Hell Awaits

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17/20
Nom du groupe Slayer (USA)
Nom de l'album Hell Awaits
Type Album
Date de parution 16 Septembre 1985
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album1115

Tracklist

1.
 Hell Awaits
Ecouter06:16
2.
 Kill Again
Ecouter04:56
3.
 At Dawn They Sleep
Ecouter06:19
4.
 Praise of Death
Ecouter05:20
5.
 Necrophiliac
Ecouter03:45
6.
 Crypts of Eternity
Ecouter06:38
7.
 Hardening of the Arteries
Ecouter03:58

Durée totale : 37:12

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Slayer (USA)



Chronique @ eulmatt

04 Octobre 2007
Ayant délibérément orienté sa musique vers la brutalité totale dans l’EP Haunting the Chapel, rompant définitivement avec ses inspirations heavy metal encore suintantes dans Show No Mercy, SLAYER peut passer la vitesse supérieure avec son second album.

Il ne faut pas longtemps pour saisir le chef d’œuvre : la lancinante et monumentale introduction d’Hell Awaits nous fait tout droit entrer dans l’univers apocalyptique de SLAYER. L’attente est jouissive, jusqu’à ces premiers riffs massifs et tranchants comme des lames de rasoir. Dave Lombardo accélère progressivement le rythme, jusqu’au paroxysme. La machine se lance à 200 à l’heure, les guitares n’ont jamais été aussi rapides, la batterie implacable, le chant vociférant. C’est Hell Awaits, qui justifie à lui seul l’achat de l’album. SLAYER n’a jamais été aussi impressionnant, monstrueux et intransigeant.

Les Américains poussent encore plus loin leur exploration : Eternity Again n’est plus fondamentalement éloigné des bases du death metal, notamment par la présence du riff principal rompant avec le jeu traditionnel du thrash, sur fond de double pédale lourde et implacable. Si le chant reste clair, cette manière saccadée et virulente d’hurler les vocaux ajoute une dose de violence. Il est amusant de constater qu’à la même période, dans la vieille Europe, les Allemands de Kreator ont une approche musicale assez comparable.

At Dawn They Sleep confirme ce nouveau tournant : bien que mid-tempo, la puissance rythmique est incroyable. La batterie est précise et cinglante, et la production mettant très en avant la basse donne une ampleur magistrale à la musique de SLAYER, même si le son des guitares est un peu sec. Il est également à noter la complexité des morceaux, alternant breaks et accélérations, regorgeant de riffs différents et de transitions parfaitement maîtrisées.

On peut encore ressortir les virulents Necrophiliac ou Hardening of the Arteries, parfaits archétypes du style SLAYER ayant trouvé sa vitesse de croisère. Les riffs se font alternement mélodiques, brutaux, bien complétés par les solis soignés et agressifs du duo Hanneman/King. Lombardo fait la démonstration que son jeu est désormais à maturité, avec ce coup de patte reconnaissable instantanément.

Hell Awaits, si il met SLAYER sur les rails pour de bon pour la suite immédiate de sa carrière, possède une touche personnelle et typique que l’on ne retrouvera pas dans la suite de la discographie du groupe. Il est ainsi notable de trouver des morceaux relativement longs, au caractère progressif indéniable, le plus parfait exemple étant le complexe et superbe Crypts Of Eternity. Cette orientation, qui disparaîtra totalement sur le Reign in Blood à venir, rajoute encore un intérêt supplémentaire à cet album pas assez mis en avant dans la discographie de SLAYER.

Bien plus qu’un album de transition, Hell Awaits est un véritable monument du thrash metal et une pièce maîtresse de la discographie de SLAYER. Sa richesse et sa technicité sont un solide démenti à l’image réductrice de la musique du groupe qui est parfois véhiculée, et l’atmosphère sombre qui s’en dégage est remarquable.

Il incarne parfaitement l’avancée du thrash dans sa version la plus brutale, à l’instar du Endless Pain de Kreator et du Seven Churches de Possessed, ouvrant les portes du death metal. Tout est désormais possible.

20 Commentaires

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mechant - 29 Octobre 2019:

Lors de mon passage au college....il y avait ce grand de 3° qui portait sa veste à patches et ses tshirts...il me copiat cet album sur 1 k7 ..j avais vite assimilé Metallica mais quant à Slayer ce fut qlq peu different...l' intensité du disque, le coté malsain firent qu au debut je fus impressionné mais circonspect...

Mais apres qlq ecoutes attentives, je fus concquis par ce thrash au combien malefique.

Avec le temps Slayer s' imposa comme le maitre etalon du genre. Enfin j' ai achete le cd plus tard...

Aujourd'hui je considere cet album comme l'un des 3 meilleurs slayer...mais je n arrive pas a les classer definitivement.

tormentor - 29 Octobre 2019:

Moi mon classement Slayer show no Mercy, Hell await et en 3eme position reign in blood. Mais ces 3 skeuds sont à égalité ils sont trop transcendant ! 

Moi j'ai découvert Slayer avec reign une cassette que j'avais acheté d'occaz j'ai fait wouah !! Et je m'en suis jamais lassé!

Thrash till death !!!

Jphy - 29 Mai 2020:

"Praise Of Death" est un morceau que je peux écouter en boucle à longueur de journée.Je voulais le passer à mon mariage,mais j'ai du faire des concessions,j'ai divorcé depuis......! ;)

angus107 - 05 Août 2023:

Ca passe toujours pas.

14/20

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Chronique @ Lunuy

25 Mai 2011

Une œuvre ultra-provocatrice et décisive dans le parcours artistique du combo

[Fausse introduction crâneuse :

VICTOIRE !! A force d’arpenter les disquaires, j’ai enfin trouvé "Hell Awaits" à un prix décent ! Longue vie à Postmortem ! Ah ! Quel plaisir d’écouter cette galette dans sa chaîne-hif... Mais ?! Qu’entends-je ? C’est quoi cet enchaînement foireux entre les pistes ?!

NON ! Pas ça ! Ne me dite pas que ce disque trouvé d’occase va me forcer à me bagarrer avec la télécommande de ma chaîne ! Je vais me le faire rembourser vite fait et je me plaindrai pour… ! Ah non ! Si je fais ça, je n’aurais plus ce disque !... Raaaah ! Je sens que je vais tuer quelqu’un ! « KillKillKill Again ! », comme ils disent, le Tom Araya et ses petits camarades !

... HEIN ?!? C’est quoi ce retour en plein milieu de " Necrophiliac " après la fin du CD !? Mais ‘y a vraiment un démon qui possède ma chaîne ou QUOI !?!

Mmmm… restons calme... Je sens comme un problème de poussière... Nettoyons un peu ça, relançons et... Ah, oui ! Voilà ! Tout s’enchaîne sans problème !

Agios o Satanas ! – Euh… dis, grand Seigneur des ténèbres, tu n’me feras plus un coup pareil, hein ? Dis ?

[Fin du fait divers, qui n’a absolument rien apporté de concret à l’album]

--------------


Mesdames et Messieurs, si vous avez la chance de vivre dans un monde enchanté et en paix, où le lait et le miel coulent à flot et où les prêtres sont irréprochables, passez votre chemin : Hell Awaits est l’une des dernières œuvres musicales que vous pourriez écouter ; vous risqueriez de mourir d’apoplexie. Et personne, surtout vous, n’est pressé d’explorer, dans l’après-vie, les 666 strates des Abysses, n’est-ce pas ?

Le deuxième et dernier album studio de Slayer sorti sous le label Metal Blade en 1985 constitue, en quelque sorte, le véritable décollage du bombardier à réaction californien.
L’épique Show No Mercy, dont les rythmiques et les sonorités étaient assez influencées Heavy / NWoBHM (surtout au niveau des guitares), a monté le corps et le premier réacteur du zinc. Puis l’EP Hauting the Chapel, en dépit d’une production approximative (comprendre par là : un peu trop lo-fi) avait apporté un fuselage, un moteur et un carburant mieux adaptés pour lancer du Thrash Metal plus bourrin, plus extrême. " Hell Awaits " est dans la continuité du test accompli l’an dernier - le terrible EP, pour ceux qui ne suivent pas. D’ailleurs, les titres " Captor of Sin " et " Hauting the Chapel " seront ajoutés en bonustracks sur certaines rééditions de cette seconde galette.

Cependant, comme le Professeur Eulmatt l’a justement signalé dans sa propre analyse, l’expérimentation y est aussi au rendez-vous, avec des trouvailles techniques, rythmiques et ambiantes qui influenceront, au moins en partie, toute la scène Metal extrême à venir, le Death Metal comme le Black Metal.

De fait, plusieurs constructions laissent déjà présager celles de certains des meilleurs morceaux des albums suivants. L’usage des breaks centraux notamment, usé parfois de manière extrême. Ainsi, la vicieuse décélération faisant croire, à tort, au début de la fin d’un morceau, suivie d’un retour en force de la batterie et des guitares est une technique parfaitement employée ici sur " Praise of Death " et cette redoutable arme secrète de l’arsenal de Slayer sera réutilisé sur le titre " Postmortem " de l’album Reign in Blood.

Mais il serait exagérément réducteur et complètement erroné de considérer la deuxième offrande de Slayer comme un simple album de transition expérimental.
La basse et le chant démoniaque de Tom Araya, les guitares saturées de Kerry King et de Jeff Hanneman, qui se partagent les solos, et la batterie de Dave Lombardo font plus que des étincelles : ils enflamment l’écoute de ce disque de bout en bout.

La variété dans les compositions contribue à lui donner une atmosphère impitoyable et délétère, variété possible grâce à la longueur moyenne des 7 morceaux, qui progressent et s’enchaînent comme des salves de boulets de canon irrégulières mais terriblement précises :
Débuts martiaux (Hell Awaits, Crypts of Eternity) ; "Backing voices" gutturaux/brutaux (Hell Awaits, At Dawn They Sleep...) ; hurlements stridents et terrifiants (Kill Again, Necrophliac, Crypts of Eternity...) ; changements de rythmes et breaks d’accélération divers et variés ; virtuosité des middle tempos ; aigus assassins des solos ; double pédale et cymbales destructrices ; fins interminables (At Dawn They Sleep, Praise of Death, Hardening of the Arteries)...
En d’autres termes, l’auditeur en a pour ses frais et ne peut qu’headbanger !

Et pour couronner le tout, la lourde cadence finale du dernier morceau résonne presque exactement comme les premiers coups de batterie de Dave Lombardo sur cet album, telle une malveillante incitation à le réécouter illico presto ; la boucle est bouclée !

Bref, un album excellent mais qui a été un peu oublié avec le temps par rapport à ses petits frères, en particulier Reign in Blood et Seasons in the Abyss. Une injustice, digne d’un jugement particulier envoyant une âme rebelle au Purgatoire !

Ah, mais où ai-je la tête ? J’ai failli omettre de mentionner l’aspect le plus noir : les paroles !
L’Enfer et le satanisme primaire (pas vraiment plus sérieux que celui de Venom) sont évidemment à l’honneur sur cette galette, avec de jolis assauts blasphématoires, sans concession contre le Ciel, ses anges et ce pauvre Jésus. La quasi-totalité des titres poussent la provocation à son paroxysme ; on peut se demander comment l’auditorat américain moyen a pu réagir en écoutant ça à l’époque.

Le début crescendo et en boucle du diabolique " Hell Awaits " n’hésite pas à aller très loin (jusqu’en Enfer, en fait) dans l’usage des textes écrits à l’envers… Sans doute une façon comme une autre pour le groupe d’ajouter un jouissif effet vocal... Bizarrement, en français, on croirait entendre « saignant »… Quels artistes, vraiment !

… Ah, zut ! J’ai enfoncé une porte ouverte, là ! Excusez-moi pour cette distraction !

Mais le terme provocation peut être pris au sens noble. Car même si, de prime abord, certaines paroles semblent du pur délire, on pourrait aussi y voir une sombre métaphore… Quoique… je rangerais bien " Necrophiliac " dans la catégorie « chanson écrite sous la pression d’un fantasme typiquement masculin d’ex-ados en manque de sensations dites viriles »… Ah, non ! Ce serait méchant de ma part de mettre dans le même sac Slayer et les soi-disant « dieux/rois du Metal » Manowar !

Plus sérieusement, l’univers mental des soldats/maraudeurs en territoire ennemi est aussi exploré sur l’hallucinant " Kill Again " ou encore l’hyper-sanguinaire " Praise of Death " (le pont à la 4e minute laisse suggérer une courte accalmie de la bataille avant le retour au massacre) ; d’autres interprétations sont toutefois possibles.

En tout cas, l’anti-religion, via le satanisme, ou la guerre dans toute son horreur font partie des thèmes familiers du jeune Slayer, à l’instar du "Big Three of Teutonic Thrash Metal" – c’est-à-dire les groupes allemands Destruction, Kreator et Sodom qui ont sorti leurs redoutables premières réalisations avant ou peu après la sortie d’Hell Awaits.

Un petit détail au passage : pour la première fois, Tom Araya est crédité aux paroles. Il a en effet travaillé avec King et Hanneman sur les textes d’" At Dawn They Sleep " et " Crypts of Eternity ".

Cependant, si Slayer a joué avec le feu avec ses sujets ultra-provocateurs, ce ne sera qu’à partir du monstrueux succès de l’apocalyptique Reign in Blood, encore plus sulfureux, que le sinistre PMRC washingtonien présidé par Tiper Gore tournera son regard furibond contre le groupe californien (jusqu’alors assez « discret », malgré l’écoulement en dizaines de milliers d’exemplaires de Hell Awaits) et décernera donc pour ses albums le fameux sticker si insidieux « Parental Advisory... ». Gageons toutefois qu’Araya, King, Hanneman et Lombardo ont reçu cette infamante récompense de leurs lâches ennemis avec un grand sourire satisfait !

Pour finir, le deuxième moment fort de la tuerie :

WELCOME BAAAACK !

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hardtrash - 27 Mai 2011: J'adore ta chronique ! j'ai pris pas mal de plaisir à la lire. =)
BARONROUGE - 28 Mai 2011: Le probleme est simple toi et moi, nous sommes pas de la même generation à l'époque ce skeud et "Kill'Em All" de Metallica ont changés nos vies , là c'est du brut du direct , tu dois te mettre dans le contexte de l'époque pour comprendre , mais bon les gouts ---ect,ect et basta pour le reste .
tormentor - 30 Mai 2011: fight till death aaaAAArrrrRRRhhh! J'adore! Au contraire elle tue trop! Cet album déchire tout sur son passage! Mais Hell await déchire grave aussi!
Thrash'em all!!!
Vic_Rattlehead - 21 Novembre 2011: Excellente chronique, j'ai eu l'impression d'écouter l'album tellement j'ai ressenti toute cette passion qui sort de tes mots. Cet album est une icône du Thrash metal, sinon l'emblème carrément!
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Chronique @ Fabien

22 Fevrier 2018

Hell eternal

Après la pierre fondatrice nommée Show No Mercy et parue fin 1983, Slayer ne tarde pas à remettre le couvert quelques mois plus tard avec l’EP 3 titres Haunting the Chapel, montrant déjà la grande marge de progression du quatuor en peu de temps, au service de parties plus techniques et de structures plus complexes. L’EP ouvre ainsi la voie à l’immense Hell Awaits, qui débarque via Metalblade en mars de cette terrible année 1985, cru immensément riche sur les scènes speed et thrashmetal des quatre coins de la planète.

La répétition d’un « JOIN US » dicté à l’envers, tel un message subliminal, adjointe aux larsens d’Hanneman et King, puis le cri de la Bête, suivi d’une longue plage instrumentale avant l’arrivée du chant teigneux d’Araya, offrent une formidable montée en puissance et plantent une atmosphère démoniaque, qui introduisent idéalement Hell Awaits, et hissent son morceau éponyme au panthéon.

Le rythme et le riffing meurtriers de Kill Again, les accélérations sans pitié d’At Dawn They Sleep, les plans alambiqués de Praise of Death ou Crypts of Eternity, le ralentissement central de Necrophiliac, sont autant de caractéristiques qui singularisent ensuite chaque morceau d’Hell Awaits, et façonnent ainsi sept diamants aux multiples facettes et à l’éclat différent, mais reliés par cette même malédiction.

La force d’Hell Awaits réside non seulement dans la qualité de son écriture, mais également dans la cohésion de son ensemble et de toute la force de son interprétation, depuis les descentes de toms infernales de Dave Lombardo (le marteleur de l’Enfer) jusqu’au croisement vicieux des guitares d’Hanneman & King et leur soli opposés & décharnés, en passant par les cris arrachés de Tom Araya. En outre, l’entente idéale des deux guitaristes permet à leur jeu en décalage de se compléter à la perfection, et d’offrir ainsi des écoutes infinies, tant la perception infime voire inconsciente de tels ou tels artefacts varie d’une lecture à l’autre.

N’ayons pas peur des superlatifs, Hell Awaits, majoritairement pensé par Jeff Hanneman, est un chef d'œuvre du thrashmetal, parmi ces albums clés ayant influencé toute une génération de thrashers et de jeunes deathsters, aux côtés de To Mega Therion et Seven Churches, puis de Darkness Descends, Pleasure to Kill et Persucution Mania une à deux années suivantes. Son aura diabolique, ses structures parmi les plus progressives de Slayer à ce jour, son alchimie changeante voire renouvelée à chaque écoute, notamment grâce à la dualité des deux guitares, ses compositions insaisissables, son interprétation irremplaçable et irreproductible, sont tous ces éléments qui hissent Hell Awaits au sommet, et poussent pour de bon Slayer comme le Dieu du genre, statut qu’il maintiendra haut la main l’année suivante avec Reign in Blood. Ma seule note maximale pour le meilleur album de ma discothèque.

FABIEN.

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PhuckingPhiphi - 16 Mars 2018:

De toute façon, Chantal Goya, c'est la base.

Comment nier l'influence de titres comme "Voulez-vous slammer Grand Mère", "Guignol has no boundaries" ou même "Pandi-Panda", qui inspira à lui seul toute la vague du Black Metal scandinave ?

À l'origine du Métal, il y a Chantal.

\m/-.-\m/

 

(Bon OK, je sors… ;)

Fonghuet - 22 Mars 2018:

ahahah excellent!

KreaLorD - 18 Avril 2018:

Elle fait super plaisir ta Chro Fab! enfin quelqu'un qui reconnait le vrai potentiel de cet album profondément démoniaque. C'est mon préféré du groupe et de loin, le 20/20 est amplement mérité il n'y a aucune fausse note, aucune longueur.

LeMoustre - 10 Mars 2019:

Second chef d'oeuvre des quatre gods of thrash qui propulse directement avant tous les autres, en compagnie d'Exodus et Metallica, Slayer au firmament du metal le plus dur de cette année. Référentiel comme ses trois successeurs et maintes fois copié, cet album représente le mal et le thrash le plus extrême qu'il a lui-même inventé. 

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Commentaire @ gutok

24 Juin 2006
" Hell Awaits "...l'enfer attend...et de pied ferme! Ce deuxième album de SLAYER porte décidément bien son nom.
Car ce disque vous y emmène du début à la fin : une intro absolument génialissime, avec le titre éponyme Hell Awaits qui introduira pratiquement tous leurs concerts. Une minute de tempo lent et progressif et puis Bam! C'est parti!
Un mur de guitares, une basse diabolique, un Araya vocalement au meilleur de sa forme et une batterie savamment distillée.

Le niveau de complexité des compos atteste de leur savoir faire (passages mid tempo, accélérations, décélérations, re-accélérations), confirmant ce qu'ils nous avaient montré sur Show No Mercy. Le son apocalyptique annonce Reign in Blood. Lien parfait entre les deux...
Cet album est avant tout une ambiance, une mélodie particulière. La production est selon moi parfaite: assez travaillée pour faire ressortir chaque élément, mais point trop ne rendant pas l'ensemble stérile.
Chaque instrument est à sa place et apporte sa pierre à l'édifice.
Chaque titre mérite une écoute attentive et vaut son pesant d'or. Rien n'est négligeable.

Le fait est que cet opus est le plus méconnu de SLAYER, ou du moins l'un des moins reconnus. Pourquoi? Peut-être la faute à Reign in Blood...
Et pourtant, vous ne pouvez pas prétendre avoir compris SLAYER, leur évolution, leur démarche, si vous n'avez pas prêté une oreille (même les deux, c'est mieux) attentive à cet album.


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shaggy - 30 Août 2007: la voix est bien meilleur dans reign in blood cet album est un pure chef d'oeuvre !!
 
jeunemetalhead - 05 Mai 2011: c'est sur
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