Spiritual Black Dimensions

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17/20
Nom du groupe Dimmu Borgir
Nom de l'album Spiritual Black Dimensions
Type Album
Date de parution 25 Mars 1999
Enregistré à Abyss Studio
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album960

Tracklist

Re-Issue in 2004 with One Bonustrack.
1.
 Reptile
 05:17
2.
 Behind the Curtains of Night - Phantasmagoria
 03:20
3.
 Dreamside Dominions
 05:13
4.
 United in Unhallowed Grace
 04:22
5.
 The Promised Future Aeons
 06:51
6.
 The Blazing Monoliths of Defiance
 04:37
7.
 The Insight and the Catharsis
 07:17
8.
 Grotesquery Conceiled
 05:10
9.
 Arcane Life Force Mysteria (within Measureless Magic)
 07:03

Bonus
10.
 Masses for the New Messiah
 05:11

Durée totale : 54:21

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Dimmu Borgir


Chronique @ Fabien

13 Octobre 2010
Au grand dam de quelques tous premiers fans, l’année 1997 reste décisive dans la carrière de Dimmu Borgir, concrétisée par la sortie chez l’écurie allemande Nuclearblast en pleine expansion de l’imparable Enthrone Darkness Triumphant, pierre angulaire d’un metal extrême symphonique naissant, témoignage d’une formation déjà loin du blackmetal de ses débuts, mais empruntant encore ses codes. Deux années plus tard, le groupe norvégien emmené par Shagrath et Silenoz revient ainsi avec son quatrième album nommé Spiritual Black Dimensions, renouvelant sa collaboration avec l’ingénieur du son Peter Tagtgren aux Abyss Studios, lieux qui ne cessent d’accroitre leur notoriété.

Spiritual Black Dimensions parait toutefois dans des conditions difficiles alors que le bassiste Nagash et le batteur Tjodalv sont sur le point du départ, tandis que Mustis et Astennu viennent fraichement d’être intégrés en tant que claviériste et second guitariste. Ceci n’empêche toutefois pas les deux leaders d’avoir les idées fermes, quant à la direction musicale entreprise depuis leur précédent effort.

Spiritual Black Dimensions poursuit en effet sur la route tracée par son ainé, même si l’accent est davantage mis sur les claviers, désormais placés à un rôle équivalent de celui des guitares. A ce titre, le jeune Mustis reste une recrue de choix au sein de Dimmu Borgir, de par sa formation classique et son talent indéniable d’orchestration. L’autre évolution notoire réside dans l’intégration de quelques chants clairs, assurés par la voix divine de Vortex, dont la richesse avait éclatée au grand jour sur l’Archaic Curse de Borknagar une année auparavant, sans compter ses superbes apparitions sur la mascarade infernale d’Arcturus en 1997.

Si son cheminement reste classique, le premier titre Reptile surprend ainsi par la présence accrue des claviers, mais aussi par les interventions au chant clair de Vortex qui, bien que finement exécutées, peinent à s’intégrer pleinement au tout. Très prévisibles, tant ils reprennent les ingrédients du précédent album, Behind the Curtains et Dreamside Dominions sont quant eux plus homogènes, renfermant quelques montées en intensité judicieuses notamment grâce aux claviers, et s’imposant sans conteste comme deux titres phares de l’album.

Si l’orchestral The Promise Future Aeons (au clip empruntant au film The Ring) parvient à étonner par sa force et son équilibre global, la suite de Spiritual Black Dimensions, de qualité, reste toutefois sans surprise notable, la faute à une recette qui semble se répéter au fil de l’album mais aussi à des guitares souvent dans l’ombre des claviers, peinant ainsi à imposer leur agressivité. Le morceau Final Lifeforce Mysteria rompt en revanche avec le côté parfois trop attendu de l’album, installant une ambiance profonde et mystique qui ne cesse de gagner en ampleur au fil de l'avancée, notamment lors du fabuleux passage central, l’une des plus grandes réussites de Dimmu Borgir, à mon humble avis.

Bon album, aux atmosphères denses, Spiritual Black Dimensions montre un nouveau line-up déjà solide, mais ayant encore besoin de temps pour être pleinement rodé. Ce nouvel effort reste en effet un poil convenu et manque avant tout d’une pleine ambition, se confinant dès lors dans l’ombre de son glorieux ainé, qui avait propulsé Dimmu Borgir vers de nouveaux sommets. S’éloignant un peu plus des racines blackmetal de son passé pour gagner progressivement un nouveau public, la bande de Shagrath et Silenoz ne tardera pas toutefois à affirmer une nouvelle fois toute sa force et son talent quelques deux petites années plus tard. Mais ceci est une autre histoire...

Fabien.

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Darkkeeper - 13 Octobre 2010: Très bonne chronique, juste undétail sur lequel je souhaiterai revenir :
Pourquoi parles tu de Vortex? N'a-t-il pas remplacé Nagash après la sortie de l'album?
Fabien - 13 Octobre 2010: Possédant le disque et ayant vecu personnellement cette époque (j'ai d'ailleurs découvert Dimmu Borgir en 1995 à la sortie de For Alltid chez No Colours), je te confirme que Vortex ne s'occupait que du chant clair sur Spiritual Black Dimensions, le bassiste attitré étant encore Nagash lors de l'enregistrement.

Mes souvenirs commençant à être malheureusement nébuleux vers ces périodes plus réculées, je ne me souviens en revanche plus qui était le bassiste fin 1999 lorsque j'ai assisté à la tournée française de Dimmu Borgir en compagnie de Dark Funeral. Je pencherais hasardeusement pour Vortex...

Enfin, merci à Furia pour son intervention. Une divergence de perception étant toujours bonne à prendre si l'argument suit. Sinon, à quoi bon partager ses opinions ?

Fabien.
Tyrcrash - 17 Mars 2012: Ah, succeder à Fabien... (bon ok 2ans après, mais tout de même ça compte).

Pour ma part cet album flirte élégamment avec la perfection, entre un Enthroned Darkness triumphant aux sons de claviers trop "basique" (même si ce n'est sans doute pas voulu) et un PEM, sans doute trop partisan sur certains points (la prod, certain arrangement -même si moi j'adore^^).

Là, on tient l'archétype parfait du disque black sympho, l'album à conseiller pour une découverte objective du genre.
metaleciton - 17 Mai 2014: Ce n'est vraiment pas le meilleur album du groupe, mais la richesse des compositions est juste énorme.

Je ne le trouve pas très black dans l'esprit, mais je dois dire que les ambiances sont très bonnes, à chaque écoute je redécouvre un univers nouveau.

Un album très complexe, plusieurs écoutes sont nécessaires pour vraiment rentrer dans ce disque. Mention spéciale au très sombre "United In Unhallowad Grace"...

Note: 15/20
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Chronique @ Lunuy

29 Mars 2012

La musique de Dimmu Borgir gagne en densité pour nous pondre un beau diamant noir

Parfois, après bien des réflexions et contemplations, il arrive qu’on souhaite jouer les paladins loyaux bons (**) afin de réhabiliter les anges noirs déchus, tel ce Spiritual Black Dimensions. Qu’a pu représenter ce disque aux yeux de l’auditoire sceptique à sa sortie ou tout au plus, quelques années après, le temps d’avoir un avis tranché ? Une décadence ? Un essoufflement ? Ou une œuvre trop ambitieuse ?

1) Décadence !! Cette fois, ils en ont trop fait ! Ils ont mis les claviers totalement en avant ! Le chant multiforme de Shagrath et la majorité des riffs sont quasi-inaudibles dans ce mix affreux, et-et-et... et en plus, ils ont osé ajouter des voix claires ! SBD ? Rien qu’un vaisseau-train fantôme en carton pâte d’où des diablotins hurleurs sortis de leur boîte nous donnent une bonne tranche de rigolade. C’est terminé Dimmu Borgir ! Avec leurs pentagrammes à la noix, leurs arrangements overdosés qui veulent cacher la pauvreté de leurs riffs, et leur gros son aseptisé made in Nuclear Blast, ils ont définitivement rejoint Cradle dans la course du plus populaire groupe de blague sympho easy-listening !

2) Essoufflement : il est dommage que plusieurs compositions sur ce second volet enregistré aux célèbres Abyss Studios reprennent beaucoup trop d’éléments déjà présents sur Enthrone Darkness Triumphant ou manquent de répondant. La sophistication apportée par Mustis et la finesse du jeu d’Astennu ne peuvent masquer le manque d’innovation de “ Dreamside Dominions ” ou même de “ The Promised Future Aeons ”, quoique ces enchaînements de pièces brumeuses, ces notes lourdes de claviers et ce glissement de soli bien exécutés donnent un joli caractère mystique à l’ensemble. L’effet de surprise manque ici.

3) Trop ambitieux : à travers des morceaux assez homogènes, Dimmu Borgir a essayé de retranscrire les atmosphères de Stormblåst le bien-nommé à travers un opéra noir rappelant les premiers Limbonic Art. Astennu, le cerveau de Carpe Tenebrum et soliste sur le célèbre Nexus Polaris de Covenant, a dû apporter un plus dans l’écriture mais à part “ Reptile ”, “ The Insight and the Catharsis ” et “ Arcane Lifeforce Mysteria ”, où le chant clair de Vortex est diaboliquement divin, les progressions sont handicapés par la multiplication de courts changements de rythmes ou par des breaks mal ajustés.

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Voilà pour les arguments défavorables suffisamment convaincants qui me viennent à l’esprit. Autant vous dire que je ne partage dans ces avis (presque) fictifs que certaines remarques des 2 et 3 – en ce qui concerne le 1, sans commentaire. Si par le passé j’aurais dit : « disque coincé entre deux monstres », ce n’est plus le cas aujourd’hui.

EDT était percutant et multipliait les atmosphères mais souffrait d’arrangements un peu “ too much ”. SBD, lui, est plus mélodique et rajoute de la cohérence dans la musique des Norvégiens. “ Behind the Curtains of Night - Phantasmagoria ”, “ United in Unhallowed Grace ” et “ The Blazing Monolights of Defance ” montrent tous les trois les limites de la section rythmique avec cette batterie manquant d’enchaînement quand l’opus accélère la cadence à coups de double ou de blast. Mais en revanche, les trois suscités sont un théâtre où s’expriment la variété des guitares et le savoir-faire de Mustis. Quelques bons ralentissements ici et là couplés à des poussés symphoniques astrales majestueuses suffisent à enterrer les si estimés titres ambiants de l’opus précédent des Norvégiens.

Que manquait-il finalement pour que cette œuvre soit plus équilibrée ? Pas forcément une meilleure production ou plus d’agressivité dans les vocaux principaux, la voix rauque de Shagrath étant excellente, particulièrement pour ces growls de “ Grotesquery Conceiled (Within Measureless Magic) ”. Des compositions un peu plus relevées ou aventureuses, peut-être ? Quoiqu’il en soit, Dimmu Borgir a défini son style : l’homogénéité et des riffs black/heavy laissant davantage de place aux orchestrations. Même s’il montrera un regain de vélocité, l’original Puritanical Euphoric Misanthropia deux ans plus tard, ne fera que confirmer cette orientation.

Qu'on se le dise : si l'on veut s'amuser à classer les différents disques sortis par Silenoz et Shagrath, Spiritual Black Dimensions rivalise pour atteindre la première place du podium. Les titres ne se dégagent peut-être pas entre eux, mais chacun apporte sa pierre à l'édifice. Un cru norvégien 1999 qu’il serait bête de ne pas essayer de même que son contemporain “ The Nightspectral Voyage ” d'Obsidian Gate.

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** Hail to the Eternels !

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Matai - 29 Mars 2012: Gyokusai a tout dit. C'est un de mes albums préférés de Dimmu Borgir, il me prend toujours aux tripes quand je l'écoute, même s'il y a un ou deux titres qui ne tiennent pas trop en haleine. "Reptile" est tout simplement unique, sans répit, annonçant l'arrivée de Vortex au chant clair..."Grotesquery Conceiled" m'envoute encore et encore jusqu'au passage instrumental complètement hypnotique..."The Promised Future Aeons" mise sur l'aspect symphonique...bref, cet album rentre dans mon top 3 DB sans hésiter.
Manyack666 - 30 Mars 2012: Pas mieux, un gros chef d'oeuvre !



Quand je pense qu'à l'époque, ils avaient joué un morceau sur le plateau de Nulle Part Ailleurs !

Un putain de grand moment quand même...

A noter que même si je trouve cet album excellent, je préfère quand même EDT (sans trop pouvoir expliquer pourquoi).
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Commentaire @ Peter.K

12 Mai 2006
Quatrième album de Dimmu Borgir, il est vrai que succéder à un album tel que "Enthrone Darkness Triumphant" n'est pas un défi très simple à relever, et pourtant...
Encore un changement de line-up ici, l'arrivée de Vortex à la basse et de Mustis au clavier. Les mouvements de line-up sont une chose relativement courante dans le milieu du black metal, et l'arrivée de ces deux nouveaux venus va apporter bien des choses à la musique de Dimmu Borgir.
Mustis le nouveau joueur de synthé fait un travail impeccable, tout au long de l'album on peut dire que ce sont ses claviers qui donnent vraiment vie à la composition, de la première minute à la dernière de l'album ils sont majestueux. Comme exemple, je citerai l'intro de "Dreamside Dominions " et le très bon passage dans la 3ème minute de "The Insight & The Catharsis" (pour n'en citer que deux), c'est vraiment beau. On peut vraiment dire que c'est dans cet album de Dimmu que les synthés sont les meilleurs.

Gros changement aussi, l'apparition de chants clairs, très bien exécutés d'ailleurs, même si ce n'est pas la première fois (souvenons-nous de "Over bieknede blåner till dommedag" sur le bon vieux For All Tid.) et bien cela fait bizarre. Après chacun trouverons qu'il s'agit d'une très bonne idée, d'autres penseront qu'il s'agit là d'un moyen d'être encore plus accessible et donc commercial. Peu importe, soit on apprécie, soit on apprécie pas !
Petit point négatif: les riffs sont moins bons que sur "Enthrone Darkness Triumphant" leur but semble plus de soutenir les claviers. On note par contre de très bons passages solistes.

La voix de Shagrath aussi, sur cette album elle est assez diversifiée, c'est le moins que l'on puisse dire... mais décidément, je la trouvais plus "black" sur les albums précédents... Au niveau des morceaux, ils sont assez diversifiés, aucun ne se ressemble, tous bons, nous avons droit à de bons passages atmosphériques ("Arcane Life Force Mysteria, "The Promised Future Aeons"...) comme à de bons passages assez violents ("Behind The Curtains Of Night - Phantasmagoria") et cela reste toujours parfaitement maitrisé !

Voilà pour conclure, bon album de Dimmu Borgir, encore une évolution depuis les précédents, et j'oserais dire encore un pas de plus vers une plus grande médiatisation ! (rien n'est parfait...)


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Porcane - 05 Octobre 2010: à noter que c'est Nagash (Lex Icon de the Kovenant) qui s'occupe encore de la bass... Vortex s'en occupera après l'album
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Commentaire @ Ihopeyoudie

28 Octobre 2007
J’ai toujours été allergique aux claviers dans le metal. Autant certains groupes noient dans la masse avec brio cet instrument qui fait office de cinquième roue du carrosse, d’autres le mettent trop en avant. Comme le disait ma maman, c'est pas bien de dire qu'un truc c'est de la merde sans expliquer derrière. Tout ça à cause de cette putain d'allergie de mes boules.

Je vais ab-so-lu-ment pas me gêner ici.

Et voilà ce que j’appelle un disque pollué par quelque chose qui n’avait vraiment pas besoin que l’on en rajoute une couche. Mais alors vraiment pas. Les musiciens auraient vraiment pu lui épargner ça, les mecs ne doivent vraiment pas avoir d'honneur, ni de fierté. C'est dingue comme les gens sur cette planète sont cruels.

Rien que dès les premières secondes de la lecture de ‘‘Reptile’’, ça commence mal. Des claviers pourris, censés poser une ambiance glauque, sonnent trop cheap pour réussir quoi que ce soit. Un petit blastounet pour monter que l’on est méchant et plein de haine arrive, une voix black que je dirais assez rocailleuse suit, quinze petites secondes de brutalité pour que cela accroche l’oreille du gros blackeux "satanique" (haha) vilain méchant.

Puis pour montrer que l’on peut aussi être gentil, plein de bons sentiments, une voix claire pour le refrain pour faire tomber les minettes...

Mouais. Mais encore? Manquerait quoi à ce schéma merdique?

Tant qu'à faire, ils auraient pu embaucher le Ville Valo de mes amis de HIM (sont morts d'ailleurs eux ?), pour faire péter les boutons de la chemise pour montrer leurs sublimes torses flasques velus pour faire pleurer et tomber dans les vapes les gothpoufs comme il se doit. Ah mais non merde, ce phénomène de baltringue était pas encore à la mode à cette époque-là, suis-je bête. Enfin, mis à part les anciens metalheads, tu vois à peu près le public actuel.

Ouais, à gerber.

Surtout que le plan semble se répéter à l’infini ! Sauf que les zicos avaient un tant soit peu de matière grise dans le crâne, ils ont juste décidé de varier l'ordre. Allez, pour l’exemple : ‘‘Behind the Curtains of Night Phantasmagoria’’ commence par une montée/descente de toms, un riff thrashisant, la voix de Shagrath puis les claviers, discrets sur cette musique. Pour la suivante, tout commence au même moment. Bon allez, je me suis assez attardé sur un disque qui n’en vaut vraiment pas la peine. Quitte à en faire hurler certains, sorti à la même période, préférez-lui ‘‘Cruelty and the Beast’’ de qui vous savez...

Bon, vu que ça sert à rien de disserter plus de 107 ans pour dire que c'est finalement de la bonne sou-soupe pour nain désespéré par leur petite taille, on va arrêter là, sinon va y avoir des morts parmi les fans. Ils le mériteraient bien.

Et dire que l’on appelle ça une petite perle du black symphonique, c'teu blague. Pour moi il est juste bon pour jouer au ball-trap avec...

Note : 4/20 (et encore je suis gentil)

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Tyrcrash - 17 Mars 2012: Excellent Chronique, bien fendard.
Je suis pas du tout d'accord, mais devant tant de mauvaise fois assumées et bien senties, je ne peux que m'incliner...
Après peut-il aurait été de bon tons de chroniquer un album de DB, plus polémique et foiré (genre les 3 derniers) alors que celui-ci remporte plus ou moins l'unanimité. Mais après sans doute était-ce là le but de ta démarche.
Baal666 - 29 Mars 2012: on aime on aime pas .... Dimmu c'est sur c'est une grosse usine à fric maintenant mais cette album reste pou moi une perle en matiere de Black Sympho bien sur
Manyack666 - 30 Mars 2012: Moi j'ai pas bien compris pourquoi un motard qui aime les motos et rien que les motos a une soudaine envie de venir dire "cette bagnole c'est de la grosse merde, de toute façon j'ai jamais eu de bagnole, j'aime pas les bagnoles, un véhicule doit avoir 2 roues et point barre".

Pour moi je ne vois pas l'intérêt de cette chronique, sans animosité aucune hein, que je sois pas mal compris, je trouve juste que c'est un pamphlet gratuit et sans fondement musical réel.

Maintenant c'est ton droit, tu l'as pris, grand bien t'en fasse ;), ça a pu te servir d'exutoire, de thérapie anti claviers...

Baal666 - 31 Mars 2012: Manyack bien rédigé ;)
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Commentaire @ Black_Requiem

01 Octobre 2003
1999, année tournant pour Dimmu puisque sort le « Spiritual Black Dimensions » qui marque le début d'une période prospère pour le groupe tout d'abord au niveau musical car Dimmu a enfin assis pour de bon son Black Metal Symphonique et également une période prospère au point de vue financier ( qui débutera avec l'album « Puritanical Euphoric Misanthropia » ) car le groupe vit actuellement de sa musique.

Pour moi, je pense que cet album est l'un des meilleurs et des plus abouti de Dimmu Borgir. Grand amateur de l'utilisation des claviers dans la musique, j'ai été stupéfié par la prestation de Mustis qui apporte beaucoup au groupe, il donne une atmosphère planante (lors des descentes ou montées chromatiques principalement), la musique restant quelque fois en suspension mais apporte aussi beaucoup d?entrain surtout lors des passages où guitares et claviers jouent à l?unisson. C e que j'apprécie également c'est le fait que la voix (celle de Shagrath qui est très dominante) n'est pas tout le temps présente au long d'un même morceau et laisse des passages au guitares qui peuvent ainsi s'exprimer (c'est ce que l'on retrouve sur les titres comme "The Insight and the Catharsis" ou "Grotesquery Conceiled" et également dans la musique d'Immortal). Chose peu commune pour un groupe de Black, il y a la voix claire, mélodique, assez dure à interpréter surtout pour un chanteur qui a l'habitude de forcer sa voix. C'est très beau à entendre !

Un petit chef d'oeuvre que cet album, dans le plus pur style Dimmu Borgir, qui leur permettra d'atteindre les sommets et de devenir le groupe qu'ils sont actuellement.

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Saintrow - 10 Juillet 2008: Pour moi cet album ressemble enormement mais en moins bon au terrible album: mirrored hate painting des: Carpe tenebrum, un projet parallele de certains membres de Dimmu borgir, et sortit en 1998 chez Hammerheart records.
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