Live Scenes from New York

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18/20
Nom du groupe Dream Theater
Nom de l'album Live Scenes from New York
Type Live
Date de parution 30 Août 2000
Produit par Kevin Shirley
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album148

Tracklist

Recorded live at Roseland Ballroom, New York, USA, 30/08/2000
DISC 1
1. Regression
2. Overture 1928
3. Strange Deja Vu
4. Through My Words
5. Fatal Tragedy
6. Beyond This Life
7. John & Theresa Solo Spot
8. Through Her Eyes
9. Home
10. The Dance of Eternity
DISC 2
1. One Last Time
2. The Spirit Carries On
3. Finally Free
4. Metropolis Pt. 1
5. The Mirror
6. Just Let Me Breathe
7. Acid Rain
8. Caught in a New Millennium
9. Another Day
10. Jordan Rudess Keyboard Solo
DISC 3
1. A Mind Beside Itself
a/ Erotomania
b/ Voices
c/ The Silent Man
2. Learning to Live
3. A Change of Seasons
4. Another Day (Live Video)
5. Jordan Rudess Keyboard Solo (Live Video)
6. Metropolis 2000: Scenes from New York (Trailer for Home Video)

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Dream Theater


Chronique @ snetruccii

20 Juillet 2008
Dans le métal comme dans d'autres styles musicaux, il existe un certain nombre de groupes qui provoquent des réactions très fortes, qu'elles soient positives ou négatives. A l'instar des Fatal, metallica, Rhapsody ou death, Dream Theater est l'objet d'un engouement énorme, mais aussi d'un rejet proportionnellement égal. Pourquoi ?

Tout d'abord, il faut remarquer l'originalité de ces groupes, tous plus ou moins créateurs de styles nouveaux, ne se rattachant à rien de connu jusqu'alors ou bien réalisant un brassage inédits de diverses influences. La nouveauté dérange les "puristes" qui dénigrent généralement ce genre de groupes alors que dans le même temps, les "novateurs" encensent à tour de bras des groupes dernier-cri ne possédant parfois pas une once de talent. Au final, seuls les plus talentueux parmi les novateurs parviennent à se frayer un chemin dans la masse des groupes reconnus internationalement. Juste les meilleurs.
Mais même bien établis, ces groupes continuent de déchaîner les passions : on aime ou on déteste, mais à plus grande échelle.

C'est justement le cas de Dream Theater. Certains y voient le meilleur groupe de ces dix dernières années, ayant permis au rock dit "dur"de redorer quelque peu son blason avec des albums ambitieux, des textes recherchés, une musique ultra-technique, inspirée, originale, puisant dans le meilleur du rock progressif et du heavy metal. D'autres regardent Dream Theater (ils ne l'écoutent pas) comme un vulgaire assemblage de musicologues accomplis, ne cherchant qu'à étaler par tous les moyens leur maîtrise instrumentale, bref un groupe de démonstration, une sorte de phénomène de foire totalement dénué de talent et surtout d'émotion. Dream Theater serait-il pour autant un monstre à sang-froid, dépourvu de coeur, plus fier représentant de ce que certains ont déjà surnommé le "métal clinique" ?

Je ne le pense pas. Peut-être ne suis-je pas bien objectif là-dessus puisque je suis fan de Dream Theater depuis quelques temps, mais l'écoute de Images & Words ou Metropolis part. II devrait convaincre plus d'un sceptique de la qualité de ce groupe. Et pourquoi ne pas jeter une oreille sur ce triple Live sorti en 2001 ? Il donne un assez bon aperçu de la carrière de D T (pour les intimes), et contrairement au précédent enregistrement en direct de Petrucci & co, il jouit d'un très bon son et d'une interprétation sans faille.

Il faut tout d'abord parler de la controverse qui a eu Lieu au moment de la sortie de l'album : ce disque devait sortir en septembre 2001, avec une pochette où l'on pouvait voir les deux tours du World Trade Center en feu, comme pour symboliser la puissance dégagée par le groupe sur la scène new-yorkaise. Cette pochette était visible sur le site officiel du groupe dès le mois d'août, mais malheureusement, tout le monde sait ce qui s'est passé le 11 septembre, et il ne fut alors plus question de tours en feu sur d'autres supports que les photos du drame...Les disques déjà prêts à être envoyés dans les magasins furent aussitôt récupérés par la maison de disques du groupe qui repoussa la sortie initialement prévue pour permettre le changement de pochette. Après la pochette, intéressons-nous au contenu :

Le premier disque est consacré entièrement à l'interprétaion de Metropolis part.II, plus connu sous le nom de Caught in a Web, leur chef d'oeuvre paru un an et demi plus tôt. On est d'emblée frappés par la qualité du son, on sait déjà que l'on va avoir droit à un enregistrement de qualité. Très bon mix des instruments, ensemble parfait, symbiose Excellente, balance réussie, même les effets et différents sons de guitare sont identiques à ceux de l'album. Chaque chanson est jouée dans une version on-ne-peut-plus fidèle à l'album, on dirait du copier/coller, sauf que c'est véritablement joué en direct (voir le DVD), ce qui est vraiment impressionnant quand on connaît la difficulté à reproduire de tels morceaux, de par leur grande complexité. Au moins on est rassurés sur ce point, les enregistrements studio de DT ne sont pas truqués, rien n'est amélioré ou complexifié par ordinateur, ce sont vraiment les musiciens qui jouent.

Superbe interprétation donc, à l'exception de James Labrie. Apparemment, sa réputation de mauvais chanteur sur scène n'est pas totalement usurpée. En effet, pour les parties mélodiques pas trop compliquées il s'en tire à merveille, mais quand il s'agit de monter dans les aigus ou de moduler sur des passages techniques, ses difficultés apparaissent au grand jour. On le sent tour à tour plafonner et même parfois à la limite du faux, notamment sur le deuxième disque avec "Another Day"...Dommage car les musiciens sont vraiment en forme, quasiment aucun pain notoire, des soli parfois encore améliorés par Petrucci, la superbe technique de Mike Portnoy, le talent discret de Myung, la classe de Rudess...
En fait, le seul défaut de ce triple Live vient des voix en général. Outre Labrie, les choeurs assurés par les autres musiciens sont assez médiocres, c'est le cas sur "Fatal Tragedy" ou "Home" où l'on croit entendre le sieur Portnoy tenter d'imiter James Hetfield...Ca casse toute l'harmonie du passage, c'est même assez laid...Mais bon, là je chipote, parce que le reste du Live est quand même exceptionnel, sur le deuxième CD on retrouve la fin de Metropolis part.II avec "Finally Free" et les breaks magiques de Portnoy (pleurez batteurs !) suivie de "Metropolis part.I", la superbe version du "Acid Rain" de Liquid Tension Experiment, une nouvelle interprétation de "Caught in a Web" (rebaptisé "Caught In A New Millenium" pour l'occasion), et le fantastique solo de claviers de Jordan Rudess. Troisième disque : l'Excellente trilogie de Awake "A Mind Beside Itself", et enfin un génial "A Change of Seasons"qui clôt l'album de la plus belle des manières après un très bon "Learning To Live".

Pour finir, il faut mentionner la présence de deux bonus vidéo (de type quick time) présents sur le 3ème CD : les versions Live de "Another Day" et du solo de Jordan Rudess, cette dernière étant à couper le souffle, même si les abrutis qui se sont occupés de la partie CD-Rom n'ont rien trouvé de mieux que d'incruster un bandeau "Dream Theater" juste en bas de l'image, ce qui empêche parfois de voir les mains de Rudess, principal attrait de cette vidéo...

1 Commentaire

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Jglukn - 28 Juillet 2012: Tout d'abord merci pour ta chronique, c'est génial en écoutant un album de pouvoir lire à son propos, et il se trouve que presque personne ne publie sur les live... En plus j'en ai appris pas mal!
Merci donc, mais j'ai un petit doute : "Metropolis part.II, plus connu sous le nom de Caught in a Web"... Ça serait pas plutôt de Scenes from a Memory dont tu voulais parler? ^^
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