Holy Land

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17/20
Nom du groupe Angra
Nom de l'album Holy Land
Type Album
Date de parution 1996
Enregistré à Hansen Studio
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album466

Tracklist

1.
 Crossing
 01:56
2.
 Nothing to Say
 06:22
3.
 Silence and Distance
 05:35
4.
 Carolina IV
 10:36
5.
 Holy Land
 06:26
6.
 The Shaman
 05:24
7.
 Make Believe
 05:53
8.
 Z.I.T.O.
 06:04
9.
 Deep Blue
 05:49
10.
 Lullaby for Lucifer
 02:44

Bonus
11.
 Queen of the Night
 04:37

Durée totale : 01:01:26



Live Acoustic at Fnac (Limited Edition)
1.
 Angels Cry
 09:53
2.
 Chega de Saudade
 02:54
3.
 Never Understand
 06:25

Durée totale : 19:12

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Angra


Chronique @ LaBalafre

29 Avril 2007
Étonnant deuxième album de ce groupe brésilien. Album dont naquit, en ce printemps 1996, sa réputation internationale.

Il faut reconnaître qu’ANGRA affirmait alors, par sa simple existence, ce que sous-entendait toute la scène Metal d’Europe continentale, et qu’elle a consacré aujourd’hui, onze ans plus tard.

L’originalité d’ANGRA consiste, en effet, à nous offrir un Heavy Metal dont la puissance est enhardie par de véritables compositions de musique classique. De fait, son leader, chanteur et compositeur principal, Andre Matos, a pour métier, "dans le civil", chef d’orchestre. Rien de moins ! Aussi, sa musique classique n’est-elle pas des plus "douces" ou "relaxantes".

Le caractère magnifiquement métissé de cette musique se précise encore à travers les textes, poèmes de courage et de résurrection à l’adresse de l’Occident, en provenance du Brésil.

ANGRA chante la gloire, l’esprit de découverte, l’âme splendide des « conquistadores » portugais, et plus généralement européens, qui partaient à la découverte du Nouveau Monde, abandonnant les sclérosés. Il va de soi qu’ANGRA n’ignore pas les guerres atroces que ces aventures engendrèrent par leur nature même d’étrangère. Mais il n’hésite pas à faire rimer "honour" et "horror" : l’honneur et l’horreur. La conclusion qu’ANGRA en tire est éloquente : "Guilt and shame, it’s all so insane /Pagan gods die with no defence" : Honte et culpabilité sont si niaises (absurdes) /Les dieux païens (des Indiens) moururent sans noblesse.

Toutefois, ANGRA possède aussi du sang indien. Il chante donc en parallèle une certaine sagesse, un certain art de vivre indien.

C’est donc bien une nouvelle "race" issue des deux mondes, symbiose des deux sangs, qu’exalte ANGRA.

L’ensemble de cet album respire alors l’union généreuse, le nouveau départ, l’aventure humaine.

La musique s’en ressent : un Heavy Metal très mélodique, très recherché, des rythmiques complexes, des double solos de guitares, une basse omnisciente, très présente, variée, et une batterie, instrument à part entière, quoique moins riche que les autres.

Mais l’originalité, bien entendu, tient en ce que des compositions de musique classique, souvent très romantiques, plus précisément typées XIXème siècle, et composées par Andre Matos, se mêlent au jeu des instruments électriques. Ces instruments classiques jouent certaines fois seuls, constituent des solos de cordes énergiques (violons, contrebasses, etc.) et de cuivres profonds (trompettes, etc.), sans oublier les tambours monstrueux jouant à dessein de la confusion avec la double pédale électrique de la batterie. Et l’évocation de ces flûtes brésiliennes suaves... Mais ne sont-ce pas ces instruments classiques qui jouent des mélodies metal?

Dès lors, comment résister à l’aventure inouïe, exaltante d’ANGRA ? Cela nous change en effet de ces beaufs de NOIR DÉSIR et de leur "Tostaky" ridicule. Ou des poses tiers-mondistes et autres mièvreries de SEPULTURA.

Pourtant, seulement 16 /20, car cet album me semble encore trop rhétorique. Entendons-nous : ANGRA, peut-être asphyxié par son ambition (l’oxygène devient rare, en hauteur), a souvent du mal à unir un coté primesautier, très naïf, très pur, à la complexité technique que nécessitent ses compositions.

Cet art se bonifiera avec l’âge, la maturité, semblable en cela au bon vin.

Dès lors, pourquoi n’avoir pas chroniqué un album plus récent ? Et bien, je ne les connais pas, car Andre Matos a quitté le groupe en 1999, après un troisième album (le nommé "Fireworks"). Certes, Rafaël Bittencourt signe certains très beaux morceaux de "Holy Land".

Mais l’âme d’ANGRA est Andre Matos. À la suite de son départ, ANGRA est un nouveau groupe de même nom. La nouvelle confrérie d’Andre Matos, SHAMAN, demeure donc le seul héritier légitime de "Holy Land".

En conclusion, cet album serait, par sa qualité et sa richesse d’inspiration, le joyau de nombre d’autres groupes (99% ?).

7 Commentaires

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gaspard - 28 Janvier 2010: holyland pour moi le meilleur album de Angra de l'air matos.on le met en lecture est paf l'écoute de tout l'album est un plaisir.
Pour ce qui est de l'ame d'Angra... je dirait que c'est les envie du groupe entier Andre matos n'est pas l'ame de Angra. Car sinon shaman serait un copier coller ce que je ne trouve pas, est Angra au contraire serait bien different la encor je trouve que mis a part aurora consugens qui commence a ce demarqué.
ElectricWizard - 23 Mars 2010: Très bonne chronique, très pertinente, mais personellement, j'aurais mit un ou deux point de plus a Holy Land. Un album complet qui s'est détaché nettement du premier et qui en a fait sans doute le meilleur, et inégalé, de Angra : mon petit préféré du power sympho... Respect!
BrutalScream - 23 Mars 2010: 1ou2 points en plus je trouve le 16 amplement mérité. Je trouve les notes un peu trop élevé sur SoM, quand on vois que des groupes comme Ultra Vomit avec M.patate égale presque Master Of Puppets de Metallica voila quoi (mon point de vue)
angus107 - 24 Septembre 2023:

Superbe album, mélangeant heavy métal, musique symphonique et folklore sud-américain.

16/20

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Chronique @ dark_omens

17 Septembre 2013

Cet oeuvre consacre très justement l'esprit le plus exceptionnellement créatif d'un groupe hors du commun

Bercé par les litanies de ces chants religieux résonnant alors que les pluies rédemptrices des sylves de cette terra incognita se déversent, Angra démarre cette fresque magnifique sous les augures de Dieux païens dont certains conquérants impétueux voulurent brûler les idoles. De ce tableau fastueux naît un sentiment de liberté incroyable. Ce périple au cœur de l'histoire tragique de ces peuples sud-américains colonisés par l'envahisseur portugais, permet à André Matos et aux siens de composer, avec un talent immense, une œuvre forte.

Avec ce disque, Andre Matos et ses comparses nous offrent un Heavy Metal, Power Metal, aux arômes parfois progressifs, qui aura su, de plus, s'enrichir d'une résonance tribale authentique et il n'est pas rare d'entendre, au détour d'un chemin de poussière ocre, au détour d'un arbre couleur de braise, les sons de percussions, de flûtes, d'instruments traditionnels et de mélodies délicieusement dépaysantes. Dans ce mariage métissé improbable, mû par une volonté créatrice sans limites, le groupe ajoute encore les touches délicieusement subtiles de parties orchestrales aux instruments empruntés à la musique classique, mais pas uniquement, car il se permet, aussi, de s'inspirer de la sagesse indienne à l'aide de quelques sonorités et de quelques harmonies étroitement enfantées par les peuples rouges. Un chant d'union sacré universel au nom de ces tribus autochtones, en quelques sortes.

Dans un brassage ethnique rarement égalé, Angra transcende donc ce Holy Land en une œuvre essentielle, novatrice et indispensable. Chaque pièce de cet ouvrage est véritablement une aventure intérieure qu'il est quasiment impossible de décrire. La découvrir appartiendra à chacun de ceux qui, éveillé par la conscience, aura su faire l'effort pour se laisser entraîner dans ce périple immersif admirable. Du rapide et cultissime Nothing To Say où Ricardo Confessori démontre tous les talents d'une technicité redoutable, et où André Matos incarne véritablement, et excellemment, cette souffrance dans un souffle déchirant, à un poignant Silent and Distance, où Kiko Loureiro et Rafael Bittencourt donnent toute la mesure de leurs capacités, en passant par un remarquable Carolina IV tour à tour épique, ethnique, symphonique, mais aussi par un sublime Holy Land introduit par la douceur de ces harmonies d'autres terres sur lesquelles susurre la voix délicate d'André avant que ne vienne éclater la force de ses guitares, ou encore par un véloce et philharmonique Z.I.T.O exquis, toutes les teintes les plus formidablement délicieuses d'une pérégrination étrange et pénétrante, dont nul ne sortira véritablement indemne, vient nous combler pleinement.

Avec cet Holy Land, Angra n'écrit pas simplement son essai le plus abouti, il fait de cet ouvrage l'expression la plus belle d'une réussite artistique exemplaire. Un tome dont l'extraordinaire travail de composition, le mélange culturel incroyable et la beauté évidente, consacrent très justement l'esprit le plus exceptionnellement créatif d'un groupe hors du commun.

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TasteofEternity - 18 Septembre 2013: Peinture raffinée pour une oeuvre qui ne l'est pas moins, chapeau Darko.
MikeSlave - 18 Septembre 2013: L'ultime chef d'oeuvre d'Angra. Bien meilleur qu'un Angels Cry dont la naïveté touchante pâtit d'une faible production et d'ambitions trop évidentes. Ce Holy Land démontre un talent de composition évident, une maîtrise technique incroyable (le solo de Carolina IV!!) et prouve que le Metal brésilien ne se résume pas à Sarcofago et Sepultura.
Merci pour ce plaidoyer en faveur d'une oeuvre majeure du Metal !
Deloth - 21 Septembre 2013: Je ne possède pas ce Holy Land de Angra, mais je l'ai déjà écouté quelque fois, et bien que je reconnaît son excellence, je ne peux m'empêcher d'avoir un faible pour leur première réalisation, car certaine fois je me sens un peu perdue dans le tourbillon de musicalité de cet album. Mais après plusieurs écoute et le CD acheté, j'aurais une tout autre vision ! Déjà que Z.I.T.O me fout à genou à chaque fois...

Merci encore pour cette chronique, très bien rédigée et argumentée. Peut-être que tu aurais pus remettre l'album dans son contexte, parler des sorties dans le genre similaire, cela pourrait être intéressant, et permettre de situer le groupe en ce milieux des années 90.
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Chronique @ MyLordAngus

11 Septembre 2008
Le voilà, le disque qui a fait le succès de Angra. "Holy Land" succède à "Angels Cry", un disque aux influences speed, mais qui intégrait un aspect symphonique à son metal. "Holy Land" est un des disques qui va imposer ce nouveau genre.

Première chose, "Holy Land" est un concept album. Sorti en 1996 par des Brésiliens… oh ça me rappelle quelque chose… Ben oui, impossible de ne pas faire un rapprochement avec "Chaos A.D." du célèbre groupe de thrash brésilien Sepultura. Mais si la troupe à Max Cavalera préfère peindre un Brésil actuel en pleine crise urbaine et la guérilla sanglante des favelas, la bande à André Matos revient plus loin dans le passé. Elle veut conter l’histoire du Brésil au moment de sa conquête par les conquistadores. La pochette nous a mis la puce à l’oreille, impression confortée lorsque l’on déplie le livret où l’on trouve une carte du Pacifique du XVIème siècle. Le timbre d’André Matos est superbe et il n’y a aucune démonstration superflue de sa technique. Il chante la conquête de son pays, l’aventure des colons dans ces terres sauvages, mais aussi la simple beauté de ses paysages vierges de toute civilisation, et l’espoir d’une nouvelle génération qui croit en son avenir.

Ainsi, pour évoquer le Brésil, on trouve sur cet album des percussions comme des congas, et des djembés, instruments victimes d’une mode occidentale, aujourd’hui si souvent dénaturés de leur essence par leur utilisation à outrance, et d’autres instruments évoquant le folklore brésilien. Ricardo Confessori manie intelligemment sa batterie, beaucoup de cymbales et un jeu moins métronomique qu’auparavant, se fondant à merveille dans l’ambiance indienne du skeud. Mais on trouve aussi des arrangements classiques qui évoquent l’Europe et ses navires portugais partis à la conquête de nouveau continent. "Holy Land" est ce point de rencontre qui donnera naissance à un nouveau Brésil issu du métissage de sa population entre indigènes et conquérants, de sa lente christianisation, et de sa conquête sanglante.

Angra semble maintenant parfaitement assumer son aspect symphonique. La production est certainement pour quelque chose dans ce changement. Plus puissante, plus vivante, mais pour autant, les orchestrations restent jouées avec une certaine retenue. Au contraire d’un Rhapsody, qui préfère manier habilement les envolées grandiloquentes, Angra insuffle une poésie contemplative et douce par ses arrangements symphoniques, pour parfois exploser dans un tourbillon sonore comme sur "Make Believe". Il n’y a aucun arrangement superflu, tout cela sert à merveille le concept du disque et son ambiance. Lorsque l’on écoute le début de "The Shaman", il est impossible de séparer les guitares de l’orchestre. Le tout forme un ensemble en parfaite adéquation. La basse de Luis Mariutti est moins présente, mais se fond bien dans l’atmosphère de la galette.

On distingue deux types de compos. Les premières sont speed, et n’auraient pas juré sur "Angels Cry". "Nothing To Say" rappelle "Carry On" de l’album précité, avec son refrain et ses riffs où les bretteurs Kiko Lourreiro et Rafael Bittencourt se lâchent. Il faut dire que les deux guitaristes ont un rôle plus discret que sur leur précédent ouvrage. Les solos sont plus rares, mais servent toujours l’esprit sud-américain du disque. "Z.I.T.O. " et "Silence And Distance" sont de la même trempe, influence Helloweenienne avec orchestrations. Le reste des compos est cependant différent, et la comparaison avec le groupe allemand ne tient plus la route.

Ralentissant allègrement le tempo, elles évoquent le mieux le pays sacré. La ritournelle simple au piano du titre éponyme, la religiosité de "Deep Blue",… Si aux premières écoutes elles semblent banales, elles se dévoilent avec le temps et les écoutes, et la somptuosité des chœurs, les notes du clavier révèlent un sentiment nostalgique pour un pays sauvagement beau au destin indécis. "Carolina IV" est le titre le plus varié. Démarrant sur un rythme tribal, le titre s’accélère, puis se fait contemplatif, en racontant l’épopée des navires européens sur l’océan, qui se terminera par son naufrage. 10 minutes d’un titre magnifique, qui défilent à toute allure. Pour encadrer le tout, "Crossing", une intro classique par Giovanni Pierluigi da Palestrina qui évoque le départ des Portugais ; et "Lullaby For Lucifer", une outro douce, guitare acoustique sur fond de vagues océanes, une conclusion pour lancer une nouvelle ère de l’histoire brésilienne…

Si "Angels Cry" était un album de speed à tendance symphonique, "Holy Land" se veut être un album de metal symphonique. 18/20 ; les orchestrations sont mieux intégrées et servent à merveille le concept très travaillé sur le Brésil du XVIème siècle. Angra parvient tout de même à garder de fortes bases metal. Cependant, les compos sont plus contemplatives, et je n’ai accroché qu’après plusieurs écoutes. Mais à la fin, il est difficile de ne pas embarquer sur un de ces bateaux pour explorer ces terres célébrées par Angra.

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Commentaire @ TDH75

13 Août 2023

Metal sacré

En 1996, Angra poursuit sur sa lancée et sort son second album devenu aujourd'hui un classique du heavy metal.

Pour l'occasion, le groupe qui a acquis une certaine notoriété avec son premier album s'attache les services de l'Allemand Sascha Paeth aux claviers d'un batteur attitré, Ricardo Confessori, mais surtout d'une pléthore de musiciens additionnels : joueurs de percussions, de flutes, de violon, sifflets et berimbau afin de colorer son heavy metal de tonalités brésiliennes.

Avec sa superbe pochette évoquant une carte maritime avec une forte référence à la découverte du Brésil, « Holy Land » est un chef d’œuvre, un album majeur du heavy metal qui fait entrer Angra dans la cour des plus grands. En réalité, les influences brésiliennes se font ici discrètes mais la musique proposée est suffisamment riche, variée et bouleversante pour se suffire à elle-même.

A l'image de sa superbe pochette, « Holy Land » emporte l'auditeur dans un voyage sensoriel fascinant tant chaque titre est délicatement ciselé comme sous les coups de marteaux de tailleurs de pierres précieuses passés maitres dans l'orfèvrerie.

« Nothing to Say » à la dynamique irrésistible, « Make Believe », magnifique ballade tout en grâce et en sensibilité, mais surtout « Carolina IV », qui atteint le niveau supérieur avec une construction à tiroirs, sans oublier « Deep blue », à la portée quasi religieuse et « Lullably for Lucifer » constituent les moments les plus forts de cette pièce maîtresse.

En conclusion, si j'avais pu être sévère avec « Angels Cry », premier album de jeunes Brésiliens ayant du mal à canaliser leurs influences et leur fougue, le changement opéré en trois ans avec « Holy Land » laisse sans voix.

Le groupe se montrera incapable de rééditer l'exploit et implosera deux années après, laissant ce magnifique témoignage pour la postérité.

« Holy Land » ou l'album idéal pour faire aimer le metal à votre copine ? En tout cas, là où il est, André Matos peut être fier se son œuvre !

Deus é brasileiro, não é ?

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Commentaire @ Disarmonia

14 Avril 2009
Après le succès de « Angels Cry » qui les a révélés et qui s’est trouvé être très lucratif (plus de 100 000 exemplaires vendus au Japon !) les métalleux d’Angra ont donc décidé de se surpasser pour nous offrir une nouvelle galette si possible meilleure que la précédente (C’est ce qui s’appelle placer la barre très, très, très haut !). Bon, autant le dire tout de suite, ce « Holy Land » n’égalera malheureusement pas le niveau de « Angels Cry » mais c’est tout de même un excellent album !
On a gardé le côté « traditionnel », avec les instruments brésiliens. On a aussi gardé le coté musique classique et orchestrale, mais celui-ci est beaucoup moins appuyé, beaucoup moins omniprésent que sur « Angels Cry ».
De plus sur « Holy Land » on se détache peut-être un peu trop de la dimension metal pour aller vers quelques chose de beaucoup plus folklorique, de plus coloré.
La voix d’André Matos est encore une fois parfaite et peut-être même de meilleure qualité que sur « Angels Cry ».
Le concept tourne autour de la conquête du nouveau monde (encore une fois la preuve qu’on peut faire autre chose que des puériles quêtes chevaleresques !). Angra, en plus de vous donner de la superbe musique, vous fera donc aussi réviser votre Histoire coloniale ! Que demandez de plus ?...



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Albireo - 14 Mai 2014: Bonne description mais les menues évolutions de cet album par rapport au précédent me donne l'impression exactement inverse : Il est encore meilleur et surpasse "Angels cry" pourtant superbe.

Encore plus inspiré, encore plus riche, encore plus émouvant, encore plus varié et encore plus mature. Et les apports folklorique sont toujours aussi présents ; juste moins dilués et plus concentrés sur quelques chansons ou quelques passages. Et cet aspect plus coloré sublime l'album tant il est combiné avec les élément typés métal de manière intelligente !

Je trouve que 15 pour un album de cette qualité est vraiment un saquage injuste ... Je connais très peu d'albums atteignant une tel niveau, donnant un résultat aussi passionnant. Pour moi c'est 19 !
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