2002,
Fear Factory splitte à cause de problèmes d'ententes au sein du groupe entre le vocaliste Burton C. Bell (qui quitte momentanément le groupe) et le gros Dino (qui lui quittera définitivement le groupe).
Roadrunner Records a alors l'idée (bonne, bien que la démarche soit plutôt discutable) de sortir un album qui n'aurait jamais du voir le jour, j'ai nommé "
Concrete".
Petit rappel historique,
Fear Factory sort son 1er album "
Soul of a New Machine" en 1992, mais "
Concrete" fut enregistré en 1991, on ne s'étonnera donc pas de voir que la majorité des morceaux sont des 'demos' de "Soul of…" ou de retrouver des parties présentes sur des albums futurs.
Ainsi "
Concrete" fut sortie sous le nom "Concreto" avec de nouvelles paroles lors de l'ère
Demanufacture, "Big
God/Raped Souls" - "
Arise Above
Oppression" - "Crisis" - "
Escape Confusion" - "Dragged
Down By the Weight of
Existence" (renommée W0E) - "Self
Immolation" - "
Suffer Age" et pour finir "
Desecrate" sont des titres présents sur
Soul of a New Machine. "Soulwomb" future "
Soulwound" a été sorties durant l'ère
Obsolete et le riff introductif de "
Echoes of Innocence" n'est autre que la mélodie de "A
Therapy for
Pain" (sur
Demanufacture).
On se retrouve donc avec peu d'inédits, mais quelques belles réussites notamment "Ulceration" (qui etait le premier nom du groupe).
Malgré ce peu de nouveauté, ce disque montre une facette intéressante du groupe, montrant ses débuts qui étaient très axés Death (voix très guttural notamment), mais on sentait déjà l'évolution que le groupe donnait a cette musique avec l'utilisation de samples et une approche futuriste de ce style.
On se retrouve donc avec 41 minutes d'archives d'un groupe phares des années 90' et du metal industriel. Un bon album, cependant destiné aux fans ou aux curieux qui découvrir le
Fear Factory des débuts.
16/20.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire