The Scarecrow

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17/20
Nom du groupe Avantasia
Nom de l'album The Scarecrow
Type Album
Date de parution Janvier 2008
Labels Nuclear Blast
Produit par
Enregistré à Gate Studios
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album508

Tracklist

1. Twisted Mind 06:13
2. The Scarecrow 11:14
3. Shelter from the Rain 06:11
4. Carry Me Over 03:54
5. What Kind of Love 04:58
6. Another Angel Down 05:43
7. The Toy Master 06:22
8. Devil in the Belfry 04:41
9. Cry Just a Little 05:14
10. I Don't Believe in Your Love 05:32
11. Lost in Space 03:52
DVD
1. Song by Song (by Tobia Sammet)
2. Carry Me Over (Video)
3. Carry Me Over (Making of)
4. Lost in Space (Electronic Press Kit)
5. Lost in Space (Video)
6. I Don't Belive in Your Love (Acoustic Version Live in the Studio)
7. The Toy Master (Acoustic Version Live in the Studio)
Total playing time 1:03:54

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Avantasia


Chronique @ Eternalis

07 Novembre 2008
Avantasia is back !! La nouvelle aura fait écho sur la planète metal et toute la scène heavy métallique européenne attendait ce mois de janvier, la bave aux lèvres en évoquant cet album autant événementiel qu’inespéré. Rappelons-nous, ces deux fantastiques opéra metal, production incomparable de heavy symphonique grandiose où les plus grands interprètes jouaient ou chantaient l’histoire unique de ce monde elfique et enchanteur.
Suite à l’écoute passionnée mais pas forcément passionnante des deux ep Lost in space (notons tout de même la géniale reprise de Abba et quelques bons inédits comme Promised land ou The story ain’t over), je reçois aujourd’hui ce tant attendu épouvantail (traduction littérale de The Scarecrow) au visuel magnifique (quelle pochette !!!) et au digipack très soigné (Nuclear Blast bien sûr !) et je le place dans ma chaîne hifi, stressé d’une attente quasi-mystique. Il faut dire que je suis fan du lutin allemand et qu’une « daube » portant le nom d’Avantasia serait difficile à encaisser, car c’est d’abord un sacré pari qu’a tenté notre cher Tobias. S’attaquer à un mythe n’est pas une chose aisée, mais le casting a de quoi rassurer les plus anxieux : Mr. Kiske encore une fois, le grand Jorn Lande, Kai Hansen, le charismatique Roy Khan (Kamelot) ou le mythique Alice Cooper. Une fois encore, l’on pourra dire que la fin justifie les moyens.

« Play » : un riff ultra plombé en guise d’intro de Twisted mind et boom ! Une explosion de sonorités s’ouvre devant nos oreilles ébahies. Première constatation, la production est en béton armé, Sascha Paeth a réalisé un vrai travail d’orfèvre ; puissant, pur et profond sans pour autant être aseptisé comme certains ont pu le prétendre sur le net. Ce premier morceau est de prime plutôt difficile à encaisser, les mélodies vocales de Roy ne sont pas évidentes à cerner mais le temps apporte son lot de trouvailles, comme cette ambiance mystique et malsaine qui plane dans les subtiles orchestrations, sans oublier les envolées lyriques à couper le souffle de Tobias sur ce génial refrain entêtant (« There’s no way out, there’s no way out »). Puis arrive le titre éponyme qui met définitivement toute la concurrence par terre. Duo entre le ténébreux (dans le concept) Jorn et le candide Tobias, ce morceau de onze minutes est une véritable mine de riffs, d’orchestrations classiques (le break) ou celtiques (l’intro), et que dire de cette merveilleuse accélération taillée pour Jorn, où le nombre de voix se superposent sans jamais qu’il n’y en ait trop (je ne voudrais pas voir le boulot au mixage !), entre le chant principal et les nombreux chœurs de refrain (assurés par Michael Kiske et Bob Catley), grandiose, théâtral et incroyablement musical.

Le reste de l’album sera très nuancé, entre les morceaux typiques speed (Another angel down, Shelter from the rain), les power ballades pas forcément indispensables (Lost in Space, Carry Me Over) ou le sensationnel The toy master, où la voix d’Alice Cooper vient agréablement noircir cette ambiance unique et taillée pour l’icône. Un morceau comme Devil in the belfry semble, quant à lui, conçu pour la scène et ne demande qu’à défoncer Wacken avec ses parties vocales et son solo au tapping purement jouissif.

Mais au-delà de l’aspect typiquement musical, il faut noter un énorme effort sur l’interprétation qui donne un côté très filmique et visuel à l’album. What kind of love, par exemple, nous dévoile un Tobias devenu acteur tant son chant respire l’authenticité, tant il semble écorché vif face à cette femme (interprétée par Amanda Sommerville) qui n’accepte pas son amour. Idem dans le morceau où il semble désabusé, mais rageur et où son chant se module vis-à-vis des phrases, un grand travail.

Car, si la musique n’a plus rien de féerique comparée aux autres opus, c’est que le concept est beaucoup plus sombre, plus contemporain et réaliste. Ce jeune homme (Tobias), rejeté, qui trouve un refuge dans la musique mais qui voit bientôt des voix lui susurrer des maléfices pour qu’il finisse complètement paumé dans le bien nommé Lost in space, cet album est donc une réussite totale dans ce sens. Ensuite, l’on accepte ou pas le caractère beaucoup plus brut de la musique mais l’on ne peut renier la qualité de composition.

Personnellement, j’aime beaucoup la direction que prend la voix de Sammet, plus rocailleuse mais toujours si pleine de feeling et de mélodie, donnant à ses rares envolées une saveur unique, comme le prouve sa superbe performance dans I don’t believe in your love qui, il faut bien l’avouer, serait loin d’avoir autant de qualités sans le chant exceptionnel de l’Allemand. De plus, je trouve les textes très humains et très bien écrits, collant parfaitement à l’histoire sans se disperser inutilement.

Que dire de plus ? Tobi a simplement réussi son pari en se renouvelant, comme devrait le faire chaque artiste digne de ce nom. Les idées semblent intarissables chez ce génie qui programme déjà le nouvel opus d’Edguy pour la fin de l’année et la seconde partie de The Scarecrow (avec le retour D’Andre Matos au chant !!) pour 2010, que de bonnes nouvelles et de magnifiques albums en perspective !!!
Tobias est en train de se forger un nom parmi les grandes figures du metal, qu’on se le dise, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Qu’il en soit ainsi, s'il peut continuer de faire vivre ce genre de musique où la qualité se fait de plus en plus rare.

S’il ne doit en rester qu’un, ce sera lui !!!!!



9 Commentaires

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Ebrithil - 14 Fevrier 2010: * erratum : la musique d' * Edguy me laisse froid, pas celle d'Avantasia bien sûr ... ><
pielafo - 01 Fevrier 2011: Shelter From The Rain est super! Ce refrain est tellement epique a la Edguy. moi j'adore. Veuillez me pardonner mon manque de culture mais Michael Kiske il joue dans quel groupe?
ChainsawMassacre - 09 Mars 2012: Très bonne chronique, entièrement d'accord avec toi sur tout les points. Un album vraiment très bon, Carry Me Over est juste sublime, rempli d'émotions, difficile de ne pas avoir de frissons pendant le refrain, idem pour l'éponyme, comme tu le dis, ce morceau est d'une richesse incroyable, impossible de s'en lasser. La production est en béton armé, et ça colle parfaitement au style. Une sacrée claque, bien que préférant The Wicked Symphony. Encore merci pour ta chronique qui retranscrit parfaitement ce que je ressens à chaques écoutes de cet album.
edenswordrummer - 17 Avril 2013: Très bonne chronique et très bon album, personnelement, twister mind m'a laissé sur le cul dès la première écoute...je me le suis réécouté 6 fois de suites avant de consentir à écouter la suite de l'album, et j'y ait découvert des chansons qui le valent entièrement...avantasia est depuis peu l'un des principaux groupes sur ma liste de lecture, c'est un groupe tout bonnement sublime !
Donc, chronique 100 pourcent dans le vrai :)
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Commentaire @ Julien

29 Décembre 2007
Il n’y a que les biiips qui ne changent pas d’avis. C’est le cas de notre Tobi qui revient en ce début d’année 2008 avec un troisième opus de son opéra metal Avantasia. Au menu, des guests a gogo, du heavy metal et une perspective de concert assez énorme au WOA 2008. Si ça ce n’est pas la classe!

Bon, c’est vrai que les deux premiers EPs n’avaient rien de bien rassurant quant à l’orientation musicale. Mais c’est un peu celle qu’a prise Edguy avec Rocket Ride, plus heavy/Hard Rock que speed metal à fond les ballons. Il y aura des défenseurs et des encenseurs, mais le plus important n’est-ce pas le plaisir?

Malheureusement le premier titre de ce Scarecrow n’augure pas du très bon. Titre fade et sans réel intérêt, il brille autant que Roy Khan (présent sans l’être). Il ne faut pas tirer de plan sur la comète car c’est le titre éponyme qui déboule. Là c’est the gros tube de la galette. Titre à sonorités épiques qui se décline sur plus de 10 minutes. Pour le coup la présence du guest se fait bien sentir, normal car il s’agit du costaux Jorn Lande. Ce titre démontre bien le talent de compositeur de Tobias Sammet, puissant avec un refrain entêtant, le tout dans une grosse homogénéité. La tension reste à son comble avec le très heavy « Shelter From The Rain ». En revanche cette tension retombera avec « Carry Me Over », un peu trop FM à mon goût. Refrain longuet, on pourra zapper sans mal jusqu’au retour de Jorn sur « Another Angel Down », autre titre possédant un gros potentiel.

Mais le guest le plus improbable est sûrement Alice Cooper. Tobi me confiait qu’il n’en revenait toujours pas et sa participation est plus que notable. « The Toy Master » est un titre unique qui voit le bon Alice évoluer dans un registre un peu différent de ce qu’il a l’habitude de nous offrir. Personnellement j’adore ce titre.

D’autre guests se verront offrir un cadeau empoisonné (et oui Roy tu n’es pas tout seul). Oliver Hartmann s’est vu atterrir dans le bien pâle « I Don't Believe In Your Love ». Enfin, on ne peut pas faire que du bon. L’album se conclue sur le controversé « Lost In Space »

Bon, sinon au niveau de la production ça envoie le boulet. Le son est propre et les ambiances sont bien rendues, aucun problème c’est allemand.

Disque au final un peu inégal mais qui comblera les fans et de Edguy et de Avantasia. Maintenant il va falloir attendre pour savoir qui sera présent au WOA 2008 afin de savoir si ça va valoir le déplacement.



Une bonne entame pour 2008 !!!!!!!!!

5 Commentaires

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Angelina - 07 Fevrier 2008: J'ai découvert Avantasia avec les EP Lost In Space et je dois dire que j'ai beaucoup aimé cet album.
 
metalbel - 15 Avril 2008: magnifique album . juste un bemol j'adore last in space.
les gout et les couleurs.......
Eternalis - 07 Novembre 2008: je ne pense pas qu'il soit plus "populaire"!C'est juste que Tobias évolue et que sa musique s'en ressent mais ce n'est pas pour autant négatif. The toy master est par exemple le plus malsain qu'il est jamais composé...
cotok - 05 Janvier 2009: Peu-etre a ton avis "au final un peu inégal", possible , mais là ou tu vois tres juste , je suis fan et pour le coup comblé meme a l'écoute de "carry me over"
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Commentaire @ AmonAbbath

16 Janvier 2009
Il y a peu de temps encore j'ignorais qui était Tobias Sammet. QUUUOIIII?? diront certains. Je connaissais Edguy mais ne m'intéressais pas plus que ça à leur discographie.

Un beau jour, la pochette de l'album Scarecrow d'Avantasia me sauta aux yeux. Et quelle pochette, elle attire forcément l'oeil. C'est en lisant des informations sur le groupe que j'appris que le leader d'Edguy avait monté ce projet audacieux avec quelques potes. J'ai fouillé un peu sur le net et j'ai pu écouter un extrait de The Scarecrow, chanson éponyme de l'album. C'est alors que j'ai défoncé la porte de mon disquaire préféré pour qu'il me vende la galette.

Quel foisonnement d'idées ! L'oeuvre débute sur les chapeaux de roue avec Twisted Mind, superbe morceau au refrain qui prend aux tripes, lourd et heavy à souhait, sans compter les apparitions vocales nuancées de Roy Khan de Kamelot. La bombe de l'album débarque ensuite avec le titre éponyme long de 11 minutes sans une seconde d'ennui, regorgeant de passages distincts mais tous cohérents, sans oublier la présence au chant de nombreux invités dont le terrible Jorn Lande, qui viennent compléter la voix déjà divine de Tobias. D'autres grands moments sont encore à signaler comme Another Angel Down où le duo Sammet - Lande fonctionne à merveille, la voix d'ange de Michael Kiske sur Shelter From The Rain, l'inquiétant The Toy Master avec le terrible Alice Cooper au chant, le heavy Devil In The Belfry ou encore le prenant I Don't Believe In Your Love.

Quelques morceaux toutefois sont assez soporifiques : Carry Me Over, trop banale pour mériter sa place sur un tel disque, What Kind Of Love, Cry Just A Little qui sont deux titres théâtraux mettant plutôt en avant l'histoire. Le disque se finit sur Lost In Space, à la touche FM très imaginative.

Un disque superbe, plein d'émotions où Sammet a mis tout son coeur, et c'est là le plus important pour que le résultat final soit de taille.

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Eternalis - 16 Janvier 2009: Tout son coeur exactement. le concept se suit très bien grace à l'émotion présente dans la voix de Tobias, absolument impérial.
Et en effet, quelle pochette!
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Commentaire @ axel666

24 Janvier 2008
Certains l'oublieront, d'autres l'adoreront... et ben moi, j'adore ! Ce disque est vraiment superbe (bon, bien sûr, il y a quelques petits défauts...). Commençons d'ailleurs par les défauts : "What Kind of Love" est une superbe ballade mais bon, on sent que c'est quand même un peu pompé sur Céline Dion! Ça s'écoute quand même très agréablement. "Lost in Space" déplaira également à certains par son côté peut-être trop "pop" mais pour moi ça passe.

Passés ces défauts, on trouve un très bel album! Des invités de marque (ex : Alice Cooper) , une production très correcte, un Tobias au sommet de sa forme (qui s'est chargé de toutes les lignes de basse sur l'album), de très belles compositions (The Scarecrow, The Toy Master, Twister Mind...). Ce qui nous donne peut-être l'album le plus abouti d'Avantasia. Pour moi, une des belles réalisations de ce début d'année!

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Elvangar - 15 Juin 2009: Comparer Tobias Sammet à Céline Dion révèle une inculture effrayante ou bien un shoot qui a mal tourné !
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