Non content d’être parvenu à construire la réputation d’
Edguy sur la scène Heavy européenne en un peu moins de cinq ans et de bluffer l’ensemble du public avide de
Metal symphonique avec ses deux volets du premier concept d’
Avantasia, Tobias Sammet s’est rapidement fait connaître comme étant un frontman d’exception, digne héritier de
Bruce Dickinson.
Sautant dans tous les sens, disposant d’une énergie peu commune, blaguant avec le public sans jamais que cela soit préjudiciable sur sa voix, Tobias est également entouré d’un groupe solide et s’étant rodé au fur et à mesure des longues tournées intensives auxquelles ont été soumis les Allemands.
Bref, la nouvelle d’un album live ne pouvait que venir définitivement assoir
Edguy comme un groupe à part du Heavy, comme la plus grande révélation de ces dernières années en la matière.
Enregistré dans notre bonne vieille capitale, cet énorme "
Burning Down the Opera", au Tobias impérial de bout en bout et au son absolument époustouflant, est une grande réussite en termes de live.
La puissance de tubes comme "
Babylon" (avec un petit intermède de "
La Marche des Gendarmes"!), "
Vain Glory Opera" ou encore "The Headless Game" pour ne citer qu’eux est phénoménale et décuplée au maximum. Les musiciens interprètent les morceaux sans aucune bavure, les solos volent de partout, l’ambiance arabisante du génialissime "The Pharaoh" est parfaitement retranscrite et part même dans une improvisation laissant la part belle au public.
Un public audible et qui aura pris apparemment son pied, comme en témoignent les nombreux dialogues entre lui et Tobias, notamment sur l’intro de "The Headless Game" ("Vous allez chanter comme un gars…puis comme une fille !! Vous êtes fort avec les filles !!").
Un joli moment de bonheur, où encore le démentiel final de "
Out Of Control" où Felix se déchaîne littéralement pour sortir des roulements absolument monstrueux, les deux dernières minutes sont époustouflantes d’un point de vue technique, bien plus que son solo personnel d’ailleurs.
La production, en général, est très réussie, très ample et d'une puissance dantesque. Le son de batterie, par exemple, est réellement surpuissant mais n'écrase jamais les guitares ou une basse ronronnant pour notre plus grand plaisir.
Bref, un concert vraiment bon. Je ne vois pas l’intérêt d’en dire beaucoup plus, ayant déjà chroniqué tous les albums du groupe ! Une page se tournait pour
Edguy, ensuite plus Heavy et moins Speed, une page gravée dans un superbe digipack agrémenté de photos aussi splendides que nombreuses ! Stay heavy !!!!!
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