Keeper of the Seven Keys - Part II

Liste des groupes Power Mélodique Helloween Keeper of the Seven Keys - Part II
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18/20
Nom du groupe Helloween
Nom de l'album Keeper of the Seven Keys - Part II
Type Album
Date de parution 01 Août 1988
Produit par Tommy Hansen
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album856

Tracklist

Re-Issue in 2006 by Castle Music with 5 bonustracks
1. Invitation 01:08
2. Eagle Fly Free 05:11
3. You Always Walk Alone 05:11
4. Rise and Fall 04:23
5. Dr. Stein 05:06
6. We Got the Right 05:08
7. March of Time 05:16
8. I Want Out 04:42
9. Keeper of the Seven Keys 13:38
Bonustrack (CD version, Noise International)
10. Save Us 05:15
DISC 1 (Re-Issue 2006)
1. Invitation 01:07
2. Eagle Fly Free 05:10
3. You Always Walk Alone 05:10
4. Rise and Fall 04:22
5. Dr. Stein 05:05
6. We Got the Right 05:08
7. March of Time 05:15
8. I Want Out 04:41
9. Keeper of the Seven Keys 13:36
10. Save Us 05:15
DISC 2 (Re-Issue 2006)
1. Savage 03:24
2. Livin' Ain't No Crime 04:42
3. Don't Run for Cover 04:45
4. Dr. Stein 05:05
5. Keeper of the Seven Keys 13:50
Total playing time 49:43

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Helloween


Chronique @ dark_omens

31 Juillet 2015

LA référence...Part II...

Au regard de l’histoire, certaines décisions peuvent avoir des conséquences dramatiquement irrémédiables. A la genèse du projet Keeper Of The Seven Keys, l’œuvre se composait de vingt morceaux pensés de manière indivisible, conçus comme vingt scènes racontant un conte moderne, dense et varié. L’ensemble de cette œuvre aurait sans aucun doute dépeint de manière plus juste encore l’étendue fabuleuse des talents de composition de Weikath et Hansen. Sortir cet opus sous la forme d’un double-album unique, plutôt que de deux albums simples, aurait certainement couronné de manière éclatante l’incroyable art de ces jeunes Allemands. Helloween veut que ce Keeper Of The Seven Keys ne soit qu’un. Bien décidé à ne pas se laisser faire dans cette négociation, face à une maison de disques qui, pour des raisons éminemment plus mercantiles, avait décidé qu’il serait deux, il mixe l’ensemble de ces morceaux. Pourtant, c’est bel et bien Noise qui aura le dernier mot, exigeant du groupe de choisir quels titres se retrouveront sur l’un et lesquels sur l’autre.

De manière simple et pragmatique, les titres écrits par Hansen se retrouveront sur le premier opus et ceux de Weikath sur le second. Un choix qui, avec le recul, peut paraître des plus évidents tant la première partie de cette œuvre, plus brutalement Heavy, correspond à la suite logique de Walls of Jericho, opérant ainsi une transition douce vers la deuxième partie de l’ouvrage plus empreinte de mélodie et ce que deviendra bientôt Helloween. Même si nos deux compères savent à merveille unir leurs efforts et leurs influences, ces distinctions de compositions sont suffisamment marquées pour créer une vraie différence entre les deux opus. Pourtant, la décision de privilégier les morceaux d’Hansen sur le Keeper Of The Seven Keys part I et de reléguer ceux de Weikath sur le part II aura un effet, aidé aussi par l’immaturité et la jeunesse de ces deux génies, désastreux. Créant le début de dissensions définitives, l’affrontement de ces deux caractères forts finira par agiter violemment le groupe, le déchirant en plusieurs clans durs dont les chefs de file finiront par se séparer dos-à-dos à dos pendant de nombreuses années.

C’est d’autant plus navrant que, dès les premiers instants de cette œuvre, le plaisir est présent. Les regrets de cette communion, qui bientôt ne sera plus qu’un souvenir, sont donc immenses. Et rester indifférent à des hymnes aussi évidents qu’Eagle Fly Free où le chant de Kiske excelle, où la double grosse-caisse d’Ingo se déchaîne dans un déluge incisif et prompt, où les guitares ne perdent jamais de vue les désirs de s’inscrire dans une mouvance résolument agressive ; et tout cela sans jamais être dénué des harmonies mélodieuses mises, aussi, en valeur par la voix, relève de l’impossible. Ainsi Helloween excelle toujours encore dans ces constructions de titres véritablement initiateurs, forcément dans la même veine que son précédent opus puisque écrit en même temps. Ces compositions fortes, des talents Rares et des capacités exceptionnelles de ces musiciens, continuent à nous procurer d’immenses satisfactions intenses. Pourtant, si le groupe sait composer des titres puissants et percutants, il décide également, aussi surprenant que cela puisse paraître, de poursuivre dans la voie de ce "Happy Metal" et de sa dose d’humour positive et joyeuse. Ainsi Rise And Fall, alternant des refrains rapides et des couplets mid-tempos, dépeint avec une certaine ironie et une certaine lucidité les méandres pouvant être le lot de chacun d’entre nous, nous projetant en des sommets un jour et en des abîmes le lendemain. Dr. Stein narre de manière allégorique et tragi-comique les déboires d’un savant dans la trame assez scénarisée d’un morceau où apparaissent des claviers assez succincts, qui, jusqu’ici, étaient absents. Si l'on y ajoute un I Want Out mid-tempo aux riffs efficaces et aux textes affranchis, on a là trois titres qui dénotent d'une réelle volonté enjouée d’afficher une indépendance impertinente, d’une fraîcheur libérée délicieuse. Et, au moment où sonnent les trompettes de la renommée du très progressif Keeper Of The Seven Keys, morceau de bravoure de près de quatorze minutes, enchaînant ses diverses parties de manière très fluide et étonnamment intéressante, il devient difficile de nier les évidentes capacités de ces jeunes Allemands à varier les ravissements pour nous combler. Déjà responsables d'avoir engendré divers sentiments incroyablement enrichissants, Helloween se permet de clore ce chapitre sur un morceau d’une intensité admirable, sur un titre furieux, rapide, tendu, sur un Please Save Us tout simplement magnifique.

Difficile de dire du mal d’une œuvre aussi accomplie qui, même plusieurs décennies après, ne cesse de nous emplir d’émotions soutenues. Difficile de critiquer de telles aptitudes de musiciens, de compositeurs et d’interprètes.

Helloween s’impose donc comme une référence absolue avec seulement vingt titres, des riffs époustouflants, des arrangements incroyables, un sens du break étonnant, un batteur au jeu subtil et précis, un chanteur ahurissant, deux compositeurs aux génies complémentaires inégalés, une liberté insolente et une fraîcheur positive étonnante. Rien de moins que le talent de cinq musiciens hors du temps qui touchèrent du doigt la grâce. Historique, tout simplement…

9 Commentaires

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Roots77 - 02 Août 2015: @Silent Flight: Et "Powerslave"? Ca passe tout seul ce genre de chose, normalement. :)
Arthron - 08 Août 2015: Je me permets de contester un élément historique Darko puisqu'il me semble qu'il ne s'agit pas de "vingt scènes racontant un conte moderne". En effet, contrairement à une idée répandue, je crois que chaque texte est indépendant, et qu'il ne s'agit pas d'un album concept. Sinon, je voulais aussi mettre en avant le morceau "March of Time", d'une grandeur, puissance et beauté typique du power que j'apprécie. Pour finir, merci pour cette chro, qui résume bien ce classique du heavy, deuxième volet d'un projet à l'origine de tout un genre.
David_Bordg - 21 Septembre 2015: Oui un deuxième volet a l origine de tout un genre, et de tres grands groupes, il est exceptionnel mon préfère de l ere Michael kiske, et de la première partie de carrière d' helloween, pour la note j ai mis 20 meme maintenant comme a l époque il me semble toujours aussi beau, puissant, technique, envoutant, original et peu ou pas critiquable!! Pour Maiden pas de comparaisons j aime les deux depuis toujours et meme leurs nouvelles voies!! Deux monstres sacres, c est tout.
angus107 - 15 Septembre 2023:

Je préfère le Part 1, mais j'ai quand meme du mal avec Helloween.

15/20

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Chronique @ belzaran

19 Août 2009
Après un « Walls of Jericho » remarqué,le groupe de Power-metal Helloween se lance dans un projet de double album conceptuel « Keeper of the Seven Keys ». Suite au refus du label de sortir un double album, le groupe allemand saucissonne son œuvre en deux disques: « Keeper of the Seven Keys Pt 1 » (1987) et « Keeper of the Seven Keys Pt2 » (1988).

Le succès sera au rendez-vous pour les deux albums.
Malgré tout, ces deux cds sont assez distincts en raison de la divergence (magique puis destructrice) des deux compositeurs Weikath et Hansen.
Si Hansen a des influences plutôt heavy (très présentes sur le premier Keeper), Weikath aspire à plus de mélodie. C’est finalement le dilemme classique des métalleux.
Mais ici, il va donner un souffle supplémentaire à Helloween, créant
par là-même le Power-metal mélodique.

La musique d’Helloween est résolument tournée vers l’énergie. Il suffit d’écouter le premier morceau de l’album, « Eagle fly free », véritable bombe lancée à 200 à l’heure, pour s’en rendre compte.
Que cette énergie soit agressive, glauque ou même joyeuse, elle est présente sur tous les morceaux. Le côté joyeux, appelé « happy metal », fera d’ailleurs partie du mythe d’Helloween.

Ce second degré, au milieu d’un concept album parlant de lutte entre le bien et le mal apporte une fraîcheur bienvenue avec des morceaux comme « Rise And Fall », « DrStein », « I Want Out » ou, dans une moindre mesure, sur « You always walk alone ».
Bien évidemment, le tout est toujours saupoudré d’une musique épique à souhait, qui donne envie d’attraper son glaive en argent et de partir chasser le dragon.

Helloween, avec son côté happy, n’en est pas moins un groupe extrêmement soucieux du détail. Les morceaux montrent souvent un aspect progressif et un art du break parfaitement menés.
Le morceau éponyme, « Keeper of the Seven Keys », dure plus de 13 minutes et passe par toutes les ambiances.

Les intros sont également soignées, à l’image d’un« We got the right » qui démarre de façon presque glauque alors qu’il est un morceau énergique et efficace.

Difficile de parler de metal old-school sans parler de solos… Caractéristique intéressante, Helloween multiplie les duels de solos par ses guitaristes. Représentant la lutte du bien contre le mal, ils apportent une particularité aux morceaux et leur donnent un souffle épique supplémentaire.

Le chanteur, Kiske, possède un organe puissant qui monte dans les aigus sans souci. Il apporte un plus évident dans l’énergie et les mélodies. La plupart des refrains et des couplets sont très efficaces et donnent envie de les chanter en levant le poing (ou son épée).

Une petite mention au bassiste, Grosskopf, très présent et apportant une touche supplémentaire de sophistication dans la musique d’Helloween.

Cet album est simplement culte. Difficile de le comparer à son prédécesseur, car les différences d’influences sont trop importantes. Marqué fortement par Weikath, cet album est plus mélodique, plus enlevé que « Keeper of the Seven Keys Pt 1 ».
Il est vraiment dommage que l’alchimie magique entre les deux compositeurs n’ait été par la suite la raison du départ de l’un d’entre eux. Quoiqu’il en soit, ce « Keeper of the Seven Keys » a tenu à l’époque toutes ses promesses et reste un album de référence pour tout amateur de Power-metal.

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RiouxisPainkiller(RIP) - 15 Septembre 2010: Hansen=God
...En tout cas à cette époque là au moins.
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Commentaire @ taker59

27 Décembre 2008
Après la sublime première partie, nos citrouilles allemandes reviennent avec la seconde partie des « Keeper of the Seven Keys ». Finalement, le résultat est à la hauteur, et même au-dessus de la première partie !

On commence l’album sur une intro instrumentale, comme sur la première partie, mais je préfère cette intro « Invitation », à « Initiation »… On enchaîne sur ma chanson préférée à parts égales avec « Dr.Stein », « Eagle Fly Free », une chanson de Speed-Metal mélodique comme je les adore ! Une pure merveille je vous dis ! « You Always Walk Alone » est un peu en-dessous dans la précédente, avec un rythme moins élevé… « Rise And Fall » enchaîne, et le rythme revient au galop. Une chanson bien speed, dans la veine de « Eagle Fly Free ». On attaque « Dr.Stein », une chanson cool à souhait, ma préféré avec « Eagle Fly Free », et « Future World », en tout cas, pour l’ère Kiske. Le ton baisse un peu maintenant, avec « We Got the Right », avec laquelle je n’accroche pas trop, mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’est pas bonne ! Loin de là… On revient au Speed avec « March of Time », où Michael Kiske nous arrache de nouveau les oreilles ! Vient ensuite « I Want Out », une chanson qui sonne un peu plus FM que les autres je trouve, mais qui est vraiment excellente. L’album se termine sur une chanson longue de 13 minutes: « Keeper of the Seven Keys ». Un morceau épique comme les citrouilles avaient commencé à nous habituer sur la part 1 avec « Halloween ». Mais je préfère cependant « Halloween ». Après, c’est chacun son choix !

En conclusion, cet album est encore un coup de maître de la part des Allemands, et je ne saurais pas choisir entre les deux volumes, qui sont tous les deux énormes… Bon ben, ne cherchez pas, prenez les deux, vous ne serez pas déçus, bien au contraire ! Ces deux bijoux sont maintenant des références dans le domaine du Speed-Metal, et sont considérés comme les deux meilleurs albums de Helloween. Sur cela, je ne pourrais pas dire le contraire, bien que certains albums avec Andi Deris valent vraiment le détour (Dark Ride, entres autres !).


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