Trois ans après
Sonic Boom Kiss revient dans les bacs avec ce
Monster qui se veut dévastateur. Si il aura été moins longtemps attendu que son prédécesseur, l’inquiétude aura elle sans aucun doute été beaucoup plus forte car si après
Psycho Circus il y en aura eu pour se réjouir que
Kiss avec son line up originel (cet album fut une fumisterie au sens ou seul deux titres auront été composés par ce line up) refasse un album il y en aura aussi eu, et j’en fais partie, pour se dire que cet album n’aurait jamais du sortir du coup
Sonic Boom aura été pour beaucoup je pense, le cadeau d’un groupe à des Fans qui ne l’espérait plus.
Dès que les bruits ont couru sur leur entrée en studio, j’ai été pris entre une certaine crainte et un espoir naissant, crainte qu’ils ne parviennent plus à composer des hymnes à la
Say Yeah et espoir qu’au contraire, ils aient débloqué le compteur.
C’est avec une vraie appréhension qu’après avoir vissé un casque sur mon crane m’étant préalablement enfermé dans mon bunker atomique pour palier à toute éventuelle interruption, que j’ai appuyé sur « Play ».
13 titres et un peu moins d’une cinquantaine de minutes plus tard, je dois me rendre à l’évidence :
Kiss est définitivement de retour.
Bien sur là, je parle d’un groupe qui a environ 40 ans de carrière et là encore, 5 line up différents du coup, je vais préciser à quel retour je réfère, et bien ils ont fait un retour fracassant vers les années 70.
Monster est l’expression même de tout ce qui a fait
Kiss dans les 70’s, toutes les influences de Paul et
Gene, indéniablement partagées par Tommy et Eric sont là, et de quelle façon !
Le son de cet album est…monstrueux, c’est facile je sais bien pour autant, écoutez, même si comme ils l’avaient fait avec
Sonic Boom tout est enregistré en analogique, là on n’a pas vraiment le même résultat, le son est vraiment plus impressionnant, plus épais avec une basse lourde et mixée très en avant sur tous les titres.
Avec ce son il faut des chansons qui tiennent la route et là, on va être servis.
Hell or Hallelujah a été mise sur le Net il y a quelques mois mais, ceux d’entre vous qui achèteront ce disque auront une version bestiale non compressée avec basse tueuse au premier plan. Pour une fois, un single est représentatif d’un album car si ce titre ne peut être assimilé qu’à
Kiss, il est loin d’être seul.
Pourtant ces mecs ont pris des risques, Paul ne chante « que » sur 6 titres et encore il partage le chant avec
Gene sur Take me down below, ce titre, placé en 11ème position est le premier contenant un texte « salace ».
Gene est présent sur des titres…Rock n’ Roll, un truc comme Back to the stone age avec un Eric Singer cognant sur ses fûts comme pour faire fuir un dinosaure, est énorme et que dire de The
Devil is me du même calibre. On est vraiment en plein dans les 70’s ces titres auraient pu faire parti d’albums comme
Destroyer ou encore
Love Gun mais, avec un son qui ARRACHE.
Tommy a co écrit 9 titres sur les 13 présents, la force de cet album est vraiment due à la qualité de ses compositions, les solos qu’il nous lâche le Tommy sur des titres comme
Long Way Down avec son relent de
Love Gun ou encore Freak, titre qui réussi à sonner vintage en
2012 donnent à cet album une réelle identité, et ce n’est pas rien.
Le sentiment qui émane à l’écoute de ce disque est qu’enfin ils ont laissé libre cours à leurs envies, pas à une certaine nostalgie car il est clair que pour
Gene et Paul cette musique est celle qu’ils ont toujours eu en eux. Fini le temps ou ils essayaient de coller à une mode ou une autre, nous sommes loin des 80’s.
Il faut aussi noter que cela fait maintenant 10 ans que ce line up existe, qu’il écume les scènes du monde entier et que, cerise sur le gâteau, ils font deux disques ensemble. Je me demande si à ce stade, ce n’est pas le record de longévité du groupe, en tout cas, la confiance et l’aisance sont là et cela s’entend.
Kiss nous livre un très bel album, du moins si vous considérez que leur meilleure période s’est arrêtée à la fin des 70’s. Le son que l’on peut obtenir aujourd’hui avec le charisme de la musique de cette époque font de cet album un truc à part.
Ceux qui aiment le
Kiss d’après ou le
Kiss toutes époques confondues y trouveront aussi leur compte car ce qui fait l’identité du groupe est bien présent, les harmonies vocales, l’humour, les titres taillés pour la scène, tout est là.
Se pourrait t'il qu’à l’instar d’autres grands groupes
Kiss ait enfin remis la main sur la formule magique ?
Je me prends à rêver que les quoi, allez deux peut être trois prochains albums, ce qui entre nous en fera des papys d’enfer, soient de ce calibre.
Si
Gene, Paul, Tommy et Eric nous le promettaient là, entre quatre zyeux, je signerais tout de suite.
You want the best ? Well, you still have the best…
Si le Hard Rock est un courant générique, le Rock l'est aussi et il ne résumé pas, loin de là à Elvis, prend l'exemple de Motorhead avec Lemmy en figure de proue se revendiquant du mouvement Rock car selon lui, tout ce qu'il exprime, ce sont ses influences à lui Beatles, Little Richard & C°.
Je ne remets pas en cause ce que tu écris, je ne la partage simplement pas et comme dirait un ami "je respecte ton avis mais, je garde le mien".
Je reecoute les qlq albums de Kiss en stock, et ce Monster est très sympathique.
Trouvé dans 1 bac à 6.99 euros dans 1 leclerc, je n ai pas hesité d autant que la presente chro avait suscité 1 interêt d'opportunité.
C'est comme si le groupe avait exumé le feeling 70's et reussi à le remettre en musique avec 1 prodution actuelle.
Sans battre les classiques, voici 1 album tres honnete pour l'institution Kiss.
Belle chronique.
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