The Premonition

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17/20
Nom du groupe Firewind
Nom de l'album The Premonition
Type Album
Date de parution 24 Mars 2008
Labels Century Media
Produit par Fredrik Nordström
Enregistré à Studio Fredman
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album205

Tracklist

Re-Issue in 2012 by Century Media with Live Premonition CD included (Limited Special Edition).
1. Into the Fire 06:28
2. Head Up High 03:46
3. Mercenary Man 03:28
4. Angels Forgive Me 04:57
5. Remembered 03:38
6. My Loneliness 04:04
7. Circle of Life 04:14
8. The Silent Code 04:48
9. Maniac (Mickaël Sambello Cover) 04:55
10. Life Foreclosed 04:52
Bonustracks (Japanese Release)
11. Ride to the Rainbow's End 04:30
12. Spirits in a Digital World 04:04
13. Mercenary Man (Acoustic Version) 03:54
BONUS DVD - Live Premonition
Recorded Live at Principal Club Theater, Thessaloniki, Greece, 12/01/2008.
1. Into the Fire 06:34
2. Head Up High 03:43
3. Mercenary Man 03:56
4. My Loneliness 04:01
Interviews with All Band Members
1. Bob 03:22
2. Mark 04:50
3. Apollo 02:05
4. Petros 03:25
5. Gus 05:59
Total playing time 45:10

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Firewind


Chronique @ Eternalis

08 Août 2009
Ce n’est un secret pour personne, la stabilité apporte indéniablement une cohérence dans une formation, un surplus artistique qui marque une entente entre les membres accumulés par les concerts et les enregistrements.
Le monde métal est relativement réputé pour les multiples changements de personnel de ses groupes, dû la plupart du temps aux divergences musicales et conflits d’opinions entre têtes pesantes. Firewind fait partie de ces groupes qui, en peu de temps, ont déjà connu de très nombreuses modulations de line up, à commencer par trois chanteurs en cinq albums. Mais force est d’admettre que les grecs, qui enregistrent pour la première fois de leur carrière deux opus d’affilés sans changement, semblent avoir trouvé la formation idéale.

Le nouveau né, baptisé "The Premonition", se veut plus cohérent, plus mature et probablement plus construit autour du groupe, et moins de l’unique individualité du virtuose Gus G, guitariste de son état et compositeur émérite ayant déjà vu passer de nombreuses formations sous son génial poignet (Arch Enemy, Nightrage, Dream Evil…).
On sent bien que du power métal essentiellement basé sur les riffs et la guitare, Firewind a su évoluer en un véritable groupe au vivier d’idées plus dense et varié, afin de ne pas s’enfermer dans une case trop caricaturale. Et afin de se démarquer, Apollo Papathanasio (je hais les grecs !) était surement le meilleur chanteur possible, loin des stéréotypes que véhiculaient ses illustres prédécesseurs.
Mariant de mieux en mieux cette mixture indéfinie entre heavy, thrash et hard mélodique, Firewind nous livre une offrande prenant la forme d’un aboutissement dans sa carrière.

Tout les éléments semblent au maximum, la production, si elle n’a pas réellement évoluée, parait au plus juste, et la composition pure s’écarte des pièges de la masturbation soliste dont nous abreuvait parfois Gus (quoique très rarement car possédant un talent inné pour la mélodie).
Cependant, c’est avec une légère appréhension que le disque débute. Cette introduction acoustique, épique, n’évoque-t-elle pas le culte "Battery" de Metallica ? Allons-nous sombrer dans un plagiat facile ?
Il n’en sera rien, le riff arrive, et clou sur place. Rythmé par le métronome Mark Cross à la batterie, Gus distille dès le début un solo dont il a le secret et Apollo réalise une entame vocale plus agressive qu’à l’accoutumé, rappelant ses travaux de Time Requiem. Le refrain, énorme et jouissif, se cale dans un coin de l’esprit, tandis que la batterie martèle une rage peu commune chez le combo. Bob Katsionis impose quelques incartades synthétiques, très légères, renforçant paradoxalement la puissance brute du morceau. Les notes s’envolent, divinement, mêlant guitares et claviers dans une symphonie de fluidité magnifique, que l’on écoute admirateur. Mais la rythmique reste martiale, tribale et thrash, sans relâcher son étreinte.
L’album ne pouvait mieux commencer que par "Into the Fire".

Alors certes, on pourra affirmer que "The Premonition" ne révolutionne rien, mais le heavy pur peut-il être révolutionné ? Ce serait étonnant…mais Firewind parvient simplement à la transcender, que demander de mieux. Sans compter que posséder un tel gratteux, débitant perle sur perle (le solo de "My Loneliness" est absolument sublime), n’est pas à la portée de tous, idem pour le claviériste et son niveau on ne peut plus extraordinaire.
Du très mélodique mais rafraichissant "Head Up High" (très positif), où Apollo démontre tout son talent pour écrire des mélodies immédiatement identifiables, au rageur "Remembered" (et son intro thrash jouissive) en passant par le plus syncopé "The Silent Code", au travail énorme de Mark Cross, tout semble taillé pour le live. Respirant l’authenticité et la noblesse, l’art de Firewind n’en devient que plus aguichant lorsqu’il s’attaque au tube planétaire "Maniac" tiré du film Flashdance.
A l’instar d’Avantasia, Adagio ou Raintime reprenant Abba ou autres Michael Jackson, Firewind s’attaque à un mythe pop et le revigore à coups de soli et de riffs tranchants, sans complètement les dénaturer. Le refrain reste reconnaissable, et on se plait à se tordre le coup sur ce « She’s Maniac !! » hymnique ne demandant qu’à exploser les scènes de concerts (le groupe le jouera régulièrement sur sa tournée).

On terminera sur un single qui deviendra probablement un indispensable des concerts en la présence de "Mercenary Man", ultra mélodique mais tellement bien interprété. Cette voix, gorgée d’effets bonifient le résultat et la rende encore plus accrocheuse, très typée grand public mais faisant preuve d’une grande finesse d’interprétation. L’aspect hard rock, plus discret que sur Allegiance, refait surface ici, dans un riff simple et ample, ainsi que dans un solo très vintage repris en chœur avec le clavier.

Sans rien démontrer de fondamentalement exceptionnel, Firewind peaufine son art, l’agrémente d’infimes éléments, l’enrichie constamment afin de ne jamais stagné. Maintenant, c’est avec un peu d’exigence que nous demanderons, pour l’opus suivant, l’ultime chef d’œuvre qui leur tend les bras depuis quelques temps déjà, et qu’il nous tarde d’entendre. Ils en sont capables…le meilleur est à venir, à n’en pas douter !


5 Commentaires

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Eternalis - 10 Mai 2010: De même...et je ne sais pas pourquoi...
Iko_O - 10 Mai 2010: Et bien voilà ^^
Silent_Flight - 26 Août 2010: J'avais zappé cet album, il est aussi dantesque que son prédécesseur, et c'est vrai qu'on attend impatiemment de voir la suite, même avec l'absence de Cross.
YoggSothoth - 12 Septembre 2010: 'tain, ces refrains, c'est comme des parasites dans ma tête...j'ai beau essayer de faire quoi que ce soit, impossible de me concentrer...hahaha

L'attente est trop longue jusqu'en Octobre...
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Chronique @ metalpsychokiller

01 Juin 2009
Pour leurs 10 ans d’existence, les grecs de Firewind nous reviennent avec un 5ème opus « The Premonition ». « Gus G. », le guitariste flamboyant leader emblématique du combo, a profité des 2 années écoulées pour cimenter le line up présent sur « l’Allegiance » de 2006, album plein de promesses quoique peu révolutionnaire.
Rodés par des tournées avec Sonata Arctica, Angra ou Dragonforce, les deux dernières recrues, Apollo Papathanasio, le chanteur (ex Majectic, Meduza, Time Requiem) et Mark Cross le batteur (Helloween, Metalium, excusez du peu !!!) paraissent maintenant bien intégrés et en mesure de donner la plénitude de leurs potentiels. Firewind semble se présenter enfin comme un « vrai groupe ». Preuve encore que les athéniens ont décidé de jouer la stabilité, la galette a une nouvelle fois été produite par F. Nordström dans son Fredman Studios.
Le résultat est conforme à ce que l’on pouvait en attendre. Les hellènes restant fidèles à leur Heavy/Power foncièrement axé mélodique. Pas de remises en cause, d’évolutions ; toujours un heavy classique, très traditionnel, bien ficelé ou le but visé est d’ancrer en vous des mélodies persistantes et entrainantes.
La recette reste ainsi inchangée : des riffs guitaristiques mordants et de superbes soli ; un chant excellentissime avec des passages quasi lyriques, des lignes de basses standards et des claviers en retraits. L’ensemble est énergique et valorisé par une excellente production et la galette assez variée oscille entre le heavy speed « Head Up High » le tempo middle « Circle Of Life », et la sempiternelle Power Ballade « My Loneliness ».
Rien d’exceptionnel jusqu’à maintenant donc, devez-vous penser … En fait oui … et non. Car j’ai gardé le meilleur pour la fin.
D’une part la maturité dont fait montre le groupe est énorme. Firewind fait ce qu’il sait faire et ne l’a jamais fait aussi bien, et cette « Premonition » est à mon sens leur offrande la plus aboutie.
D’autre part, 3 bijoux sont présents sur ce CD : le « Into The Fire » initial, introduit en arpège acoustique, avant son explosion dévastatrice est phénoménal, une vraie tuerie ! Le « Mercenary Man » est un hit potentiel qui imbibera vos neurones et ne vous lâchera plus … Quand à la reprise métal de Mickaël Sambello, « Maniac » (Flashdance), elle est tout simplement divine, jubilatoire.
En conclusion, si vous êtes adeptes de ce créneau métal, foncez, vous ne serez pas déçus et faites fi des avanies des mauvais coucheurs, sur le déjà vu, le manque d’originalité, etc. Firewind prodigue de l’excellent heavy tradi mélodique ; et pour ceux qui cherchent de l’expérimentation musicale … qu’ils s’orientent vers d’autres genres !!! lol

16 /20 METALPSYCHOKILLER

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