From Fear to Eternity

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13/20
Nom du groupe Iron Maiden (UK-1)
Nom de l'album From Fear to Eternity
Type Compilation
Date de parution 06 Juin 2011
Style MusicalNWOBHM
Membres possèdant cet album121

Tracklist

DISC 1
1. The Wicker Man
2. Holy Smoke
3. El Dorado
4. Paschendale
5. Different World
6. Man on the Edge (Live)
7. The Reincarnation of Benjamin Breeg
8. Blood Brothers
9. Rainmaker
10. Sign of the Cross (Live)
11. Brave New World
12. Fear of the Dark (Live)
DISC 2
1. Be Quick or Be Dead
2. Tailgunner
3. No More Lies
4. Coming Home
5. The Clansman (Live)
6. For the Greater Good of God
7. These Colours Don't Run
8. Bring Your Daughter... to the Slaughter
9. Afraid to Shoot Strangers
10. Dance of Death
11. When the Wild Wind Blows

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Iron Maiden (UK-1)


Chronique @ Darklau

17 Juin 2011

Une sortie peu glorieuse !

(Avis aux lecteurs : cette chronique n'est pas la plus utile que vous lirez mais je devais la sortir un jour car ce gEnre de démarche bestoffiEnne à répétition me sort littéralemEnt pas les trous du nez, (pour rester poli)) . Et, pour une fois, ruons dans les brancards.

L'autre jour, je me suis surpris à surfer sur le site ironmaidEn.com. Parmi les publicités pour la télé du fan club (payante), celles pour la tournée des stades, les images pompeuses de fans En délire, et autres jeux idiots, je tombe par hasard sur la pochette d'un nouvel album. Je me pince. Les ailes vaporeuses du rêve me porteraiEnt-elles à croire à l'improbable ? Non, je ne rêve pas, voilà déjà le nouveau MaidEn, me dis-je. Sans doute ont-ils jugé (comme moi) que le dernier Final Frontier était vraimEnt trop mou du gEnou pour Enfin se décider à remettre les pEndules à l'heure. Quelle naïveté de ma part ! Un nouvel album, allons donc. Iron Maiden serait-il de nouveau capable de nous pondre un album par an comme au bon vieux temps ? Je me frotte les yeux, pas Encore très sûr d'être biEn éveillé ...
A y regarder de plus près, je me rEnd vite compte qu'il s'agit d'un ixième best of. Déception colossale. S'il ne s'agissait riEn de moins que du plus grand groupe de métal que la terre ait porté, je dirais que nos six anglais nous font bel et biEn une crise de sénilité. Et oui, ça leur pEndait au nez, ... avec l'âge.

La pochette est presque aussi douteuse que celle de Final Frontier. Un peu mieux. Peut-être ... un tout petit peu mieux, alors ; juste pour ne pas cracher dans le bouillon. Pour information, je traque la track list sur les pages du site. Je la trouve vite. Nouvelle déception colossale (mais pourrait-il En être autremEnt lorsqu'il s'agit d'un best of ?). Ce best of, donc, est composé de titres tirés des albums les plus dispEnsables du groupe (de 1990 à 2010). L'écoute des morceaux s'avère donc inutile et rEnvoie aux différEnts albums parus précédemmEnt. Et En plus, cerise pourrie sur ce gâteau déjà vermoulu , édité En double CD s'il vous plaît ! Ah ah ! Là, faut pas pousser tout de même. On savait déjà que MaidEn pressait la bourse de ses fans comme le fond d'un vieux tube de dEntifrice, histoire de se payer une belle retraite aux Bahamas, juste à côté du Compass PoINT Studio, ou ailleurs, tout le monde s'En fout. Mais là, les bras m'En tombEnt littéralemEnt. La désillusion finit de m'Envahir lorsque je m’aperçois que nos compères ont carrémEnt balayé Blaze Bayley En remplaçant les titres qu'il chante par des prises Live chantées par Dickinson.
La honte ! MaidEn incapable d'assumer ses choix artistiques a posteriori. On est En plein cauchemar ! J'étais pourtant un fan très Engagé de ce grand groupe mais je ne peux tolérer cette nouvelle pantalonnade digne d'un hit parade de has-beEn. Au moins, maINTEnant, je suis sûr d'une chose : Si MaidEn sort un Cd (ou un DVD) par an, c'est uniquemEnt pour honorer le contrat qui les lie à EMI et ainsi remplir les tiroir- caisses.

Autant le dire, je n'ai riEn trouvé d'INTéressant sur ce disque. Ils nous avaiEnt habitué à du réchauffé ces derniers temps, maINTEnant, ils nous proposEnt du carbonisé sorti du micro-onde ! Je ne dis pas que tous les titres sélectionnés sont mauvais, mais quel INTérêt de sortir des best of à la pelle ? Quand on sait que les fans possèdEnt depuis longtemps la discographie du groupe et qu'ils ont chacun leur petite idée quant au classemEnt des meilleurs titres. Question existEntielle à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse satisfaisante.
Aah mais tu n'y comprEnd riEn , mon petit Darklau ! C'est justemEnt pour faire connaître le groupe à tous les autres fans potEntiels et ainsi élargir la base du fan-club (et le nombre d'abonnemEnt à IMTV, la télé online du groupe).
Certes, je ne peux que m'incliner devant de tels argumEnts vénaux. L'argEnt, c'est le nerf de la guerre ! Et tant pis si ça dérange les puristes maidEniEns dont je fais partie. Ceux-là même qui cherchEnt Encore chez la vierge métallique un soupçon de la sincérité et de l'INTégrité qui était la leur En ces années 80 perdues à jamais. Les années 80, synonymes de fierté et de rébellion, de loyauté et de créativité. Nous En sommes loin aujourd'hui et même ce bon vieux MaidEn n'échappe pas aux appels sordides du fric facile. C'est ce que l'on appelle le déclin, ou la décadEnce si vous préférez. Je ne parlerai pas En détail du contEnu de ce CD, sachant que chaque titre ici est hyper connu. Cela serait inutile. Et Ennuyeux !

RetEnez simplemEnt que ce best of n'apporte strictemEnt riEn de nouveau sous le soleil (normal, me direz-vous, pour un best of) et que sa sortie rime avec arnaque. Et vous aurez compris que ce double CD est un coup dans l'eau qui n'impressionnera personne. Mais au-delà de cette considération, ce méfait illustre une fois de plus la malveillance actuelle du groupe à l'égard de ses fans. Si nous avons là le dernier fait d'arme d'Iron Maiden, il constitue une sortie biEn peu glorieuse, croyez-moi. Foi de Darklau !

Note : Si vous êtes En mal de réalisations heavy sulfureuses, je vous conseille vivemEnt l'album de Hell : « Human Remains », très biEn chroniqué par XGV, ou celui de Steel Aggressor « From Ruins To Dust » ( http://www.facebook.com/steelaggressor ).

147 Commentaires

42 J'aime

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boule - 11 Juillet 2011: Cela n'a aucun rapport . on parle d'un best of et d'une certaine facilité qu'on les maisons de disques pour engrenger du pognon.that's it that'all
AnthoANAR - 14 Juillet 2011: c'est sa le probleme sa part d'un symple best-of et sa part sur les critiques du groupes.
boule - 05 Août 2011: Quand on aime on ne compte pas.Mais là ce n'est plus de l'amour c'est de la rage.
Archiviste - 03 Septembre 2013: un objet "inutile" mais les commentaires pleuvent^^
Cet enième best-of, comme les précédents peut au moins permettre à des néophytes de Maiden voire du Metal d'avoir une première approche du groupe. Pour le reste, achèteront ce disque ceux qui le veulent. Fin de l'Histoire.
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Chronique @ dark_omens

02 Septembre 2013

Chaque clan restera campé sur ses positions...

Quel groupe aura aussi largement déchaînés les passions que les Britanniques d'Iron Maiden ? Quelle formation aura aussi considérablement, et aussi longuement, divisé une foule fidèle ? Car soyons en sûrs détracteurs et défenseurs ont en commun d'être, ou d'avoir été, des adeptes. Le conflit n'est donc qu'une guerre civile maideno-maidenienne

Mais revenons en à des considérations moins philosophiques. Depuis bientôt quatre décennies, ces Anglais auront, disais-je, susciter les réactions les plus diverses et variées au sein d'une communauté partagée. Tant et si bien que chaque nouvel album est un nouveau terrain d'affrontement. D'un côté de la ligne de front se trouvent les farouches disciples de ce groupe prêt à le défendre, ad vitae aeternam. Des gens qui ne peuvent se libérer de ce premier émoi dont le simple souvenir ému paré, soyons honnêtes, d'une part de subjectivité nostalgique et qui ravive en eux ce délicieux trouble initial. Et de l'autre d'autres anciens adeptes dépités, mais non moins farouches, qui, quant à eux, se sentent trahis par les diverses expérimentations artistiques, les évolutions musicales et l'attitude de ces natifs de la perfide Albion.

Et depuis les bouleversements profonds d'une orientation musicale toujours davantage tournée vers une créativité plus alambiquée, progressive et moins directement Heavy, changements dont les prémices se firent d'abord ressentir sur un Brave New World (2000), jamais les dissensions entre les diverses factions attachées à ces Anglais n'auront été si vives.

Le dernier épisode en date, The Final Frontiers (2010), finit même par tuer les dernières illusions de ceux qui espéraient encore voir le groupe revenir à des velléités plus antiques et plus immédiates. Cette grande déception était indéniable tant ce dernier effort était, il est vrai, le plus Prog jamais proposé par Steeve Harris et les siens. Et cet opus venait ainsi, aussi, envenimer définitivement une guerre fratricide.

Mais rassurons-nous car voici enfin le temps de la réconciliation et de l'apaisement durable. Afin de pacifier un champ de bataille aux conflits incessants (et aussi pour gagner un peu d'argent, le groupe n'oubliant jamais son légendaire pragmatisme), Iron Maiden nous propose de signer une trêve autour d'un nouveau Best Of intitulé From Fear to Eternity.

J'entends déjà d'ici les grincements de dents des détracteurs polémistes aiguisant leurs arguments quant à la facilité d'une telle démarche. Premiers arguments, tout à fait justifiés, auxquels suivront irrémédiablement ceux, non moins justifiés, concernant l'intérêt passable d'une telle entreprise. Ce à quoi les défenseurs de la vierge de fer ne manqueront pas de répondre par la fameuse thèse consistant à nous expliquer qu'une compilation permet de faire découvrir le groupe, à moindres frais à ceux qui, ô cruelle inculture, ne connaîtrait pas encore ces Anglais. Une théorie assez étrange si l'on considère la facilité avec laquelle il est aisé, à l'ère de la communication numérique, d'avoir, de manière tout à fait légale, un aperçu, de l'œuvre artistique de quiconque, et ce sans passer par un achat immédiat. Ce From Fear to Eternity n'est donc pas vraiment fait pour ceux qui voudraient découvrir le groupe.

Est-il fait pour ceux qui depuis toujours collectionnent la moindre production de ces Britanniques ? Pas davantage puisque ces mêmes collectionneurs possèdent déjà chacun des albums, ou presque, desquels sont extraits les morceaux constituant cette compilation et qu'exceptions faites de cette nouvelle pochette, rien, ou si peu, ne pourra les surprendre ici. Ce qui ne les empêchera pas, bien évidemment, de se la procurer quand même.

Ni vraiment pour les détracteurs du groupe, ni vraiment pour ces adeptes, cet album devrait donc faire l'unanimité.

Et ce d'autant plus que faisant suite à un premier Best-Of, Somewhere Back in Time , sortis trois ans plus tôt et couvrant les années allant de 1980 à 1989, ce From Fear to Eternity reprend uniquement la période allant de 1990 à 2010. Celle là même que les contradicteurs déçus du groupe dénoncent comme étant celles de la trahison.

Evoquons un autre défaut étrange qui, quant à lui n'a rien à voir avec les idées partisanes de chacun des deux camps. Il est, en effet, curieux de constater que les morceaux couvrant la période durant laquelle Blaze Bayley fut chanteur d'Iron Maiden, ont été remplacés par des versions Live sur lesquelles Bruce Dickinson donne de sa voix (Man on the Edge, Sign of the Cross, The Clansman). Chacun sera bien libre d'interpréter ce procédé comme bon lui semble, il n'empêche que, selon votre humble serviteur, le message qu'il délivre dans l'inconscient de ceux qui raisonnent n'est pas très glorieux. De plus de là à penser que Steeve Harris refuserait d'assumer les choix qui lièrent l'histoire de Blaze à celle de la vierge de fer, il n'y a qu'un pas aisément franchissable.

Au-delà de ça, suivant les goûts de chacun, le liste des titres présents en ravira certains et en désolera d'autres. On pourrait-en débattre indéfiniment tant la subjectivité liée aux arguments défendant un titre plutôt qu'un autre serait partiale. Et ainsi la discussion vaine. Quoi qu'il en soit mettre des titres tels que Tailgunner, ou, par exemple, Holy Smoke ne me paraissait pas vraiment indispensable. Et, à vrai dire, selon moi, un simple album plus homogène eut été plus pertinent qu'un double aux morceaux pas nécessairement essentiels.

La fin est proche et Iron Maiden ne parviendra donc pas, cette fois encore, avec cet album sans réelle surprise et dont le seul infime intérêt réside dans sa pochette, son tirage limité et, peut-être, ses versions Live, à réconcilier son peuple. Chaque clan restera donc campé sur ses positions.

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SteelMonkey - 02 Septembre 2013: Bah non justement, on est loin de la position d'un Priest qui supprime la période Ripper. Ici on garde les morceaux mais c'est Dickinson qui chante dessus et pour moi, c'est gagnant car j'apprécie plus les versions Dickinson que Blaze.

Sinon je trouve que ce double est une bonne synthèse de la dernière période. Vu la qualité moyenne des disques sortis, cette compilation suffit pour les gens qui n'ont pas moult argent.

Même si actuellement le téléchargement permet de contourner ce problème et rend ce genre de best of inutile.

Un groupe qui ferait bien d'en pondre un pour les années 2000 c'est Megadeth vu qu'ils ne sont plus capables que de pondre 3 bons titres par disque....
=XGV= - 02 Septembre 2013: Exactement. Ils n'assument pas le choix de Blaze Bayley. C'est bien la preuve qu'ils n'assument pas.
Archiviste - 03 Septembre 2013: Comme dit sur la chronique précédente, l'objet est dispensable, mais peut s'avérer intéressant pour une personne néophyte du groupe voire du metal, celà donne un aperçu du groupe à partir de 1990, certes sans Blaze Bayley... à la rigueur le best-of Somewhere back in time était plus cohérent pour celui qui souhaitait découvrir le groupe dans ses années dorées sans acheter tous les disques.
Marheaven - 04 Septembre 2013: J'ai découvert Maiden par Somewhere Back in Time et si ce disque existait à l'époque je l'aurais surement loué pour me faire une idée de leur discographie.

L'intérêt des best-of c'est aussi de découvrir des groupes cools...
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