Secret Garden

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16/20
Nom du groupe Angra
Nom de l'album Secret Garden
Type Album
Date de parution 16 Janvier 2015
Labels Edel Music
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album105

Tracklist

1.
 Newborn Me
 06:13
2.
 Black Hearted Soul
 04:48
3.
 Final Light
 04:24
4.
 Storm of Emotions
 04:56
5.
 Synchronicity II
 05:04
6.
 Violet Sky
 04:48
7.
 Secret Garden
 04:03
8.
 Upper Levels
 06:28
9.
 Crushing Room
 05:07
10.
 Perfect Simmetry
 04:22
11.
 Silent Call
 03:48

Durée totale : 54:01

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Angra


Chronique @ Eternalis

13 Janvier 2015

"Secret Garden" surprend et ne fera certainement pas l’unanimité

Il y a des albums que l’on attend entre appréhension et crainte, dont on sait pertinemment qu’il sera pétri de qualités mais dont on est en droit de douter de la cohérence globale, du sens de l’œuvre dans son ensemble. Il y a ces albums qui font parler d’eux tant de temps avant leur sortie que l’attente devient parfois complexe à gérer, notamment lorsque la vie de l’artiste est autant au centre de l’attention, si ce n’est plus, que la musique elle-même.
C’est face à cela qu’Angra fut confronté l’année passée, entre anniversaire d’un premier album culte, tournée mondiale, enregistrement d’un huitième album couronnant vingt ans de carrière et surtout interrogation autour d’un line-up plus remodelé que jamais.

Inutile de retracer la chronologie chaotique des Brésiliens concernant le personnel, tout le monde le connait. Et peu donnaient, cette fois, cher de la peau de l’ange de feu lorsque Edu Falashi annonça son départ suite à un "Aqua" plus que moyen, rapidement suivi par Ricardo Confessori, pourtant fraîchement revenu, préférant se focaliser sur sa famille et ses proches. La fois de trop était peut-être arrivée et on voyait mal Kiko Loureiro et Rafa Bittencourt s’en relever, surtout si l’on prend en compte que la carrière solo du premier est de plus en plus importante et que le second a tenté un premier essai certes discret mais excellent, s’essayant même au chant pour l’occasion (Bittencourt Project).
Pourtant, l’anniversaire des vingt ans d’"Angels Cry" avançait à grands pas et, de l’aveu même de Kiko, il était impossible de ne rien faire, de ne pas fêter comme il se devait l’un des albums les plus marquants de power mélodique des années 90. S’il essaya, sans succès, de recontacter André Matos pour une tournée ensemble, le groupe fit appel à Fabio Lione, Italien engagé certes dans Rhapsody of Fire depuis des années mais adepte de poser sa voix partout où on l’accepte, autant par passion que pour laisser une trace à la postérité. Un (très) jeune nouveau batteur, Bruno Valverde, compléta le line-up et il était évident que ce n’était que l’histoire de quelques concerts…et pourtant…

Rapidement, les concerts se multiplièrent. Les deux guitaristes commencèrent à retravailler ensemble sur de nouvelles compositions et Fabio fut officiellement intronisé nouveau chanteur d’Angra. Les questions se multiplièrent. Etait-ce temporaire ? Comment mener de front deux groupes aussi importants ? (quoique le Rhapsody de Staropoli se fait bien discret). Et surtout, comment allait-il conserver la personnalité du groupe avec une voix si reconnaissable et affiliée au power hollywoodien bien loin de la délicatesse et de la technique d’Angra ?
La réponse se tient entre vos mains (ou dans votre fichier mp3, c’est selon) et se nomme "Secret Garden".
Concept ambitieux traitant de l’existence et du concept même de la vie (est-ce que l’on vit car l’on ressent ? Quelque chose que l’on ne ressent pas dispose-t-il de la vie ? A l’inverse, ce que l’on ressent est-il forcément vivant ? Nos émotions ne trahissent-elles pas notre vision du monde ?) rappelant à certains égards, autant conceptuellement que musicalement, le grandiose "Aurora Consurgens", "Secret Garden" se pose directement comme son successeur légitime, tentant de faire oublier comme il se doit un "Aqua" bien terne.

Pour cela, Angra s’est de nouveau déplacé en Europe (comme il l’avait fait pour "Temple of Shadows" et "Aurora Consurgens", à l’inverse d’"Aqua" qui fut enregistré au Brésil) et s’est adjoint les services de Roy Z dans un premier temps, puis de Jens Bogren pour le mixage et la production pour proposer un rendu bien plus moderne, lourd et massif qu’auparavant. Le premier extrait, "Newborn Me" (après "Nova Era"…) le démontre aisément puisque dès l’introduction passée, c’est un véritable mur sonore que l’on se prend en plein visage, tout en gardant la finesse habituelle des Brésiliens. Bruno Valverde, qui avait impressionné lors des concerts l’année dernière, éclabousse de son talent ce premier titre par son jeu si particulier et asymétrique, jouant beaucoup des percussions typiquement sud-américaines pour apporter une chaleur supplémentaire au mix, un aspect plus organique. Les riffs sont percutants, la ligne de basse de Felipe Andreoli un nouveau délice de technique mais, surtout, la voix de Fabio s’intègre impeccablement à l’ensemble, si bien qu’après quelques écoutes, nous avons presque la sensation qu’il fut toujours chanteur du combo. Le break permet de faire parler la poudre sur des accélérations de Kiko et Rafael et démontre que Bruno, outre le fait d’être un poulpe, peut également être un cogneur adepte de double pédale. Bref, la personnalité d’Angra est toujours là et les Brésiliens démontrent une fois de plus qu’ils savent débuter leurs albums.

Ensuite, les dires de Kiko rapportés du précédent Hellfest s’avèrent exacts puisque jamais Angra n’aura sonné aussi moderne et lourd que sur certaines compositions. Évidemment, le très surprenant "Violet Sky" est un électrochoc tant nous n’étions que peu habitués à un riff aussi massif et écrasant. Rafa, qui prend sur cet album beaucoup d’initiatives vocales, mène la danse par son timbre plus rauque et sombre avant de présenter un refrain relativement dark. Les couplets se font très subtils, entre arpèges étranges, multiples rythmes de batterie à s’en tordre les oreilles tout en conservant une latence, une énergie sourde, une menace planante. Angra ne fait plus rêver, c’est une certitude. Il est devenu un prédateur presque hostile, se cachant dans l’ombre. Pourtant, sa grâce et sa délicatesse n’est jamais loin comme en témoignent les chœurs chantés en latin sur un solo d’une beauté effarante. Il en va de même pour "Final Light", tout aussi sombre dont le riff n’est pas sans évoquer un "Pau-de-Arara" (sur "No Gravity", de Kiko) aux percussions bien plus tribales sur lesquelles se mêlent des expérimentations électroniques des plus étranges, mais toujours avec bon goût, talent et créativité (ne craignez pas qu’Angra soit devenu Meshuggah). La ligne de basse, massive à souhait, vient appuyer la voix chaude de Fabio, impérial dans ses envolées.

Néanmoins, le Angra speed et véloce que nous connaissons n’a pas complètement disparu et si "Secret Garden" est expérimental à de nombreux égards (comme "Aurora Consurgens" en son temps), "Black Hearted Soul" vient remettre les pendules à l’heure. Si les chœurs gothiques d’introduction évoqueront sensiblement Rhapsody, c’est plutôt du côté de "The Voice Commanding You" que la mélodie tire son influence. Les guitaristes rappellent à tous qu’ils sont toujours parmi les plus rapides fines gâchettes de la planète et abreuvent le titre d’une technique ahurissante, particulièrement sur le break qui s’ouvre sur un riff sec et agressif faisant plaisir à entendre (on se croirait presque sur "Temple of Hate"). Idem concernant un "Perfect Symmetry" nous rappelant les heures de gloire du combo qui, avec nostalgie mais un regard tourné vers le futur, livre une petite perle de speed metal comme il est de plus en plus difficile à en faire. Les orchestrations évoquent les débuts du groupe, Fabio se sent clairement dans son élément et les notes affluent de toutes parts avec une élégance dont seuls eux sont capables.
Mais s’il faut noter un point important différenciant "Secret Garden" de ses prédécesseurs, c’est bien dans sa multiplicité vocale et la présence de guests sur lesquels Angra fut très discret afin de voir l’album comme une entité indépendante et non une somme de vocalistes. Car, si Fabio est le chanteur principal, Rafa intervient sur presque la moitié des titres, chantant parfois seul ("Violet Sky", la ballade acoustique "Silent Call"), en duo avec Fabio (le premier clip "Storm of Emotions") ou encore, plus surprenant, en duo avec un intervenant extérieur. Difficile de savoir si laisser parfois Fabio de côté est un choix purement artistique ou une manière de progressivement laisser le chant à Rafa, mais le résultat se révèle être un "Crushing Room" sublime. En duo avec Doro Pesch, le morceau s’ouvre d’abord sur un riff direct et puissant avant de s’enfoncer dans une mélancolie où les deux voix se mêlent dans une émotion palpable. Le piano se fait oppressant, la basse en tapping étouffante avant que Rafa et Doro ne s’élèvent ensemble, liant leurs timbres de manière absolument magique et charnelle, toujours partagé entre cette puissance pouvant survenir de toutes parts, cette mélancolie vocale et surtout cette oppression provenant de la basse et du piano. Oui, Angra n’est plus rêveur et n’a probablement jamais été aussi noir, mais quel résultat nous livrent les Brésiliens avec ce titre (à l’image, peut-être, de ce que Shaaman fit avec "Reason" il y a dix ans…). Quant au solo, très technique et désorganisé, il évoque dans sa structure (ou son absence de structure ?) le fameux "Passing By" d’"Aurora Consurgens". En revanche, le titre éponyme, uniquement chanté par Simone Simons, trouvera moins d’adhésion dans sa trop grande ressemblance à Epica justement, dans un exercice de ballade symphonique où Angra n’excelle malheureusement pas.

"Secret Garden" surprend et ne fera certainement pas l’unanimité. Il est un album risqué, intervenant à une période délicate du groupe où certains auraient préféré jouer une certaine sécurité, voire paresse créative, pour s’allouer les faveurs des fans. Il n’en est rien ici puisque les Brésiliens repoussent toutes leurs limites pour accoucher de leur album le plus expérimental et probablement le plus difficile d’accès. Certains y verront alors l’album final d’une carrière très riche ou au contraire un groupe sans repères ne sachant plus vers quel saint se tourner. Pour ma part, je ne regretterais qu’une malheureuse absence de tubes immédiats, de titres taillés pour le live capables de rallier directement une assistance, de faire trembler les murs, comme Angra fut capable de le faire pour la période Matos ou sur "Temple of Shadows", étant à la fois créatif, puissant, original et pétri d’hymnes (car "Aurora Consurgens" ou "Fireworks", lui aussi différent, ne sont presque jamais représentés en live). "Secret Garden" est un album que l’on écoutera et ressortira pour vivre une expérience différente, avec concentration et attention. Le sort d’un tel album est sans doute d’être rapidement oublié par les fans qui préfèreront les classiques intemporels ou les opus plus directs, malgré toutes ses qualités intrinsèques. L’effort est immense mais seule l’histoire nous dira l’accueil que recevra ce huitième disque.

25 Commentaires

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AmonAbbath - 07 Fevrier 2015: @DeathList : avant ton intervention qui, elle, est stupide, personne n'a insulté personne et personne ne s'est pris la tête. Moi, j'ai lu des remarques qui visent à améliorer un texte pour qu'il soit plus lisible pour tout le monde. Je ne vois pas le problème.
DeathList - 07 Fevrier 2015: "Je ne vois pas le problème...."
Et bien voilà, c'est justement ça le problème, on aurait pu simplement envoyé un message en privé à l'auteur de la chro au lieu de donner des cours de français dans les commentaires qui sont là pour débattre de l'album, donner son avis sur l'album et sur la valeur de la chro au lieu de polluer ceux-ci avec des commentaires qui n'ont d'autres utilités que de montrer à quel point certains sont...
AmonAbbath - 07 Fevrier 2015: La plupart des commentaires qui contiennent ces remarques (sauf un, qui félicite toutefois l'auteur de la chro') traitent également de la musique, je trouve donc que tu t'énerves pour bien peu de choses... Et puis, dans l'intention, on voit bien que ceux qui ont écrit ça ne veulent en aucun cas descendre l'auteur ou donner des cours... Moi j'aime ce qui est bien fait, j'aime bien le bon français, et je trouve que les fautes dévalorisent la qualité du travail des chroniqueurs. Bref, si tu veux en débattre, pas de souci par MP, sinon restons-en là, parce que pour l'instant, c'est plutôt nous deux qui polluons les commentaires. D'ailleurs : en ce qui concerne l'album, je le trouve toujours moyen et il reste pour moi une déception. Je ne retrouve pas la qualité des solos des autres albums et l'à-propos des compositions que j'aime chez Angra.
hetone - 08 Fevrier 2015: Pour en revenir au contenu de Secret Garden, on a pas trop parlé du jeune batteur. Je le trouve remarquable dans le sens où il se fond totalement dans le tout. De l’énergie sans être trop dans le démonstratif. Je trouve qu'ils ont fait là une très bonne pioche. J'ai hâte de voir ce que donne tout ça en live. Mine de rien Angra est un de ces groupes que j'aurais le + été voir en concert quand je fais les comptes.
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Chronique @ dark_omens

06 Fevrier 2015

Alors Angrhapsody of Fire ou pas?

Sans nécessairement revenir de manière détaillée et exhaustive sur l'ensemble des bouleversements qui secouèrent Angra durant ces dernières années, il nous faudra, tout de même, commenter un tant soit peu celui qui aura indéniablement agité et excité le petit monde du Power Metal. L'arrivée de Fabio Lione, dont le cursus impressionnant est une carte de visite suffisamment parlante pour ne plus devoir le présenter, à la place d'un Edu Falaschi épuisé, semble-t-il, de s'époumoner en un registre trop éloigné du sien, ne pouvait, en effet, laisser personne indifférent. Dans la cohorte de ces cris avides et comblés, d'aucuns, dont votre modeste serviteur, étaient pourtant sceptiques craignant que ce rapprochement ne défigure l'entité brésilienne en une sorte de monstre hybride répondant au nom d'Angra of Fire. Ou d'Angrhapsody of Fire. Ou de Rhapsody of Angra. Ou de...Peu importe en fait.

Une autre interrogation cruciale concernait la capacité de ces hommes de la terre de braise à composer des chansons plaisantes tant leur dernier essai, Aqua, fut terne et décevant sur ce point.

Secret Garden allait apporter les réponses à ces épineuses questions.

Newborn Me, aux passages tribaux attachants et au break dépaysant, nous renvoyant directement aux racines hispanico-latine du groupe, démarre cet opus sous d'intéressants auspices. Le preste Black Hearted Soul aux séquences Symphoniques et le véloce Perfect Symmetry nous rappellent, quant à eux, que ce sextette originaire de São Paulo n'oublie pas l'essence vive et incisive, legs de ce Heavy Metal dont il est issu, que le Power Metal se doit de revêtir. Le joli final lumineux de la ballade Storm of Emotions nous ravit.

En fait, ici, Angra récite clairement les gammes de sa musique ethnique aux accents légèrement Progressifs. Il prend même soin de n'omettre aucune des caractéristiques qui façonnèrent son identité. Se contenter de cet exercice serait déjà une bonne chose tant le groupe s'en acquitte de manière efficace et plaisante. Néanmoins il consent à aller plus loin avec, par exemple, l'atypique Violet Sky aux guitares lourdes et, parfois, psychédéliques, lui donnant une couleur sombre et inquiétante. Pour ce titre, et pour un certain nombre d'autres, Rafael Bittencourt, de sa voix médium aigu, chante. On sent parfois son interprétation un peu hésitante, ou du moins évitant toute prise de risque, mais le résultat demeure suffisamment convaincant pour ne pas éveiller nos envies critiques. La teinte plus tourmentée de cette piste sera aussi de mise sur le très réussi Crushing Room aux pianos très mélancoliques où, là encore, le guitariste donnera de la voix en duo avec Doro Pesch.

S'agissant de cette propension à chanter, on peut d'ailleurs se demander si elle ne va pas s'exprimer plus pleinement encore dans le futur. Et si, au final, Fabio Lionne n'est pas simplement là pour assurer la transition. L'avenir nous le dira.

Du côté des déceptions parlons de la ballade Secret Garden qui est un joli moment sur lequel intervient Simone Simons au chant, mais dont on déplorera simplement qu'Angra y perde son âme et qu'on y ressente davantage celle d'Epica. Un faux pas d'autant plus regrettable que l'écueil craint avec l'ultramontain n'aura finalement pas eu lieu, ou si peu.

Pour clore sur le chapitre des déconvenues évoquons aussi ce Silent Call aux rivages Pop Rock d'une quiétude assommante et dont la platitude contraste bien trop avec le reste des pistes de ce manifeste.

Secret Garden est donc un disque qui, malgré des qualités évidentes, n'arrivera pas à se hisser au niveau des œuvres les plus unanimement saluées des Brésiliens. En revanche, il parviendra aisément à faire oublier l'affront Aqua. De plus le travail vocal qu'il nous offre est intéressant et la place prise par Rafael Bittencourt éveille notre curiosité. En évitant les pièges, pourtant faciles, Angra y aura, de surcroît, démontré qu'il n'a pas encore perdu de sa subtilité. De bonne augure donc pour la suite.

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AmonAbbath - 06 Fevrier 2015: dark-o, tu me tues. Autant nous sommes d'accord sur la plupart des titres typés "metal" du groupe, autant sur les ballades je suis souvent en désaccord. Pour moi, "Silent Call" est une merveilleuse ballade s'octroyant le rôle de conclure l'album. La seule chose que je regrette, c'est qu'elle ne soit pas précédée de meilleurs morceaux qui puissent lui assurer son rôle de chapitre final justifié... Je n'ai pas encore noté l'album, mais je serai moins sympa que toi. Meilleur qu' "Aqua" (pas tellement difficile, en tout cas au niveau de la composition), mais décevant après le premier titre révélé ("Newborn Me", qui m'avait pourtant rendu confiant). Restent, avec "Newborn Me", "Perfect Symmetry" et ses envolées majestueuses, et "Silent Call" où Rafael livre pour moi l'une de ses meilleures performances vocales. Au passage, il chante un titre bonus d' "Aurora Consurgens" que j'ai découvert récemment, n'ayant pas une version limitée de l'album, et j'adore également ce titre.
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