Greed Killing

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Napalm Death
Nom de l'album Greed Killing
Type EP
Date de parution 21 Novembre 1995
Style MusicalGrind Death
Membres possèdant cet album104

Tracklist

1.
 Greed Killing
 03:04
2.
 My Own Worst Enemy
 03:35
3.
 Self Betrayal
 04:37
4.
 Finer Truths White Lies
 02:57
5.
 Antibody
 02:49
6.
 All Link Severed
 02:39
7.
 Plague Rages (Live)
 03:48

Durée totale : 23:29

Acheter cet album

 $19.14  2 000,00 €  38,85 €  £63.00  $49.62  63,00 €  69,00 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Napalm Death


Commentaire @ Fabien

24 Janvier 2014

Durant les sessions d’enregistrement aux Framework Studios, Napalm Death parvient à boucler seize titres s’étendant sur quasiment une heure, notre groupe étant très prolifique à cette période grâce à ses trois compositeurs, Harris, Pintado et Embury. Afin d’éviter un album indigeste, le quintette décide d’un commun accord avec son label Earache de scinder les morceaux entre un EP (Greed Killing) et un full-album (Diatribes) distincts, le mini-disque étant disponible en avant-première dès novembre 1995, soit deux mois avant la parution de la pleine déflagration. Si ce dernier ne contient pas moins de sept morceaux dont quatre exclusifs, l’emballage est réduit à son strict minimum avec une couverture totalement épurée, une simple photo du line-up à l’intérieur, peu de crédits et l’absence totale de paroles.

Les deux premiers titres de Greed Killing sont glissés en avant-première en attendant la sortie de Diatribes prévue pour janvier 1996, perdant donc rapidement leur intérêt dès la parution de ce dernier. On y découvre Napalm Death en assez bonne forme, notamment sur le titre éponyme très percutant, représentant l’un des meilleurs morceaux de cette période du quintette. Quant aux inédits, si les bons Finer Truths, Antibody et All Links Severed s’inscrivent dans la lignée des deux titres en ouverture, des compositions traditionnelles de ND aux rythmes entraînants et au riffing rentre-dedans, le lent Self Betrayal aux voix majoritairement narrées apporte une coloration plus industrielle à l’ensemble, morceau judicieusement placé mais peinant aussi à décoller. Septième et dernière plage, Plague Rages est enfin un enregistrement Live capturé en septembre 94, assez fidèle et sans surprise à comparer avec la version studio présente sur Fear, Emptiness, Despair.

Plus qu’un simple EP, ne renfermant pas moins de quatre plages exclusives ainsi qu’un titre Live de bonne qualité, Greed Killing est assez représentatif de Diatribes, qui suivra donc deux mois plus tard. Aux compositions majoritairement plus directes que celles placées sur album, il permet d’avoir un bon aperçu tout en prolongeant le plaisir des deathsters ayant épluché ce dernier en long en large et en travers, bien qu’un excellent inédit de la trempe de Ripe for the Breaking présent sur LP eût été le bienvenu.

Fabien.

2 Commentaires

1 J'aime

Partager
Brutaltoto - 29 Janvier 2014: J'ai parfois du mal à comprendre la logique, en particulier pour Napalm, qui fait qu'ils enlèvent tel ou tel titre des sessions de l'album pour les utiliser en bonus/ep. A l'exception de celui-ci: il est clair qu'en écoutant Diatribes, leur volonté était d'évoluer vers quelque chose de plus indus et ouvert que d'habitude et qu'à ce titre, ils ont du considérer Antibody et All links severed comme étant trop représentatifs du Napalm traditionnel. Ces 2 titres sont indiscutablement les 2 plus brutaux des sessions de Diatribes. Finer truths est lui aussi plus tradi que les chansons de Diatribes malgré son absence de blast. Au final, j'ai toujours préféré l'ep à l'album car beaucoup plus direct, d'autant plus qu'ils y ont rajouté My own worst enemy, à mon sens la meilleur chanson de l'album.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire