chronique? un poème en prose?
draune - 01 Juillet 2011: un bon album de rock sombre et mélodique. A prendre comme tel sans essayer de le comparer à un autre album de la discographie. Même si Antichrist Superstar était jusqu'à présent mon Manson préféré, j'aime assez cette nouvelle direction. Autant proposer autre chose plutôt qu'essayer de se raccrocher aux vestiges d'un passé qui, comme son nom l'indique, est passé
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Commentaire @ MM666

21 Janvier 2012

Après le pour le moins étonnant « Eat Me, Drink Me » paru en 2007, ce groupe autrefois incontournable nous livre « The High End of Low », qui était marqué par le retour du duo Marilyn Manson/Twiggy, ce dernier étant absent depuis le terrible « Holy Wood » paru en 2000. Si le prédécesseur "EMDM" ne manquait vraiment pas d’audace, « The High End of Low » est quant à lui sans nom, simpliste, et n'est rien d’autre que le plus mauvais des mauvais disques de Marilyn.

L'album:

Tout commence par "Devour", avec un début calme, pas mauvais. Puis stop, on arrive au refrain, et qu’est-ce que l’on entend? Un refrain et des paroles d'amour chantées de façon mièvre et plaintive. Un retour à la violence d'autrefois? On est vraiment inquiet pour la suite... On passe à l’autre piste, avec ses yeah! risibles du début. Mais bon, à la fin on retrouve un chant plutôt brutal, et pas si mauvais après plusieurs écoutes. Puis enfin un bon titre du début à la fin, un morceau qui rassure et qui nous fait à nouveau espérer pour la suite. "Leave a scar" se montre efficace à tous les niveaux. Ensuite vient "Four rusted horses", une jolie ballade, un refrain touchant, et dégageant une ambiance lourde et sombre.
Ensuite je zappe "Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon", morceau qui nous a été dévoilé avant la sortie de l’album. Tout simplement indigeste, avec un refrain ridicule. (traduction : "C’est ce putain d’armageddon ( baiser ! bouffer ! tuer ! et refais-le !). C’est ce putain d’armageddon ( baiser ! bouffer ! tuer ! et cetera) D’abord, tu essaies de le baiser. Ensuite, tu essaies de le bouffer. S’il n’a pas retenu ton nom, tu ferais mieux de le tuer avant qu’ils le voient. C’est un putain d’armageddon.") Et le tout est arrosé par un clip à chier.
On passe à "blank and white". Pas aussi mauvais que le titre précédent, mais on ne voit vraiment pas l’interêt de se le repasser. Rien qu’un petit bruit de fond...
Puis arrive "Running to the edge of the world". Très jolie chanson, mais il y a un mais... Car il nous en a fait des ballades torturées, sombres et malsaines le Manson. Malgré que la ballade soit très jolie et touchante, comparons les ballades comme "minute of decay", "coma black", "a place in the dirt", ou pourquoi pas "spade" venant des albums précédents de Manson, à ce morceau, et nous n’avons pas de doutes, "running to the edge of the world" n'est qu'un chant pour minettes par rapport aux quatre perles qui viennent d’être citées.
Et allez ! on enchaîne avec un titre rasoir, long, terriblement long,... 9 minutes de torture. "I want to kill you they do in the movies" est le titre le plus ennuyant et le plus répétitif que j’ai entendu de toute ma vie.
"WOW", n’a mais alors là aucun sens, avec un style électro-pop de mauvais goût. Comment peut-on en arriver à une telle daube? Les paroles sont en plus d'un pitoyable... Réussira-t-il à faire pire le Manson ? Je fais une pause avant de me jeter sur le reste de cette galette qui est déjà selon moi une catastrophe phénoménale pour Manson. "Wight spider" à défaut d’un chanteur qui ne pète pas des flammes, l’accompagnement (très simple quand même) sauve un peu la chanson. "Unkillable monster" est la deuxième ballade de l'album. Un sous “Running to the edge of the world". Je n’y prête pas d’attention. Ah! Voilà enfin "we’re from america". Une très grosse bouffée d’air après plus de 30 minutes où l’on étouffe! Répétitif une fois de plus, mais efficace. On a enfin une petite envie de se défouler avec cette piste. "We're from America" est le titre le plus dynamique de l'album. La piste suivante va nous remettre la tête sous l’eau. Encore une piste à mettre à la fosse. Alors « into the fire », en plus d’être une chanson nulle, cette troisième et dernière ballade a eu la particularité de m’agacer à un point dont vous ne pouvez imaginer. La ballade non seulement la plus mièvre, mais aussi la plus plate de l'album. Et enfin "15" qui termine cet album. Elle dégage une ambiance particulière. La chanson est claire, calme, aérienne, planante. la fin se termine bien, mais ne nous fera jamais oublier le reste.

Après plusieurs écoutes de cet album, il ne fait aucun doute que ceci est l'album et de très loin le moins travaillé et le moins percutant de la discographie de Manson. Cela m'embête quelque part de dire cela, car si tout l'album était de la même trempe que le peu de bons morceaux qui y figurent, nous aurions certainement eu quelque chose de bon.

Pour moi, l'album aurait dû être de la même veine que :
- four rusted horses (la meilleure)
- leave a scar
- We're from America
- 15
les titres à oublier sont :
- devour
- WOW (la plus nulle de toutes les chansons de Manson depuis ses débuts)
- unkillable monster
- Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon
- into the fire
- I have to look up just to see hell

Le reste pour moi est plutôt très moyen.

Je ne suis pas le premier à exprimer une telle déception. Cet album qui devait être une « résurrection » du révérend n’est en fait qu’une œuvre destinée à ridiculiser le groupe et ses fans. Dans un mois ou deux, un nouvel opus sortira. Espérons que ce n’était qu’un mauvais moment à passer...

Note : 6/20
MM666


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