Battalions of Fear

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16/20
Nom du groupe Blind Guardian
Nom de l'album Battalions of Fear
Type Album
Date de parution 18 Mai 1988
Enregistré à Karo Music Studio
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album377

Tracklist

9 - Bonustrack
10-14 - Bonustracks (Re-Issue 2007)
1.
 Majesty
 07:31
2.
 Guardian of the Blind
 05:12
3.
 Trial by the Archon
 01:44
4.
 Wizard's Crown
 03:50
5.
 Run for the Night
 03:37
6.
 The Martyr
 06:17
7.
 Battalions of Fear
 06:09
8.
 By the Gates of Moria
 02:53

Bonus
9.
 Gandalf's Rebirth
 02:11
10.
 Brian (Demo Version)
 02:53
11.
 Halloween (Demo Version)
 03:38
12.
 Lucifer's Heritage (Demo Version)
 05:00
13.
 Symphonies of Doom (Demo Version)
 04:24
14.
 Dead of the Night (Demo Version)
 03:45

Durée totale : 59:04

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Blind Guardian


Chronique @ dark_omens

17 Juillet 2013

Un premier pas mal assuré...

En cette toute fin des années 80, la nouvelle scène allemande éclot au début de cette décennie, offre aux yeux et aux oreilles d’un monde ébahi les sonorités d’un Heavy/Speed Metal agressif et novateur. Des groupes très inspirés, pour certains de ces acteurs les plus sémillants, par, entre autres, le Thrash, mais surtout mûs par une volonté nouvelle, et bien plus véhémente, de défendre une musique plus ardente et plus âpre que leurs illustres précurseurs. On découvre ainsi, notamment, des œuvres telles que les premiers essais d’un Helloween encore bien trop novice et qui cherche sa voie, celles d’un Grave Digger à peine plus aguerri ou encore d’un Running Wild installé aux prémices d’une renommée méritoire déjà presque acquise. C’est au sein de cette délicieuse et saine agitation que va sortir ce Battalions of Fear, premier véritable chapitre de l’histoire de Blind Guardian.

Dans la plus pure tradition de cette scène aux aspirations nouvelles, et très influencée par ses ainés d’Helloween dans la période initiale de son Judas et de ses riffs tranchants et rugueux, de ses chants acérés et belliqueux, Blind Guardian va, pourtant, nous offrir, avec ce disque, la genèse encore timide et balbutiante d’un univers potentiellement bien plus riche et d’emblée captivant où se mêlent créatures fantastiques et mystérieuses, combats épiques et quêtes initiatiques, issues de l’esprit d’un Hansi Kursch passionné par l’œuvre de Tolkien. Si ce Battalions of Fear, au son quelque peu daté, désuet, vieillot et manquant singulièrement de richesse et de puissance, n’est, soyons franc, pas tout à fait, loin s’en faut, en mesure de nous combler pleinement, il recèle, tout de même, un intérêt non-négligeable. On y découvre, en effet, quelques éléments qui feront bientôt les caractéristiques les plus délectables de ce groupe. Il faut, bien entendu et en premier lieu, parler de ce chant rugueux et écorché, si propre à Hansi qui, même si, ici, fait montre de quelques inconstances, et notamment dans ses notes les plus hautes, sera une des caractéristiques les plus emblématiques de ce groupe. Indubitablement propres à cette nouvelle tendance germanique, les chants de ces quelques nouveaux venus signent le début d’une longue histoire conservatiste identitaire forte.

On devine aussi, au-delà de cette disposition constante à proposer des titres essentiellement rageurs et vifs, rapides et énergiques, à l’esprit Heavy/Speed aux influences Thrashy, une réelle volonté de se démarquer en proposant, de manière, ceci dit, encore bien trop succincte, des breaks plus subtils. De ce tableau, à la fougue de la jeunesse et à la technicité encore un peu trop immatures, se dégagent des teintes déjà bien affirmées. Ainsi, des titres tels que Majesty, Guardian of the Blind, Trial By Archon ou Run For The Night, préfigurent, tout de même, déjà en partie, du devenir proche de ce groupe.

On ressent aussi quelques envies plus épiques dans la musique de Blind Guardian, mais, elles aussi, encore bien trop discrètes pour réellement en faire, déjà, un atout majeur. Ce visage homérique est, notamment, mis en exergue par les voix et les guitares.

Battalions of Fear constitue donc le premier pas, certes, mal assuré de Blind Guardian. Néanmoins, il suggère déjà, au son de qualités sous-jacentes et latentes, de réelles possibilités intéressantes pour la suite de la carrière de ce jeune groupe.

14 Commentaires

15 J'aime

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tormentor - 06 Mai 2020:

Moi aussi comme toi Méchant j'ai été surpris de cet album vraiment bon que j'ai tout de suite accroché. J'ai été voir ensuite tous ce qu'ils ont fait et franchement ça m'a étonné que je sois passé à côté de ce groupe si connu, mais le style de musique qui lui est approprié me faisait peur car power/mélo c'est pas mon truc mais là c'est carrément heavy/speed plutôt sauf 3 album qui sont plus mou et du style power/mélo donc j'aime moins, mais les 4premiers albums franchement bien, encore des CD à acheter pfff...

Deminion - 06 Mai 2020:

Blind Guardian est un des rares groupes de Power que j'apprécie. Les 4 premiers, et le Tokyo Tales en conclusions sont juste géniaux. La suite fait moins l'unanimité je trouve, même si elle reste plutôt bonne et pas dénuée d'intérêt. Vivement le prochain d'ailleurs.

grogwy - 07 Juin 2020:

C'est vrai que 11 c'est très sévère comme note (lorsque je donne cette note c'est que le disque, sans être mauvais, possède de nombreux défauts qui nuisent à son écoute ce qui n'est pas le cas ici).Sans être aussi marquants que les premiers Helloween, les premiers albums de Blind Guardian n'en sont pas moins de très bons disques de Speed Mélodique.

angus107 - 03 Novembre 2022:

Meme si je n'ai jamais été un grand fan de power mélodique, age oblige, c'est un bon petit album, sans plus, meme si certains morceaux sont limites trash. J'ai donc mis 12/20.

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