Godless Savage Garden

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16/20
Nom du groupe Dimmu Borgir
Nom de l'album Godless Savage Garden
Type EP
Date de parution 13 Juillet 1998
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Abyss Studio
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album583

Tracklist

1.
 Moonchild Domain
 05:25
2.
 Hunnerkongens Sorgsvarte Ferd Over Steppene
 03:05
3.
 Chaos without Prophecy
 07:10
4.
 Raabjørn Speiler Draugheimens Skodde
 05:04
5.
 Metal Heart
 04:41
6.
 Stormblåst (Live)
 05:09
7.
 Master of Disharmony (Live)
 04:27
8.
 In Death's Embrace (Live)
 06:15

Bonus
9.
 Spellbound (by the Devil) (Live) (Re-Issue 2006)
 04:45
10.
 Mourning Palace (Live) (Re-Issue 2006)
 05:57

Durée totale : 51:58

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Dimmu Borgir


Chronique @ Lunuy

19 Mars 2012

Confirmation du virage stylistique par Dimmu Borgir

Quand on consulte le catalogue de Nuclear Blast, on s’aperçoit que plusieurs formations de prestige ayant signé un contrat avec ce label ont produit, à un moment ou à un autre, un EP dans le courant de la sortie d’un album ayant eu un grand succès auprès du public. Il arrive parfois même que l’initiateur de ce type de démarche (le plus souvent le label) souhaite éditer des EP assez garnis, soit avec un deuxième disque en prime, soit avec des ajouts de morceaux lives, poussant même le vice en remplissant encore l’opus via des rééditions limitées, deluxe, etc. Dans ce dernier cas de figure, l’objectif peut être facilement perçu comme une manière de passer ce genre de productions en authentiques full-length aux yeux des fans avides et impatients.
Le suédois Therion a ainsi été contraint de suivre ce type d’opération (ou a joué le jeu, c’est selon dans quel camp on se place) en sortant après Vovin (1998) son Crowning to the Atlantis (1999). Si on reste toujours dans cette époque florissante pour le Metal symphonique en tout genre, on tombe sur ce Godless Savage Garden, contenant plusieurs pistes enregistrées dans la foulée de la préparation ou l’enthousiasme des tournées promotionnelles d’Enthrone Darkness Triumphant.

Au menu du fan transi : 2 faces-B et différentes versions réenregistrées ou live tirés des trois premiers albums... et aussi une reprise d’Accept (pour celle-ci et les remixs, les détails sont soigneusement précisés dans le livret, of course ! mais pas sur la pochette arrière, sinon ça prendrait trop de place et ça cacherait trop les appas des jeunes victimes de la brunette mi(-ss) duchesse/Poison Ivy, c’est qu’il en a de l’imagination au niveau des détails du dessein Andreas Marschall... mouais... je vais tâcher de ne pas trop tourner mes yeux vers d’autres rivages de la Mer du Nord, sinon on va s’imaginer des choses sur mon opinion... sinon, j’aime bien ce coup du gros plan sur ces trois petites immaculées, gros plan reproduit une deuxième fois au dos du livret sans ces lettres agaçantes... trop fort !).

Respectant les rôles originels, Silenoz s’occupe des vocaux norvégiens et Shagrath tient la lead guitare pendant le dépoussiérage de “ Hunnerkongen ” et de “ Raabjørn Speiler Draugheimens Skodde ”, deux pistes qui confirment le virage heavy pris par les gardiens de la forteresse noire sur son troisième album. Les atmosphères sont plutôt bien retranscrites, même si l’ancien « grain » manque un peu trop pour la première piste. On sera moins indulgent avec les inédits manquant franchement de recherche et de mordant : les passages des claviers savent se révéler inquiétants comme durant l’intro de “ Moonchild Domain ”, le fin Astennu sait appliquer de bon soli mais les assauts de double ou de blast de la batterie de Tjodalv, les interventions vocales ou les breaks ambiants sont trop prévisibles.

Les lives sont eux plus intéressants : “ Stormblåst/Master of Disharmony ” forment un bon duo enchaîné, les Norvégiens ne manquant pas de savoir-faire pour retranscrire les ambiances de leurs titres en live, quoiqu'en disent les austères puristes. “ Death’s Embrace ” malgré (ou grâce à ?) des lignes de piano de Stian sonnant moins aiguës qu’en version studio s’avère des plus prenants.

Signalons quand même que le très lent “ Chaos Without Prophecy ” avec son riff très planant entre la 3e et la 5e minute montre déjà le chemin qui sera pris au niveau du riffing sur Spiritual Black Dimensions sans que les orchestrations sophistiquées et le puissant chant clair soient encore là ; dommage que ce dernier manque, cela aurait permis de rendre “ Metal Heart ” (reprise) un peu plus percutante. Les arrivées de Mustis et de ICS Vortex ne sont pas bien loin.

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APPLICATION DU SYSTÈME PERSONNEL DE NOTATION :

Type : EP contenant très peu d’inédits et inégal.
=> ne mérite pas plus de 13 - et peu importe la qualité de l’emballage ou des raisons de la démarche.


Pour les collectionneurs et les die hard fans seulement.

6 Commentaires

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Darkkeeper - 19 Mars 2012: Chronique qui manque un peu d'objectivité. Certes le nouveau contenu n'est pas abondant, mais classer cet album d'entrée de jeu comme un album "commercial" est exagéré. Ça tourne franchement à la caricature quand on voit des expressions tel "Au menu du fan transi". Heureusement que tu t'arrêtes là, l'humour tenté après ne parviendras malgré tout pas à relever le niveau.

Je suis à peu près d'accord pour le tournant heavy, mais il faut préciser que c'est surtout les guitares qui ont pris ce tournant (Heureusement que Dimmu n'a pas adopté de chant heavy tiens). Par contre "les inédits manquent de recherche et de mordants"? Je trouve au contraire que les inédits tranchent avec ce que Dimmu Borgir avait déja fait. Les riffs de Moonchild Domain sont beaucoup dur, les claviers sont relégués en arrière plan, ce Godless Savage Garden sonne comme un Dimmu plus bestial (notamment le chant), plus primitif.

Quant-à la prévisibilité des éléments musicaux, c'est la marque de Dimmu d'avoir des musiques orchestrées : des morceaux comme "Under Korpens Vinger" ou "At lys er svunnet hen" étaient déja des trésors de compositions à tiroirs. Si tu cherche des musiques imprévisibles et des morceaux sans lignes directrices, tu t'es trompé de groupe.

Pour les lives je suis on ne peut plus d'accord. Je ne m'attarderai pas sur le système de notation.

PS : "être contraint de suivre ce type d’opération" et "être contraint de jouer le jeu" c'est la même chose.
Darkkeeper - 20 Mars 2012: Tout d'abord merci pour le compliment. Dimmu Borgir étant mon groupe favori, j'essai de rester objectif même si ce n'est pas facile.

Je vois ce que tu veux dire sur la prévisibilité, par contre le tempo de Moonchild Domain est cohérent, je ne vois pas ce que tu lui repproche. Certes les alternances tempo rapide/ tempo lent ne sont pas aussi marqués qu'elles ne l'étaient sur les pistes d'EDT, et je trouve que c'est un bon point, ça ajoute à la lourdeur de la piste. On a une piste moins percutante, mais plus prenante.

Je suis à peu près d'accord avec ce que tu dis, bien que Godless Savage Garden ne manque pas non plus d'éléments caractèristiques : ce serait un peu fort de qualifier la galette "sans personnalité".

Pour l'aspect commercial je suis en partie d'accord (oui pour les pistes qui ne se suivent pas mais non parce qu'il y a quand même une ambiance apportée, un contexte). Toutefois il faut savoir faire abstraction de cet aspect quand on écoute le CD sinon c'est pas possible de s’imprégner de la musique et on passe à côté.

Selon ton système de notation un EP important qui a influencé le groupe (ou le genre) sera moins noté qu'un CD juste bon? C'est un peu ridicule. Tu fais ce que tu veux, mais à vouloir tout maître dans des cases pour se réperer on finit surtout par se perdre.
K_TRAXX - 29 Mars 2012: Je comprends seulement à moitié l'argument " certains titres ne sont pas inédit " " resucée commerciale " etc... Si on a pas trop le sou et qu'on cherche comment entrer dans la disco de Dimmu, cette "album" contient vraiment de bonnes pistes (pour qqun habitué a des sons plus heavy comme vous dite, Metal Heart miam ), et est à conseiller. D'autant qu'il se trouve souvent bien moins cher que EDT et consort.

Après si on a tte la disco c'est sur que c'est différent.
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Commentaire @ Mika_Helvetia

17 Décembre 2005
Pour faire patienter les fans de la première heure plus que satisfaits d'Enthrone Darkness Triumphant, Dimmu Borgir sort cet EP de Godless Savage Garden composé en partie de re-record d'anciens morceaux, d'une reprise et de trois morceaux live.

Le premier morceau (Moonchild Domain) est le seul morceau original du CD avec Chaos Without Prophecy. Il est composé de riffs lourds, appuyés et d'une certaine lenteur... Les claviers sont toujours très présents voir plus que sur certains morceaux de Enthrone Darkness... Certains passages laissent également place à une puissance martiale accentuée par les paroles de Shagrath et une batterie très très speed par instants ! Un morceau à ne pas manquer.

Raabjørn Speiler Draugheimens Skodde est, pour ceux qui s'en souviennent, un morceau extrait de For All Tid premier album des Norvégiens mais remasterisé avec un son beaucoup plus Heavy mais qui ne laisse pas se perdre les mélodies de l'original. Les riffs sont beaucoup plus rapides que sur Moonchild Domain et la batterie est soutenue quasiment du début jusqu'à la fin, ne se s'arrêtant que pour laisser les claviers admirablement composés s'exprimer ! Le Norvégien, dans lequel est écrite la chanson, donne des sons très gutturaux donnant une dimension tout autre que les titres anglophones !

Le second morceau composé pour cet EP, Chaos Without Prophecy, est plus sombre et mystique... Il commence sur d'inquiétants accords de clavier et de courts riffs de gratt qui deviennent plus fluides au fur et à mesure que les claviers s'estompent. Shagrath vient alors ajouter sa voix au morceau. Il est relayé par de nouveaux accords funèbres au clavier avec lesquels il reprend part après quelques secondes. La batterie accélère, ralenti, s'alourdit, repart au double pédalier etc... De tout ceci en découle une puissance ténébreuse et indescriptible en grande partie.

Le second re-record (Raabjørn Speiler Draugheimens Skodde) est encore plus heavy que le premier mais ne mange pas autant les compositions aux claviers comme sur le re-record précédent, la batterie est toujours aussi rapide et s'estompe toujours pour laisser place au somptueuses et cette fois-ci glaciales compositions au clavier. Le morceau est un peu plus joyeux que les précédents et malgré tout très agréable à écouter pour tout vrai fan de Black.

Suite à tout cela et juste avant d'en passer aux lives, on entame avec une reprise très Heavy Metal de Metal Heart ( reprise de Accept ). Shagrath semble plus excité qu'à son habitude, sa voix est emplie de haine et de destruction. La composition du morceau est marquée par l'influence d'un morceau de classique (désolé, je ne suis pas spécialiste je ne sais pas lequel...), très très bien réussi ! On notera le refrain "Metal Heart ! Metal Heart !" qui a du mal à s'échapper de notre esprit après l'écoute du morceau ! Mais le summum de cette reprise est bien entendu les riffs aigus calqués sur cette composition de classique !

Pour clore, Dimmu nous propose 3 morceaux live : Stormblast, Master Of Disharmony et In Death's Embrace.
Très peu de chose à dire de différent des morceaux originaux à part ce petit "je ne sais quoi" qui se trouve en plus durant le live et les interventions de Shagrath au public entre deux pistes.
A noter tout de même la qualité d'enregistrement contrairement à certains live de groupes que beaucoup trouvent semblables (Cr**le Of F**th)... ici on reconnait sans problème le morceau et les mélodies au clavier ne sont pas étouffées par une sono pourrie...

Un bon CD mais que je ne conseillerais qu'aux fans aguerris de la première heure de Dimmu Borgir et un petit point négatif est le nombre de nouveaux morceaux plutôt restreint...


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Darkkeeper - 28 Avril 2007: 8 titres dont trois live : maigre contenu. Mais quel contenu! Je ne compte plus les fois ou Moonchild Domain parvenait à mes oreilles, et je n'ai trouvé nul par ailleur l'ambiance que m'a procuré Metal Heart. Godless Savage Garden mérite donc le 15/20 que je lui ai attribué.

Darkkeeper
fabkiss - 12 Avril 2008: Excellent Album
les parties Live sont sublimes
"In Death's Embrace" magnifik
DarkRenegade - 16 Novembre 2008: pour ce qui est du morceau de classique dont tu ne sais pas le nom et qui est repris dans le solo de metal heart,c'est la lettre à Elise(quand même ne pas savoir ça... :P )
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