Blind Guardian, alors en pleine ascension, nous propose ici son premier
Live enregistré comme il se doit au Japon.
Tokyo Tales, ou comment faire un
Live qui est mythique. Enfin pas pour tout le monde car il va manquer certains titres devenus classiques comme
Nightfall, pour ne citer que lui. Reste que ce
Live fut le premier et que déjà à l’époque ça dépotait sévère.
C’est une époque où Hansi jouait encore de la basse en
Live, une époque où les brushings étaient très moches mais une époque où le groupe maîtrisait déjà son sujet. Alors, même si
Nightfall n’était pas encore sorti, ce
Live regorge de titres phares. Comment ne pas être sous le charme des Allemands ? C’est impossible.
Mais, le plus important c’est la qualité du
Live en lui-même car, même si la set list est ultra imposante pour l’époque, il faut un gros son pour lui rendre honneur, et c’est bien le cas ici. A croire qu’à cette époque seuls les Japonais avaient les moyens techniques de produire un
Live digne de ce nom. Le son est quasi identique à celui des disques, à cela près, bien sûr, qu’il y a une ambiance démentielle dans la salle. On avait rarement entendu pareil public à cette époque-là. Il faut dire que le style très mélodique du groupe fait merveille en
Live. C’est donc un public omniprésent que l’on a tout au long du CD. Et comment un titre comme «
Valhalla » pourrait se passer de son parterre de choristes ?
Je parlais de la set list qui est impressionnante, mais elle complète parfaitement celle du
Live sorti plus récemment où certains titres ont littéralement disparu de la circulation. Pourquoi faire sauter des titres aussi géniaux que « Time What Is Time » ou encore « Goodbye My Friend » ? Le public, lui, ne s’y trompe pas et réserve un véritable triomphe à ces titres. Poussez un peu les basses de votre sono et vous vous régalerez.
Les interventions du charismatique Hansi sont parfaites, largement suffisantes pour que le public réagisse de manière limite démesurée.
Afin de bien chauffer le public avant le légendaire «
Majesty », le petit sample de fête foraine qui ouvre le titre est passé deux fois, rendant l’audience complètement folle. Enorme moment du
Live.
Mais, rassuré, le public est vraiment présent à chaque instant et c’est un véritable régal auditif. Il ne manquerait plus que la vidéo et ça serait parfait.
Pour bien conclure tout ça, un petit cover des Beach Boys ne fait pas de mal, bien au contraire.
Premier essai
Live plus que réussi pour
Blind Guardian. Un must du genre, encore aujourd’hui. A posséder absolument même si vous avez déjà celui de 2003.
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