Rabbit Don't Come Easy

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16/20
Nom du groupe Helloween
Nom de l'album Rabbit Don't Come Easy
Type Album
Date de parution 20 Mai 2003
Produit par Charlie Bauerfeind
Enregistré à Mi Sueno Studios
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album377

Tracklist

1. Just a Little Sign 04:26
2. Open Your Life 04:30
3. The Tune 05:35
4. Never Be a Star 04:10
5. Liar 04:55
6. Sun for the World 03:55
7. Don't Stop Being Crazy 04:21
8. Do You Feel Good 04:22
9. Hell Was Made in Heaven 05:33
10. Back Against the Wall 05:44
11. Listen to the Flies 04:52
12. Nothing to Say 08:27
Bonustrack (Digipack Edition)
13. Far Away 04:18
Bonustrack (Japanese Release)
13. Fast as a Shark (Accept Cover)
Bonustracks (Re-Issue 2006 by Nems Enterprises)
13. Far Away
14. Sheer Heart Attack (Queen Cover)
15. Madness of the Crowds
Total playing time 1:00:50

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Helloween


Chronique @ morgothduverdon

22 Mai 2007
Voici le successeur de The Dark Ride, qui avait déçu quelques personnes, dont les membres du groupe, puisque Ul...üsh s'est fait virer après ça... Fini cette expérience plus sombre.... Retour au Happy Helloween, les citrouilles sont des êtres joyeux que diable!!!

Le titre et la pochette sont éloquents, le titre particulièrement... The Dark Ride faisait peur : en effet, ça fait penser au cavalier noir, la mort, ou les Nazgûls, ou un crétin qui s'est perdu à cheval, qui a pris son K-Way (imperméable) trop grand pour lui au cas où il pleuvrait, qui n'arrive plus à l'enlever (Dany Boon a entièrement raison dans son sketch, non seulement le K-Way est dangereux pour son propriétaire, mais il fait peur aux autres...), et qui pousse des cris stridents parce qu'il panique et commence à étouffer... En fait, les Nazgûls sont des crétins qui sont morts dans leur K-Way, et qui sont allés voir Sauron qui leur a promis de les aider, mais il les a transformés en esprits servants de l'anneau!!! Quel salaud ce Sauron!!! Les pauvres Nazgûls se sont fait baiser jusqu'au fond de leur K-Way!! En plus, il n'y a AUCUN rapport entre leur K-Way et l'anneau unique... Mais je m'égare (Montparnasse? Non je ne sors pas...). Si le titre The Dark Ride avait une connotation sombre, pour Rabbit Don't Come Easy, ce n'est plus du tout le cas... Selon les membres du groupe, ce titre peut avoir plusieurs significations :
1) Une expression anglaise qui veut dire que l'on n'obtient pas quelque chose facilement.
2) Toujours Anglais, mais encore plus débile (ils le disent eux-mêmes! Si vous ne me croyez pas, regardez dans le Rock Hard (ou Hard'N'Heavy) sorti à l'époque!) : les lapins ne jouissent pas facilement. Cela expliquerait pourquoi ils baisent tout le temps...

Bon, après ces quelques précisions, attaquons-nous au plus intéressant selon moi : la musique.

Et bien, c'est du très bon. Du Heavy Speed trés Helloweenien (en même temps, ce sont eux-mêmes qui ont fait l'album, ça aide à faire un style Helloweenien...).

Les hymnes s'enchaînent les uns après les autres : Just a Little Sign, Open Your Life, Never Be A Star, Do You Feel Good, Listen To The Flies (écouter les mouches, traduction)... J'ai dit également mes chansons préférées, comme ça, c'est fait, la chronique sera terminée plus vite, vous souffrirez moins longtemps...

Mais les autres titres? Il ne faut pas les oublier. Ils sont très bons également. The Tune, Liar, Sun 4 The World (ça sent le jeu de mots ce titre) et son intro orientale, la ballade Don't Stop Being Crazy, le très bon Hell Was Made In Heaven, bien speed, Back Against The Wall, plutôt étrange, mais très bon, Nothing To Say, qui dure 8 minutes 35, plutôt original, avec un refrain reggae (!) qui passe très bien, et le bonus track Far Away, bien speed également. Je viens de faire une très longue phrase, avec aucun point, uniquement des virgules... Avouez que vous vous y êtes repris à deux fois avant de la comprendre comme il faut!!! Ah ah ah ah ah ah ah!!!! Si vous vous y êtes repris à trois fois, il faut vous poser des questions... Hé hé hé!!!

Voilà, un excellent album de Helloween. Chef-d'oeuvre.

Le livret (oui, je tiens à en parler, il a manifesté pour...) est sympathique aussi, avec un dessin humoristique pour chaque chanson, avec des personnages à tête de citrouille (oui, c'est Helloween, donc ne vous attendez pas à voir Eddie débarquer...). Voilà, c'était le mot de la fin.

18/20

6 Commentaires

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ZazPanzer - 04 Janvier 2010: Aurais-tu fumé un K-Way ou bu du jus du lapin ??? Très drôle en tous cas, merci.
morgothduverdon - 04 Janvier 2010: De rien.

Je pense reprendre certaines de mes chroniques, celle là y compris, je trouve également que la note mise est trop élevée.
samolice - 19 Octobre 2012: Chro bien sympa. J'ai reçu l'album récemment et il est pas mal du tout.
Sur ma version, le livret s'ouvre et dévoile un gros lapin. Sympa à défaut d'être utile.
samolice - 24 Octobre 2012: Aprés quelques écoutes, il passe de mieux en mieux ce disque. Bonne surprise.
Et qu'est-ce qu'il envoie Mickey Dee!!!
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Chronique @ Eternalis

16 Novembre 2008
« Rabbit don’t come easy » peut être caractérisé à juste titre comme le « vrai » album renaissance de Helloween. Je sais que « Better Than Raw » avait amorcé un retour en force des Allemands mais il faut également admettre que « The Dark Ride » (l’album précédent) n’était pas un modèle d’excellence. Selon moi, cet opus marque le retour d’un groupe au sommet de sa forme artistique mais, comme tous les retours, cet album ne manquera pas de défauts, défauts pour la plupart éliminés sur les deux albums suivants qui achèveront de faire revenir le quintet allemand sur le devant de la scène.

S’ouvrant sur deux morceaux furieux (enfin, à l’échelle d’Helloween), rapide et entrainant (« Just a Little Sign » ; « Open your life), cette cuvée 2003 débute dans les meilleures conditions possibles. Andy Deris est désormais parfaitement intégré au groupe et son timbre si particulier est aujourd’hui une arme de poids face à la masse de jeunes loups aux dents longues. Et puis, du côté instrumental, tous est carré et précis au millimètre, performance allemande oblige. Le nouveau batteur Dani Löble est impressionnant de vélocité et de puissance (quelle frappe !) tandis que les riffs assassins se succèdent et se déchirent sur des solos ébouriffants.
Ces deux introducteurs produisent complètement leur effet, on veut absolument connaître la suite, et c’est là que le bât blesse…car ces deux titres sont les meilleurs de l’album. Mais n’allez pas croire que le reste n’est pas digne d’intérêt, il s’agit d’Helloween tout de même, mais l’on ne pourra que regretter une certaine linéarité. Car, tandis que certains morceaux déchirent tout, d’autres semblent juste bons pour remplir l’album et être en fin de compte des « sous-morceaux ».

Mes paroles sont dures mais ne croyez pas que le but est d’offrir une vision négative de cet opus, cette expression symbolise simplement le fait que l’album ne possède pas la cohésion qu’il aurait méritée. Car, pour un génial « Liar », speed et sans concession, un mid tempo ravageur comme « Never be a star » ou un morceau plus surprenant comme le lourd « Sun for the world » (et son intro oriental), combien de « Do you feel good » ou « Listen to The Flies » plus fades et qui donnent malheureusement l’envie de passer à la piste suivante. Ce n’est pas qu’ils soient mauvais, et pour beaucoup de groupes, ils deviendraient des classiques, mais nous parlons tout de même de Helloween.

La dernière chanson restera sur ce constat mitigé. Du haut de ses huit minutes, « Nothing to say » marquera par un rythme original et décalé mais péchera par un refrain mou et insipide, où Andy lui-même ne semble pas convaincu.

Du côté des textes, il s’agit toujours de thèmes très positifs prônant l’ouverture d’esprit et la sincérité, du pur Helloween sur ce plan là, comme pour le livret très marrant avec une quantité innombrable de dessins de personnages à têtes de citrouilles dans des situations diverses et variées.
Au final, les Allemands livre un bon album, avec des brûlots speed d’avenir, mais également des plages plus faibles certainement inutiles. Mais lorsque l’on voit comment ils ont rectifié le tir avec le troisième volet des « Keeper… » et « Gambling with the Devil », on ne peut que saluer bien bas ce groupe culte qui nous fait rêver depuis plus de vingt ans déjà…

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morgothduverdon - 04 Janvier 2010: Ah moi Do you feel good je le trouve tout sauf fade.

Bonne chronique en tout cas. D'ailleurs je vais rectifier la mienne.
MS666 - 25 Avril 2010: Je voudrais dire qu'il y a une erreur.... Ce n'est pas encore Dani sur cet album mais bien le plus souvent le frappeur de Motorhead!!!!! Ce qui explique les lourdes frappes....
ZazPanzer - 25 Avril 2010: Exact MS ! je m'en rappelle, c'est bien Mikey Dee qui a enregistré cet album !
samolice - 24 Octobre 2012: Merci pour la chro.
Je rejoins Zaz sur son intérêt pour le morceau "Nothing To Say". Vraiment un titre sympa ET original. Outre le côté décalé du refrain, je vois dan le riff principal un hommage à Led Zep et autres formations de ce style.
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Chronique @ EternalTearsOfSorrow

29 Juillet 2011

Album différent pour les ambiances, possédant un paquet de défauts, mais certains morceaux sont heureusement acceptables

En cette fin du deuxième millénaire sortirent deux albums vraiment bien réalisés chez les Hambourgeois de The Time of the Oath. Ces deux derniers sont nommés The Time of the Oath et Better Than Raw, sortis respectivement en 1996 et 1998. Particulièrement bien inspirés pendant ces années-ci, Weikath, Grosskopf et compagnie sortirent un nouvel album, en 2000, The Dark Ride, déjà visuellement parlant, plus sombre, et dans la musique également. Certains titres laissaient assez à désirer (et déçoivent toujours, bien entendu), d'autres se démarquaient un peu, mais dans sa globalité l'album manquait de recherche et d'originalité. Il aura donc fallu après cet album trois ans pour que The Time of the Oath ne sorte sa production suivante. Entre temps, le groupe subit deux changements: les départs du sieur Uli Küsch, qui s'occupait des fûts depuis 1994, ainsi que de Roland Grapow, guitariste du combo depuis 1989.

Une fois les remplaçants trouvés (Stefan Schwarzmann et Sascha Gerstner), The Time of the Oath put donc repartir en direction des studios, pour nous faire part de Rabbit Don't Come Easy, titre du moins original. Ayant une pochette pas spécialement attirante, The Time of the Oath nous présente déjà un passage assez subi de la noirceur extrême que l'on avait sous les yeux lors de la production de The Dark Ride, à un artwork assez happy dans l'ensemble, loin des vieux Keeper Of The Seven Keys, Walls of Jericho, Better Than Raw et encore d'autres, sans la moindre trace des citrouilles. Aspect visuel assez décevant, pour ma part...

La musique quant à elle ne fera pas l'unanimité non plus. Dans l'ensemble, nous sommes dans des morceaux certes très speed, quelques morceaux sont même assez plaisants ("Just a Little Sign", et autres), mais cet album est vraiment débordant d'happiness ! "The Tune", par exemple... J'ai ressenti, à son écoute, un certain manque d'originalité et un refrain, certes, prenant la première fois, mais affreusement dérangeant lors des écoutes suivantes. Les Allemands n'auront également pas fait très fort en nous sortant un ennui extrême avec "Never Be A Star", affreusement répétitif, avec une ambiance orientale sur certains passages, mais rien de très surprenant ne parviendra à faire de ce morceau un moment de plaisir... Nous retrouverons cette ambiance dans l'intro du très moyen "Sun 4 The World", au bon refrain tout de même, avec une bonne mélodie.

Rabbit Don't Come Easy cachera tout de même certaines pépites, comme "Listen To The Flies", par exemple. Très rapide, production majestueuse et batterie au sommet, ce morceau nous épatera profondément avec un refrain démentiel, avec un Andi Deris se surpassant en nous offrant une voix suraiguë, pour certains moments d'un mystère et d'une énigme assez évidents, pour un morceau se démarquant vraiment de tout ce bourrage inutile que certains autres titres produisent.

Si "Nothing To Say" fera passer un assez bon moment avec son refrain bien curieux et ses solos très sympa, alors "Just a Little Sign" se qualifiera parmi les meilleurs morceaux de cet album, Stefan Schwarzmann martelant apparemment sa caisse claire de toutes ses forces, Sascha Gerstner, le jeune guitariste accompagné de Michael Weikath, accueillant toujours aussi chaleureusement l'auditeur. "Do You Feel Good ?" sera également dans cette lignée, avec une joyeuseté plus perceptive, mais du moins, bien exploitée, mieux que dans les morceaux incroyablement médiocres, tels que "Open Your Life", au refrain catastrophique pour cause de sa richesse en répétitions, ainsi que les autres mauvais pas cités plus haut.

Finalement, Rabbit Don't Come Easy possède certes quelques bons morceaux, mais dans l'ensemble, la déception, en ce qui me concerne, sera le principal ressentiment. Oscillant entre morceaux compulsivement répétitifs, riffs manquant d'originalité, une joie bien trop présente, mais d'un autre côté un aboutissement assez acceptable pour d'autres titres, The Time of the Oath sort ici une oeuvre honnête, une audace pour avoir eu le cran de nous faire part d'un assez gros changement au niveau des ambiances, plus ou moins abouties. Je suis certes un peu dur avec cet opus, mais ce côté heureux de The Time of the Oath, grandement mis en valeur ici n'aura, pour ma part, vraiment pas fait mouche. A consommer avec une bonne modération si vous êtes fans de The Dark Ride.

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OVERKILL77 - 30 Juillet 2011: Pour ma part, cet album est la renaissance de la citrouille après un "Dark Ride" en dents de scie et un "Better Than Raw" très très... très décevant !!!
EternalTearsOfSorrow - 30 Juillet 2011: Avis très opposés, dis donc. Dommage... J'adore Better Than Raw, et Rabbit Don't Come Easy est une grande d�©ception pour moi.
Yann.77 - 16 Août 2011: on sent bien la déception dans ta chro, je me souviens qu'à la sortie de l'album, je partageais tes sentiments (à peu de choses près...), aujourd'hui mon avis à un peu changer, j'ai fini par l' "accepeté tel qu'il est"... et je passe un bon moment en l'écoutant.

par contre je voudrais faire une petite réctification, ce n'est pas Schwarzmann qui joue sur cet album, mais Mikkey Dee et Mark Cross.

Schwarzmann joue sur 2 inédits sortis sur le single "fast as a shark" reprise de Accept et "sheer heart attack" reprise de Queen. Mark Cross devait enregistré l'album mais n'à pas pu le mené à bien pour cause de maladie, il à quand même enregistré 2 titres sur l'album "don't stop being crazy" et "listen to the flies" et bien sur Mikkey Dee venu en renfort de dernière minute à enregistré le reste...
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