Ah que de souvenirs...
Overkill, groupe thrash metal originaire de
New York voit le jour au début des 80's, et saura apporter à l'édifice thrash metal une partie de ses lettres de noblesse, mais n'aura pas un succès aussi important que d'autres formations de l'époque dont je ne citerai pas les noms, et que tout thrasher qui se respecte reconnaîtra. Et pourtant il le mérite grandement, tant
Overkill a su faire preuve d’efficacité et de création artistique époustouflante durant cette période 80 et
Feel the Fire (1985),
Taking Over (1987),
Under the Influence (1988),
The Years of Decay (1989), sont les preuves du génie de ce groupe.
Après une période faste dans la période 80, de bons opus sont sortis dans les années 90, car il faut reconnaître que, comparé au premières années,
Overkill a sorti moins de perles rares, exception faite pour
Horrorscope (1991) et W.F.O. (
1994) et à la rigueur
The Killing Kind (1996), qui dévoile, en partie, un côté solide.
Viendront les années 2000, là
Overkill (après de nombreux changements au sein de la formation, seul les irremplaçables Bobby "Blitz" Ellsworth et D.D Verni, sont toujours présent au poste depuis sa formation originelle), poursuivra gentiment son parcours métallique et sortira à cette période des albums sympa, mais sans plus dirons nous, sauf l'énorme
KillBox 13 (2003), qui sera le meilleur de cette décennie, les moyens
ReliXIV (2005) et
Immortalis (2007), sont là pour le prouver. Et bien sûr, lorsqu'en 2010
Ironbound pointe le bout de son nez, on se réjouit et on se dit que l'on va peut-être avoir droit à un disque dans la lignée de
KillBox 13 et que ce serait pas mal.
Et bien on aura même bien mieux, parce que
Ironbound est une sorte de renaissance, tellement cet album est incroyable sur le plan technique et émotionnel, et également pourvu d'une superbe pochette signé Travis Smith.
Ironbound débute donc par le fulgurant "The Green and Black", et dès le début du morceau on se dit que l'on va s'en prendre plein les dents. Et c'est exact : les riffs défilent à grande vitesse, le duo de gratteux Linsk/Tailer fonctionne du feu de Dieu, et ils sortent l'artillerie lourde. La batterie trépidante de Lipnicki nous balance des rafales d'une précision redoutable et Bobby de sa voix reconnaissable entre mille, nous surprend, tant il la maîtrise encore après tant d'années de service.
Ce morceau offrant même un break succulent en son milieu, suivi d'un riff qui réveille les morts, super entraînant, qui fait headbanger comme un fou, et que dire du solo, oulala, quel début génialissime !!!!!
Après ça, on se dit que l'intensité va redescendre.
Pas du tout, ça redémarre avec le titre éponyme, et même constat, encore une tuerie. Les riffs lacèrent nos oreilles et on hurle de plaisir. Et que dire de la suite,"
Bring Me the Night", et "The Goal Is Your Soul", enfoncent le clou, avec des refrains imparables et des riffs puissants suivis de solos magiques. Énorme.
Et surtout mention spéciale au titre "Killing for a Living", son riff particulièrement véloce, et cette batterie survoltée et trépidante rappelant à mort les années 80, couronné de la voix rageuse de Bobby "Blitz ".
Après de telles gifles on se demande si tout ça va continuer, et la machine repart sur le suivant et ainsi de suite jusqu'à la fin, en se prenant encore et encore des mandales comme c'est pas permis.
Et là on se pose cette question "Putain, mais c'est réel un skeud comme ça ?". Ben oui, et pour s'en convaincre, on le repasse et re-gifle dans la tronche.
Overkill en cette année 2010 frappe très fort, mais alors très fort, et sort une machine infernale à en arracher les murs et tout ce qu'il y a autour, quel disque !!!!
D'autant plus qu'il y a de la concurrence dans le domaine en 2010 : "
Exhibition B.
The Human Condition", "Clockwork", "Militia of Death", "Stimulation for the
Beast", "
Omega Wave" (
Exodus,
Angelus Apatrida,
Evil One,
Blackness, Forbidden).
En conclusion, je dirais que cette année,
Overkill a été le plus fort, en proposant un album parfaitement maîtrisé, du vrai travail de pros, un disque incontournable pour les amoureux de thrash. Parce que des brûlots dans ce genre, c'est pas tous les jours qu'on en croise, et après tant d'années d'existence, c'est juste incroyable. Surtout que, cerise sur le gâteau, monsieur Peter Tägtgren s'étant occupé du mixage au
Abyss Studio, a pourvu l’œuvre d'
Overkill d'un son bien velu et clair, rendant les compos encore plus percutantes, pour un spectacle du tonnerre. Merci à
Overkill pour cette offrande de haute volée !!
Sur le cul la mémère... Quelle baffe, on retrouve un grand Thrash puissant, hargneux et le peu de passages calmes laissent un sentiment de grande sérénité... Du coup je vais m'intéresser à tous les grands albums d'Overkill de la période 90/2000.
Le meilleur Overkill depuis pfff... Horrorscope.
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