A Touch of Evil - Live

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Judas Priest
Nom de l'album A Touch of Evil - Live
Type Live
Date de parution 14 Juillet 2009
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album147

Tracklist

1. Judas Rising 04:23
2. Hellrider 05:38
3. Between the Hammer and the Anvil 04:35
4. Riding on the Wind 03:29
5. Death 07:52
6. Beyond the Realms of Death 06:52
7. Dissident Aggressor 03:04
8. A Touch of Evil 06:11
9. Eat Me Alive 04:36
10. Prophecy 06:07
11. Painkiller 07:12
Total playing time 59:59

Acheter cet album

 $10.40  11,57 €  10,73 €  £33.31  $14.14  12,01 €  12,01 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Judas Priest


Chronique @ TDH75

09 Fevrier 2021

Franc succès avec les meilleurs nouveaux titres du répertoires de l'époque

Retour à des valeurs, en principe, plus sûres avec « A Touch of Evil », album live de Judas Priest sorti en 2009 après les tournées mondiales « Nostradamus ». On ne présente plus le groupe légendaire du heavy metal anglais, miraculeusement ressuscité en 2005 sous son format quasi original après quinze longues années dont la moitié passée avec un chanteur intérimaire qui a fait ce qu'il a pu sans pouvoir empêcher l'érosion de la popularité du groupe. Alors, « A Touch of Evil », encore un live de plus pour une formation déjà prolifique en la matière et surtout réputée avoir produit l’un des plus beaux fleurons du genre avec « Unleashed in the East » trente ans auparavant ? Peut-être mais autant vérifier par soi-même et sans a priori.

Le vrai-faux live débute avec « Judas Rising », véritable déclaration de guerre prenant toute sa dimension en concert. Le son surpuissant et clair est d’une qualité excellente. Puis on enchaîne sans souffler avec « Hellrider » , déjà impressionnant de majesté sur disque mais qui, ici, se révèle tout simplement effrayant de puissance épique. On pense alors à un monde apocalyptique dévasté par la guerre, puis à une divinité apparaissant comme dernier espoir pour une humanité ravagée par le feu, le fer et le sang. Je me dis souvent que la musique du Priest, et en particulier « Hellrider », si noble et galvanisant auprès de mon âme, serait la bande-son finale si je devais mourir les armes à la main sur un champ de bataille en faisant face à mon destin sans trembler.

Mais à peine le choc d’ « Hellrider » encaissé que déboule « Between the Hammer and the Anvil », morceau relativement méconnu mais pourtant redoutablement fluide et puissant de Painkiller. Place ensuite au supersonique « Riding on the Wind », dont le tempo échevelé et les vocaux suraigus déchaînent les foules et nous ramènent dans l’âge d’or du Priest, les années 80. Après ce retour bienvenu dans le passé, on découvre « Death », issu du dernier album en date et qui dénote du répertoire habituel du groupe par son côté lent, sombre et pesant comme du Black Sabbath modernisé. En prêtre glacé parfait incantateur d’une messe noire sans retour, Rob Halford est comme d’habitude grandiose.

Ceux qui n’apprécient pas ce changement de cap musical seront vite consolés avec « Beyond the Realms of Death » , superbe power ballade dont la magie émotionnelle opère toujours au mépris des années qui passent. Surprise ensuite avec « Dissident Aggressor », vestige préhistorique exhumé de l’année 1977. Choix, au final, assez curieux car le morceau est simplement bon au regard des autres œuvres cultes écrites par les prêtres félons durant les années 70.

On ne pouvait sans doute pas y couper vu le titre du disque, alors « A Touch of Evil » déroule son rythme reptilien et son charme vénéneux sur plus de six minutes. Seul morceau relativement lent de l’album « Painkiller », ce titre reste un classique indémodable de la scène.

Par ailleurs, les années 80, assez peu représentées jusqu’alors, reviennent en force avec le musclé « Eat Me Alive », véritable rouleau compresseur heavy metal et machine à orgasme scénique.

Passage promotionnel obligé, « Prophecy », deuxième extrait de « Nostradamus », paraît au final en-dessous du lot. Ouvrant pourtant les concerts de la tournée française, ce titre, trop lent et alambiqué, ne peut alors tenir la comparaison avec un cinglant « Judas Rising ».

Le disque se termine avec le non moins essentiel et sur-hargneux « Painkiller » ; mais on peut se demander si, à son âge avancé et compte tenu de la terrible débauche d’énergie réclamée par ce monstre vorace, Rob Halford ne ferait pas mieux de s’abstenir à l’avenir.

Au final, un live qui ne pouvait être mauvais ou décevant, Judas Priest n’ayant pas pour habitude de servir de la camelote à ses fans.

Les esprits chagrins pourront arguer de la recrudescence de productions de ce type dont nous abreuvent les Anglais depuis quelques années, du côté artificiel de ce faux live composé d’une juxtaposition de titres, du manque de punch des nouvelles compositions et du côté un peu maigrichon du packaging comparé, par exemple, au colossal double CD de « Metal Meltdown » de 1998. Ils auront dans une certaine mesure (relative) raison.

Cependant, dans l’absolu, « A Touch of Evil » demeure d’un très bon niveau global, ce qui, compte tenu de l’exceptionnelle richesse du répertoire du Prêtre, était nettement prévisible. Mention spéciale, au final, aux deux titres de « Angel of Retribution » qui m’ont donné un frisson inattendu et ont contribué à épicer la bonne vieille recette sans doute trop bien connue jusqu’alors.

1 Commentaire

3 J'aime

Partager
MAIDEN26 - 10 Fevrier 2021:

qu'est ce que tu entends par "faux live" ??

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ mattpriest

26 Juillet 2009

Que dire, Que dire, Que dire !!! Voilà un résumé accrocheur n’est-ce pas ? Et qui vous donne une image parfaite de mes pensées à l’écoute de ce Live qui, quand il a été annoncé sur le site officiel, m'a rempli d’une immense et intense joie. Seulement voilà, les faits sont là : It’s A Joke ! Que ce soit sur le papier ou non, on peut dire qu’on se fout littéralement de notre poire ! Je ne vais pas vous refaire la discographie du groupe, vous la connaissez bien évidemment ! Donc lorsqu’on annonce un live surpuissant, avec des anciens morceaux inédits, rarement joués en live, je peux vous dire que c’est très excitant et attrayant. Mais lorsque vous voyez qu’il n’y a que 11 morceaux dont 3 anciens inédits (je suis gentil là), je vous dis que vous redescendez vite sur terre et vous vous posez des questions !!!Alors voilà le tracklist est…ce qu’il est ! Le groupe joue carré, comme à son habitude, très dynamiquequand même, on entend bien le public qui est à bloc, ce qui fait plaisir aussi. Les titres s’enchainent sans trop de temps morts, mise à part lors de « Riding on the wind » et Painkiller », Car il ne s’agit pas là d’un seul live, mais de morceaux pris lors des deux dernières tournées mondiales du groupe, en 2005 et 2008 ! Une qualité de son irréprochable quand même, le groupe est en forme on le sent, des effets sont portés sur la voix, avec en fond une voix mécanique qui donne beaucoup d’écho. On arrive à se demander si notre Metal God préféré à toujours sa bonne voix d’avant ? Oui oui, ouf pas de quoi s’inquiéter. On prend quand même du plaisir à l’écoute, même si mise à part « Between the hammer and the anvil » ,  « Dissident Agressor » et « Eat Me Alive » il s’agit de morceaux déjà écoutés en Live donc pas de surprise, sauf pour les deux de l’album Nostradamus qui donnent vraiment une sensation de puissance supplémentaire lors du live, les chanceux qui ont assisté aux concerts de cette tournée doivent le savoir !Alors bref, on ne va pas non plus épiloguer, c’est un live qui déçoit par le fait qu'il ne correspond en rien à ce qui été annoncé. Et même si pour les fans, ça reste plaisant à l’écoute quand même : les morceaux sont puissants, on les chante, on headbangue, mais … voilà déçu car trop rapide ! 11 titres c’est un album studio pour moi, pas un live, surtout pas avec un groupe de cette trempe, où les musiciens ont l’embarras du choix niveau morceaux anciens et rares !!! Juste pour les fans, les autres passez votre chemin !

8 Commentaires

14 J'aime

Partager

KingMetal - 27 Juillet 2009: Cependant,la plupart des chansons,dont j'en suis totalement sur,proviennent du dernier DVD officiel du groupe.Les chansons ont la meme maniere de jouer,les cris de foules sont exacts,etc.Je me suis acheter l'album live tout de meme et je suis quand meme content.
enthwane - 27 Juillet 2009: Cet album live est aussi bon qu'il est court... Dommage, ça aurait pu être un bel objet qu'aurait pu nous offrir la prière de Judas...
Ebrithil - 27 Juillet 2009: enthwane : le PRETRE de Judas, stp ! ;-)
Sinon je suis pour ma part déçu évidemment par le fait que l'album soit aussi court . Mais également par le fait qu'en fait peu de titres soient des inédits live : quelques uns ont été chantés par Owens (et bien mieux en ce qui concerne Painkiller) sur le Live In London et le Live Meltdown, et les autre peuvent être trouvés facilement sur des bootlegs (cf. le Live Vengeance plutôt connu) .
Et pour la voix, j'ai été le premier à la critiquer et maintenant je m'en veux, car lorsqu'on écoute les mêmes titres sur youtube, la plupart sont mieux... simple mauvais choix de la part du groupe.
KingMetal - 04 Août 2009: La plupart des chansons viennent du DVD Rising In The East.Je l'ai réécouté pour la quatrième fois et j'ai à peu près le même feeling qu'au début,mais comme la chronique dit : Juste pour les fans et ça donne que j'en fais parti.

Ebrithil : Lequel des deux lives avec Owens as-tu aimé la chanson Painkiller?
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire