Volcano

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Satyricon
Nom de l'album Volcano
Type Album
Date de parution 25 Octobre 2002
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album387

Tracklist

1.
 With Ravenous Hunger
 06:40
2.
 Angstridden
 06:22
3.
 Fuel for Hatred
 03:53
4.
 Suffering the Tyrants
 05:07
5.
 Possessed
 05:21
6.
 Repined Bastard Nation
 05:44
7.
 Mental Mercury
 06:52
8.
 Black Lava
 14:31

Bonus
9.
 Live Through Me (Vinyl Edition)
 04:47
10.
 Existential Fear-Questions (Vinyl Edition)
 05:34

Durée totale : 01:04:51

Acheter cet album

 $36.20  15,65 €  29,00 €  £47.84  $87.95  57,14 €  77,18 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Satyricon


Chronique @ valentheris

27 Fevrier 2010
Né au milieu d'une scène black metal Norvégienne en pleine expansion au début des années 1990, Satyricon, livrait une trilogie d'albums à caractère médiéval qui enchanta alors la population metalleuse. Le son était froid, sombre et saturé, laissant parfois la place à des envolées variant de l'ambiant, au symphonique, en passant par un côté folklorique, Frost************** commençait à s'affirmer comme étant l'un des batteurs les plus prometteurs de la jeune scène et Satyr montrait du haut de ses 18-20 ans qu'il possédait une grande force créatrice et un talent musical certain.

En revanche, comme bien d'autres avant eux, le groupe décida de changer de formule, mettant l'aspect moyenâgeux de côté, ou comme le disait si bien Satyr, en finir avec le côté « Conan ». Bien entendu, comme tout bon changement qui se respecte, des hauts et des bas sont générés et c'est donc à partir de « Rebel Extravaganza » que les fans vont commencer à se diviser, suite au tournant pris par le duo Nordique. Alors que RE perd de l'ambiance fantastique présente dans la trilogie initiale, montrant au grand jour un aspect musical touchant à un concept industriel, mêlé à un black moderne, c'est trois ans après cet opus que le groupe nous revient avec des idées sulfureuses et un concept brulant (hahaha...). « Volcano » n'affichera pas un retour aux sources pour les puristes pleins d'espoir, mais sera un nouveau pas dans l'évolution de Satyricon. Un album honnête avec de bonnes idées, des riff entraînants, mais disposant néanmoins de quelques défauts nuisant à son image comme je vais vous le démontrer.

Dès les premiers instants de « With Ravenous Anger », nous avons droit à des sonorités mécaniques, des engrenages qui s'enclenchent, montrant que la nouvelle machinerie du groupe va suivre la lignée de la précédente et qu'une marche arrière n'est pas envisageable dans l'immédiat. Bien sûr, le riff agressif qui démarre peu après, aura tôt fait de taire nos pensées vagabondantes, assénant une petite claque et captant notre attention pour le restant de l'écoute. La voix de Satyr se veut toujours agressive, limite vicieuse, la double-pédale de Frost************** est bien présente et toujours aussi en forme. Les riffs sont, pour la plupart, assez évolués, tranchants et entraînant et des morceaux tels que « Fuel for Hatred » ou « Repined Bastard Nation » ne viendront pas à l'encontre de mes propos.

Ces deux titres seront annonceurs de ce que l'on pourrait retrouver sur l'opus suivant : « Now, Diabolical » abordant un mélange refrain entraînant, riff accrocheur et courte durée. Cependant, ces deux titres là ne sont tout de même pas comparables à un « King » ou un « Now, Diabolical », le tout étant plus recherché et mieux fichu au niveau de l'évolution des lignes de guitare.

Certains titres pourront néanmoins surprendre lors d'une première écoute. « Possessed », par exemple, apportera un supplément de brutalité non négligeable au sein de l'album. Le morceau est le plus agressif, proposant un riff simple d'accès, rentre-dedans et jouissif bien qu'un peu ennuyeux à la longue. D'autre part, le titre final, « Black Lava » est sûrement l'un des morceaux les plus long du groupe, mais il se laisse écouter sans peine. Un début assez rythmée dans lequel Satyr nous parle du black metal des années 1990, puis un break lancinant, lent et beau amenant le refrain éponyme. Pas lassant, très entraînant pour peu que l'on se prenne au jeu et par conséquent un magnifique final pour un album appréciable.

Tout est donc très bon ? Non, bien entendu. L'album souffre, par exemple, de quelques longueurs par moment. Alors que « Fuel for Hatred » nous offre un bon moment de déchaînement, «Suffering the Tyrants», rabaisse un peu le niveau de puissance engendré jusque-là par un riff stagnant et une batterie, certes toujours efficace, mais répétitive. De plus « Mental Mercury », bon élément en soi, apporte un peu de longueur en cette fin d'album bien que le titre offre des variations non négligeables. Un peu écourtée, la chanson aurait été plus appréciable.
En plus, des voix féminines font leur apparition de temps en temps, n'apportant pas grand-chose, que ce soit sur « Angstridden », le titre sus-nommé ou « Black Lava » où elles me paraissent presque niaises.

En résumé, cet opus de Satyricon reste un bon élément dans leur discographie. Des défauts comme des qualités, il apporte son lot de bons titres et montre, avant un « Now, Diabolical » un peu mou du genou, une bonne preuve que Satyr et Frost************** ne se sont pas vendus comme tant de personnes le clame.
Peut-être dispensable ou indispensable...A vous de voir. En tout cas, assurément appréciable.

Valentheris.

8 Commentaires

8 J'aime

Partager

valentheris - 28 Fevrier 2010: @Nordmann : Pas de problème mec. Et même merci ! Ce n'est que ma 15e chro et si tout le monde la ferme dès que je fais une connerie je pourrai jamais progresser ^^.

Sinon, la prochaine fois précise en quoi c'est désordonné ça m'aide encore plus *smiley qui rigole* ;)
HeadCrush - 28 Fevrier 2010: @Nordmann: J'ai en effet mal exprimé ce que je voulais dire.
J'entends par ils se cherchent, la voie d'une évolution.
J'ai attentivement lu les derniers itw de Satyr, il dit clairement que le passé est le passé et que le futur, il le cherche.
C'est juste, honnête et a l'image du mec.
Quand à dire qu'ils se foutent de tout, ne rêve pas, ce sont des musiciens donc, des écorchés vifs et toute critique, bonne ou mauvaise non seulement les touche mais en plus, les aide d'une façon ou d'une autre.
Lorsque tu te fous de tout, tu ne donnes rien, et encore moins, de la musique.
vince666 - 03 Mars 2010: J'aime bien t'as chronique j'en est lu pas mal de toi (valentheris) elle sont bien mais je trouve l'introduction de celle si est un peut trop long puis je n'aime pas le clip que tu as mis mais bon sa c'est l'avis personnel puis tu n'y es pour rien en plus je n'écris pas de chronique donc je ferais mieux de me taire^^ ...
Bref une autre bonne chronique de t'as par qui rempli ton répèrtoir :)...

"-meme si je les trouves un peut trop intello pour moi
-ta geule c'est pas toi qui a fait la chronique ! Si t'es pas content bha t'as cas en faire une autre !!!
-chuuuuutte il va savoir que je suis schizo..." Humour débile... j'y peut rien je suis comme sa ^^
fangorn - 31 Janvier 2012: bonne chronique, mais ou je suis un poil point d'accord c est au niveau de "Suffering the Tyrants" qui est un de mes morceaux préférés de l'album.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ sargeist

14 Août 2005
Encore plus loin encore plus fort !! Voila comment je qualifierai ce nouvel opus de Satyricon, après un Rebel Extravaganza plutôt bon, très brutal mais avec néanmoins quelques longueurs, ce disque est une bénédiction pour qui aime le bon black un peu vintage mais actuel.

Alors oui les trues pourront encore crier au loup, le groupe est maintenant chez la grosse major Emi, Satyr ressemble a un goth, mais place à la musique!!!
Ce qu'on remarque d'emblée, c'est un son beaucoup plus rond, moins mécanique que son prédécesseur. CE qu'on remarque aussi, c'est que Frost************** est toujours aussi bon !! Les morceaux se partagent entre ceux qui vont encore plus loin dans une certaine expérimentation (Suffering the Tyrants, Mental Mercury) avec une presence legerement accrue de la demoiselle de Ram Zet, et d'autres qui ne sont que des hymnes au black metal primaire d'origine!! Possessed et ces riffs monstrueux, Black Lava et cette ambiance propre au B.M. 90/95 comme Satyr dit).
Pour la variété, rien a dire, avec même un titre capable de passer en radio (enfin ça dépend desquels), "Fuel for Hatred".

A noter le monstrueux titre "Repined Bastard Nation" et son rythmes du milieu hallucinant de haine et de froideur et ses petites incursions toujours plus thrashy et brutales.
Bref encore un album digne des plus grands, les limites sont une fois de plus repoussés, et avec un brio exemplaire.
Unique tout simplement. Les mauvaises langues peuvent toujours critiquer, rien n'effritera cet étalage de talent.

Satyricon rules !!!

2 Commentaires

7 J'aime

Partager
TORTURER - 04 Juin 2010: Je plains tout ceux qui n'ont jamais su apprécier cet album. Ce
t album est à l'image de la pochette: tortueux, sinueux.

Il demande certe des efforts et de l'attention, mais il nous le rend plutôt bien.

Un grand classique pour ma part qui aura toujours une place de choix.
David_Bordg - 31 Décembre 2014: j adors la premiere periode et pas je connais pas la deuxieme mais j ai effectivement entendu beaucoup de bien de celui ci!!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Samael64

09 Avril 2012

Pour prendre une bonne coulée de lave dans la figure

Le duo norvégien revient avec cet album davantage vers leurs racines après un "Rebel Extravaganza" franchement expérimental.
Les bougres ont signés chez EMI et ont du coup bénéficié de moyens importants : le son est bien compact, on entend distinctement les instruments (même la basse!) et la voix (une de mes préférées dans le style black : bien vicieuse/ torturée en restant distincte).

L’atmosphère de l'album est bien lourde, les titres étant mid tempo voir carrément lents (Black Lava est vraiment lourde et hypnotique), hormis "Fuel for Hatred" et "Possessed" bien speed.
Bien sur, en bons black metalleux, les Satyricon n'ont pas oublié de placer quelques bonnes accélérations à l'intérieur des morceaux ("Angstridden", "Suffering the tyrants"). On les remarque bien d'ailleurs quand
la double pédale s'emballe.

Certains morceaux arrivent a créer une ambiance bien épique en alternant les atmosphères ("Mental Mercury") : très rapide puis lourd puis passage mélodique puis a nouveau bien lourd...
On accroît encore la lourdeur avec "Black Lava" qui clôt l'album durant plus de 13 minutes. D’après les textes, Satyr revient sur sa vision du black métal des débuts des 90's. La lourdeur est vraiment écrasante tout au long du morceau.
Pour bien l'apprécier, il faut se mettre "dans l'ambiance" et alors effet assuré : on plonge réellement dans l'univers sombre et poisseux qu'ont voulu décrire les 2 compères norvégiens.


En tout cas, un bien bon album de black, a des années lumière de Dimmu Borgir mais aussi de Marduk...le passage sur une major n'est pas toujours synonyme d'orientation "grand public" la preuve avec cette album qui surpasse largement le suivant.

1 Commentaire

0 J'aime

Partager
David_Bordg - 30 Décembre 2014: d accord avec toi nettement superieur a dimmu(qui a fait trois chef d oeuvre quand meme pour moi) mais qui a souvent pompe satyricon le debut de volcano ressemble au morceau death cult armaggedon. apres je prefere la premiere periode satyricon et surtout dark medieval times et nemesis. mais cet opus m intrigue et plus je l ecoute plus je le trouve terrible.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire