Ghostlights

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17/20
Nom du groupe Avantasia
Nom de l'album Ghostlights
Type Album
Date de parution 29 Janvier 2016
Labels Nuclear Blast
Produit par
Enregistré à Gate Studios
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album161

Tracklist

DISC 1
1.
 Mystery of a Blood Red Rose
 03:51
2.
 Let the Storm Descend Upon You
 12:09
3.
 The Haunting
 04:42
4.
 Seduction of Decay
 07:18
5.
 Ghostlights
 05:43
6.
 Draconian Love
 04:58
7.
 Master of the Pendulum
 05:01
8.
 Isle of Evermore
 04:28
9.
 Babylon Vampyres
 07:09
10.
 Lucifer
 03:48
11.
 Unchain the Light
 05:03
12.
 A Restless Heart and Obsidian Skies
 05:53

Bonus
13.
 Wake Up to the Moon
 04:45

Durée totale : 01:14:48



DISC 2 - Avantasia Live - BONUS DISC (Limited Edition)
1.
 Spectres
 06:04
2.
 Invoke the Machine
 05:35
3.
 The Story Ain't Over
 04:45
4.
 Prelude
 01:24
5.
 Reach Out for the Light
 08:04
6.
 Avantasia
 05:16
7.
 Whats Left of Me
 05:55
8.
 Dying for an Angel
 04:58
9.
 Twisted Mind
 06:29
10.
 The Watchmakers' Dream
 04:47
11.
 Another Angel Down
 05:30

Durée totale : 58:47



DISC 3 - Ghostlights (Karaoke Version) - Box 3 CD
1.
 Mystery of a Blood Red Rose
 03:51
2.
 Let the Storm Descend Upon You
 12:09
3.
 The Haunting
 04:42
4.
 Seduction of Decay
 07:18
5.
 Ghostlights
 05:43
6.
 Draconian Love
 04:58
7.
 Master of the Pendulum
 05:01
8.
 Isle of Evermore
 04:28
9.
 Babylon Vampyres
 07:09
10.
 Lucifer
 03:48
11.
 Unchain the Light
 05:03
12.
 A Restless Heart and Obsidian Skies
 05:53

Durée totale : 01:10:03

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Avantasia


Chronique @ Eternalis

10 Janvier 2016

"Ghostlights" se différencie de son prédécesseur par un retour à une musique plus vive et énergique

Il y a des auteurs qui ont toujours une histoire à raconter. Ou à continuer. Des auteurs intarissables qui, à peine une œuvre est achevé qu’une suivante germe déjà dans leur esprit créatif et, il faut aussi le dire, parfois maladif.

Dans le cas de Tobias Sammet, leader émérite d’Edguy et fondateur du projet Avantasia, le compositeur en est désormais à son troisième concept pour sept albums. De son propre aveu, les personnages initiés avec "The Mystery of Time" n’ont pas forcément tout dit lorsque ce nouveau "Ghostlights" se termine mais l’allemand se plait également à expliquer qu’il ne raconte pas une histoire mais des pans d’existence. Ainsi, chacun peut y faire son interprétation personnelle et l’artiste pourra ensuite, s’il le souhaite ou non, et si l’inspiration lui permet, créer de nouvelles allégories et questions autour des grands thèmes dont le jeune scientifique agnostique est témoin et victime (en clair, Avantasia n’est pas fini).

D’un point de vue musical, "Ghostlights" se différencie de son prédécesseur par un retour à une musique plus vive et énergique et certains guests iront effectivement en ce sens. A l’instar d’un "Space Police" ayant surpris par sa puissance et sa fougue, ce nouvel opus d’Avantasia démontre que Tobi n’est pas encore du genre à ronronner et se reposer sur ses lauriers. Le retour de Jorn Lande en espèce de Mephistopheles / Faust représentant la face sombre de l’humanité (un peu son rôle du malin dans "The Scarecrow" d’ailleurs) va en ce sens, tout comme celui de Sharon den Adel qui évoque évidemment la première époque du projet. Ronnie Atkins reprend son rôle, Dee Snider et Robert Mason sont désormais de la partie et que dire de Michael Kiske qui fait de toute façon désormais partie des meubles au même titre que Sascha Paeth ?

En étant tout à fait honnête, il est difficile d’évoquer une réelle surprise tant Sammet a su forger sa notoriété sur des œuvres cohérentes et de qualité, tout en gardant une forte ligne conductrice depuis ses débuts. Et si le dernier Edguy avait été surprenant, c’était surtout pour son extravagance et son rejet des conventions. Avantasia se veut plus sérieux, mature et structuré et, en ceci, reste dans la droite lignée des opus signés par Tobias.
Des moments de bravoures, d’autres plus dispensables, quelques tueries speed, de beaux duos (voir trio et plus si affinités) et des ambiances et arrangements toujours aussi travaillés et peaufinés à l’extrême.
Le titre d’honneur se présentera sous la forme d’un ambitieux "Let the Storm Descend upon You" de douze minutes, alchimie parfaite entre la mélancolie de "The Great Mystery" et la tension d’un "The Scarecrow" (le développement du titre étant assez similaire). Jorn y est impressionnant de charisme, Ronnie Atkins de sa voix rocailleuse le complète à merveille, Robert Mason apporte la touche old school et Tobias est fidèle à lui-même. Sans plus en révéler, il est probable qu’il s’agisse du prochain grand moment des concerts, notamment le pont orchestral.

En revanche, l’album s’ouvre étrangement sur "Mystery of the Blood Red Rose", un titre mid tempo très influencé par Meat Loaf où l’allemand s’essaie à des envolées très « Wagnerienne », avouant que le célèbre chanteur étant dans un coin de sa tête pendant la composition du titre mais que la collaboration n’avait pu aboutir. Un titre sympathique et très travaillé sur les chœurs et le refrain mais qui manque de mordant pour débuter l’album sous les meilleurs auspices.
Le rythme de ce "Ghostlights" est d’ailleurs inversé vis-à-vis de ce que l’on connait habituellement puisque l’ensemble des morceaux atmosphériques se retrouvent en début d’album (cinq des six premières pistes tout de même). Si cela pourrait nuire à l’immédiateté du disque, il lui confère surtout une aura particulière, une très grande variété de couleurs et d’ambiances et surtout cette sensation de vouloir surprendre, de ne pas juste offrir ce que le public souhaite entendre.
"The Haunting" permet ainsi magnifiquement d’offrir à Dee Snider la suite thématique de Jon Oliva sur "Death is Just a Feeling" dans un morceau sombre et délicieusement horrifique. Quelques notes de piano, des arrangements classieux et un duo vocal impérial qui placent sur orbite un album prenant des risques. Risques encore plus surprenant mais subtilement habiles sur le sublime "Draconian Love", en duo avec Herbie Langhans (Sinbreed) qui permet de créer le lien manquant entre Tiamat, Moonspell et les refrains typiques d’Avantasia. La voix chaude et profonde d’Herbie apporte une dimension gothique inédite à la musique du groupe qui redevient d’une puissance lumineuse sur ce qui reste à mes yeux le meilleur refrain du disque, chanté alternativement par l’un ou par l’autre des vocalistes. Nous pourrons en revanche être plus circonspects sur "Seduction of Decay" qui réussit certes le miracle de ressusciter Geoff Tate (qui n’avait plus aussi bien chanté depuis des années) mais qui, pendant sept minutes, s’engouffre dans un faux rythme progressif qui n’évolue pas réellement. Surplombé d’un riff énorme et très puissant, les arrangements se font malheureusement pompeux et le titre tourne rapidement en rond, surtout que le temps commence à devenir sensiblement longuet après quatre titres sans aucun véritable hymne.

Hymne qui arrive juste après en la présence du titre-track, Kiske déboulant sur ce morceau speed à la mélodie lumineuse et d’une efficacité redoutable. Un tempo rapide où Felix Bohnke se régale, un duo de gala, un refrain facile à retenir attendu mais tellement plaisant qui, finalement, fait véritablement du bien au moment où il arrive dans l’album (l’intelligence de créer l’attente pour mieux accepter la tradition). "Babylon Vampyres" se montre quant à lui un véritable monstre où Tobias et Robert s’échange sur un titre d’une puissance ravageuse où les trois guitaristes (Bruce Killick, Oliver Hartmann et Sascha) redoublent de dextérité dans les riffs et les leads mélodiques qui s’enchainent sur un rythme endiablé. "Master of Pendulum", avec Marco Hietala en invité (une première !) se veut plus puissant et agressif dans les riffs et le hurlement d’intro (qui rappellerait presque celui de "Nailed to the Wheel" sur "Mandrake") tandis que le refrain évoque plutôt le Nightwish récent dans les harmonies vocales et le très léger côté celtique qui en résulte. "Unchain the Light" se dresse dans la droite lignée des morceaux speed mélodique là où "Lucifer" va jouer sur la fibre plus mélancolique du compositeur, s’ouvrant sur une superbe mélodie au piano où Jorn et Tobias y sont empreints de mélancolie et de passion. Une lente montée en puissance pour une véritable explosion, une longue partie soliste et, il est finalement rare de le dire, mais une conclusion bien trop rapide tant on aurait aimé entendre le titre s’allonger et prendre encore plus d’ampleur. Il reste en tout cas l’un des meilleurs moments du disque et prouve une fois de plus combien Jorn possède une voix inclassable et pleine de classe.

Vous l’aurez compris, "Ghostlights" est un disque ambitieux, avec énormément d’ambiances et un travail fourni impressionnant qui ne se découvre pas en une seule écoute. On sent que Tobias fut une fois de plus en pleine confiance et qu’il a travaillé sereinement à composer les meilleurs titres avec les meilleurs invités possibles. Peut-être moins cohérent que "The Mystery of Time" mais possédant certains titres très forts ("Lucifer", "Let the Storm Descend upon You", "Draconian Love"), ce nouveau cru devrait de toute façon trouver son public et plaire aux nombreux fans de l’allemand. Il ne provoquera sans doute pas l’euphorie du dernier Edguy mais le contrat est plus que remplie et l’impressionnant édifice que se construit Tobias année après année se rempli une fois de plus d’une fort belle œuvre. To be continued…

24 Commentaires

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CrashingComet - 30 Janvier 2016: Première écoute ce soir, eh bah putain. Je m'attendais clairement pas à des prises de risque pareilles chez Avantasia à ce jour (Draconian Love, Master Of The Pendulum par certains côtés...). Evidemment pour certains morceaux on est en terrain connu, mais bon sang, quel bon album.

A titre personnel ce qui m'a frappé: Let The Storm Descend Upon You, avec un des meilleurs refrains jamais pondus par Tobi en ce qui me concerne; Master Of The Pendulum (quelle intro de dingue!); Lucifer que j'aurais en effet aimé voir durer plus; et la performance de Robert Mason, un chanteur que je connaissais assez mal mais que j'ai énormément apprécié.

Je saurais pas vraiment où placer cet album vis-à-vis des précédents méfaits de Sammet tant j'ai l'impression d'avoir affaire à quelque chose de fondamentalement différent. On dirait qu'une porte mentale s'est ouverte chez Sammet depuis Space Police...
CrashingComet - 31 Janvier 2016: Par contre, je suis le seul à ne pas du tout avoir apprécié la participation de Geoff Tate? Je le trouve vachement pompeux dans son interprétation (oui, je sais qu'on est sur un album d'Avantasia)... On reproche souvent à Tobi de n'inviter que des vieux et de ne pas laisser leur chance à des gens comme Alessandro Conti ou Georg Neuhauser; eh ben en l'occurrence pour Seduction Of Decay Tommy Karevik me paraissait tout désigné... M'enfin c'n'est qu'un avis personnel.
asmoth - 04 Fevrier 2016: Salut à tous, j'ai acheté l'album il y a quelques jours, je n'ai pas tout écouté et n'en ferai pas une appréciation "musicale" pour le moment, mais j'aurais une remarque à faire d'ordre plus "technique" sur celui-ci.
Quelqu'un a la version 2 CD avec le live en deuxième CD ? Parce que bon... Y'a un ingé son ou quelqu'un qu'il faut virer parce que le son c'est juste pas ça... Encore le premier CD est compressé, mais dans la veine de ce qu'Avantasia a toujours sorti, mais le live, non seulement c'est très très compressé (au sens de la compression dynamique), ce qui donne quelque chose de très dense d'où rien ne ressort, mais il y a du clipping (écrétage du signal sonore) sur TOUS les morceaux. Et même de la bonne grosse saturation sur quelques "effets" d'explosions du titre « Spectres » (passe encore, c'est très momentanné).
Résultat, tout est assez brouillon, bien moins bon que les versions studio. Moi qui rage souvent contre ce genre de mastering / mixage, là c'est vraiment mauvais et mal fait. D'après mes premières écoutes, la palme du morceau le plus massacré revient à Twisted Mind, presque inécoutable dans les refrains.

Bref, désolé si j'ai l'air aigri, mais je voulais pousser mon coup de gueule, parce qu'autant je n'achète pas souvent d'albums, autant l'amateur de bon son qui est en moi a l'impression de s'être fait "arnaqué", pour avoir acheté un son qui fait aussi amateur (pour le live uniquement). Ça me plaît pas trop d'autant avec un si gros groupe. Je n'achèterai pas d'autre Avantasia de sitôt, dommage car j'aime beaucoup la bande à Tobias et sa musique.
MrDamage57 - 06 Juillet 2016: Un grand merci pour ta chronique qui résume de belle manière un opus qui tient la route. La chanson que j'écoute en boucle A restless heart and obsidian skies avec ce refrain imparrable.
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Chronique @ tigrex_noir

25 Septembre 2016

Ghostlights achève de façon magistrale le Diptyque du Temps

Il fait nuit noire. Les premiers flocons de neige chutent doucement de l'infinitude céleste. Vous ne marchez pas. Vous vous tenez au pied d'une grande maison aux pierres apparentes et à l'architecture typique de la période médiévale. L'air est frais, mais par chance, il n'y a pas de vent. Vous êtes seul. Vous observez, alentour, les limbes du temps qui témoignent de leur curieuse particularité si énigmatique pour l'esprit humain. Ces Lumières Fantômes sont de toutes couleurs, de toutes formes, de tous aspects. Mais l'esprit humain est terrible, il veut systématiquement imposer un mot, une définition sur ce qu'il voit. Il n'accepte pas les nuances d'une chose. Pour lui, un fait doit se contenter d'être ce qu'il paraît au premier regard, il ne doit pas prendre tous les aspects que les mondes lui offrent, sinon, ça semble s'échapper continuellement !

Aaron Blackwell, jeune scientifique agnostique, se retrouve forcé d'explorer les cohérences du temps. Pour ce faire, il est envoyé dans un mystérieux petit village perdu en pleine Ere Victorienne. Son aventure se déroulera en deux étapes. La première, où il se retrouvera entre des notions du temps opposées étant celles de la Science contre celle de Dieu ; la deuxième, où il fera face à 12 portraits différents définissant le Temps. Voilà comment se résume le fascinant diptyque « The Mystery of Time » et « Ghostlight » d'Avantasia.

Comme à son habitude, Tobias écrit les albums d'Avantasia à la manière des opéras. Ce style d'écriture lyrique et musicale permet ainsi l'intervention de plusieurs protagonistes qui échangent entre eux leurs traits caractériels et psychologiques. Dans le cadre d'Avantasia, ce sont surtout les aspects sentimentaux, religieux, philosophiques et psychologiques qui sont utilisés afin d'écrire le concept des albums. Et « Ghostlight » n'échappe pas à la règle. Il n'y a qu'à voir, de nouveau, la folle liste des invités qui participent à jouer les différents personnages présents dans ce chapitre en usant de leurs arts vocaux et musicaux.

A l'inverse de son prédécesseur, l'album s'ouvre avec un morceau sans introduction intrigante. Avec une composition musicale typique du Heavy Metal influencée par un Meat Loaf en pleine forme, « Mystery of a Blood Red Rose » dépeint une ambiance fantaisiste avec un refrain accrocheur et aux textes énigmatiques. Début atypique pour un album d'Avantasia qui a l'habitude de laisser l'auditeur prendre le temps d'entrer dans ces univers avec ces atmosphères plus calmes afin de mieux démarrer le voyage. S'en suit alors un monstre musical. Un morceau particulièrement fascinant. « Let the Storm Descend Upon You » est l'un des morceaux qui m'a le plus surpris sur cet album. L'ambiance y régnant reflète un suspens gothique et féerique marié à des riffs, jeux d'acteurs et refrains incroyablement prodigieux. Dans la même veine que les titres cultes « The Scarecrow » et « The Seven Angels », ce morceau constitue à lui seul un chef-d'oeuvre incontournable dans l'histoire d'Avantasia, c'est-à-dire une fresque épique et gothique. Au niveau des textes, la poétique est tout simplement enchanteresse ! Pour ce qui est de la suite, après ces deux prodigieuses œuvres musicales, l'auditeur continue son voyage avec des morceaux bien plus typiques de ce que réalise Avantasia. De bons morceaux aux compositions classiques du Heavy Metal mais avec des refrains particulièrement touchants et magistraux.

C'est alors qu'arrive un morceau ayant l'effet d'un véritable coup de bluff. « Draconian Love » fait partie de ces morceaux inattendus et à la fois déstabilisants, d'une certaine façon. Le sentiment passionnel de l'amour a toujours eu une place privilégiée dans l'oeuvre d'Avantasia, marquant ainsi un tournant décisif dans chaque concept élaboré au travers de la carrière artistique de Tobias. L'amour est également un facteur primordial de la décadence de l'Epouvantail dans la trilogie lui étant dédiée ; ici, dans le Diptyque du Temps, l'amour n'est pas signe d'un effondrement digne de celui qu'a subi l'Epouvantail, mais plutôt une voie sans fin sortant de toute notion du temps.
La suite se distingue par deux morceaux particuliers, le premier étant « Master of the Pendulum » où Marco Hietala nous livre à nouveau une performance excellente sous les traits de l'horloger. Le deuxième se trouve être le touchant « Isle of Evermore » se situant dans la même veine que « Draconian Love » avec une thématique sur l'amour bien plus sombre et draconienne chanté avec le duo prodigieux Sammet/den Adel qui dépeint ici une œuvre émotionnelle particulièrement touchante de par sa tonalité lyrique et poétique et son ambiance gothique. Les morceaux suivants s'annoncent plus speed que les précédents, notamment « Babylon Vampires » qui nous livre des riffs particulièrement effrénés, donnant ainsi un bon coup de tonus à l'album, qui s'apprête à achever son fabuleux voyage par des morceaux typiques d'Avantasia mais aux refrains efficaces et aux textes livrant une poétique remarquable.

Ainsi s'achève l'incroyable voyage d'Aaron Blackwell dans ce curieux petit village perdu dans les limbes du temps. Son voyage lyrique a mêlé témoignages scientifiques et témoignages lyriques, le tout dans une poétique gothique fascinante permettant de dévoiler les différentes faces de la notion du temps mais en gardant pour chacun d'entre nous la liberté de lire et de comprendre chacune de ses facettes. La neige tombe autour de nous et le vent froid commence à raviver les flammes des cheminées. La nuit tombante, nous ne devrions pas rester trop longtemps dehors au risque de déranger les Lumières Fantômes et autres esprits de la nuit. Notre voyage se termine ici, laissons ainsi le temps dessiner sa mélodie.

L'esprit :
« Et le vent et la pluie
Qui frappent sur la vitre
Se déplacent de l'avant avec les nuages
Et tu observes avec crainte
Les Lumières Fantômes en face
Comme si les étoiles avaient réduit leur chemin à travers le linceul
Encore et encore et encore... »

(A Restless Heart and Obsidian Skies - Avantasia)

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frozenheart - 25 Septembre 2016: Merci pour cette chronique, qui complète admirablement celle du collègue Eternalis. Cet album m'a permis de me réconcilier avec la musique de Sammet.
Malheureusement je n'arrive toujours pas à supporter le chant de celui-ci!
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