DernIer album-studIo du groupe, pour le moment, «
Nothing » est l’album quI dIvIsa, en partIe, les fans purIstes de
Meshuggah. PourquoI ? Parce Que cet album est légèrement moIns rapIde que le bouIllonnant «
Chaosphere », l’aspect technIque se faIt bIen moIns démonstratIf, d’une certaIne manIère, car franchement le groupe SuédoIs ne m’a jamaIs paru prétentIeux et sûr de luI. Ce quI compte avant tout, c’est d’en foutre pleIn les esgourdes, maIs aussI d’
Imposer une certaIne atmosphère à la foIs cyclIque, froIde et mélodIque.
Une chose que l’on remarque, LA premIère chose que l’on remarque (ou subIt), c’est la productIon. Nom d’un stIgmate !! Le son est extraordInaIrement PuIssant et Colossal. C’est sImple, à chaque note, chaque coup de cymbale, c’est une claque dans la poIre. En plus, comme les ptIts gars de
Meshuggah sont des feIgnants, Ils jouent sur des guItares à huIt cordes rIen que ça (toute ressemblance avec un groupe exIstant sponsorIsé par Puma ne seraIt que coïncIdence fortuIte). L’
Impact en est dotant plus frontal, les rIffs sont machIavélIques, la mIse en place des Instruments ImpérIale et la voIx obstInément dans le regIstre du hardcore vIrulent. Toujours poInteurs d’un nIhIlIsme IntellIgent, les membres de
Meshuggah démontrent une bonne foIs pour toute que sous l’apparat d’une musIque faussement hermétIque, c’est l’écoute des autres quI donne ce magma carré, bIen plus ouvert d’esprIt que l’on pourraIt le croIre. FacIle à démontrer : ces Intros à base de rIffs parfaIts entre le trash et le hardcore-Indus, ces syncopes mathématIques et rIgoureuses des guItares, ce son de basse claquante (on dIraIt que le bassIste joue avec des câbles à haute-tensIon), maIs surtout, c’est cet état de composItIon, certes Implacable et pourtant sI proche du jazz. Un vraI travaIl d’équIpe quoI… Et pour tout dIre c’est faIt du bIen.
«
Nothing », bIen qu’étant moIns sarcastIque musIcalement que le bIjou «
Chaosphere » n’en est pas moIns une pIèce d’un esprIt d’équIpe magnIfIque et d’une beauté technIque quasI-vIscérale. Et pour tout dIre, cet album est plus proche du chef-d’œuvre que d’une pIèce d’un entre-deux. Du début à la fIn et avec la véracIté que l’on connaît,
Meshuggah sort son album le plus aboutI et le plus calculé. Les PythagorIcIens du métal extrême nous offre un album Inégalable et ImmédIatement culte en tout poInt.
Ne pas le posséder seraIt à mes yeux qu’un odIeux blasphème pour tout fan de trash/hardcore. SInon, pour vous aIder, je vous rappelle que
Aura NoIr a sortI son nouvel album boursouflé en 2004. Ah ouI, vu comme ça, on rIgole moIns.
Chef d’œuvre magIstral…
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