X

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
13/20
Nom du groupe Def Leppard
Nom de l'album X
Type Album
Date de parution 2002
Style MusicalNWOBHM
Membres possèdant cet album141

Tracklist

1. Now
2. Unbelievable
3. You're So Beautiful
4. Everyday
5. Long Long Way to Go
6. Four Letter Word
7. Torn to Shreds
8. Love Don't Lie
9. Gravity
10. Cry
11. Girl Like You
12. Let Me Be the One
13. Scar
Bonustracks (UK Release)
14. Kiss the Day
15. Long Long Way to Go (Acoustic Version)

Acheter cet album

 $12.98  20,33 €  32,69 €  £20.10  $23.95  13,28 €  77,53 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Def Leppard


Chronique @ dark_omens

24 Septembre 2013

Evoquer une trahison est un pas que certains franchiront ici...Et on peut les comprendre...

S'enfermant dans une démarche musicale aux propos toujours plus esthétiques et immédiats, toujours plus commerciaux et accessibles diraient les plus cyniques, Def Leppard fait doucement évoluer sa conception artistique vers un art de moins en moins dynamique. Si l'aspect mélodique d'une expression musicale ne constitue pas nécessairement un défaut, il faut bien reconnaître qu'alors qu'il est aussi crucial et mis en exergue, il s'adresse d'emblée à un auditoire largement plus néophyte dès lors qu'il s'agira des musiques qui nous passionnent ici. Ce public différent pourra bien trouver nombre de qualités à ce X, dixième album de ces Britanniques, l'adepte spécifique de cette grande famille réunis sous la bannière maladroitement baptisé Hard Rock, dans son acception la plus vaste et la plus vague, quant à lui, ne pourra s'y reconnaitre que bien trop subrepticement.

La tâche de la chronique s'annonce alors hautement délicate, car d'emblée une interrogation s'impose à votre humble serviteur. Doit-on se départir de toutes ces partialités qui nous habitent et juger cet opus pour ce qu'il est, c'est-à-dire une œuvre digne de plaire au plus grand nombre ? Ou doit-on garder en mémoire ces vécus particuliers qui nous lient à la musique que nous aimons tant ici ? En d'autres termes doit-on apprécier cet album comme un excellent disque de Pop-Rock, ce qu'il est peut-être, ou doit-on le juger comme un disque de Hard Rock, assurément, médiocre ?

Dans la première hypothèse, celle où la décision prise serait d'appréhender l'œuvre sans aprioris, force est de constater que mes lacunes sont incommensurables tant ces arts contemporains restent, pour moi, énigmatiques, et n'éveillent agréablement mes sens que bien trop rarement.

En axant ma réflexion sur l'autre postulat, notoirement plus naturelle pour moi, je ne peux que crier avec force ma rancœur. S'égarant dans les dédales sucrés de ces harmonies, désespérément, douces, cette œuvre n'a que peu d'intérêt. Dénaturant profondément son âme antique (du moins celle qui est la sienne depuis Hysteria (1987)), Def Leppard se compromet au sein de la communauté qui, la première, lui offrit un formidable écho mérité. Diluant ses velléités les plus ''énergiques'', il nous offre le spectacle pathétique de cette mièvre représentation. Souligné encore par un manque de rythmes récurent, alourdis par une musicalité au souci d'esthétisme trop prégnant, accablé par la parcimonie avec laquelle les guitares s'expriment, la plupart de ces titres s'enfoncent définitivement dans une naïveté embarrassante. La cruelle déception devient alors inévitable.

A la mesure de l'ensemble de ces imperfections, tant sur le plan mélodique que sur le plan rythmique, il devient même, parfois, difficile de différencier le propos de ballades symptomatique du Hard-FM de celui d'une musique plus typiquement Pop.

Evoquons tout de même, aux rangs de l'amertume, quelques-uns de ses titres. Ainsi Torn To Shred, Love Don't Lie, Gravity, Everyday ou encore Girl Like You, par exemple, sont, selon moi, d'infâmes offrandes d'un ennui achevé.

Dans ces eaux insipides seul des morceaux tels que Now, kiss The Day et You're So Beautiful demeurent relativement plaisants. Et dans celles gardant les stigmates les plus propres aux propos d'autrefois de ces Anglais, seul des pistes telles que Four Letter Words et Cry, par exemple, gardent une ''force'', et une certaine intensité nous rappelant aux bons souvenirs de Def Leppard. Mais, mon Dieu, que c'est peu.

Ce X est donc un échec. Il nous propose l'évolution Pop-Rock fade d'un groupe qui fut, jadis, l'un des plus prometteurs de la scène NWOBHM, avant de devenir l'un des plus charmeurs du paysage Hard-Fm. S'affirmera-t-il comme un des plus talentueux de ce nouveau créneau ? Peut-être. Pourtant artistiquement si la démarche est respectable, le résultat l'est nettement moins. Quant à parler de trahison, il n'y a qu'un pas que d'aucuns franchiront allégrement. Et on les comprend aisément.

1 Commentaire

3 J'aime

Partager
samolice - 24 Septembre 2013: Le syndrome Bon Jovi?

Merci pour la chronique Dark.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Loloceltic

09 Avril 2013

Def Leppard abandonne définitivement le Metal.

Ce n’est pas faute de l’avoir répété : Def Leppard n’est pas un groupe de métal ! Et si certains en doutaient, voilà un album qui va leur mettre les points sur les i. Il est vrai que les 'léopards de Sheffield' n’ont jamais été un groupe facile à suivre, quittant le Hard-Rock et la NWOBHM pour créer la 'Pop-Metal' à l’occasion d’un "Hysteria" qui affolera les chiffres de ventes d’albums, ou se lançant dans quelques expérimentations à la fois World et électro sur un "Slang" dont le succès commercial ne sera pas au niveau des qualités artistiques. Pour cette nouvelle livraison faisant suite à un "Euphoria" pas si euphorisant que ça, "X" voit les Britanniques s’engager vers des territoires Pop, voire Rock, mais plus du tout Metal avec un Rick Allen s’impliquant comme jamais dans la composition.

La production, majoritairement réalisée par Pete Woodroffe est comme d’habitude impeccable, et l’on retrouve ce sens de la mélodie imparable et ces chœurs en harmonies typiques du groupe. Nous noterons cependant que Def Leppard fait appel à quelques compositeurs extérieurs, ce qui n’est pas courant pour le quintet, d’autant que des Marti Frederiksen et autres Andreas Carlsson et Per Aldeheim ne sont pas du genre à ne pas laisser leur patte visible dans ce qu’ils écrivent et produisent. Sous la houlette du premier, "Now", "You’re So Beautiful" et "Everyday" (avec une intro très proche de "Two Steps Behind") nous offrent une Pop-rock mid-tempo hyper mélodique à la carrosserie aussi brillante que lisse, alors que les seconds composent entièrement "Unbelievable", jolie ballade, mid-tempo elle aussi, digne de Bryan Adams et placée en deuxième position, comme pour confirmer que cet opus est essentiellement dévolu à la douceur.

Car ce sont bien les rythmes et mélodies sucrées qui dominent les débats (en quantité entendons-nous bien !) sur ce "X" (prononcez Ten) mal nommé, n’étant en fait que le huitième album officiel de Def Leppard, et s’il est vrai que tout cela reste agréable à l’oreille (la jolie ballade "Long Long Way To Go") il n’en reste pas moins qu’il est difficile de trouver des points d’accroche en dehors de quelques refrains dont les Anglais maitrisent l’art. Seuls "Four Letter Word" laisse émerger un Hard-Rock direct, alors que "Gravity" et "Cry" auraient pu figurer sur "Slang" grâce à leur approche plus expérimentale. Enfin, "Scar" vient clôturer l’ensemble sur une note plus sombre et un brin plus aggressive rappelant quelques heures de gloire du gang de Joe Elliot.

Si la mélodie est loin d’être un défaut et qu’il est souvent agréable d’écouter des albums à la douceur reposante, "X" reste cependant victime d’une identité trop lisse qui, si elle rendra sympathique une ballade en voiture ou un repas entre amis, n’atteindra pas des niveaux suffisants pour s’imposer dans la discographie du combo. Et si nous ne pourrons pas reprocher à Def Leppard de reproduire sans arrêt la même formule, "X" ressemble plus à une tentative de retrouver des chiffres de ventes élevés qu’à une réelle et ambitieuse prise de risque artistique. Un album sympathique, sans plus, loin de ce que le public est en droit d’attendre d’un tel groupe.

1 Commentaire

2 J'aime

Partager
ELECTRICMAN - 23 Juin 2013: un album sans peps, malgré quelques mélodies agréables par ci par là. J'apprécie bien "four letter word".
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire