Archetype

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16/20
Nom du groupe Fear Factory
Nom de l'album Archetype
Type Album
Date de parution 19 Avril 2004
Style MusicalMetal Industriel
Membres possèdant cet album451

Tracklist

Bonustrack from Digipack Edition. Digipak edition also contained a bonus DVD. Depending on where you bought it, it contaisn footage from the Australian Tour 2004 and the video for "Cyberwaste" or it contains fottage from the making of Archetype.
1.
 Slave Labor
 03:53
2.
 Cyberwaste
 03:18
3.
 Act of God
 05:08
4.
 Drones
 05:02
5.
 Archetype
 04:36
6.
 Corporate Cloning
 04:24
7.
 Bite the Hand That Bleeds
 04:09
8.
 Undercurrent
 04:05
9.
 Default Judgement
 05:23
10.
 Bonescraper
 04:11
11.
 Human Shields
 05:16
12.
 Ascension
 07:05

Bonus
13.
 School (Nirvana Cover)
 02:38

Durée totale : 59:08

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Fear Factory


Chronique @ MercuryShadow

06 Juin 2007
"Archetype" est un disque qui, par sa seule existence, réjouira l'amateur de Fear Factory. En effet, le split du groupe, à la suite de sévères détériorations des rapports entre ses membres, avait laissé orphelins de très nombreux fans du métal industriel et brutal dont le groupe avait fait sa marque de fabrique depuis 1992. Si l'annonce d'une reformation avait fait renaître un peu d'espoir, le départ définitif de Dino Cazares, guitariste ô combien emblématique qui marquait au fer rouge les productions passées, nous autorisait à nourrir quelques sérieuses inquiétudes quant à la viabilité de cette réunion. Le constat, à l'écoute de ce premier album sans le gratteux mexicain, est heureusement positif, sans être transcendant pour autant.

Lorsque "Slave Labor" déboule, on frôle l'orgasme. Batterie à fond la caisse, guitares incisives, chant hurlé sur les couplets qui se mue en une prodigieuse invocation scandée sur le refrain, tout ce qu'on aime chez Fear Fac' est là, et plus encore. C'est bien simple, ce morceau est un des meilleurs que le groupe ait jamais composés; il vous cloue à votre fauteuil et vous laisse pantelant, en attente d'une suite à la hauteur... Laquelle ne déçoit pas avec un "Cybewaste" à la brutalité débridée, puis un "Act Of God" très efficace quoique plus posé. A ce point de l'album, on a logiquement la bave aux lèvres et on commence à se dire que la bande de Burton C. Bell a décidément remis le couvert de fort belle manière. "Archetype" serait-il le disque qu'attendent ses fans depuis "Demanufacture"?
C'est alors que lentement, insidieusement, mais sûrement, cet album commence à perdre en rythme, en accroche, en puissance. Le chant clair se fait omniprésent, un comble lorsqu'on sait que Bell peine à retranscrire ces passages sur scène ("Drones", l'insipide "Bite the Hand That Bleeds"). La batterie ralentit, et se défait de cette frénésie martiale qui donne son souffle aux compositions du groupe. Bref, le soufflé retombe progressivement, et l'auditeur décroche assez rapidement.
La deuxième moitié du disque ressemble à une série de bonnes occasions gâchées: "Corporate Cloning" démarre en force, puis est plombé par un refrain chantonné mollement; "Undercurrent" se défend, mais ne décolle jamais vraiment, "Default Judgement" aurait mérité une batterie bien plus agressive; etc... La fin du disque s'écoute sans déplaisir, mais l'auditeur ne parvient plus à se départir de ce sentiment de lassitude qui s'est emparé de lui, et que même l'énervé "Bonescraper" et la reprise de Nirvana finale, "School", ne peuvent chasser.

Ne boudons pas non plus notre plaisir: Fear Factory est de retour, avec un disque honorable, et c'est là un événement qu'il convient de saluer à sa juste mesure. Toutefois, "Archetype" est en-deçà des espérances que ses premières compos avaient fait naître; on aurait peut-être préféré que le groupe sorte un album moins long, avec un ou deux titres en moins, mais d'une densité bien supérieure à celle des morceaux proposés ici, lesquels s'oublient à peine écoutés. Malheureusement, "Transgression", sorti l'année suivante, ne fera que confirmer les défauts et les failles qui apparaissent ici.

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albundy57 - 21 Avril 2010: Tout à fait d'accord, le début de l'album laisse présager que du bon, mais la fin se fait plus mollassone... En tout cas, Olbers s'en tire très bien à la guitare et les riffs chirurgicaux propres aux groupes sont préservés. Il est vrai que pas mal de titres de cet album auraient pu être plus poussés, tant au niveau consistance que puissance. Mais il demeure un bon album, bien rassurant après le fade et "accessible" DIGIMORTAL.
On remarque que les éléments "cyber/indus" sont quasi absents dans ce "Archetype", cela fait étrange pour du FF mais leur patte reste tout à fait reconnaissable.
Bref un bon album pour ma part, rageur et très convaincant.
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Chronique @ Thekilling666

01 Juin 2009
Après un Digimortal (2001) qui n’avait pas laissé de souvenirs impérissables (et c’est vrai que son achat n’est pas indispensable), FEAR FACTORY devait voir sa carrière se terminer ainsi et c’est un peu par hasard que Archetype a vu le jour.

Et le hasard fait parfois bien les choses car avec cet album on peut enfin dire que FEAR FACTORY n’est pas le groupe d’un seul album (Demanufacture, 1995).

Bon, alors celui-ci n’égale pas tout à fait un Demanufacture, qui avait en plus pour lui, en dehors de ses qualités intrinsèques, l’avantage de l’originalité.

Toutefois, cette nouvelle production est celle dont la génétique se rapproche le plus de celle de son glorieux ancêtre, car les compositions sont vraiment dans la continuité de celles de 1995 et très proches dans leurs qualités. La seule inclinaison qui me semble perceptible ici c’est que le côté mélodique est plus présent, ce qui diminue logiquement le niveau de violence.

On dira donc que sur Archetype les morceaux sont, en général, moins rentre-dedans. Rien de grave toutefois, cela reste du Thrash Industriel bien violent, comme sur « Bonescraper » notamment. Cette nouvelle production ne dénote alors pas particulièrement et s’inscrit presque parfaitement dans la lignée de leur meilleur album. On retrouve toujours des vocaux rageurs, du gros riff et du blast balancés avec régularité, une batterie qui pilonne tout avec la précision d’un métronome, quelques nappes de synthés qui viennent renforcer une ambiance industrielle/cybernétique.

Les premiers titres « Slave Labor », « Cyberwaste » et « Act of God » en sont le parfait exemple. Le titre suivant « Drones » est un peu une synthèse de tous ces éléments, mais se fait déjà plus mélodique dans son refrain, mélodie encore plus accentuée sur « Archetype ». Car il faut dire que Burton C. Bell chante très bien en voix claire, comme sur « Bite the Hand That Bleeds » ou « Undercurrent ».

Enfin, l’album se termine aussi ici par un instrumental au synthé « Ascension » (en fait l'album se termine par "School" une reprise de NIRVANA mais on peut considérer que "Ascension est la fin logique, naturelle, de l'album) de toute beauté comme à la grande époque, dont l’arrivée est préparée par le titre plus calme « Human Shields ».

Que dire en conclusion ? Eh bien tout simplement, si vous aviez aimé Demanufacture, précipitez-vous également sur celui-ci, ce serait particulièrement étonnant que vous ne l’appréciiez pas.

Seulement attendez-vous à plus de refrains mélodiques, une rage un peu atténuée, et une ambiance également un peu moins réussie. Mais cela reste très bon tout de même. Une seconde place dans leur discographie. Note : 17/20.
Thekilling666

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Celldweller55 - 13 Octobre 2010: J'ai adoré cet album, un des meilleurs du groupe
Game_system - 07 Janvier 2020:

Un excellent album de Fear Factory, surtout après un Digimortal en demi-teinte. La formation a repris tout les ingrédiants qui constituent leur univers musical et l'ont magnifiés au possible. Ils ont misé à fond sur l'efficacité à défaut de proposer de l'originalité, et c'est déjà très bien comme ça. Excellents vocaux de la part de Burton, comme à son habitude: le chant est long et aux belles mélodies pour atteindre de hauts pics émotionnels, et la rage se ressent bien dans les hurlements. Les compos s'en sortent avec les honneurs même sans DIno, et l'ambiance cyberfuturiste très travaillé. J'ai adoré ce disque, l'un des meilleurs c'est certain.

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Chronique @ Game_system

10 Janvier 2024

Archetype est la quintessence absolue du style de Fear Factory

Fear Factory sort d’une période très difficile suite à la sortie de "Digimortal" en 2001. Cet album, dont le résultat était le fruit de méthodes forcées par la maison de disques RoadRunner et dont les ventes n’étaient pas comme espéré, a failli faire disparaître le groupe à jamais, suite au départ d’abord de Dino Cazares pour de très longues années, puis de Burton C. Bell, avant que ce dernier ne revienne quelques mois plus tard ; résultat de fortes tensions en interne. Mais la persévérance est ce qui anime les membres restants du groupe, décidés à revenir sur le devant de la scène, mais avec d’importants changements. D’abord au niveau du line-up, puisque privé de leur guitariste, c’est le bassiste Christian Olde Wolbers qui, cette fois-ci, assure ce rôle dorénavant, et avec comme bassiste le nouveau membre Byron Stroud. Ensuite au niveau des conditions dans lesquelles le prochain album sera enregistré : fini les grosses maisons de disques, place à des structures plus petites afin de bénéficier de plus de libertés et de moins de pression, à défaut d’avoir un grand budget. En effet, c’est avec Liquid 8 Records que Fear Factory décidera de signer, une maison de disques inconnue et à la capacité de distribution bien moindre. C’est donc dans ces conditions, en 2004, que sort "Archetype", le premier album du nouveau Fear Factory.

Vu comme ça, il y a légitimement de quoi s’inquiéter, car en effet le groupe se voit amputé d’un membre fondateur et capital : Dino Cazares était le maître à penser de la machine, il est le principal compositeur et celui qui a fondé le son caractéristique et unique du groupe, en plus d’avoir une capacité technique impressionnante en enchaînant des riffs répétitifs avec une rapidité déconcertante. Christian Olde Wolbers n’ayant jamais démontré en public ses qualités de guitariste, il est légitime de douter de sa capacité à assurer ce rôle non accessible à tous. Au niveau de la composition, il est à douter que Buston C. Bell et Christian soient en capacité de proposer quelque chose digne de la réputation de Fear Factory, auteur, rappelons-le, de deux albums majeurs qui ont marqué à jamais l’histoire du metal moderne, "Demanufacture" et "Obsolete". Et cela, sans même évoquer les limitations de budget et de distribution avec la maison de disques Liquid 8 Records, qui risquent de limiter les possibilités. Pourtant, aussi peu probable que cela aurait pu paraître, Fear Factory a immédiatement coupé court à toutes ces interrogations et ces doutes avec la sortie d’"Archetype" : ils viennent, ni plus ni moins, de sortir un véritable nouveau chef-d’œuvre. Analyse d’un album miracle.

Les premières écoutes d’"Archetype" viennent confirmer rapidement un élément important sur la direction musicale : Fear Factory a totalement misé sur leur formule habituelle dont ils se sont fait une grande réputation. Il suffit d’écouter quelques pistes pour s’en rendre compte ; les chansons sont souvent construites autour d’une formule couplets hurlés-refrain chanté, accompagnée par une guitare aux riffs indus joués rapidement de manière répétée, une batterie rapide et technique à la précision mécanique, ainsi que des effets ambient appuyant l’ambiance froide et robotique de l’univers. Du Fear Factory tout craché. Autre élément que l’on constate immédiatement : c’est d’une immense efficacité ! Les premiers titres « Slave Labor », « Cyberwaste » ou « Act of God » nous donnent une grosse gifle à la face, tellement l’efficacité est redoutable, qui plus est, avec une grosse puissance et une furie que l’on n’avait pas revues depuis longtemps, en total contraste avec "Digimortal" ! « Cyberwaste » est un véritable déchaînement de furie et de rage avec une batterie digne d’un tank de guerre et des vocaux puissants ; « Act of God » est une lettre d’amour au style Fear Factory avec son refrain à la voix robotisée, ses couplets rageurs et ses riffs de guitares dignes d’une mitraillette de Terminator ; « Drones » nous montre un Burton en pleine forme avec son puissant et mémorable refrain et ses riffs mid tempo à en faire headbanger plus d’un ; ou encore « Undercurrent » qui étale son superbe refrain sur la longueur à la fin pour renforcer les émotions. Avec "Archetype", Fear Factory nous donne une immense leçon d’histoire du metal en nous rappelant qu’ils sont les pionniers du style couplets hurlés-refrains chantés (avec Soul of a New Machine en 1992) pourtant tellement courant aujourd’hui dans énormément de styles du metal, et qu’ils en sont encore les maîtres avec une maîtrise parfaite de la formule dont eux seuls en ont le secret.

Je tiens à spécialement féliciter Fear Factory pour l’immense travail réalisé avec la chanson-titre « Archetype », qui constitue pour moi l’aboutissement total de la formule du groupe décrite plus haut. Elle est si impressionnante et efficace qu’il y a de quoi en avoir des frissons. Rien que le début, avec la voix de Burton planante chantonnant la ligne vocale du refrain, est immense. Le reste est du FF au niveau d’efficacité poussé au max : couplets hurlés aux paroles mémorables (« The infection has been removed, the soul of this machine has been improved »), refrain d’un résultat somptueux, équilibre entre l’agressif et le mélodique parfaitement maîtrisé, mais surtout, un final épique poussant l’émotion à son paroxysme. Comme il est habituel avec ce groupe, la dernière itération du refrain se voit plus étalée sur la longueur, afin de d’offrir une conclusion à la chanson plus marquante, plus émotionnelle et plus belle ; je crois qu’« Archetype » remporte la palme d’or de la plus grosse réussite sur ce point. De l’aveu même du chanteur, cette chanson représente l’aboutissement du style qu’ils ont développé durant les années 90. Je n’aurais jamais pu mieux dire que ça.

Si les refrains mélodieux au milieu de chaos musicaux représentent la majorité de l’album, le groupe exploite aussi un autre aspect de son style avec grandiloquence : les chansons plus centrées sur la voix chantée de Burton, ainsi que celles sur sa voix agressive. Le superbe « Bite the Hand That Bleeds » est totalement centré sur le chant de Burton qui s’exprime avec une forte émotion et, encore une fois, un refrain puissant et mémorable, accompagné par une musique plus simplifiée ; il s’agit-là de ma chanson préférée de FF dans ce style tellement l’émotion est présente. D’ailleurs cette chanson a fait partie de la BO du premier Saw sorti la même année, véritable chef-d’œuvre de l’horreur qui a réinventé le style (ce qui n’est nullement le cas de ses successeurs uniquement centrés sur l’aspect gore-thrash, sensationnelle attrape-ados). « Human Shield » propose une belle conclusion à l’album avec un chant plus lent et une musique plus atmosphérique. Sur l’autre face, si le déjà évoqué « Cyberwaste » est un bulldozer de puissance et de rage (elle traite des trolls sur internet critiquant et dénigrant absolument tout, c’était en 2004 alors imaginez-vous aujourd’hui…), « Bonescraper » va encore plus loin avec un riff d’ouverture des plus destructeurs, et une batterie encore plus rageuse, nous offrant des blast beats démentiels et une double pédale d’une vitesse olympique, et Burton filtrant sa voix pour déshumaniser le plus possible ses hurlements. Quelle que soit l’orientation que le groupe veut donner à la chanson, la logique est la même : jouer le propos de la chanson à fond avec un très haut degré de puissance et d’efficacité.

Je pense qu’il est légitime de considérer "Archetype" comme l’un des meilleurs albums de la carrière de Fear Factory, tellement l’on enchaîne dès la première chanson grosse tuerie après grosse tuerie ; tout s’écoute d’une traite et l’on ne peut qu’en redemander. A titre personnel, il est clairement l’un de mes préférés, et a, à mon sens, toute la légitimité pour être considéré comme un chef-d’œuvre, au même titre qu’un "Demanufacture" ou un "Obsolete", avec l’aspect novateur propre à ces albums en moins. Je ne lui trouve quasi aucun défaut, les premières secondes de « Slave Labor » m’obligent systématiquement à enchaîner pour le restant de l’album. Les seuls petits reproches qu'on pourrait lui faire, c’est la piste instru électro atmosphérique « Ascension », excessivement longue (7 minutes quand même avec un même son atmosphérique !), et la cover de Nirvana « School » qui, si elle s’avère excellente d’efficacité reprenant parfaitement l’esprit de la chanson (probablement ma cover préférée de Fear Factory), est trop en décalage avec l’esprit du reste de l’album et aurait mérité une autre place que celle de la dernière chanson ; je la verrais très bien comme une piste cachée par exemple. Et puis la production, comme on pouvait s’y attendre, n’est pas du même niveau que celles des dernières productions à l’époque, mais paradoxalement, je trouve que cette production moindre constitue sa force, lui conférant une personnalité forte et un aspect raw très plaisant et authentique.

Il est impressionnant de voir comment un groupe ayant traversé autant de troubles et sans son membre clé a pu s’en sortir haut la main et pondre un album d’une puissance et d’une qualité de composition absolument redoutables. Cela prouve à quel point Burton C. Bell était, au final, un membre tout aussi indispensable que Dino Cazares à l’identité du groupe, et que la persévérance et la motivation peuvent faire des miracles. "Archetype" est la quintessence absolue du style de Fear Factory, un concentré de riffs puissants, de couplets destructeurs, de refrains envoûtants et de sections rythmiques rageuses ; un voyage en profondeur dans l’univers froid et mécanique de la machine. Il s’agit de l’album le plus sous-estimé, à cause d’une distribution et d’une communication moindres (quoique le film Saw l’a beaucoup aidé, c’est en tout cas comme ça que je l’avais découvert avec le clip vidéo de « Bite the Hand That Bleeds » contenant des images du film), et d'une ignorance complète de la part de Dino Cazares lors de son retour avec FF qui refusait pendant de longues années de jouer la moindre chanson de l’album. Néanmoins, "Archetype" a acquis au fil des années une solide réputation d’album culte, et qui a le mérite de mettre tout le monde d’accord au sein des fans, chose qui ne sera pas le cas avec son successeur, le tristement incompris et injustement boudé "Transgression", mais cela est un autre épisode dans la riche et longue carrière de Fear Factory. A suivre donc…

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JeanEdernDesecrator - 11 Janvier 2024:

C'est un album de FF à côté duquel je suis passé sans m'en rendre compte, tellement j'étais déçu de "Digimortal", et sachant que Cazares n'était plus là. Il va falloir réparer cette lacune, merci pour ta chronique, et content de te relire !

Goneo - 17 Janvier 2024:

L'album qui aurait dut sortir après Obsolete..... J'ai mis du temps à m'investir dans ce Archetype. Faut dire on est en 2004, on est sur la vague descendante du néo métal, Un Digimortal plutôt moyen, du moins 100 fois moins marquant que les 2 précédents. Puis beaucoup de chose se sont passer depuis Obsolete, du coup la Hype Fear factory est retombé.

Bref, malgré le départ de Dino p arti joué dans Asesino et qui formera plus tard Divine Heresy . Roadrunner Records sort deux albums : Concrete, réédition d'une démo de 1991, puis la compilation Hatefiles (qui sont vraiment pas indispesable). Fear Factory se reforme en 2003 et malgré tout se chamboulement, ils sortent ici un album qu'on attendait après Obsolete .

Merci pour la Chro!

Game_system - 18 Janvier 2024:

Merci pour vos commentaires :)

@JeanEdern: Part immédiatement réparer cette erreur ! Archetype est une tuerie, un Fear Factory sous hormones et parfaitement en forme, quand j'avais acheté l'album il y a des années je pensais la même chose que toi alors que non, ça n'a tellement rien à voir avec Digimortal qui pour moi aussi est une déception ! J'ai été franchement impressionné par cet album qui a tout d'une tuerie

@Goneo: Manifestement tu n'est pas le seul à avoir passé à côté de cet alum à ce que je vois, c'est bien dommage J'espère que tu as réparé cette erreur ! Pour les autres sorties dont tu parle, lepremier Divine Heresy est une tueurie avec leur premier chanteur Tommy Vext, Concrete n'a pour moi aucun intérêt sauf surfer sur le nom FF, et Hatefiles franchement je suis totalement passé à côté faut qu'un jour je l'achète.

Goneo - 18 Janvier 2024:

Oh oui j'ai réparé cette erreur, je trouve les 6 premiers morceaux monumentaux ! mais la  2e partie de l'album est un cran en dessous, moins marquantes. Reste tout de mêm que c'est un très bon album.

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Commentaire @ Kivan

11 Juin 2004
2 ans après un split qui fit plus d’un malheureux, Fear Factory nous revient enfin, recomposé et remonté à bloc, pour un nouvel album baptisé Archetype, et qui s’annonce déjà comme la pièce maîtresse du groupe.
L’album commence avec trois compos dévastatrices, véritables furies furieuses, sous un déchaînement de boite à rythme et imprégnées d’un rage de X au chant, ces trois titres nous percutent de plein fouet. Des influences assez néo-metal se font également entendre au milieu de ce déluge, notamment dans les refrains très entêtants, entraînants.
Après cela, l’album se calme quelque peu (dommage), avec des titres plus mid-tempo.
Le son batterie/boite à rythme est toujours très présent, et très mis en avant plein, ce qui contribue à donner un certain punch aux compos.
Au final, cet album respire bon une certaine fureur électronique emmêlée d’une rage quelque peu néo metal, pour un excellent retour pour Fear Factory.

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