Death Cult Armageddon

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17/20
Nom du groupe Dimmu Borgir
Nom de l'album Death Cult Armageddon
Type Album
Date de parution 08 Septembre 2003
Produit par Fredrik Nordström
Enregistré à Studio Fredman
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album1354

Tracklist

Bonustrack from Digipack Edition.
1.
 Allegiance
 05:50
2.
 Progenies of the Great Apocalypse
 05:17
3.
 Leper Among Us
 04:44
4.
 Vredesbyrd
 04:44
5.
 For the World to Dictate Our Death
 04:46
6.
 Blood Hunger Doctrine
 04:39
7.
 Allehelgens Dod I Helveds Rike
 05:35
8.
 Cataclysm Children
 05:15
9.
 Eradication Instincts Defined
 07:12
10.
 Unorthodox Manifesto
 08:50
11.
 Heavenly Perverse
 06:32

Bonus
12.
 Satan My Master (Bathory Cover)
 02:14

Durée totale : 01:05:38

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Dimmu Borgir


Chronique @ Eternalis

01 Mai 2009
Se retrouver projeté en pâture aux médias alors que l’on est censé inspirer la haine et la brutalité, adoucir son idéologie pour plaire au plus grand nombre mais se rendre désespérément moins intéressant musicalement. Dimmu Borgir fait partie de ces trop nombreux groupes qui auront fait muter irréversiblement leur art vers un point de non-retour, vers une extrémité qui ne peut que décevoir.
Cependant, on ne pourra jamais leur reprocher d’avoir apporté énormément à la scène black métal, en y incorporant des symphonies encore inédites, dès le déjà ambitieux "Spiritual Black Dimensions". Ce fut néanmoins le coup d’essai suivant qui courtisa un vent de reconnaissance sur une scène n’en croyant pas ses oreilles.

Car là où Emperor ou Limbonic Art affichaient certes un black symphonique mais aux orchestrations plastiques et synthétiques, Dimmu Borgir alla bien plus loin avec son essentiel "Puritanical Euphoric Misanthropia", avec l’ajout d’un véritable orchestre pour un résultat encore bluffant, et sans doute inégalable, comme le parfait amalgame des deux mondes, en y incorporant toute la haine, la furie et la démence que peut véhiculer le black dans sa forme la plus esthétique.
Suite à un tel coup d’éclat, les Norvégiens firent le pari d’aller encore plus loin dans cette direction, avec "Death Cult Armageddon", impressionnant succès commercial et critique, qui leur attira les convoitises du monde entier, les nommant comme le futur d’un genre en panne d’inspiration.

Inspiration. C’est bien tout le problème de ce disque qui, s’il n’en manque pas, marque dorénavant un fossé béant entre l’avant et l’après de cet album. L’excellence côtoyant le surjoué, DCA a le problème d’un certain manque de sincérité, de cette irrésistible impression que, malgré la violence et l’extrême rapidité, le groupe a mis de l’eau dans son vin, à volontairement simplifier ses riffs pour mettre en valeur des parties symphoniques plus imposantes que jamais.
On notera tout d’abord une production largement en deçà de celle de l’opus précédent, n’ayant ni sa puissance faramineuse ni sa clarté éblouissante, ici transformé en une prod tout ce qu’il y a de plus ordinaire, avec notamment un son de batterie moins écrasant et profond.

Probablement grâce à "Progenies of the Great Apocalypse", Dimmu Borgir arriva à toucher un nombre très important de personnes, sortant du cercle fermé du metal blasphématoire pour s’ouvrir à un auditoire probablement moins exigeant, et ébahi devant une forme musicale encore inconnu pour lui, une forme musicale plus traditionnelle nous concernant.
Basé sur une orchestration très fouillée et cinématographique, le titre peu décevoir par un riff au final très mou, voir inexistant de consistance par moment, si bien que, l’orchestre ôté, il ne reste plus rien, plus ces mélodies malsaines à la "King of A Carnival Creation" qui vous tranchaient les sens dès la première écoute. De même, le chant de Shagrath se veut parfois énervant tout au long du disque, emplie d’effets et amoindri par son manque de puissance, la sensation de mal-être qui devrait nous emplir n’est que partiellement atteinte.

Nick Barker dévoile aussi ses limites, à travers un jeu se voulant répétitif à la longue, certes d’une rapidité démentielle (l’intro de "For the World to Dictate our Death" est incroyable !) mais tournant parfois en rond, et manquant d’une certaine respiration.
Néanmoins, certains morceaux sont de véritables perles, particulièrement "Allegiance" et "Lepers Among Us".
Sur "Allegiance", premier titre magistralement ouvert sur un riff ambiant, répétitif et malsain, tournoyant nos âmes dans les tréfonds de la noirceur humaine, la rapidité et le hurlement de Shagrath nous assomme dès les premières véritables mesures. Le chant en retrait, martyrisant nos tympans sur un rythme martial alternant le blast sans concession et le mid tempo très glauque, est selon moi le meilleur morceau du disque.
"Lepers among us", sur un rythme de batterie saccadé et très technique (ces accélérations de doubles pédales...), le morceau s’enchaine très bien, et rend l’atmosphère très lourde, malsaine, grâce également à la superbe prestation de Shagrath, jouant de ses deux chants. La rapidité du refrain et les mélodies extrêmement tranchantes sont un vrai bonheur.

Il faudra aussi noter que les interventions de Vortex, essentiel sur l’opus précédent, font ici figure de gadget sans utilité. Elles sont certes belles, et très originales, mais n’apportent rien musicalement ni une atmosphère particulière.
"Allehelgens dod I Helveds rike", chanté dans la langue natale des Norvégiens, le prouve avec une partie chantée par Vortex un peu inutile, et surtout une orchestration ne faisait qu’adoucir une musique manquant de rage, n’étant qu’une symphonie posée en superposition de guitares sans réelle cohérence, plus pour l’effet que pour la musicalité.
Idem concernant "Blood Hunger Doctrine", sonnant en ouverture comme Nightwish, dépourvu d’inspiration malsaine et noire, comme une contemplation de leur propre décadence, comme s’il ne savait plus quoi poser musicalement sur leurs symphonies trop ambitieuses et pédantes.

L’intro angoissante et "Eradication Instincts Defined", est tout son contraire, car c’est le riff et l’arrivée de l’instrumentation qui coupe la magnifique symphonie, à croire que la symbiose entre les deux monde est vraiment raté sur DCA, dans un sens comme dans l’autre. Les deux individualités semblent souffrir de la présence de l’autre, c’est étrange, et loin d’être abouti (malgré la présence d’un passage indus au milieu de ce morceau, génial et intense).

"Death Cult Armageddon", finalement, a sans doute péché par sa propre ambition, sa propre démesure. Le résultat sonne parfois (souvent !) trop propre, trop accessible et manque d’un flagrant esprit haineux pourtant décrit dans les textes.
Nous sommes loin, très loin de "Puritanical Euphoric Misanthropia"...

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Vinterdrom - 19 Août 2009: Dimmu Borgir poursuit dans la voie initiée par PEM, à la recherche effrénée de la superproduction BM ultime, accompagnant ses compositions avec de partitions jouées par un véritable orchestre symphonique.
Une chose est certaine : au niveau orchestral, on reste loin, très loin de la richesse harmonique, de la puissance évocatrice et de l'irrésistible magnétisme dégagé par les premières œuvres de Emperor, Limbonic Art, et celles de l'impressionnant duo polonais Profanum (en particulier le monumental "Musaeum Esotericum") qui font partie de ces rares groupes qualifiés de "BM symphonique" à avoir imprimé une réelle dimension symphonique à leur musique, et non à proposer un simple simulacre comme se contente de le faire DB, malgré l'énorme potentiel de Mustis, fort de 11 années de formation classique mais qui se la joue facile depuis son intronisation dans les Dummy Boyz.
L'orchestre de DCA se veut plus imposant que dans PEM, mais son ardeur grandiloquente a une fâcheuse tendance à tourner en guimauve dégoulinante, en témoignent les morceaux le mettant particulièrement à l'honneur ("Progenies …", "Eradication …"), où ses offensives finissent irrémédiablement par tomber et se noyer dans un grand bain d'harmonies mielleuses.

Certains défauts de PEM persistent : le foutu son en gomme artificielle (vont-ils se décider un jour à arrêter de squatter les studios Fredman ?!), l'inutilité de Vortex (ses seules bonnes interventions dans DB remontent à SBD), les riffs de guitare peu inspirés (même si la présence de Galder insuffle un regain d'énergie, comme dans les redoutables "Lepers Among Us" et "Cataclysm Children"), l'aspect Ctrl+C / Ctrl+V de l'orchestre sur le reste de l'instrumentation, mais je trouve DCA globalement plus réussi, bénéficiant en particulier d'un mixage plus consistant, plus fouillé, plus adapté aux velléités spectaculaires de la musique des norvégiens.
Chaque élément se trouve à la place qui lui est due. Ainsi, la batterie envahissante de PEM (d'accord, Nick Barker avait grand besoin de se défouler et de montrer ce qu'il sait faire après l'épisode Cruelty chez les british de Cradle) se trouve bien mieux intégrée aux compos de DCA : parfaitement audible sans écraser le reste.
En revanche, je trouve la prestation de Shagrath assez pénible et chiante à la longue. Le bonhomme semble avoir tout fraîchement découvert les filtres vocaux et s'éclate comme larron en foire, usant des multiples gadgets et testant toutes les modulations possibles et imaginables. Et vas-y que je me fais une cyber-maousse voix qui fait peur, et vas-y que j'amplifie les crachotements, et vas-y que je me rajoute de l'écho, et vas-y que je fais mumuse avec la disto… Bref, son timbre change toutes les dix secondes et ça finit par lasser. Heureusement, bon nombre de ses interventions sont fondues dans la masse instrumentale.

Dans son orientation "superproduction BM grand public" parfaitement assumée, DCA n'en reste pas moins convaincant à mon sens. Un album qui s'écoute comme on regarde le pop-corn movie du dimanche soir sur la une : pas transcendent pour un sou, très prévisible, mais plaisant et distrayant. On passe un bon moment, en croisant quelques franches réussites comme les imposants "Vredesbyrd" et "Heavenly Perverse" qui parviennent à créer une atmosphère froide sans qu'elle ne soit trop clinique.

Une orientation qui sied bien au DB moderne, une voie dans laquelle il aurait du poursuivre, sans s'amuser à tenter le diable en essayant de revenir à une musique plus brute et trve sur le dernier ISD. Une tentative qui, alliée à la mise en retrait de Mustis qui assurait le liant, s'est soldée par un cuisant échec.
Tyrcrash - 16 Mars 2012: Sincerement, un album qui m'a profondément déçu, jusque là, pourtant, ce bon vieux DB, avait presque commis un sans faute, (à mes yeux du moins) et là je ne sais pas tout me semble bien gelatineux.
Certes les orchestrations sont relativement bien foutu (encore heureux vus le budget) mais je trouve qu'elle ne s'accordent pas du tout avec l'ensemble qui parait décousu, on a l'impression d'une simple superposition, rien de plus.
Les deux ensembles (le black lissé et les orchestration pompeuse) ne coïncidant presque jamais.

Bref, aussitôt acheté, aussitôt revendu...
Morsifer - 09 Janvier 2013: Même si PEM fut, pour beaucoup, un virage dans la carrière musicale de DB, je dois avouer que cela ne m'avais pas marqué tant que cela. Par contre, avec l'arrivée de DCA, j'ai bien senti la différence. Mais étant donné que j'apprécie les esprits novateurs, je reste fidèle à ce groupe qui a toujours su me faire vibrer. Il est vrai que DB s'est progressivement éloigné du son black, mais il est important, et cela vaut également pour les puristes du genre, de toujours garder un esprit ouvert, surtout dans le metal. Mais il ne s'agit, bien entendu, que de mon humble avis.
Morsifer - 09 Janvier 2013: Je suis toutefois d'accord avec Vinterdrom, Shagrath fait trop joujou avec ses nouveaux gadgets.
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Commentaire @ InTeRfeKtoR

08 Juin 2006
Le dernier album composé par les soins de Dimmu Borgir (si l'on excepte la reprise ratée du somptueux Stormblast) est bel et bien ancré dans la continuité des récentes productions du groupe. Aux textes épiques, lyriques et majestueux d'autre fois ont succédés des ébauches sans grand fond (sauf exceptions salvatrices, voir ci dessous), accessibles à tous et des moins recherchées, étrange voix que suivent les auteurs de For All Tid", "Antikrist" etc...

Mais venons en à la musique: là encore, tout vient dès la première écoute, pour le plus grand plaisir des amateurs de musique commerciale, mais c'est tout! Heureusement, certains passages, plus symphoniques et variés, sauvent le reste, à l'image d'Allegiance, pleine de bruitages inutiles mais dont quelque (trop) brefs passages valent véritablement la peine d'être écoutés.
Ensuite vient Progenies of a Great Appocalipse, personnellement je n'accroche pas vraiment mais je salue la grande qualité musicale de ce titre qui prouve que l'ancien Dimmu n'est pas encore totalement mort.
Au tour de Lepers Among Us, ou comment s'ennuyer pendant près de cinq minutes là où une seule aurait été amplement suffisante pour condenser les différentes parties musicales de cette chanson.
Vredesbyrd, vais-je me suicider ? La réponse est non. Ce titre a un thème original, des paroles acceptables et est chanté dans une langue magnifique, mais encore une fois il y a des moments de franc ennui, mais très peux je vous rassure.
For The World To Dictate Our Death, quelle bonne idée de mettre la voix de Bush qui va si bien avec la musique, quelle poésie dans le titre, quelle frivolité dans la musique, quelle somptuosité, que d'antiphrases pour un seul titre...
Allez, passons à autre chose, quelque chose de différent? Oui, enfin! Blood Hunger Doctrine, superbe titre, époustouflante composition, digne des heures de gloire du talent (pas des éconnomies) de Dimmu, bravo !
Et ça ne fait que ralentir, pour néanmoins continuer, car Allehelgens Dod I Helveds Rike n'est pas si mal, si l'on excepte le long passage chanté, qui lui est tout simplement extraordinaire, de la mélancolie et de la beauté, le cocktail miracle de la virtuosité serait-il de retour ?
Eh ben non, croit-on un bon moment avec Cathaclysm Children, un vrai cataclysme en effet, mais le solo sauve tout, j'ai souvent écouté cette chanson.. partiellement !
Et ça continue, quelle joie d'enchainer un beau solo sur une belle intro, Vredesbyrd Instincts Defined nous l'apporte! Bon, la fin de la partie musicale est un peu lourde, mais en général on se régale et les bruitages martiaux en valent la peine !
En entendant alors Unorthodox Manifesto, une question me vient à l'esprit, pourquoi? ça ne serait pas si mal pour des débutants, mais en l’occurrence ça n'en est pas, et je trouve tout cela des plus fâcheux !
Bon, on passe à autre chose, pas la peine de s'attarder sur cette horreur, que donne Heavenly Perverse? Bof, des bons moments, pas beaucoup, certes, mais positivons un peu pour changer !

Allez, en bonus, je vais commenter le bonus. Satan My Master me fait délirer, ça gueule, ça braille, ça fait couiner sa guitare, bref, c'est du black et c'est du bon, alors un conseil, achetez l’édition limitée, autant finir sur quelque chose de bien !

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Steelhammer - 06 Août 2008: Je suis d'accord avec cette Chronique, je ne retiens que "Progenies Of The Great Apocalypse", "Vredesbyrd" ou "Eradication Instincts Defined" sur ce disque .
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Commentaire @ MetalAngel

26 Décembre 2005
Je ne suis pas un fan hardcore de black metal, mais, je dois avouer que certaines productions de cette scène musicale me font frissonner, si tant soit peu qu'elles soient un peu mélodiques. C'est le cas notamment des albums de Dimmu Borgir qui ressemblent à des chefs-d’œuvre, dont le dernier en date (si l'on exclut la réédition de 'Stormblast' qui est plus un amuse-gueule qu'un véritable nouvel album) 'Death Cult Armageddon' sorti en 2003 est une oeuvre d'art.

La structure des compos est surprenante, intégrant des parties orchestrales de toute beauté enregistrées en République Tchèque en compagnie de l'Orchestre National Philharmonique de Prague, l'un des plus réputé au monde, aux côtés des orchestres de Babelsberg, de Londres ou de San Francisco, qui ont respectivement accompagnés Edguy, Nightwish et 12012. Ceci dit, ces parties orchestrales donnent une nouvelle dimension à la musique du combo norvégien, apportant une atmosphère bien plus malsaine en même temps qu'un regain de puissance, les deux éléments étant les bienvenus. Il est à noter que les compos elles-mêmes, bien que très fortes et prenantes, n'auraient pas été aussi grandiloquentes et musclées sans cet apport extérieur praguois. Les arrangements sont magnifiques et les compositions inspirées.
Le disque commence par un titre direct et sans concession, le diabolique "Allegiance", suivi par le meilleur titre du disque, le très cinématographique "Progenies Of The Great Apocalypse", vraiment très proche de la dernière production de Nightwish, non pas au niveau vocal, mais au niveau de l'aura de la chanson. Les troisième, quatrième et cinquième titres ("Lepers Among Us", "Vredesbyrd", "For The World To Dictate Our Death") sont eux aussi typiques du black métal, ténébreux et violents, directs.
"Blood Hunger Doctrino" est un des quelques titres à part dans le répertoire des norvégiens, mêlant passages gothiques et riffs doom/heavy et un premier couplet à la Rammstein (impression soutenue à cause du piano et de la voix semblable à celle de Till Lindermann). Deuxième compo "chantée" dans la langue natale du groupe, "Allehelgens Ded I Helveds Rike" ne dépareillerait pas sur un album de Mayhem ou de Marduk. Âmes sensibles, s'abstenir! Dimmu Borgir seraient-ils également des fans de thrash? Plausible! En effet, "Cataclysm Children" possède une intro thrash qui rappelle les rythmiques syncopées et rapides, incorporant de nombreux breaks, utilisées sur les disques de Destruction ou de Kreator.
Nouvelle pause orchestrale dans ce déluge sonore avec "Eradication Instincts Defined", dont l'intro est à nouveau très basée B.O. de film. Plaisant et épique à souhait! "Unorthodox Manifesto" débute de manière belliqueuse par des samples de mitraillettes et d'avions qui bombardent un champ de guerre...Une parfaite image des activités humaines destructrices. Enfin, 'DCA' (étrange titre dont les initiales évoquent aussi la Défense Contre Avion utilisée en temps de guerre. Un signe?) se termine par "Heavenly Perverse", acoustique au début, avec quelques phrases chantonnées par une femme, et qui finit bien mal, métal en diable (c'est le cas de le dire)!
N'oublions pas que sur la version "Metal Book A5" un titre bonus est présent, intitulé "Satan My Master" (tout est dit!), qui ne dure que deux minutes.

'Death Cult Armageddon' est définitivement le meilleur opus des scandinaves, qui nous ont délivré, ici, un témoignage de haine pure et un message au monde entier pour le prévenir de ce qu'il pourrait lui arriver s'il continuait à se comporter de la sorte, c'est à dire de façon égoïste et sadique. Cet album a introduit une nouvelle ère pour Dimmu Borgir, qui a gravi une nouvelle marche vers le paroxysme de son talent. Vivement leur prochain "vrai" album!

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Commentaire @ Black_Requiem

01 Mai 2009
Voici le sextuor norvégien de Black Metal de retour avec, en poche, un nouvel album qui doit promettre beaucoup puisque le groupe a placé la barre très haut avec le précédent album ‘‘Puritanical Euphoric Misanthropia’’. Sans toute fois le surpasser, ‘‘Death Cult Armageddon’’ reste dans la même lignée. Chose toute à fait épatante (pour le groupe), les musiciens sont les mêmes sur 2 albums consécutifs. Et cela se sent puisque l’on retrouve les mêmes sonorités sur les 2 albums. Je ne cherche absolument pas à comparer les 2 albums mais la chose qui m’a frappée lorsque j’ai écouté ‘‘Death Cult Armageddon’’ est la ressemblance troublante entre ces 2 albums (il faut dire que je vois mal comment il aurait été possible de faire encore mieux que ‘‘Puritanical Euphoric Misanthropia’’ ...). Impossible de penser que c’est un autre groupe à l’écoute : cet album sonne à la Dimmu Borgir.
La première chose à noter est que l’on retrouve à nouveau les claviers planants en arrière fond sonore, marque de fabrique du groupe (je parle ici des descentes chromatiques). Shaggrath est toujours fidèle à lui-même, une voix travaillée, puissante. Il n’y arien à dire sur les guitares si ce n’est qu’elles sont toujours aussi bonnes. A l’instar de sa performance sur ‘‘Puritanical Euphoric Misanthropia’’, Nicholas ressort à nouveau le grand jeu à la batterie (il a dû souffrir à force de jouer aussi vite sur le double pédalier ).

D’autre part, la version digi-pack de cet album est très intéressante (je ne m’attarderai pas sur la version collector en format A5, car je n’ai pas pu l’acquérir faute de moyens financiers (à 75 € c’est quand même de l’abus ). En effet, la couverture du cd est constituée de 2 rabats à ouvrir, et alors un paysage d’apocalypse s’offre à nos yeux : des milliers d’ossements humains jonchent sur le sol, un carnage immonde a eu lieu. C’est l’Armageddon. De plus le livret de photos et de texte des chansons est lui aussi finement réalisé, les photos sont tout simplement magnifiques (j’ai un faible pour celle de Mustis, le claviériste). Au passage, il fallait penser à la perfusion de Jack Daniels pour Shaggrath.

Bref, ce cd en offre plein les yeux et surtout plein les oreilles, réservant de belles surprises comme la participation d’Abbath, ancien chanteur et guitariste du défunt groupe Immortal -|- et la reprise de « Satan My Master » du groupe Bathory. Un excellent cd que je recommande aux personnes aimant le black symphonique. En plus, le groupe a enregistré 2 chansons en norvégien qui est leur langue d’origine, un petit plus donc.

PS : comme on ne change pas une équipe qui gagne, Dimmu Borgir a de nouveau enregistré des parties orchestrales avec un vrai orchestre symphonique.

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Commentaire @ blackpsychoz

01 Mai 2009
La scène black est cruelle! La sortie de Death Cult Armaggedon le prouve. Album décrié par le public, Dimmu Borgir enterré sous terre, selon certains Dimmu est "commercial"! HEIN?!
A t-on la même notion du mot « commercial »? Tout ce qui se vend est commercial alors pourquoi Dimmu plus qu'un autre groupe dit plus "underground"? Parce que le groupe underground est plus méchant? Laissez moi rire ils sont bien content quand la tune rentre, comme n'importe quel être humain! Faut être vénal dans la vie, tout le monde aime le blé! Comme dit mon prof : "Les gars pour être un bon vendeur dans l'auto faut être une pute! Faut être une salope! Donc faut aimer la tune!"
Bref je m'éloigne mais toutes ces conneries me font doucement rire!
Dimmu Borgir a du succès! Et alors tant mieux! Pourquoi leur cracher à la gueule? Pourquoi dire d'eux qu'ils font de la merde alors que ce DCA montre le contraire? J'oserais même dire que DCA reflète l'excellence!
"Ba ouais mais Dimmu c'est pas underground! C'est pas true tu vois!". Bon ba retourne te cacher dans ta grotte si ça te plait pas.
C'est vrai, cet album est parfaitement produit, symphonique au maximum, son black à souhait. J'en redemande! L'orchestration donne une ampleur incroyable à la musique (merci l’orchestre symphonique de Prague), tout ces cuivres, ces instruments qui vous embarquent dans un voyage sombre dans les profondeurs des ténèbres, au coeur d'une guerre apocalyptique. C'est le black métal symphonique au sommet de sa gloire, l'excellence entre puissance et légèreté! Comment pourront-ils faire mieux après ça?! Remarque on disait pareil pour les albums précédents...
En tout cas pensez ce que vous voulez, vous ne me ferez pas changer d'avis!

A écouter : Allegiance, Progenies Of The Great Apocalypse, Eradication Instincts Defined, For The World To Dictate Our Death...

Note : */*/*/*/*/*

Extrait de mon blog death-and-black.skyblog.com

Blackpsychoz

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Matai - 01 Octobre 2009: Carrément, moi aussi j'en redemande, encore et encore, les titres sont très black, très symphonique, excellent ! Plein d'émotion! Et la voix de Shagrath est splendide ...
Morsifer - 09 Janvier 2013: A part le langage un peu châtié, je suis tout à fait d'accord avec toi. Maintenant, les puristes du black pourraient te dire que le mot 'symphonique' est une insulte au genre. Du moins, c'est ce que m'ont balancé le peu de puristes que j'ai pu rencontrer.
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Commentaire @ guitarboss25

01 Mai 2009
Voici un bon album de Dimmu Borgir. Je trouve qu'il est un peu moins black que les précédents, mais un peu plus technique. La musique est plus variée, notamment grâce à l'utilisation d'orchestre, mais ceci au détriment des guitares.
Commençons par le commencement. Le premier morceau s'appelle Allegiance. Il débute l'album par un son indescriptible. C'est une sorte de rugissement qui arrive par petit passage (moins d'une seconde). Ensuite arrive les premiers accords de guitare. Il faut plus d'une minute pour que tout commence, avec basse batterie et compagnie. Pour le reste du morceau, on découvre vraiment la grande maturité du groupe et les orchestrations sont les bienvenus.
Juste après, il s'agit de la chanson la plus connue de l'album, surtout grâce à son clip. Dès le départ, on entend les sons d'orchestre qui jouent le thème. C'est un morceau inlassable qui marque beaucoup l'opus.
En n°3, c'est une chanson où les guitares sont omniprésentes : Leper Among Us. L'orchestration est un peu mise de côté. Les riffs de guitare sont vraiment intéressants. Le morceau est suivi par le single Vredesbyrd. Le morceau est lancé dès le départ avec une très bonne puissance. Quand je parlais de riff intéressant, je ne pouvais m'empêcher de penser à celui de cette chanson qui est mis en guise de refrain.
Ensuite, il y a For This World To Dictate Our Death. Ici aussi la guitare a une bonne importance. Il y a peu à dire sur cette chanson à part la qualité des riff. Ce qui suit est plus qu'excellent. Blood Hunger Doctrine est une pièce maîtresse de l'album. On commence avec juste des nappes sonores qui donnent une ambiance spéciale. Puis tout doucement on entend un enchaînement d'accord de guitare qui s'amplifie petit à petit. Puis c'est l'entrée de la batterie. Quand le morceau est lancé, c'est l'orchestre qui joue en lead. C'est un beau morceau, il faut l'admettre.
On poursuit avec Allehelgens Dod I Helveds Rike. C'est une chanson plutôt symphonique. Les cordes se font bien entendre. Juste après, les choses sont inversées. Cataclysm Children est marqué par un rythme impossible à suivre et une bonne puissance sonore.
En n°9 et n°10, ce sont deux chansons plutôt longues, qui traînent un peu. Mais on ne peut pas s'ennuyer une seule seconde!
En fin d'album, c'est une chanson assez proche du style es albums précédents. La guitare a pas mal d'importance, Les nuances tournent un peu au gothique.
Death Cult Armageddon est un bon album voir un très bon album. Tout ce qu'on peut regretter, c'est le recul pris par la guitare. Mais ceci est remplacé par l'orchestration, donc au fond ça se vaut, c'est juste un peu différent.

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Matai - 01 Octobre 2009: Je trouve que cet album est rempli d'émotion !
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