ObZen

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17/20
Nom du groupe Meshuggah
Nom de l'album ObZen
Type Album
Date de parution 07 Mars 2008
Style MusicalMetal Expérimental
Membres possèdant cet album427

Tracklist

1. Combustion 04:11
2. Electric Red 05:53
3. Bleed 07:19
4. Lethargica 05:49
5. ObZen 04:26
6. The Spiteful Snake 04:54
7. Pineal Gland Optics 05:14
8. Pravus 05:12
9. Dancers to a Discordant System 09:36
Total playing time 52:34

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Meshuggah


Chronique @ bojart

20 Avril 2010
Meshuggah ? C’est quoi ? Ça se mange ? NON ! C’est un groupe suédois de death thrash technique connu et reconnu comme le quintet ayant révolutionné ET ramené le death thrash sur le devant de la scène, si bien que Gojira (Dans un registre moins mécanique et plus mélodique) s’est imposé comme le dauphin de Meshuggah. La formation scandinave est une vraie machine de guerre, une sorte de divinité musicale à huit bras et deux jambes, une Shiva nordique implacable et terrifiante par ces compositions froides, intransigeantes et quasiment machinale depuis « Nothing », album impeccable et dans toutes les mémoires des fans de death thrash .Tout est calculé à la milliseconde, aucune place pour l’erreur humaine. Un boulevard pour la perfection électrique, une avenue pour l’harmonie désincarnée et glaciale (et ce, malgré l’originalité des guitares à huit cordes)
Aucunes émotions. Les sentiments sont sacrifiés sur l’autel d’un son effrayant mais attirant et d’un chant surhumain (celui de Jens Kidman sur les textes du batteur aux doigts d’acier, Tomas Haake) Gros plan sur le sixième album officiel des suédois.

Âmes sensibles s’abstenir !

Primo, je trouve la pochette en adéquation totale avec la musique violente, brutale et sans concession de Meshuggah. Le moine bouddhiste (surement nordique) aux trois bras ensanglantés et victime, semble-t-il, d’une hémorragie illustre avec un pragmatisme hallucinant le thème directeur de « ObZen » (subtile jeu de mots entre obscène et zen), c’est-à-dire l’invitation à pénétrer dans un territoire froid et humide, où la croyance (quel qu’elle soit) est transfigurée, la tristesse et la souffrance sont adorée comme d’inexorables déités et où le chaos, jumelé au destin (ici inflexible) est assimilé à l’ordre et au calme. Une sorte d’hommage inconscient au film « Twin Peaks » de David Lynch, où un monde totalement à l’envers du nôtre existe et prospère. Secundo, les compositions agressives et vitrioleuses d’ « ObZen » ne sont que le reflet de texte sophistiqué et abstrait dans lesquels l’existentialisme et les critiques envers la société se côtoient très régulièrement, d’où le côté austère et étrange du contenu de la pochette.

Commençons enfin notre voyage en ces terres inhospitalières par le début. « Combustion », introduit par les grattes des deux experts en matière de déflagrations auditives, Fredrik Thordendal (principal compositeur de l’album) et Marten Hagstrom, avant que la batterie folle de Tomas Haake vienne mettre son grain de sel pour une détonation surpuissante par l’inhumanité exprimée mais un souffle sonore bien vite structuré. Jens Kidman, par ses vocaux effroyables, s’invite à la fête pour ce titre passant de la rage au calme et vice-versa. La huit-cordes principale s’exprime dans un solo étouffé par le ramdam des fûts de Tom. Une chanson toute en alternance assez agréable à écouter

« ObZen », morceau éponyme de l’album, est dominé par la guitare rythmique de Hagstrom ainsi que par la basse de Lovgren (ancien bassiste de Time Requiem, un groupe peu connu de heavy progressif) alors que Jens y gueule un brin au dessous de ses capacités( !)Ce titre, en plus de nous faire profiter d’un tempo légèrement embrouillé, jouit aussi d’un refrain qui sera chanté par deux fois, chose vraiment rare de la part de Meshuggah. Une certaine fantaisie peut se ressentir, juste à la fin (oui ! oui ! je vous le promets !) « Lethargica », c’est avant tout un déferlement extraordinaire de riffs guitaristiques givrés et de chants monstrueux, l’humanité comme machine biologique, avec sa violence innée et sa douceur maternelle (exemple : le pont mélodique salutaire) La production est glaciale et quasi-automatique, pour cause le sujet abordé ici de façon poignante, la fin de l’humanité.

Premier single de la galette, « Bleed », est un éloge à la souffrance, à la douleur et à la culpabilité salvatrice, car permettant le repentir. La composition est axée sur la batterie schizophrène et omnipotente de Tomas ainsi que sur les vocaux inouï de Jens. Les grattes de Thordendal et Hagstrom, elles, suffoquent, dominées par la basse de Dick Lovgren et la batterie en surégime, utilisant tous ces atouts (Trigger, tambours, cymbales, doubles-pédales des grosses caisses, timbales, etc…) Un premier solo annonçant le calme avant la tempête, coupe le titre en deux parties, ce qui ne changera rien car le second solo de la huit-cordes met un terme mélodique à la rudesse du morceau. Pour sa part, « This Spiteful Snake », est envahit dès la première seconde par les fûts et les tambours de Tom. Assez novateur dans la cadence de la batterie et dans l’utilisation des cymbales, ce morceau révèle des guitares sur la défensive, rugissant de loin et donc, c’est la voix dantesque de Jens Kidman qui rythmera le titre jusque la fin.

Pour finir, mon morceau favori d’ « ObZen », le très innovant « Dancers to a Discordant System », où le chanteur interprète son titre de manière complètement différente lors de la première partie et reprend son chant death thrash effrayant dans la seconde partie. Psychose complète ! Et cela, également dans la composition, d’abord dominé par Tom et sa batterie psychotique puis relayé par les marteaux (en saturation complète) de Fredrik et Marten. Un véritable titre de death thrash progressif, et personnellement, j’en aurais aimé d’autres…

Un disque qui sera merveilleux pour les amoureux du métal symétrique de Meshuggah, plutôt agréable pour les fanas de death thrash mais rébarbatif et assez monotone pour les autres…une galette sans nul doute apprécié des amateurs de sensations musicales fortes.

Bj

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alex6776 - 21 Octobre 2010: excelente chronique!!
enthwane - 21 Octobre 2010: Je suis d'accord avec Stille concernant les LN. Même si la majeure partie des groupes composant ces légions sont merdiques (apellons un chat un chat), il y a de vraies perles comme Möevöt, Vermeth, Mütiilation, Satanicum Tenebrae ou encore Vlad Tepes. Personellement, ils me font bander.

Enfin, arriver à trouver "Bleed" chiante, il faut soit ne pas avoir d'oreille, soit être totalement idiot.
Spirit_Of_Deathiny - 07 Novembre 2010: xD j'espère que tu blague silent-flight...

Pour ce qui est de Meshuggah, je ne suis pas vraiment fan mais je dois dire que Bleed est quand même bien foutue: Un condensé de folie et de rigueur à en faire pâlir plus d’un! En fait, cet album est plutot pas mal, n'importe quel morceau apporte son lot d’agressivité, de complexité et aussi, disons-le, de divertissement.
kawa - 25 Mars 2012: Je suis un gros fan de Meshuggah. Vraiment. Ainsi que toutes les musiques barrées (Dillinger, Converge etc...). Et cet album est l'un de mes préférés.

En revanche, ça n'engage que moi hein, mais j'accroche vraiment pas avec Bleed. Tout l'monde semble l'idolâtrer, mais moi elle me parle pas. Elle est, à mon goût, assez monotone.

Mais le reste de l'album est tout simplement génial... Voila c'était juste une confession que je voulais partager dans l'anonymat le plus total pour éviter de me faire taper sur les doigts par les puristes haha
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Commentaire @ Skud

27 Janvier 2008
Après 3 longues années sans entendre parler des Grands Maîtres du metal asymétrique (mIs à part en 2006, la version de Nothing remastérisée), voici sans doute un bijou qui en fera baver plus d'un, nommé ObZen !

A la première écoute, le son est gras, lourd, percutant, énormissime, rien à dire. Le son des 8 cordes de Thordendal et Hagström sont très distinguables, ce qui est difficile à faire à cause des basses fréquences qu'émettent leurs guitares. Un effort au niveau de la prod. sur ce coup-là ; remarque, elle est tellement bien foutue qu'il n'y a pas grand chose à rajouter. La basse nous donne plus cet aspect brouillon et sauvage, elle fait bien ressortir les guitares. Quant à la batterie, elle est tout simplement précise. Plus de "Drum Kit From Hell", place aux membres de Haake et de sa finesse ! Et enfin, la voix de KIdman n'est plus tellement trafiquée je ne sais combien de fois.

Bon sinon cet album... Les morceaux sont dans l'ambiance de Nothing et Chaosphere mais cela reste un album à part entière. On ressent de suite qu'il y a quelque chose de nouveau.

Voici le détail de chaque morceau :

Combustion : petite intro à la guitare crunché avec un riff entraînant et percutant. C'est rapide, lourd et toujours aussi asymétrique. Les notes décollent de partout, c'est un morceau efficace !

Electric Red : le début commence avec des gros roulements de tom ainsi qu'une guitare massive et lente. La suite du morceau est simplement digne de Nothing si on peut faire le rapprochement.

Bleed : premier morceau qui a pu être écouté par un certain nombre de personnes sur les radios américaines par exemple. Là, pas d'intro calme, pas de répit, on part direct dans le vif du sujet. C'est rapide, gras et lourd mais pas tout le temps asymétrique ! Vers le milieu, on a une petite touche de douceur tel que Mind's Mirrors de Catch 33, qui laisse place à un solo simple, beau et efficace. Un morceau à écouter absolument.

Lethargica : lent, lourd et agressif comme toujours, ce morceau est simple, répétitif mais entraînant. Pas grand chose a rajouter mis à part une petite mélodie douce qui peut nous évoquer encore Mind's Mirrors.

ObZen : et c'est reparti on envoie la sauce, c'est du nouveau Meshuggah, quelque chose qui n'a pas encore été vu chez eux selon moi. C'est gras, et la fin est simplement magnifique avec cette mélodie dans les aigus.

This Spiteful Snake : des toms de partout, un riff lourd et bondissant accompagné d'une mélodie... que dire... du Meshuggah tout simplement.

Pineal Gland Optics : cette musique attaque tout le long, les coups de caisse claire résonnent de partout, les riffs de guitares passent des graves aux aigus... Une excellente composition.

Pravus : pas encore vu chez Meshuggah, elle commence par un riff death mélodique accrocheur. La double de Haake se fait entendre pratiquement tout le long. Encore quelque chose de nouveau selon moi.

Dancers to a Discordant System : Intro d'une guitare calme comme Mind Mirror's (encore une fois) plus une autre guitare légèrement crunchée qui sera le riff principal de la musique. On prend une énorme claque tout en l'écoutant. Elle fait penser à "Spasm" de Nothing et "The Exquisite Machinery Of Torture" de Chaosphere grâce aux guitares crunchées et la voix calme de Kidman mais ce n'est plus ça par la suite, ça part dans tous les sens et c'est un morceau à écouter absolument ! La fin se termine sur un solo et un riff très accrocheur suivi d'une mélodie à la Chaosphere/Catch 33 !

Et voilà ! J'espère vous avoir mis l'eau à la bouche et qu'à l'achat de cet album, vous savourerez tous les morceaux. Cet album dépasse largement les autres. La prod. est fabuleuse, le son est bien plus que parfait, les Idées sont exploitées... que du bonheur, pas de critiques négatives car je n'en vois pas...

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Warlocker - 12 Mars 2008: Simpas ta chronique !
Je l'écoutais en même temps que je parcourais tes lignes, et j'ai entendu autre chose dans cet opus.
C'est toujours intéressant d'avoir un avis clair, bien rédigé et intime comme celui-ci !
Merci à toi je retourne jouer "Bleed" !
nat25000 - 24 Mars 2008: bien d'accord avec toi!
c'est énorme encore une fois.
j'espère que la france sera au rendez-vous cette fois, car jusqu'à maintenant nous ne sommes pas nombreux !
thetriptych - 12 Octobre 2009: Désolé de dire ça mais je trouve que ta chronique est inutile, il y a des tas de choses à analyser sur cet album (surtout en track by track comme tu le fais) mais tu ne fais que parler des morceaux de façon très superficielle (donc en plus tu répètes les mêmes choses).
Taopaipai - 02 Janvier 2010: 20/20? taurai pas entendu parler de spasm du meme groupe ?
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Commentaire @ Phoenix

20 Août 2008
Tiens, tiens ? J’entends la 8 cordes qui sonne !
Il n’y a pas trente-six façons de définir ce nouvel opus des Suédois, pour moi ça sera un « woow ! » ! Après trois ans d’absence les Meshuggah reviennent avec un album à tomber par terre ! Il n’y a pas photo, ObZen est sans doute la perle de leur discographie à ce jour. Comme à leur habitude, du gros son et des riffs tellement travaillés qu’ils en donneraient la migraine à Einstein. Cela doit faire un an que je connais ce groupe et je peux dire qu’après un Catch 33 très (même trop) lourd et assez décevant, cette septième réalisation les fait remonter dans mon estime.

Il n’y a qu’à écouter le premier titre, « Combustion », pour être plongé directement dans l’ambiance déchainée. Une lente incandescence au court d’une intro qui nous mène directement à l’explosion ! On peut dire que l’entrée en matière porte bien son nom. Suivit de prêt par « Elecrtic Red » et « Bleed » on reconnaît bien là nos Suédois avec leur typique « Math Metal » dynamique et complètement dévastateur. Bien que le chant puisse vite devenir lourd et lassant, ce qui a fait le gros point négatif des précédentes réalisations, il est, sur cet opus, équitablement répartit et correctement dosé. Point trop n’en faut ! « Lethargica » démarre avec une intro assez « élastique ». Les tentes premières secondes nous donnent l’impression de sauter sur un trampoline. Le reste de la chanson est composé, comme à l’ordinaire, de calmes plats suivis de près par un grand coup derrière là tête à la reprise du jeu sur les cordes de Sol, Si et Mi.

Nous arrivons à la moitié de cet opus ; la track numéro cinq, « ObZen », fait partie des meilleurs pistes de l’album. Bonne mélodie bien travaillée avec une intro qui nous retient en halène et qui nous mène comme toujours à une débandade précise et calculée. Gros point positif qui nous montre que le groupe n’a pas perdu de son savoir faire. « This Spiteful Snake » est basée sur un riff lent, efficace, mais 5 minutes c’est un peu trop long... c’est dommage... Beng beng beng - beng, beng beng beng beng - beng... « Pineal Gland Optics » attaque fort dès la première seconde et durant tout le reste de la chanson, du Meshuggah à l’état pur, du vrai ! Nous en sommes déjà à l’avant dernière piste... ; « Pravus » donne le ton d’un moment de stresse intense lors d’un bon vieux film américain. Son riff d’intro renvoie directement à ce cliché, puis laisse peu à peu la place au son meshuggarien typique (lourd, décalé et déchainé pour ceux qui n’avaient toujours pas compris !).
Venons en enfin à la neuvième et dernière chanson de ce disque : « Dancers to a Discordant System ». Intro très calme lors des vingts premières secondes, puis une guitare vient rajouter une touche de rapidité avant que les autres instrus reprennent le même riff mais dans les graves. La piste continue avec passages calmes et haussements de tons sur les cinq premières minutes. A partir de là, changement de mélodie jusqu’à la fin. Morceau très bien formé, et du long de ses 9 min 30 tout à fait écoutable.


> Points positifs : CD travaillé, chant mieux dosé et moins lassant qu'autrefois, de bons riffs, changements considérables par rapport aux anciens opus. Placé sur la liste "cds à acheter".
> Points négatifs : très peu de points négatifs hormis la longueur d'une ou deux pistes qui les font devenir lassantes au bout d’un moment.


Note : 17/20

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supercheche - 21 Août 2008: Les moins :
1. Attention au contradiction ! Je cite :
- "Bien que le chant puisse vite devenir lourd et lassant, ce qui a fait le gros point négatif des précédentes réalisations, il est, sur cet opus, équitablement répartit et correctement dosé." puis :
- "le chant devient lassant au bout d’un moment"

2. Tu ne rentre pas assez dans le sens des émotions. Trop de fois tu répète que leur son est lourd est décalé. OK, mais il-y-a de nombreux autres moyens de définir le son de Meshuggah

3. Attention dans la chronique piste à piste à ne pas tomber dans la répétition et à ne pas faire trop catalogue, essaye de te trouver un style de chronique propre, qui t'inspire personnellement. Et méfie toi, le décorticage minuté des titres peut devenir lassant s'il est mal exploité (ce n'est toutefois pas tellement le cas ici)

Les plus :
1. les allusions instrumentales sont souvent assez précises
2. des références/comparaisons aux pécédents opus
3. j'aime bien l'intro :-)
4. la conclusion par les points positifs et négatifs, mais tu devrai les étoffer un peu plus, les personnaliser plus.

Sinon, étant un petit amateur de Meshuggah, je vais certainement me l'écouter dans le mois !!
Phoenix - 21 Août 2008: Merci pour ces infos, j'y ferais attention les prochaines fois =)
J'ai modifié l'histoire de la contradiction, je ne sais pas comment je me suis débrouillé pour la faire... Enfin bon, merci beaucoup pour ces conseils !
Vinterdrom - 23 Août 2008: A mon sens, je note deux points positifs caractéristiques d'une bonne chronique :

- après l'avoir lu, on sait très bien où on va mettre les pieds (ou plutôt les oreilles),

- tes phrases sont bien rédigées et il y a très peu de fautes d'orthographe (ce qui n'est pas toujours le cas des chros publiées sur SOM, loin de là ...).

Pour le reste, je rejoins plus ou moins l'avis de Supercheche.
J'apprécie beaucoup l'intro, ainsi que le récapitulatif +/- en fin de chro (je trouve au contraire que le style télégraphique va bien).

Concernant les points à améliorer, je noterai surtout le troisième paragraphe où le titre par titre fait trop "catalogue". J'aurais plutôt imaginé un paragraphe rédigé à partir d'un thème précis, qui est ici "lourd, décalé et déchainé", en faisant mention aux track titles uniquement pour illustrer ton propos. Mais ce n'est que mon avis personnel.

Ceci dit, du fait des deux points mentionnés au début de mon commentaire, je pense que tu pars sur de très bonnes bases et que tes futures chros ne pourront que s'améliorer encore et encore.
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Commentaire @ enthwane

03 Avril 2009
Meshuggah. Une légende. Aprés trois (trés) longues années d'absence durant lesquelles l'annonce de leur nouveau bébé ObZen m'avait fait plonger dans un état épileptique profond, ça y est, la bête est lachée dans les bacs. Intuile de dire que camper devant la FNAC pour acquérir l'objet n'était pas pour moi surréaliste. Bref.

Aprés avoir fait avaler la galette à mon lecteur CD, non sans une certaine émotion, je plonge dans un état second, variant selon les morceaux, entre crises d'épileptie, headbangings (oui, oui, tout seul) et déçeptions pour certains titres.

S'ouvrant sur "Combustion", un trés bon titre sonnant comme un At the Gates ou un bon Carcass, il laisse présager le meilleur pour la suite.
On enchaîne avec Electric Red, ou l'on reconnaît immédiatement la patte Meshuggah. Les guitares sont toujours aussi lourdes et froides, et Thomas Haake martèle ses pauvres fûts avec une rage sans égale.
Et la, c'est la baffe. L'un des meilleurs titres de l'album, "Bleed", qui ne fait que souligner la folie du groupe et le talent indéniables de Haake derrière les fûts. La voix de Jens Kidman est toujours aussi magnifique, se faisant tantot menaçante, tantôt chuchotante.
On passe alors aprés un magnifique solo a une des chansons les plus chiantes de l'album, "Lethargica", longue et répètitive. On est trés loin des précedents coups de maître. P
Puis ce sont les baffes "ObZen",ou la voix de Kidman est monumentale, et ou l'utilisation de la cymbal chinoise rend une atmosphère froide, et "The Spiteful Snake" qui me feront plonger dans une grosse crise de headbangs. Les dernières chansons sont excellentes, quoique un niveau en dessous du monumental "Bleed", a cause de schémas se ressemblant un peu trop pour du Meshuggah.

Globalement, Meshuggah nous pond un trés bon album, ou l'on trouve a boire et a manger. Mais les gros fans de Meshuggah (comme moi) resteront peut etre un peu sur leur faim en pensant que Meshuggah commence par finir par se répéter, un comble pour du Mathcore...

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thetriptych - 12 Octobre 2009: Moi je ne trouve pas qu'ils se répètent sur cet album. Ils investissent plus qu'avant dans les mélodies et ça, ça rend l'ensemble plus digeste et plus intéressant encore, même si la mélodies reste toujours au service du rythme dans les compositions.
enthwane - 28 Fevrier 2010: Oui, peut-être bien... Enfin je préfère nettement "I".
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