C’est un peu avant la sortie de
Volcano que
Satyricon sort ce «
Ten Horns –
Ten Diadems », compile d’anciens morceaux laissés tels quels, des remixs de « Dominions to
Satyricon » (tiré de
The Shadowthrone ) et de «
Night of Divine
Power< (tiré de l’EP
Megiddo), d’un inédit (
Serpent’s Rise), et d’un morceau de
Volcano, deuxième inédit à l’époque de parution de la compile.
Ten Horns –
Ten Diadems débute avec « Filthgrinder », tirée du dernier album en date à l’époque,
Rebel Extravaganza, c’est un bon titre, aux riffs accrocheurs et surement l’un des moins difficiles d’accès de RE.
S’en suit une flopée de titres médiévaux (les deux titres de
The Shadowthrone et de
Nemesis Divina et un titre de
Dark Medieval Times) dont les deux titres remixés. Du magnifique « Dominions of
Satyricon » au « tube » «
Mother North » en passant par le génial « Hvite Krists Dod »,
Satyricon nous propose de redécouvrir les anciens titres après un
Rebel Extravaganza vraiment surprenant aux oreilles des fans des ambiances épiques et guerrières que savaient si bien retranscrire les deux compères.
En regardant le tracklisting, je me suis dit « Putain c’est quoi cette chanson «
Night of Divine
Power », je ne l’ai pas sur mon
Dark Medieval Times ! ». Ce n’est en fait qu’un changement de nom de la chanson « The
Dark Castle In The Deep
Forest », sixième chanson de DMT. Ces morceaux nous montrent que
Satyricon reste, et restera, le maître de ce style musical qu’est le Black
Metal Medieval. Avec des passages de guitare classique (
Dominion to
Satyricon, Forhekset,
Night of Divine
Power), un hymne tel que «
Mother North » avec ses riffs, sa voix... Ce morceau est tellement beau et sincère, je pourrais passer des heures à l’idolâtrer...
« Supersonic
Journey » nous fait quitter les paysages de guerres et les ambiances médievales, pour nous ramener dans le présent. Là aussi c’est très bon au niveau des riffs mais je préfère tout de même « Filthgrinder », plus original – même si par rapport à ce qui se fait en BM c’est TRÈS original, avec un court passage au clavier qui lève un gros doigt du milieu à la scène black actuelle.
Un ptit remix de « Taakeslottet », avec lui aussi un court passage à la guitare classique, et c’est parti pour «
Serpent’s Rise », seul inédit de la compile à l’heure où je rédige cette chronique. Et il est vraiment bon !!! Mélangeant l’univers samplé de
Volcano et les gros riffs de
Rebel Extravaganza ce morceau est une grosse claque ! Des voix sont samplées, mais sinon il est uniquement instrumental, à deux guitares et la batterie en fond, qui apparaît parfois au premier plan.
Ten Horns –
Ten Diadems se termine par le meilleur morceau de
Volcano (selon moi) : « Repined
Bastard Nation ». Batterie en fond, grosse guitare plus guitare solo, et puis cette voix ! Bref ça se termine en beauté.
Un petit mot sur l’artwork maintenant : il est superbe !! Un flyer promo pour
Volcano et un digipack rangé dans une boîte en carton très jolie et originale. Le digi est noir avec un sigle de
Satyricon, le logo et «
Ten Horns –
Ten Diadems » écrit en argenté à l’avant. Le livret propose de nombreuses photos inédites ainsi que toutes les lyrics. Au dos du livret, se trouve un petit mot de Satyr adressé aux « true fan » de
Satyricon comme il les désigne.
Un très bon item que je conseille autant aux fans qu’à ceux qui veulent découvrir
Satyricon !
NOD
Les titres sont tous des classiques du groupe comme "Mother North", "Forhekset", "Hvite Krists Dod""...
Les versions remasterisées sont très bonnes, le son d'origine reste intact mais nettement plus puissant. L'inédit "Serpent's Rise" est surprenant et montre que Satyricon prendra un virage plus moderne par la suite.
Un bien bel objet pour découvrir une légende de la musique norvégienne.
Note: 17/20
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