Systematic Chaos

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Dream Theater
Nom de l'album Systematic Chaos
Type Album
Date de parution 04 Juin 2007
Produit par
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album569

Tracklist

DISC
1. In the Presence of Enemies Pt.1 09:00
a/ Prelude
b/ Resurrection
2. Forsaken 05:36
3. Constant Motion 06:55
4. The Dark Eternal Night 08:54
5. Repentance 10:43
a/ Regret
b/ Restitution
6. Prophets of War 06:01
7. The Ministry of Lost Souls 14:57
8. In the Presence of Enemies Pt.2 16:38
a/ Heretic
b/ The Slaughter of the Damned
c/ The Reckoning
d/ Salvation
DVD (SPECIAL EDITION ONLY)
1. Album Mixed in 5.1 Surround Sound
2. Chaos in Progress - The Making of Systematic Chaos (Documentary)
Total playing time 1:18:44

Acheter cet album

 $6.43  6,66 €  7,14 €  £4.99  $8.81  7,53 €  7,53 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Dream Theater


Chronique @ Julien

08 Juin 2007
L’arrivée d’un nouvel album de Dream Theater est toujours très attendue car l’on ne sait pas vraiment ce que l’on va trouver. Le groupe se définissant lui-même comme une « éponge musicale », on ne peut que s’attendre à des évolutions permanentes (bonnes ou mauvaises). Octavarium m’avait un peu laissé sur ma faim et sentait un peu le disque de fin de contrat. Le groupe a donc pu enregistrer cet album en totale liberté avant de signer chez Roadrunner. Le résultat est pour ma part convaincant bien qu’il subsiste quelques zones d’ombre.

Pour beaucoup de personnes Dream Theater c’est l’école des enfants sages et ce n’est pas forcément ce disque qui va les faire mentir. On retrouve dans cet album les éléments qui font la grande force du groupe. Des breaks totalement hallucinants où bon nombre de musiciens se perdraient, des riffs qui sonnent du tonnerre et surtout une démonstration technique impressionnante.

Mais lorsque l’on y regarde de plus près, on découvre dans Systematic Chaos une profondeur et une richesse qui n’étaient plus vraiment d’actualité. "In The Presence Of Enemies", par exemple, est un thème de 25 minutes scindé en deux parties servant d’ouverture et de fermeture. Tout simplement envoûtant, il donnera à coup sûr un résultat étonnant en Live. Rendez-vous compte, le disque s’ouvre avec un titre où James Labrie ne fait son apparition qu’au bout de cinq minutes. Le plus saisissant sur ce nouvel opus, c’est que chaque titre possède une forte identité musicale. Libre à nous d’y adhérer ou pas. Le titre faisant le plus pop a tendance à me saouler un peu. Le côté un peu Muse ne me convient pas mais ce n’est qu’une question de goûts. Je suis persuadé que du Muse progressif ça doit plaire à quelqu’un, mais pas à moi alors je zappe et je me tais. Un titre comme "Constant Motion" est tout de suite plus à mon goût. Il est clair que passée la petite intro mignonnette ce n’est plus la même histoire. Dream Theater s’énerve méchamment et nous offre l’un de ses titres les plus Thrash. Même si cela pourrait faire penser à du Metallica, les petits breaks parfaitement gérés nous rappellent que nous n’avons pas affaire aux Horsemen mais bel et bien à Dream Theater.

Du Thrash, de la « Pop », vous y trouverez aussi des titres plus mid-tempo finalement assez typiques du groupe. Mais qui dit typique ne dit pas ennuyeux, bien au contraire. L’omniprésence d’une mélancolie prenante fait que l’on ne peut qu’être touché par la beauté de ces titres. On y retrouve, comme pour les autres titres, ce fameux attrait musical qui tourne parfois trop à la démonstration mais qui, dans l’ensemble, est plutôt bien géré. Enfin, ce sont surtout les excès de solos de clavier qui me gavent (mais je ne dois pas être le seul).

Mais si je devais ne faire ressortir qu’une seule chose de cette chronique, ce serait l’exceptionnelle performance de James Labrie. Elle est tellement surprenante que j’ai envie de lui mettre des claques pour nous avoir infligé une voix aussi nasillarde pendant tant d’années. Le chant est puissant, mais, plus que tout, l’on est surpris d’entendre un grain si captivant. Pourquoi ne pas avoir chanté comme ça depuis le début, on se le demande? Que ce soit sur les mid-tempos ou le fameux « Constant Motion » (où l’on pourrait presque croire que c’est l’autre James qui chante), mister Labrie est surprenant et impeccable. Il me tarde de voir ça en Live tellement je n’y crois pas.

Pour conclure, je trouve que cet album est franchement bon. Il ravira parfaitement les aficionados et pourrait même convertir certains réfractaires. Du grand Dream Theater et une Excellente entrée en matière pour son nouveau contrat.

Rendez-vous en Octobre au Zénith


15 Commentaires

18 J'aime

Partager

Kovalsky51 - 27 Mai 2008: Un album prétentieux, long et a même de me coller un mal de crane en une chanson! Alors ouais ils sont bons musiciens c'est sur, mais bon sang changez de chanteur svp et puis c'est pas la peine d'etaller sa technique sur des morceaux de 12 minutes alors que d'autre arrivent à nous le montrer en 3minutes top chrono!
MakraM - 04 Juin 2009: D'accord avec toi.
Les mélodies de la chanson "The Ministry of Lost Souls" m'ont particulièrement marqué.
TheWhiteCrow - 25 Août 2009: Je suis daccord avec toi dans l'ensemble. Sauf que j'aime tout!!! ^^
Game_system - 09 Mars 2013: Mon premier album de metal progressif, et quel album! Je connaisais déjà Forsaken et le très bon Constant Motion, c'était vraiment une agréable expérience de découvrir les autres chansons.

Mais j'avoue que moi non plus je n'accroche pas trop aux passages les plus pop de l'album, je les passe. N'empêche, ça reste un très bon album avec une technique juste incroyable!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Eternalis

02 Juillet 2009
La technique.

Instrument inégalement réparti selon les êtres humains, plus ou moins doués, outil aussi indispensable que relégable au second plan selon son utilité ou son contexte, certains l’ont volontairement rejeté tandis que d’autres en ont fait leur fer de lance.
Il n’est pas difficile d’admettre que Dream Theater fait partie de ces groupes qui attisent haine et adoration car leur utilisation, parfois abusive, de la technique à outrance a de quoi rebuter le néophyte autant que de faire saLiver le musicien. Mais l’artiste ?

Longtemps après leur début, ayant évolué au gré du temps qui passe, Dream Theater a surpris une nouvelle fois son monde avec Systematic Chaos, pour beaucoup dans le mauvais sens du terme.
A des années lumières du feeling de Images and Words ou de l’ambiance maladive et glaçante de Six Degrees of Inner Turbulence, mais largement plus intéressant que le faussement mélancolique Octavarium, Systematic Chaos aborde de prime abord un concept étrange. Traitant de l’oubli, de la destruction, de l’annihilation humaine autant que de galeries plus métaphoriques ("The Dark Eternal Night"), Systematic Chaos se montre beaucoup plus vindicatif dans le fond que par le passé… et la musique a suivi presque naturellement le même chemin. Plus sombre et abrupte dans les sonorités, ce neuvième album, sans réellement marquer un tournant, démontre l’envie insatiable d’évoluer, sans pour autant éviter de se répéter.

Car le son, dans son ensemble, les compositions, le toucher si particulier de Petrucci, le chant si caractéristique (est-ce un compliment ?) de James LaBrie ainsi que la machine de guerre Portnoy derrière les fûts sont plus que jamais présents.
Mais irrésistiblement, des innovations demeurent.
La structure d’"In the Presence of Enemies", ouvrant et fermant le disque pour un total de vingt-cinq minutes, est déjà quelque peu originale.

La première partie, très instrumentale, laisse éclater lors des cinq premières minutes les multiples extravagances des musiciens, avec une prédominance synthétique d’un Jordan Rudess impérial et de plus en plus impressionnant (selon moi l’homme le plus extraordinaire du groupe). Pourtant, une grande mélodie demeure, une ligne directrice, un point d’ancrage autour duquel se bâtit le morceau, avant de voir apparaître un LaBrie intimiste, presque touchant et s’acclimatant bien à la musique.

Mais le problème est et restera invariablement le même. Un tel chanteur, ayant une approche très typique des vocalises, souvent limitées, ne peut que faire redescendre un soufflé que les musiciens placent toujours très haut.
Si l’on prend l’exemple de "Forsaken", à la mélodie de piano belle et agréablement mélancolique, tout en restant complètement dans les conventions du genre, James n’est pas capable de transcender un morceau qui mériterait largement mieux. Certes, les soli absolument géniaux de John Petrucci en font un titre de bravoure, mais il reste inéluctablement ce léger « mais ».

Pourtant, à l’écoute de "Constant Motion", "The Dark Eternal Night" ou encore "The Ministry of Lost Souls", son timbre s’acclimate mieux, et presque parfaitement sur le premier des titres cités.
Sans doute l’ambiance plus sombre, plus thrash de "Constant Motion" lui offre plus de libertés, même s’il s’évertue à parfois plagier un certain Hetfield. Cependant, les guitares, incroyables de bout en bout, sont un véritable bonheur pour les oreilles, et le solo de claviers une perle indispensable.
De même, il semble que Meshuggah ait également inspiré nos chers Américains, tant "The Dark Eternal Night" transpire cette atmosphère mathcore, notamment dans la ligne de basse (à ne pas y croire lorsque l’on voit John Myung) très saccadée et inhumaine, mécanique, tandis que Mike Portnoy (très lourd niveau batterie) et Labrie tranchent radicalement avec leurs vocaux hurlés saturés à outrance pour un résultat des plus agressifs et robotiques.
Le titre contient également comme riff final celui que Dream Theater auto-proclame comme le plus heavy, sombre et brutal de son histoire, superposant un solo de Rudess complètement schizophrénique et improvisé en studio, gardé intact dès le premier essai.

Restera le très décevant et inutile "Prophets of War", hybride pop électronique ridicule et inconsistante, ridiculisant complètement un Labrie à côté de la plaque et un Petrucci absent, le morceau reposant presque uniquement sur des claviers d’une mièvrerie sans commune mesure, loin de la grandeur des deux dernières compositions, aux tournures des plus progressives et inattendues.

Que dire de plus… ? Dream Theater reste Dream Theater… avec ses incomparables qualités et ses indéniables défauts… Dream Theater est grand, c’est incontestable ! Ensuite, libre à chacun de se forger un avis définitif.

2 Commentaires

2 J'aime

Partager
DIO41 - 01 Août 2021:

" prophets of war" est ridicule et inconsistant ? c'est quand même très exagéré- gentil et previsible sans doute, voir mièvre pour certains. En tout cas c'est très grand public et ce n'est pas le seul morceau de DT accessible aux non- métalleux.

 

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire