'74 Jailbreak

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16/20
Nom du groupe AC-DC
Nom de l'album '74 Jailbreak
Type EP
Date de parution 15 Octobre 1984
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album506

Tracklist

1.
 Jailbreak
 04:40
2.
 You Ain't Got a Hold on Me
 03:30
3.
 Show Business
 04:43
4.
 Soul Stripper
 06:23
5.
 Baby, Please Don't Go
 04:50

Durée totale : 24:06

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AC-DC


Chronique @ dark_omens

17 Juillet 2013

'74 Jailbreak est un EP qui n'est pas indispensable mais qui révèle, une fois encore, tout le talent de ces musciens...

Sortis en cette année 1984, alors que le groupe venait d'essuyer un échec artistique cuisant fort d'un très moyens Flick of the Switch, les cinq titres de ce '74 Jailbreak, nouvel EP des australo-britanniques d'AC/DC, tentait de rassurer un auditoire dépité. Pour ce faire, ressusciter les morts ("le" en l'occurrence) et cette nostalgie lié à la perte d'une insouciance définitivement envolées avec la disparition de ces idoles (de "son" idole, en l'occurrence), semblait être la recette éprouvé qui allait, sinon le sortir de ce marasme, tout au moins lui permettre de ne pas sombrer. En effet, qui mieux que le regretté Bon Scott, pouvait, une fois encore, de son talent si remarquable, redonner vigueur à un AC/DC à l'agonie.

Bien sûr, certains pourraient polémiquer sur le fait que 5 titres sont bien insuffisants à panser la blessure profonde d'un deuil aussi douloureux. Et que, par ailleurs, rien ne le pourra jamais véritablement. Ils pourraient aussi pérorer sur un procédé sacrifiant le nécessaire travail de composition au profit d'une facilité commode. Certes.

Toutefois à l'aune de l'excellence d'une formation aussi exceptionnel, ces quelques derniers inédits sur le vieux continent sortis uniquement sur les terres du groupe dans les versions australiennes de leurs premiers albums, balayent ces préjugés. De plus, ils permettront aussi de rendre, une fois encore, hommage à celui qui fut, comme aime si bien à le dire son ami Bernie Bonvoisin (Trust), l'un des plus grands chanteurs que la Rock Music ait connus.

D'emblée, alors que résonnent les premières notes d'un excellent préambule du superbe riff de guitare de Jailbreak, seul morceau issus de la session de Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976) alors que le reste provient de celle d'High Voltage (1975)), AC/DC nous renvoient aux délicieux souvenirs de leurs premiers pas résolument Rock, cynique, Boogie, primaire et Rythm'n Blues. Le son de ce premier morceau, et de l'ensemble de ce manifeste, si particulièrement suranné contribue à raviver le parfum révolu de ces temps séduisant. Show Business, un pamphlet décrivant les aléas de musiciens face à la roublardise de cette implacable industrie broyeuse de talent, ne dément en rien la teneur de nos premières impressions ravies.

Venant admirablement clore ce pamphlet, les anglo-australiens nous offrent, en un Baby Please Don't Go vif et nerveux où guitares et voix communient superbement, une excellente apothéose. Le titre est une reprise d'un standard de Blues enregistré pour la première fois en 1934 par Big Joe Williams, artiste resté célèbre pour son jeu de guitare très particulier sur un instrument possédant neuf cordes. Une version de ce titre sera aussi écrite plus tard par un Van Morrisson (Them) notamment resté dans l'histoire pour avoir composé le fameux Gloria que The Spektors (dans lequel, occasionnellement, un certain Bon Scott officiait en tant que chanteur et batteur) jouera également.

'74 Jailbreak est donc un EP qui, s'il n'est pas véritablement indispensable, révèle, une fois encore, tout le talent de musiciens incroyablement doués, précurseurs formidables d'une ère nouvelle.

6 Commentaires

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dark_omens - 17 Juillet 2013: Exactement. C'est d'ailleurs ce que je dis lorsque j'écris "...Jailbreak, seul morceau issus de la session de Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976) alors que le reste provient de celle d'High Voltage (1975))...". Je ne comprends donc pas trop où j'ai pu commettre cette erreur que tu sembles me reprocher?
King_Triton - 18 Juillet 2013: ayant le vinyl original sous les yeux je confirme qu'il est bien sorti en 84 ,les titres quant à eux sont bien de 75 (sauf Jaibreak de 76) merci pour la chronique j'adore cet EP et particulièrement le morceau Soul Stripper .
dark_omens - 18 Juillet 2013: Moi ma préférée reste incontestablement Show Business.

Merci surtout à toi pour ton commentaire.
Yann.77 - 21 Juillet 2013: je confirme que cet EP est bien sorti en 1984 et qu'Adrexor à dû fumer un gros pét'!!! :) !!! sinon bonne chro!!!
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Commentaire @ Bourrin

30 Mai 2005
Objet intéressant pour les non-australiens fans du groupe !! En effet, cet EP réunit 5 titres qui n'étaient présents que sur les versions australiennes des 3 premiers albums. Ces titres sont vraiment sympas et nous montrent ce qu'était le groupe à ses débuts, c'est à dire lors de la période où ils écumaient les bars australiens.
Le titre "Jailbreak" (le plus récent de l'EP puisqu'il date de '76, alors que les autres datent de '74) est bien dans le style de "High Voltage" et "Dirty Deeds..." (à noter qu'il figurait sur "Dirty Deeds..." dans la version australienne) avec ce son si particulier des guitares et surtout la voix magique de Bon ; les 3 titres suivants sont bien blues, je trouve que sur ces derniers, le groupe se fait un peu plus timide, mais c'est normal vu qu'il s'agit de leurs premières compositions. Le dernier titre n'est autre qu'une reprise de vieux blues vraiment superbement interprétée, on peut dire que c'est plutôt bien burné ! D'ailleurs le groupe semble prendre plaisir à la jouer (Bon est excellent), et il nous transmet ça! Rien de tel pour se mettre de bonne humeur!

Cependant, je trouve que les boys auraient pu y inclure d'autres titres inédits sur les versions australiennes tels que "R.I.P" ou encore la reprise de Chuck Berry "School Days".
Mais ne chipotons pas, écoutons plutôt ce fort sympathique EP !

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