«
Dressed to Kill » n’est pas à considérer comme un album comme les autres. C’est avant tout un album parfait à plus d’un titre. C’est le troisième album studio du groupe mythique «
Kiss ». Il est par ailleurs, s’il faut le rappeler, constitué du line-up originel (
Peter Criss,
Ace Frehley,
Paul Stanley et
Gene Simmons). Celui que l’on aurait toujours voulu garder.
«
Dressed to Kill » est sorti à l’apogée du hard rock en 1975. L’album atteindra la 32ème position dans les charts en 1975 et sera disque d’or le 28/02/1977. C’est dans la version remasterisée de 1997 que j’ai pu écouter ce magnifique album.
La caractéristique de «
Kiss », c’est la composition souvent partagée entre
Paul Stanley et
Gene Simmons qui découpe les productions en deux courants.
Paul Stanley propose des titres séducteurs et très sympathiques comme avec « Room Service » et « C’mon
And Love Me ».
Gene Simmons propose quant à lui, des compositions aux sonorités diaboliques, lourdes, mais véritablement meurtrières comme l’illustre «
Two Timer ».
Ace Frehley est plus effacé avec sa composition « Getaway », mais démontre tous ses talents de guitariste.
Le titre «
Rock Bottom », fruit de la collaboration entre Paul et
Ace, est vicieux et sournois. On croit s’attendre à un titre instrumental de 2 guitares accoustiques. Et puis en plein milieu de piste, au moment où on ne s’attend pas, on fait place à une chanson pleine d’énergie.
Tout s’enchaîne parfaitement, mais rien ne laissait encore présager les attaques aériennes qui allaient suivre.
Les titres suivants, soit de « C’mon
And Love Me » à « Rock
And Roll All Nite » font accéder le hard rock au titre de musique divine. C’est de la pure ambroisie.
A noter que « Love Her All I Can » et « She » étaient des titres de Paul et de
Gene qui étaient à l’origine prévus pour leur groupe initial «
Wicked Lester ». Quelle chance pour nous qui les aient ré-enregistré.
On finit en apothéose avec une explosion nucléaire. « Rock
And Roll All Nite » marque officiellement le début des essais nucléaires de «
Kiss » sur la scène mondiale.
C’est un titre que le groupe a, depuis toujours, joué lors de tous ses concerts.
Ce titre a été sans doute du à l’initiative de Neil Bogart, président de
Casablanca Records, label de «
Kiss », qui avait suggéré au groupe d’inclure sur l’album une chanson phare et captivante (de quoi pouvoir percer les charts. « C’mon
And Love Me » ne paraissait donc pas lui suffire).
«
Dressed to Kill » est un album cultissime de «
Kiss ». On peut présager à l’écoute, l’œuvre titanesque «
Destroyer » qui allait suivre.
Avec cet album, «
Kiss » est entré du titre de légende à un statut bien supérieur encore. Comme dirait Peter
Griffin : « Vous…êtes…des dieux ».
18/20
Dressed To Kill vient achever ce que j'appelle le triptyque qui va servir de base pour enregistrer le double Alive 1. Dans la lignée de ses 2 prédecesseurs, je trouve celui ci, plus que rock and roll que hard et un tantinet plus commercial que les 2 premiers, ce n'est que mon avis. J'ai un petit faible pour Rock Bottom et son intro de 2 minutes aux guitares acoustiques, sans savoir que d'un coup, ça va peter. Kiss est définitivement lancé et le double live qui va suivre sera une apothéose de feu. Rock and roll all nite.
17/20
Dressed to kill m'a laissé sur ma faim. 3 morceaux m'ont vraiment régalé, les autres me semblent moins efficaces ou moins inspirés. Pour autant c'est loin d'être mauvais...loin de là! KISS suit son "business plan" pour s imposer comme le "Groupe" de Hard rock.
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