30 Years - Live Anniversary

Liste des groupes Power Mélodique Gamma Ray 30 Years - Live Anniversary
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16/20
Nom du groupe Gamma Ray
Nom de l'album 30 Years - Live Anniversary
Type Live
Date de parution 10 Septembre 2021
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album16

Tracklist

CD 1
1.
 Induction
 00:58
2.
 Dethrone Tyranny
 04:18
3.
 New World Order
 05:24
4.
 Avalon
 09:35
5.
 Master of Confusion
 04:55
6.
 Empathy
 05:10
7.
 Rebellion in Dreamland
 09:01
8.
 Land of the Free
 04:37

Durée totale : 43:58



CD 2
1.
 Lust for Life
 05:39
2.
 One with the World
 05:06
3.
 The Silence
 07:02
4.
 Armageddon
 11:08
5.
 Heading for Tomorrow
 15:19
6.
 Send Me a Sign
 07:28

Durée totale : 51:42



DVD
1.
 Induction
 00:54
2.
 Dethrone Tyranny
 04:20
3.
 New World Order
 06:04
4.
 Avalon
 09:25
5.
 Master of Confusion
 04:56
6.
 Empathy
 05:10
7.
 Rebellion in Dreamland
 09:51
8.
 Land of the Free
 05:37
9.
 Lust for Life
 05:43
10.
 One with the World
 05:18
11.
 The Silence
 07:32
12.
 Armageddon
 11:42
13.
 Heading for Tomorrow
 15:13
14.
 Send Me a Sign
 07:18
15.
 End Credits
 00:46

Bonus
16.
 Slide Show
 04:30

Durée totale : 01:44:19

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Gamma Ray


Chronique @ Eternalis

25 Septembre 2021

Un live globalement décevant à cause d’un son catastrophique à ce niveau mais aussi de choix vocaux étranges [...]

Gamma Ray n’est pas très actif depuis la sortie de "Empire of the Undead". C’est peu de le dire ! Excepté la tournée ayant suivi la sortie de l’album, le groupe n’a quasiment pas donné signe de vie pendant que Kai Hansen a sorti un album solo, que Henjo Richter et Michael Ehré ont proposé trois albums avec The Unity et surtout que le maître à bord a rejoint les citrouilles. Le retour de Kai, accompagné par Michael Kiske, chez Helloween ne devait être que pour une tournée anniversaire. Le single "Pumpkins United" était très clair à ce sujet. Mais les allemands se prirent au jeu, la connivence fut plus évidente que prévue et le rêve des fans eut lieu : un nouvel album arriva en juin 2021.

Forcément, difficile de mener de front Helloween et Gamma Ray, surtout que l’on sent depuis quelques années un groupe en pente descendante ("Land of the Free II" et surtout "To the Metal" n’ont pas marqué grand monde) tandis que l’autre s’est clairement inscrit dans les années 2000 après un énorme passage à vide dans les années 90 (les années magiques de Gamma Ray avec des chefs d’oeuvres comme "Land of the Free" ou "Powerplant"). L’annonce d’un live streaming pendant la pandémie ressemblait à une tentative (vaine ?) pour montrer que le groupe était toujours vivant, notamment depuis l’arrivée de Frank Beck qui n’a toujours rien enregistré avec le groupe. Live Streaming qui débarque aujourd’hui pour fêter les 30 ans du groupe, en format double disc ou blu-ray pour ceux préférant profiter des images.
Gammay Ray dispose déjà d’un bagage conséquent d’album live dans sa carrière (que ce soit les “vieux” avec Ralf Schiepers, les monstrueux "Alive 95" ou "Skeletons in the Closet" ou les plus récents "Hell Yeah" et "Skeletons & Majesties") mais celui-ci se veut clairement différent par le contexte, plus que par son anniversaire. Forcément sans public (à part les quelques membres du staff et invités qui jouent le jeu quand les membres cherchent à les haranguer), la tracklist fait malheureusement l’impasse sur de nombreux albums (pour les 30 ans c’est dommage) et alterne du très vieux avec du plus récent. Néanmoins, les Ray’s possèdent tellement d’opus de bonne qualité qu’il est toujours difficile de contenter tout le monde (surtout quand on s'aperçoit avec joie que "Heading for Tomorrow" est dans la setlist, ça prend de la place !) et ce n’est finalement pas sur ce point précis que nous reviendrons plus tard.

Non, ce qui choque … c’est la qualité absolument infame et indigne du son ! Quand on compare aux productions dantesques qu’avaient "Alive" ou "Skeletons in the Closet" (sorti en 1995 et 2003 quand même), voir même le côté très rugueux de "Hell Yeah" ou au contraire trop propre de "Skeletons & Majesties", on est de toute façon à des années lumières du rendu de ce Live Anniversary. C’est simple, on dirait que l’album n’a même pas été masterisé ! Dès que les guitares arrivent, on se croirait sous l’eau, le rendu est sourd et on entend que la batterie et la basse. Les guitares sont incroyablement bordéliques et le chant essaie tant bien que mal de se faire un chemin dans ce joyeux foutoir. C’est quand même surprenant quand on sait que les prises de son pouvaient être propres par l’absence de public et d’éléments extérieurs (et surtout que c’était le seul concert à préparer en plus d’un an !). Et forcément, dès le terrible "Dethrone Tyranny", ça enlève toute la rage, l’agressivité et la puissance du titre.
Ce premier problème est forcément rédhibitoire et rend l’écoute pénible … mais il y a aussi Frank Beck. Et là, on se demande dans quelle galère s’est fourré le groupe. Comme si sa présence n’était pas totalement assumée, Kai continu de chanter une grosse partie des titres, mais son nouveau comparse l’accompagne sur les refrains ou quelques couplets … mais il ne s’agit de rien de plus qu’un accompagnement. Déjà que le pauvre ne fait pas preuve d’un charisme à toute épreuve (c’est flagrant dans le blu-ray, il se cache quand il ne chante pas, il ne dégage aucune énergie et n’attire pas la lumière sur lui), il ne peut en plus jamais réellement tenter une interprétation personnelle puisque Kai reste toujours présent dans le spectre sonore des morceaux. Autant cela colle parfois (le duo vocal sur "Land of the Free" rend plutôt bien, idem sur "Avalon" ou "Master of Confusion"), autant c’est vraiment maladroit sur "New World Order", "Armageddon" ou encore "Empathy" qui ont une ambiance bien à elle et où la dualité ne fonctionne pas. Si on ajoute à ça que sa façon de chanter reste très “plan-plan”, medium, coincé entre l’agressivité d’un Kai qu’il n’aura jamais et la technique d’un Ralf qu’il ne peut effleurer, on peine à trouver un avenir à cette collaboration.

Ralf Schiepers vient rejoindre la troupe sur la seconde partie de l’album (après un "Rebellion in Dreamland" bien peu convaincant, tragique pour un titre aussi culte), notamment sur le surpuissant "Lust for Life". Rien à redire sur sa performance tant Ralf n’a rien perdu avec les années (il s’est même bonifié), conservant une hygiène de vie impeccable et une technique absolument incroyable, gagnant même en charisme et en présence scénique. Frank essaie d’exister sur quelques backing vocals mais autant Kai propose quelque chose de différent et “utile” (même si lui n’a plus la même voix qu’il y a 20 ans et patine vraiment quand il faut rugir comme à l’époque), autant Beck reste dans cette problématique ou son timbre médium n’a rien à apporter à des compositions absolument pas taillées pour lui. Nous parlons forcément beaucoup de l’aspect vocal car, techniquement, Henjo Richter est toujours la même fine gâchette qu’avant et balance toujours sa virtuosité avec son style zen et détaché qu’avant, avec un flegme faisant une formidable combinaison entre lui et un Kai bien plus frénétique. Quant à Michael Ehré, s’il n’a pas la frappe de buffle d’un Zimmermann irremplaçable, il assure toujours aussi bien le job depuis 10 ans.

La fin du set permettra surtout de placer des titres plutôt rare en live (bien que nous aurions aimé aussi quelques titres de "Somewhere Out in Space", "Insanity & Genius" ou "Majestic"), notamment la suite imparable de "Armageddon" et "Heading for Tomorrow". Le premier est un chef d’oeuvre de speed épique et sans concession (le son n’aide pas à ressentir la puissance naturelle du titre) tandis que le second est un monstre progressif de 15 minutes qui possède une version studio avec Ralf et une autre avec Kai, assez différente l’une de l’autre mais toute deux géniale. Si Ralf est présent ici, c’est plutôt une version proche de celle de "Blast from the Past" que le groupe joue, avec tout le passage central chanté (mais l’intro est identique à la version originale). Un beau moment, qui aurait mérité d’être partagé et qui on espère aura des suites dans de “vrais” concerts. Schiepers mange littéralement les deux autres chanteurs sur ce titre et prouve toute sa vigueur vocale, pendant que les guitaristes se font plaisir sur les très longs passages instrumentaux ouvrant la voie à quelques improvisations.
"Send Me a Sign "termine le show avec un manque flagrant d’énergie et de vigueur, entre un Kai à bout de souffle (littéralement, il se déplace beaucoup sur les titres précédents) et un Frank toujours aussi peu convaincant pour insuffler une âme ou une personnalité à ses parties. Entre un leader qui ne lui donne pas assez d’espace et une tonalité naturelle très traditionnelle, difficile de réellement exister avec des titres aussi connus de tous. Ralf rejoint la troupe sur le dernier refrain avant que les lumières ne s’éteignent.

Un live globalement décevant, notamment à cause d’un son catastrophique à ce niveau mais aussi de choix vocaux pour le moins étrange et d’une position trop inconfortable sur le sujet. Gamma Ray ne semble pas assumer son nouveau chanteur puisque Kai continu de chanter une grande partie, l’empêchant ainsi de se créer une interprétation et le rendant du coup peu enthousiasmant et constamment dans l’ombre des comparaisons. Rien qui ne permette de penser sereinement à un avenir pour Gamma Ray puisque la plupart de ses membres sont occupés ailleurs et que Kai semble plus occupé dans Helloween pour le moment. Clap de fin ?
To be continued ...

5 Commentaires

9 J'aime

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Op467 - 26 Septembre 2021:

L ayant écouté plusieurs fois , ce côté brut et puissant donne vraiment l impression d écouter un concert, d autant plus que tous les instruments sont bien distincts.  Si je veux écouter un son d album studio ou est l intérêt d un album live ?  15/ 20

witchfucker - 26 Septembre 2021:

C'est propre, beaucoup trop propre. Et un excellent titre tel que One with the World est d'une décevante molesse. Pour leur défense, il est vrai qu'un live sans public ressemble plus à une répét générale qu' à un concert digne de ce nom.

Eternalis - 26 Septembre 2021:

Op467 : rien à voir avec un son propre ou studio. Il n'y a juste aucune gniaque ni puissance. Réécoute Skeletons in the Closet et la claque dans la tronche qu'il donne ... C'est le jour et la nuit.

witchfucker - 26 Septembre 2021:

C'est bien ce que je dis, ca manque TERRIBLEMENT de patate. Je possede Alive 95 depuis 25 ans, et ça c'est un putain de Live qui envoie du bois.

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