A Twist in the Myth

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16/20
Nom du groupe Blind Guardian
Nom de l'album A Twist in the Myth
Type Album
Date de parution 05 Septembre 2006
Enregistré à Twilight Hall Studios
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album534

Tracklist

DISC 1
1.
 This Will Never End
 05:07
2.
 Otherland
 05:16
3.
 Turn the Page
 04:19
4.
 Fly
 05:46
5.
 Carry the Blessed Home
 04:05
6.
 Another Stranger Me
 04:37
7.
 Straight Through the Mirror
 05:50
8.
 Lionheart
 04:17
9.
 Skalds and Shadows
 03:14
10.
 The Edge
 04:30
11.
 The New Order
 04:54

Bonus
12.
 Dead Sound of Misery
 05:18

Durée totale : 57:13



1.
 Interview (German)
 17:39
2.
 Interview (English)
 12:41

Durée totale : 30:20



Durée totale : 00:00

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Blind Guardian


Chronique @ Julien

30 Mai 2006
Voilà un bon bout de temps que nous n’avions pas eu de nouvel album d’un des groupes les plus connus dans la scène heavy metal. Après un EP des plus intrigants, il fallait juger sur pièce. Voilà la chose faite! A Twist in the Myth a toutes les qualités que l’on pouvait espérer. Mais, on n'en attendait pas moins de Blind Guardian.

Alors, si, comme moi, vous avez été un peu surpris par la teneur de Fly, rassurez-vous, c’est le titre le plus exotique de la galette, un peu comme si le groupe voulait nous montrer qu’ils ont continué à innover tout en restant dans leur style. Si vous n’avez pas aimé Fly vous pourrez quand même adorer ce nouvel album. Car, si Fly déconcertait, « The Will Never End » ne vous déconcertera pas. C’est du bon speed Blind Guardian, comme on aime.

On retrouve dans cet album tout ce qui a fait le charme de Bling Guardian. Le côté très heavy, les solos exécutés à la perfection par un André Olbrich au mieux de sa forme. Notre ami Hansi n’est pas en reste, en témoignent ses excellentes vocalises sur « Lionheart ». L’adjonction du nouveau batteur Frederik Ehmke ne fait pas d’ombre au tableau parfait. Il a parfaitement digéré la musique du groupe et il fait merveille derrière ses fûts.

Ce qui fait le charme de Blind Guardian c’est aussi son côté très chantant. On retrouve ça aussi dans ce A Twist in the Myth, où les refrains se retiennent avec une grande facilité. On n’atteint pas le niveau de facilité de Nightfall In Middle Earth, mais ce n’est pas dur quand même. On y retrouve également notre petite ballade acoustique (« Skalds & Shadows » déjà présente sur l’EP) qui ne manquera pas de faire penser à « The Bard’s song ». C’est le petit côté ménestrel qui ressort mais, quand on sait que c’est notre bon vieux Hansi qui a composé les deux avec pour seul guide sa guitare acoustique, on comprend un peu mieux.

Alors quoi, il n’y a rien de nouveau dans cet album ? Oui et non…..
C’était annoncé par le groupe qu'on retrouverait les racines de Blind Guardian dans ce disque, et c’est effectivement le cas. On devait aussi trouver de nouvelles choses, et c’est le cas, « Fly » étant l’exemple le plus fragrant. Alors, oui, cet album ressemble à un album de Blind Guardian. Et alors? Je pense que personne ne trouvera à redire sur ce disque (mis à part l’avant dernier titre « The Edge » qui n’est pas super après un départ tonitruant).

Voilà, il aura fallu quatre ans pour faire A Twist in the Myth, mais ça valait le coup d’attendre. La version Digipack se voit agrémentée d’une interview et d’un excellent titre bonus (pour une fois), une version sombre de « Fly », une petite merveille.

En un mot comme en cent, ça va être dur d’attendre le mois de septembre, moi je vous le dis…………

19 Commentaires

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Thoril - 03 Septembre 2010: Fabkiss, c'est une blague j'espère ?
fabkiss - 03 Septembre 2010: non,j'suis sérieux....
mais en même temps
j'suis un boulet
Avalanche19 - 09 Juillet 2011: Cet album a été une grosse déception pour moi.
Nightfall in midlle earth était parfait, A night at the opéra inégal, mais comportait qqs titres magnifiques... mais là, pas l'ombre d'un "and the there was silence" pour marquer les esprits. Malgré de nombreuses écoutes, je n'arrive pas à entrer dans l'album.
12/20
=XGV= - 06 Mars 2012: Sur cet album, je suis assez d'accord avec Fabkiss. Je le trouve également creux par rapport à d'autres sorties du groupe, notamment l'excellent At the Edge of Time.
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Chronique @ dark_omens

25 Juillet 2013

Avec ce A Twist in a Myth, Blind Guardian revient à un propos plus simple et abordable.

Depuis un excellent Imaginations from the Other Side, Blind Guardian aura toujours refusé de se laisser enfermer dans un attentisme artistique figeant. De l’ambitieuse conceptualisation, érigée au glorieux rang de culte pour certains, de l’œuvre de J.R.R. Tolkien sur un Nightfall in Middle Earth abscons, aux fresques symphoniques, et peu inspirées, d’un A Nigth at the Opera décevant, le groupe affirme, en effet, clairement sa détermination à s’inscrire, toujours, dans une création habile. Ces subtiles évolutions, désireuses de rester dans une modernité contemporaine, témoignent, de manière éclatante, de toutes les vertus les plus respectables d’un Blind Guardian digne. Elevé à l’ultime honneur de groupe mythique par beaucoup, force est de constater qu’il aura, admirablement, réussi à traverser les époques en offrant au monde une œuvre très personnelle, et sinon toujours captivante, tout au moins riche et attachante. Néanmoins, avec ce nouvel album, A Twist in the Myth, l’évolution semble moins évidente et la démarche apparaît comme une incontestable volonté de réconciliation. En effet, en véritable condensé de certaines de ses aspirations, il tente ici de fédérer un auditoire relativement large.

Assurément, l’authentique réussite de cet album réside donc dans cette union subtile d’un Blind Guardian originel à un autre bien plus contemporain. Aguerris par le temps, et pétris de talent, les Allemands composent donc un album très consensuel. Il va sans dire que cette expérience et ses capacités exceptionnelles de musiciens d’exception ne peuvent, aujourd’hui, que s’exprimer d’une manière bien moins imparfaite qu’autrefois et que, donc, même si l’âme antique est là, il s’agit bien plus d’un état d’esprit que réellement d’un retour aux sources avéré. Cette œuvre est donc l’accomplissement le plus abouti de toutes ces années de carrière. Désormais, le groupe a trouvé un équilibre entre tous ces visages. Délaissant celui, trop dur, d’un Heavy/Speed fougueux et celui, trop doux, d’un Heavy symphonique ambitieux, il revient à celui, apaisé, d’un Heavy Metal "mélodique". Doit-on pour autant louer le génie d’un résultat qui serait inéluctablement fabuleux, puisque plus équilibré ? Pas nécessairement.

Le premier constat notoire qui caractérise cet album est le départ de Thomas « The Omen » Stauch après plus de vingt ans de loyauté, remplacé par Frederik Ehmke. Si nul n’aura jamais loué suffisamment les talents et le discernement avec lequel Thomas aura magnifié les œuvres de Blind Guardian, il apparaît évident que son choix, en écho aux murmures ambiants, aura été motivé par un style et une direction musicale trop peu véhémente, ne lui convenant plus. Une théorie qui semble pertinente lorsqu’on écoute son projet suivant, Savage Circus.

Le sentiment tenace qui émane ensuite de cette œuvre est un sentiment d’unité plus cohérente. Ce surcroît de cohésion s’exprime au sein de titres tels qu’un très bon This Will Never End. A l’aide de couplets vifs et de refrains mélodiques réussis, ce morceau ouvre l’album sous les meilleurs auspices. Dans une démarche très caractéristique de la musique de ces Allemands, d’autres viennent, eux aussi, s’inscrire dans l’élaboration d’un plaisir plaisant. Ainsi, et même si certains sont moins immédiatement agressifs que ce premier, Otherland, Turn the Page, Fly, Another Stranger Me, The New Order sont de très bons titres dans le plus pur esprit de ce « nouveau » Blind Guardian. Cependant, abondance de bien nuit forcément quelque peu et ainsi, malgré de très bons morceaux, d’autres semblent moins charismatiques, et en dehors de leurs évidentes qualités, ne laissent pas un souvenir impérissable (Straight Through the Mirror, The Edge…). L’inévitable ritournelle de barde, ballade médiévale, Skalds and Shadows, tente de rééditer, quant à elle, la réussite de The Bard’s Song. Si elle offre un relativement joli moment, elle ne parvient, cependant, pas à la hauteur de ses ambitions.

Notons qu’avec ce A Twist in a Myth, Blind Guardian revient à un propos plus simple et abordable. Abandonnant son aspect le plus symphonique, ainsi que celui le plus vif et ardent, il offre une musique homogène très plaisante, mosaïque apaisée de toutes ces envies et tous ces talents. Loin de l’excellence de ces œuvres les plus illustres, il nous procure une satisfaction dont il serait tout à fait déraisonnable de ne pas goûter pleinement.

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MightyFireLord - 29 Juillet 2013: J'ai toujours bien aimé cet album, puisque c'est le tout premier du groupe que j'ai écouté (il venait de sortir quand j'ai commencé à m'intéresser à BG).
C'est vrai qu'il donne une impression de calme et de "simplicité" après les deux précédents plus complexes voire indigestes pour certains, mais ce n'est pas pour autant un album en roue libre, et il garde malgré tout des qualités et une atmosphère à laquelle le groupe nous a habitués.

Tu parles des qualités de "This Will Never End", cependant cet avis ne me semble malheureusement pas très partagé... Le titre n'avait pas reçu un accueil exceptionnel lors de leur passage à Paris en 2010, où le groupe avait choisi de jouer pour la première fois ce titre en live.

Et pour l'anecdote, à noter que "Carry the Blessed Home" et "Skalds and Shadows" figurent sur le générique du passable film "King Rising" de Uwe Boll (aux côtés de Hammerfall et Threshold)... C'était la minute culturelle de haute volée.
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