Reign in Blood

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18/20
Nom du groupe Slayer (USA)
Nom de l'album Reign in Blood
Type Album
Date de parution 07 Octobre 1986
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album2208

Tracklist

1.
 Angel of Death
 04:51
2.
 Piece by Piece
 02:02
3.
 Necrophobic
 01:41
4.
 Altar of Sacrifice
 02:50
5.
 Jesus Saves
 02:55
6.
 Criminally Insane
 02:22
7.
 Reborn
 02:12
8.
 Epidemic
 02:23
9.
 Postmortem
 03:27
10.
 Raining Blood
 04:16

Bonus
11.
 Aggressive Perfector
 02:30
12.
 Criminally Insane (Remix)
 03:17

Durée totale : 34:46

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Slayer (USA)


Chronique @ Fabien

29 Janvier 2010
Sombre & diabolique, écoulé à plus de 80 000 exemplaires suivant les premiers mois de sa parution, Hell Awaits élève directement Slayer parmi les formations thrashmetal les plus influentes et les plus respectées. Concluant rapidement un contrat avec la major Def Jam et s’associant au producteur de renom Rick Rubin, le quatuor assemble en moins d’une année les bases de son troisième album, largement pensé par Jeff Hanneman, et bâti sur des titres lourds s’étendant sur 50 minutes totales.

Pourtant, lorsque Slayer rejoint l’ingénieur du son Andy Wallace à Los Angeles, il change complètement la donne sous l’impulsion de Dave Lombarbo. Sans préméditation, le batteur accélère démentiellement la cadence durant ses prises, entrainant Jeff Hanneman, Kerry King et Tom Araya dans un rythme incroyable. Le gang rebelle californien sort ainsi des studios avec une offrande baptisée Reign in Blood, véritable concentré de thrashmetal de moins d’une demi-heure au final.

Le résultat est sans appel dès les premiers accords. Slayer ouvre en effet les hostilités sur Angel of Death, titre tout droit sorti de l'Enfer, à l’image de l’illustration démoniaque de l'album, signée Larry W.Carroll. Débutant sur un riffing assassin et sur les cris arrachés de Tom Araya, le morceau fracasse tout sur son passage, terrassant l’auditeur sur un riff central de folie et une accélération tout aussi imparable. En outre, loin d’une thématique satanique basique et moyenâgeuse, le groupe ose mettre en musique, à travers Josef Mengele, le quotidien des camps de concentration, l’une des périodes les plus sulfureuses de l’histoire, la matérialisation de la souffrance, l’industrialisation de la mort. Le ton est donné.

Sur les rythmes démentiels de Dave Lombardo, à la frappe parmi les plus précises et les plus puissantes du moment, Slayer garde le pied au plancher, enchainant des Piece by Piece ou Altar of Sacrifice de furie, où s’entremêlent les soli décharnés du couple infernal Hanneman / King. Vicieusement, Slayer ralentit la cadence aux endroits clés, à l’image du break implaccable de Necrophobic ou encore de l’intro tout en loudeur de Jesus Saves, offrant quelques courts instants de répit avant d’enfoncer le clou de plus bel. Ainsi s’achève une face A d’anthologie.

Le rythme de batterie de Criminally Insane, suivi d’un palm muting serré, introduit diaboliquement la seconde partie de l’oeuvre, où s’enchainent riffs, rythmiques et soli imparables, le temps d'un Reborn ou d'un Epidemic tout aussi foudroyants. La magie de Reign in Blood réside en outre dans la force de ses titres, emmenés par les duels de folie entre King & Hanneman, et la singularité de leurs jeux. Seules deux ou trois minutes par plage suffisent pour une pleine expression, où rien n’est décidement laissé au hasard, sans place au superflu.

Cerise sur le gateau, le middle tempo Postmortem aux riffs invincibles hante l’auditeur avant de le terrasser sur une accélération impitoyable, s'enchainant sur une pièce finale de folie, l’incontournable Raining Blood, dominé par les rythmes puissants de Lombardo, les guitares meurtrières d’Hanneman & King, et les cris haineux d’Araya. Quatre dernières minutes durant lesquelles Slayer maîtrise ses ambiances à la perfection, l’Enfer n’ayant jamais semblé aussi proche.

Aussitôt acclamé comme la plus belle pièce du metal extrême par une majorité du public, Reign in Blood consacre définitivement le thrashmetal au rang de style majeur, dominant d'une courte tête les invincibles Pleasure To Kill, Darkness Descends, Among the Living, Master of Puppets ou Peace Sells de ce terrible cru 1986. Les années passent sans que le succès, la rage, la décadence et la furie de Reign in Blood ne se démentent, hissant pour de bon Slayer parmi les dieux du genre, maintes fois imité, jamais égalé.

Fabien.

30 Commentaires

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LeMoustre - 10 Mars 2019:

Masterpiece s'il en est. 19/20 et sans doute l'album qui a hissé, avec les premiers Metallica, le thrash au rang de genre majeur du metal. Pas moins. 

mechant - 29 Octobre 2019:

Reign in blood pourrait se decrire comme 1 combat inter armes haute intensité...les instruments sont les chars canons et fantassins qui sement la mort,la violence et le chaos. Araya y delivre 1 cri d'effroi des plus terrifiant sur Angel of Death....

Definitivement Slayer s' impose comme la maitre de la violence et de la contreverse...

 

 

 
Madness77 - 01 Mai 2020:

L'album de trash ultime par excellence angel of death, postmortem,raining blood et j'en passe sont quelques uns des plus grands morceaux dans le genre jamais composés. Culte!!

angus107 - 20 Novembre 2023:

Autant je n'ai pas aimé les 2 premiers, autant j'ai apprécié le 3e.

16/20

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Chronique @ Lordmike

30 Janvier 2009
L'année 1986 voit la folie de quatre californiens déferler sur le monde tel une pluie de sang, Reign in Blood arrive dans les chaumières. Considéré comme le meilleur album de thrash metal de tous les temps, il est aussi le plus extrême et le plus agressif.

Paradoxalement, le disque de thrash metal le plus brutal de tous les temps est produit par un producteur spécialisé dans le rap (à cette époque), Rick Rubin. Bien que ce ne soit pas sa tasse de thé, il a bien remplie sa part sur ce disque. Le tout sonne bien, même très bien. Un des gros point fort du disque.

Car le son de ce disque arrache, littéralement. La basse gronde et la batterie claque sans jamais faiblir. Mais le gros point fort vient du son des guitares. Le son est abrasif, tranchant comme un rasoir, rendant les compos encore plus virulentes. Ce son rend les soli si identifiables de la paire Hanneman/King encore plus déments. Comme si les deux guitaristes torturaient littéralement leurs instruments. Un concentré de folie rageuse.

Et si je parle ici de folie, c'est parce que cet opus est extrême, innovateur et d'une rapidité inouïe. Cette rapidité a d'ailleurs été amenée un peu par hasard. Au départ les deux guitaristes jouaient à leur rythme habituel (ce qui est déjà quelque chose) puis Dave Lombardo a commencé à frapper ses futs un peu plus vite, puis encore un peu plus vite ainsi de suite jusqu'au moment où King et Hanneman ont décidé de le suivre et ont accéléré à leur tour pour déconner. Sauf que eux ont mis les bouchés triple ! Après la séance d'enregistrement ils ont écouté ce que ça donnait et ils ont gardé car ils trouvaient ça bien. Ils ont ensuite décidé de faire de même avec tout le reste de l'album.
Cet album est le plus rapide jamais enregistré, il fait moins de 30 minutes pour 10 titres. Je plains les poignets des 4 chevelus à la fin de l'enregistrement de ce disque. Mais est-ce que ce "manque" de quantité est remplacé par beaucoup de qualité ? Oui, c'est indéniable, même si cela pourra ne pas convenir à tout le monde.
Alors qu'a t-il à nous offrir en contrepartie de cette durée un peu insuffisante ?

Et bien, il nous offre d'entrée de jeu un Tom Araya en pleine forme poussant un cri aigu qui, dès les premières secondes d'écoute, laisse sur le cul. Angel of Death, le premier titre de cette galette, est un classique du groupe (il est joué quasiment automatiquement à chaque concert que donne le groupe) et pour cause ! Ce morceau botte littéralement le cul !
Cet opus nous offre également un duo King/Hanneman au top de leur niveau, les deux comparses s'éclatent et cela se ressent. Ils transmettent leur énergie débordante à l'auditeur qui ne pense qu'à pogoter comme un dingue sur les titres de cet album. Quand on a quinze ans et qu'on découvre ce disque on a qu'une seule envie c'est de retourner sa chambre, tant ce disque déborde d'adrénaline.
Sans parler de la prestation de Dave Lombardo (bien loin de faire tâche dans ce groupe) qui pilonne sans modération ses fûts comme un déjanté. Tout l'album regorge de cette énergie et tous les titres sont aussi bon les uns que les autres .
On notera un ralentissement sur l'intro de Jesus saves, cela ne fait pas de mal ça permet de faire un petit break de quelques secondes afin d'éviter la surchauffe.

Seul remarque à faire : cet album pourra laisser de côté les fans de Thrash les moins extrêmes. En effet, son côté jusqu’au-boutiste et sans compromis peut paraître un peu hermétique sur la longueur pour certains.
Le tout peut sembler trop compact pour apprécier pleinement ce que cet album a à offrir. C'est dommage car il y a de très bonnes choses tels que Altar of Sacrifice, Necrophobic ou encore le duo de fin Postmortem/Raining Blood (ce dernier est simplement énooorme, un autre classique, enfin non, plutôt LE classique du groupe, automatiquement joué en live et que je n'imagine pas n'allant pas ensemble).

Je parlais plus haut du côté innovateur du disque. Rien de tel n'avait jamais été entendu avant (et plus jamais depuis, à ma connaissance, en tout cas pas comme ça) et ce disque a influencé bon nombre de groupes qui sont arrivés par la suite. La scène Death par exemple, naissante à cette époque, le cite plus que régulièrement comme une de ses influences majeures.

En bref : Reign in Blood est un album qui comporte de nombreuses qualités et des titres purement gigantesque comme Angel of Death, Altar of Sacrifice et Postmortem/Raining Blood mais qui peut paraître très compact et rendre son écoute assez laborieuse. Il en reste néanmoins un investissement indispensable et se doit de faire partie de votre collection de disque.

16/20 à cet album.

8 Commentaires

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Kairos - 14 Décembre 2011: Oui, bah oui bien sûr, 15 pour le plus grand album de Thrash de tous les temps.
13 pour Bonded By Blood aussi ?
Lordmike - 14 Décembre 2011: Ba vu que pour moi c'est pas le plus grand album de Thrash de tout les temps, oui.
Lordmike - 25 Mai 2018:

Oui et j'imagine que la nostalgie ne joue aucun rôle là dedans...

 

Donc en gros si on a pas les même goûts que toi on y comprend rien ? C'est pas du tout réducteur comme argument...

 

J'adore, par exemple, Seasons in the abyss, Hell Awaits (pour Slayer), Kill Em All, Bonded by Blood ou encore Beneath the Remains (hors Slayer), mais ça doit être parce que c'est des valses de Vienne...

 

Et puis franchement j'ai mis 15 à l'album, il me semble que c'est pas degueu comme note. Moi, à l'école, j'étais super content quand j'avais 15.

Mais de toute façon c'est le problème de la notation quand il s'agit d'œuvres artistiques (musique, livre, films etc...). 

Et puis encore une fois j'ai quand même dit que tout les titres sont bons voire très bon. C'est juste que, tous ensemble, ils m'épuisent parce qu'ils sont trop compact.

Après pour toi ça passe comme une lettre à la poste, et ben c'est super. Mais moi je vais pas écrire que le disque est une tuerie de bout en bout si je ne le ressens pas comme ça.

Lordmike - 12 Mars 2019:

La chronique vient d'être remaniée. Certaines remarques dans les commentaires ne sont donc peut être plus aussi pertinent.

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Chronique @ megalex1986

08 Fevrier 2011

Reign In Blood, rapide, agressif, violent,...

Monstre du Big Four, créature venue des entrailles de l'enfer pour nous faire délecter de cette musique violente et rapide dénommée Thrash Metal, faisant preuve d'une grande rapidité ainsi qu'une ambiance malsaine. 1981, l'inventeur du Thrash (avec Metallica) est fondé en Californie, se démarquant des autres groupes de par son ambiance et cette force, Slayer va devenir grand... Après avoir sorti Show No Mercy se vendant à 40 000 exemplaires, Hell Awaits sort et rencontre un succès encore plus grand. Retour aux studios, les 4 compères vont sortir Reign in Blood, considéré comme l'album de Thrash le plus novateur, cet opus va faire d'eux des légendes.

1986, Dave Lombardo s'amuse à accélérer le rythme des chansons à une vitesse inouïe, vitesse que suivent Araya, King et Hanneman. Ce n'est que lorsqu'ils écoutèrent les chansons que tout allait changer. Columbia Record fit l'une de ses plus grosses conneries en ne voulant pas sortir cet album, cette bombe. Car Slayer fait fort, texte sur Joseph Mangele, des camps de concentration, la mort, l'enfer,... un petit aperçu du royaume de Lucifer. La musique d'une violence et d'une vitesse jamais réalisée jusque là. L'album sortira le 7 octobre 1986 et distribué par Geffen Record, point de pub pour cette album aux propos choquants, ni même de passages à la radio. Ce qui n'empêchera pas l'album d'atterrir à la 94ième place dans les chartes au U.S.A et à la 47ième place dans les chartes en Angleterre, ce qui lui permettra d'être disque d'or au U.S.A. Le plus étrange/amusant est que le producteur de Reign in Blood, Rick Rubin, est spécialisé dans le rap.

Je vais le dire tout de suite, quand j'ai acheté Reign in Blood, je l'ai détesté. Ayant toujours été habitué au rock et au Heavy Metal, j'ai découvert Metallica grâce à Nothing Else Matters et Megadeth avec la tablature de Hangar 18 (quelle claque !). Bref, je voyais tout le monde dire que Slayer était le meilleur dans le domaine du Thrash Metal et que Reign in Blood était LE plus grand album de ce style, je me suis empressé de l'acheter, et pendant tous le trajet, je regardais cette pochette semblant sortir des enfers, toutes des questions se superposaient dans ma tête à la vue de cette peinture. Arrivé chez moi, je m'empressais de le mettre dans mon lecteur cd, et ensuite arriva le moment fatidique. Le riff d'entrée me poignarda directement le cœur, jamais je n'avais entendu cela, puis vint ce cri qui me fit un frisson jamais ressentit jusqu'à cet instant. Après l'écoute de ce morceau, j'ai rangé le cd. Une semaine plus tard je le sortis et fis l'effort de l'écouter en entier, une fois, puis 2 fois et c'est à ce moment précis que j'ai compris toute la magie de cet album.

Un album de 30 minutes, incroyablement court pour du Thrash mais voila, ces chansons n'ont pas besoins de plus, elles ont justes le temps qu'il faut pour passer ce message de violence pure, ni plus, ni moins. Même si cela parait assez inconcevable des chansons durant 1:40, 2:23 et 2:12. Sur 10 chansons, 7 durent moins de 3 minutes, incroyable quand on sait que Metallica sortait des pièces de 6 minutes de moyennes à la même époque.

Du tempo de Altar of Sacrifice jusqu'à l'intro de Epidemic en passant par la lourdeur malfaisante de Jesus Saves, toutes les chansons ont un petit ingrédient qui les rendent unique parmi toutes les autres de l'album. Et ce chant de Tom Araya, tranchant, allant admirablement bien avec la musique, King et Hanneman jouant en synchronisation à une vitesse incroyable pour l'époque et Dave Lombardo qui peut se targuer d'être l'un des meilleurs batteurs au monde comme il nous le démontre sur Criminally Insane (la version remasterisée de l'album possède une autre version de ce morceau avec une intro rappelant des bombes transperçant le ciel et accompagné d'un solo au début) et Epidemic. La version remasterisée comporte aussi la chanson Aggressive Perfector qui faisait partie de la compilation Metal Massacre III de chez Metal Blade Records. Très bonne chanson dans l'ensemble qui s'acclimate bien avec le reste de l'album grâce à sa rapidité.

Grosse marque de fabrique de Slayer : les solos. King et Hanneman les effectuent à une grande (terrifiante) rapidité, parsemés de vibratos et de wha-wha. Et même si certains disent qu'ils n'ont aucune mélodie, le plus important est qu'ils nous transportent car ces solos sont malveillants et torturés, s'acclimatant très bien avec l'ambiance et la rapidité des chansons. Des riffs assassins, voila comment est composé cet album, suivi de la batterie complètement folle mais parfaitement maitrisée de Dave Lombardo.

Postmortem, qui est pour moi l'un de mes morceaux préférés de l'album, avec sa lourde intro nous tombant dessus de tout son poids pour partir à la fin du morceau sur une vitesse incroyable à laquelle s'adjoint le chant de Tom Araya. Dans le final, j'entends des coups de tonnerre, 35 secondes d'une ambiance sombre et pesante, jusqu'à ce qu’arrive ce riff joué en chœur par les 2 guitaristes pour ensuite laisser la batterie tout détruire sur son passage. Cette pluie sanglante venait tout à cout de m'initier au Metal extrême, Raining Blood clôt cet album de la plus belle des manières.

Malgré le fait que cet album parait brouillon au début, on arrive avec le temps à déceler tous les ingrédients de cet album qui en font un monument unique au monde du Metal.

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Sanctuary - 09 Fevrier 2011: Un album monumental que tout fan de Metal doit posséder absolument.
Angel of Death et son riff destructeur de cervicales !!
Dans ton texte,on te sent particulièrement enthousiaste et j'aime ces rappels historiques qui nous plongent dans le contexte de l'époque.
Cependant, la forme est moyenne et il y a des fautes énormes de grammaire et d'orthographe, j'en ai les yeux qui saignent.
megalex1986 - 09 Fevrier 2011: Merci pour le compliment.
Et pour l'orthographe et la grammaire, je vais tenter d'y remédier.
adrien86fr - 09 Fevrier 2011: 5ème ligne : Hell Awaits avec un S à Awaits s'il vous plait, merci ;-)
megalex1986 - 09 Fevrier 2011: Derien et merci ;)
(Quelle faute, j'ai honte)
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Commentaire @ Razgoth

08 Août 2010
Los Angeles, Californie,7 octobre 1986. Date de la sortie du troisième album d’un groupe de « Thrash Métal » appelé Slayer. Son nom : Reign in Blood.

L’album est produit par un label de Hip Hop connu, Def Jam Records. Les critiques tombent, un succès. Le public est conquis. Mais des polémiques se créent, l’album est considéré comme d’une violence très choquante (vous imaginez en plus à l’époque), le groupe a des problèmes concernant une soit disant appartenance à certaines idéologies nazies à cause de la chanson Angel of Death qui évoque certaines atrocités commises par le médecin allemand Joseph Mengele. Malgré les polémiques l’album, en six semaines est disque d’or aux Etats Unis.

Nous sommes actuellement en 2010 et il est considéré comme un des meilleurs albums de groupes Thrash de tout les temps.

L’album dispose de 10 chansons, principalement composé par Kerry Altar et Jeff Hanneman, et dure trente minutes.

1/ Angel of Death
2/ Piece by piece
3/ Necrophobic
4/ Altar of Sacrifice
5/ Jesus saves -
6/ Criminally Insane
7/ Reborn
8/ Epidemic
9/ Postmortem
10/ Raining Blood

Angel of Death commence les hostilités, c’est un voyage vers les camps de la mort qui est en train d’arriver, les premières paroles : « Auschwitz, the meaning of pain ! », en Français, Auschwitz, la signification de la douleur. Ça promet. Aucun répit. Vous êtes déjà mort.
On enchaine avec Piece by Piece, rapide, la chanson ne dure que 2 minutes, Araya a un chant carré, il maitrise parfaitement son art.
Fini ?
Necrophobic, on continue, on a pas le temps de dire ouf ! Les riffs vont tranchent en deux en 1m40 avec un solo de Altar tel un éclair !
Altar of Sacrifice reste dans la lignée de ses prédécesseurs avec Araya qui n'est pas content, et Altar qui nous continue ses solos de guitares, un morceau entrainant.
Jesus Save commence tranquillement, rythme lourd en lent, puis redémarre sur les chapeaux de roue, « JESUS SAVE ! JESUS SAVE ! » , on recommence les riffs tranchants et rapides, avec solos à nouveaux.
Criminally Insane, Reborn et Epidemic, suivent et restent, eux aussi, dans le même esprit. Où sont les mauvaises chansons ou les morceaux sans intérêts dans cet album ? Pour l’instant aucun.
Nous arrivons à Postmortem, avant-dernier morceau, qui est très entrainant dès le début, ca vous donne envie de headbanguer comme un dingue, riffs excellents, chant posé, puis cri résonnant, ça monte, ça descend, ça ralentit, ça redémarre, et à la fin, vous sentez que nous nous dirigeons vers la dernière chanson qui annonce la mort, celle qui sera le clou du spectacle. Do you want to die?

Coup de Tonnerre. Raining Blood.

Bruit d’orages, d’éclair et d’une pluie de sang, explosion et destruction ! Slayer nous a gardé le morceau ultime pour la fin, c’est un apocalypse qui détruit tout sur son chemin, c’est une rage inouïe qui anime nos musiciens, Araya crache sa rage, la batterie se déchaine et les guitares ronronnent, c’est vraiment l’apothéose. Coupe de tonnerre. C’est fini.


Alors, que vaut la bête? C’est un monstre, une boucherie, c’est violent, c’est du Thrash comme on en a jamais vu, c’est hors du commun, en seulement trente minute, Slayer vous envoie en enfer dans un océan de sang, vous n’avez aucun répit dans cette montagne russe infernale, vous n’avez aucun autre choix que de rester coller à votre siège. De toute ma vie de metalhead, je n’ai jamais vu un album de Thrash atteindre un tel niveau. Rien n’est à jeter, c’est un chef d’œuvre ultime. Slayer a prouvé que le Thrash, c’est lui !

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TDH75 - 07 Juillet 2021:

« Reign in blood » doit sont statut d’album culte à son extrême violence, a son imagerie dérangeante et à son absence totale de concessions.

A l’époque cette approche ultime constituait une première et ouvra toute une brèche pour tous les groupes adeptes d’une musique extrême, soit plus axée sur l’horreur pure (Death metal)  soit plus sur un satanisme confinant au fanatisme (Black metal).

D’une durée de 29 minutes environ, « Reign in blood » peut aussi être vu comme un défouloir paroxysmique quasi irrespirable ou ne transpire aucune pause ni aucune approche mélodique.

Pour ma part j’ai toujours du mal à encaisser ce disque trop linéaire à mon goût et préfère les œuvres qui bien que parfois violentes restent capables de plus de variété dans leurs ambiances.

Pourtant, « Angel of death » et « Raining blood » peuvent être de par leur qualité et leur intensité incroyables assurément considérés comme des monuments de la musique thrash et justifier à eux seul une écoute de ce disque extrême qui vous l’aurez compris ne sera pas retenu dans la liste des cadeaux offerts à votre futur belle mère.

Need more : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/07/reign-in-blood-slayer.html

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Commentaire @ MercuryShadow

21 Novembre 2008
Reign in Blood... L'écoute de ce disque procure toujours le sentiment étrange de se trouver en présence de quelque chose de grand, de marquant, voire, risquons ce qualificatif, d'éternel. Les morceaux s'enchaînent à une vitesse folle, traversés de riffs démentiels et de solos inouis, passant de titres punks ("Necrophobic", "Reborn") à des sommets de brutalité trash ("Altar of Sacrifice", "Postmortem"). Le "God of drums" Dave Lombardo martèle sans trève ses fûts, et Tom Araya hurle comme un possédé tout au long de ces dix hymnes haineux.
L'auditeur, hagard, le souffle coupé, est laissé pantelant par un tel monument de brutalité pure, hommage cru à la violence et la mort. Cette agression sonore sans faille, ouverte sur l'énorme "Angel of Death", se clôt avec "Raining Blood" et son riff inoubliable, qui, vingt ans plus tard, continue d'enflammer les fosses partout où se produit SLAYER.
Un de ces disques qui marquent une date dans l'histoire du métal, et qui, aujourd'hui encore, sert de mètre-étalon pour tous les prétendants au titre de groupe le plus violent du monde.

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Commentaire @ Nico Thrash

21 Novembre 2008
A croire que quand Decibel Storm, l’ancien label de SLAYER, a renoncé à produire cet album, ils avaient les oreilles bouchées quand d ils l’ont écouté!
American Recordings avait flairait le filon en les signant sous leur étoile. Car ce CD même s’il ne dure pas plus d’une demi-heure, est une vraie part de l’imagerie « thrash metal ». D’ailleurs le magazine Kerrang ! (un peu la bible du metal en matière de lecture) l’a élu premier album Thrash de tous les temps… c’est dire !)
Les membres du groupes ont trouvé les idées sur la précédente tournée mais n’étaient pas sûr que cela plaise et ils se sont retrouvés en pleins problèmes de production vis-à-vis de Decibel Storm mais ils ont la chance de rencontrer un certain Rick Rubin qui les a signé de suite chez American Recordings. Pourtant le groupe s’est retrouvé avec seulement 10 titres en boîte et ont eu peur que cela ne suffise pas à la production d’un album. Mais chez American Recording, on leur a dit, vous avez 10 titres ? Alors c’est bon c’est tout ce qu’on veut… Ils voyaient venir la poule aux œufs d’or !
Cet album commence par le sulfureux Angel of Death, écrit par le sieur Hanneman et son « amour de tout ce qui touche au Troisième Reich. Une chanson sur les camps de concentration qui passe mal… mais pourtant qui est imparable musicalement parlant ! Piece by Piece et Necrophobic viennent s’ajouter de façon rageuse à ce hit précédemment cité. Ensuite Altars of Sacrifice enfonce le clou ; rien à redire du bon Thrash même si c’est le moins bien enregistré de l’album (fin coupée….). Jesus Saves avec sa longue introduction suivie d’une déferlante de violence rapide et toujours ce même refrain cause aussi des soucis juridiques vis-à-vis des autorités pontificales locales qui leur collent des procès pour blasphème, interdisent leurs concerts dans certaines villes.
Criminally Insane fait la part belle à la batterie et une intro calme essaie une fois de plus de masquer la décharge de décibels qui va suivre. Reborn a des relent punk encore plus prononcés que le reste, seulement il y a toujours un riff pour rappeler que c’est de Thrash qu’il s’agit et non de punk Il en est de même pour Epidemic qui rajoute à la violence une parfaite exécution de solos d’une vitesse folle !
Ces trois derniers morceaux servent de transition au célèbre Postmortem avec ces riffs qui reviennent sans cesse se rappeler à vous et où Tom Araya s’égosille… Do you want to die ?
Dans la version originale l’album s’arrêtait après ce titre : Reign in Blood. SLAYER avait gardé le meilleur pour la fin ! C’est un titre Culte du groupe, qu’ils n’oublient jamais de jouer en concert car sans ce titre SLAYER ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Ce titre commence par une intro pluvieuse et des orages vite suivis de riffs entêtants qu’on ne peut qu’aimer.
Sur la version « expanded » de l’album on nous gratifie de deux titres : Aggressive Perfector, devenu aussi un titre de scène pour sa vitesse d’exécution et un remix de Criminally Insane voulu par Tom Araya et Kerry King, pas très satisfait de la première version. A vous de juger !

Donc pour cet album Culte je donne la note de 18/20 car rien n’est à reprocher mais aucune chose n’est parfaite. Cet album a influencé bon nombre de groupes de Thrash. Il a découvert des vocations chez certains : bref, il est parfait ! Surtout replacé dans son contexte temporel.
Votre serviteur dévoué : Nico Thrash

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Commentaire @ Brozzy21

16 Novembre 2014

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edenswordrummer - 18 Novembre 2014: Ouh toi, si j'en juge par tes interventions tu m'as l'air d'être un bon...franchement si c'est pour poster ce genre de réponses abstiens toi mon grand
eclectic - 18 Novembre 2014: STOP ! J'ai demandé le blocage de cette section de commentaires. Arrêtez-vous avant les sanctions.
BEERGRINDER - 18 Novembre 2014: Désolé ce n'est pas très agréable à lire, mais pour une raison qui m'est inconnue, je n'arrive à à sauter de lignes en écrivant le commentaire, même en mettant en page auparavant sur World avant de le poster ici.
BEERGRINDER - 18 Novembre 2014: Citation : « « « « « Piece By Piece », « Necrophobic », « Reborn » … Ces chansons sont bonnes mais se ressemblent, et finalement ne se détachent que très peu du lot. » » » » » Citer ces trois tueries intersidérales pour prouver que l'album n'est pas si énorme que ça, il fallait oser... Citation : « « « « « Faut arrêter sérieux, avoir un avis différent c'est pas un crime quoi » » » » » "Avoir un avis", qu'il soit différent ou pas, n'est pas suffisant à mon sens pour écrire des chroniques crédibles, il faut se replonger (ou plutôt se plonger en ce qui te concerner) dans le contexte d'époque, comparer ce disque avec soit disant des choses meilleures qui sont sorties par la suite, avoir en tête l'évolution des styles, de la technique, des enregistrements, etc... Ce que visiblement tu n'as pas su faire. Citation : « « « « « Un 15 donc, qui risque d’énerver les puristes, mais pour citer Nietzsche (et faire un clin d’œil à Eternalis) : "Veux-tu avoir la vie facile ? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui". » » » » » Ici on voit clairement que ton but est te poser en rebelle qui ne marche pas dans le sens du vent, aucunement comme un analyste musical digne de ce nom....
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