Dominator

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17/20
Nom du groupe UDO
Nom de l'album Dominator
Type Album
Date de parution 21 Août 2009
Labels AFM Records
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album111

Tracklist

1.
 The Bogeyman
 04:03
2.
 Dominator
 04:44
3.
 Black and White
 04:08
4.
 Infected
 03:36
5.
 Heavy Metal Heaven
 04:20
6.
 Doom Ride
 05:21
7.
 Stillness of Time
 06:31
8.
 Devil's Rendezvous
 03:35
9.
 Bleeding Heart (Japanese Edition)
 
10.
 Pleasure in the Darkroom (Digipak Edition)
 
11.
 Speed Demon (Digipak Edition)
 04:04
12.
 Whispers in the Dark (Digipak Edition)
 04:26

Durée totale : 44:48

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UDO


Chronique @ celtikwar

09 Septembre 2009
Qui peut ne pas connaitre Udo Dirkschneider, chanteur de heavy métal allemand? Cet homme possède en cadeau des dieux une voix peu commune et reconnaissable entre mille, aiguë et éraillée donnant un caractère teigneux et incisif aux paroles, bien quelle ait tendance à s'aggraver avec le temps et les effets nocifs du tabac ; le timbre tranchant et granuleux sest endurcit, rendant plus agressif encore les textes. Avec une discographie longue comme le bras de élasticman, il est le chanteur originel d'Accept et lors de la séparation avec ce groupe en 1987, il monte U.D.O. dont il est le leader incontestable.

Et alors qu'Accept se reforme sans lui, Udo sort Dominator, son quinzième album sous U.D.O., le vingt quatrième de sa carrière. Que dire, on n'est jamais déçu avec ce chanteur, autant par la qualité de la voix mais aussi de celle des musiciens qui l'entourent. Les albums sortis se ressemblent les uns aux autres, du heavy métal traditionnel, une musique à hymne. U.D.O. n'est en fait que la continuité du groupe Accept, même esprit et même combat. Des riffs de guitares puissants, un côté speed sur certaines chansons et des refrains facilement repris à tue têtes : en effet, ces derniers pénètrent au plus profond de notre esprit et ont du mal à en sortir. On en remercie le groupe pour cela, du vrai heavy métal traditionnel comme on en voit plus beaucoup.

Dominator ne fait pas exception à la règle, à l'écoute des titres comme black and white, Infected, heavy metal heaven, doom ride... on croirait avoir ressorti un album datant des années 80. Quel bonheur musical, un bain de jouvence pour les oreilles. Speed demon comme l'indique son titre est le morceau le plus rapide de lalbum, nous rappelant Fast as a shark dAccept, un des premiers morceaux du speed métal (1982).

On a cependant quelques belles surprises avec stillness of times et Whispers In The Dark, des power ballade (plus accessibles au grand public) où le rythme plus lent allié à la voix grave et éraillé de U.D.O permet de ressentir une quantité de belles émotions. On ne s'attend pas à être aussi ému à l'écoute de cet album. Mais on l'accept(e) rudement bien. Autre titre surprenant, the devils rendez-vous, titre de heavy métal avec un rythme changeant du reste de l'album, beaucoup plus entrainant, aussi rapide mais moins heavy, il est même donné par des claquements de doigts par moment... Une chanson pour danser, digne des bals populaires... Vous êtes venus nombreux à la fête, minuit a sonné, sortez les bouteilles, femmes virevoltez pour gonfler vos robes, ce soir on a rendez-vous avec le diable.

Un album qui plaira à tous les nostalgiques du heavy métal traditionnel, fans d'Accept. Un album tout droit sorti des années 80, représentant plus encore que ses prédécesseurs la période Accept d'Udo. Nous prouvant ainsi que le chanteur quinquagénaire a encore pas mal de cartes en main et ne demande quà les jouer... et nous nen attendions pas moins de lui. Un véritable bonheur musical, un Cd qui entre directement dans les meilleurs albums des années 2000. Allez, on ré appuie sur la chaine et on le refait tourner.

13 Commentaires

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frankhammer - 28 Septembre 2011: Hormis un "Whisper In The Dark" qui ramène dans le temps, c'est vrai qu'on est loin de la qualité des obus d'Accept. Mais ça reste du tout bon!

P.S.: Je me demande pourquoi ma chronique est en commentaire? Je la pensais assez longue.
celtikwar - 12 Octobre 2011: elle n'apparait pas en commentaire ta chronique, enfin plus maintenant en tout cas.

Le nouvel album n'est pas mal non plus, hors mis sa pochette
frankhammer - 12 Octobre 2011: Tu parles de ma chronique de "Dominator" ?! (celle qui date de Juillet 2010 :P).
ELECTRICMAN - 23 Juin 2013: très bon cru de notre soldat. Par contre je ne comprends pas pourquoi "Pleasure in a darkroom" est proposé en bonus, tellement je le trouve bon.
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Commentaire @ frankhammer

04 Juillet 2010

Dans la continuité de MASTERCUTOR, nous avons le plaisir de vous présenter le petit frère.

Comme cela a souvent été dit depuis l'album Solid en 1997, UDO a tendance à enchaîner les albums selon une forme binaire qui se résume de la manière suivante :

"bon / moyen / bon / moyen / bon... etc."

Ainsi, No Limits (1998) faisait vraiment pâle figure face à son successeur Holy qui défouraillait grave. S'en suivit un Man and Machine peu apprécié par la plupart des chroniqueurs (alors qu’à mon sens, cet opus n’aurait pas dépareillé dans la discographie d'Accept, mais passons), remis à l’heure par le rugueux Thunderball. Le souffle tomba à nouveau court sur Mission N°X (le plus mauvais à mon humble avis, malgré quelques titres bien sentis), puis arriva le monstre Mastercutor en 2007.

Les plus malins d’entre vous se diront donc d'avance que ce Dominator est forcement mauvais. Eh bien faux!

Prenez Mastercutor, ajoutez une micro pincée de Holy et secouez (TRÈS) fort : mesdames et messieurs, voici Dominator - apparemment très inspiré par l’univers Terminator, ce qui rend le titre de l’album "très" original. Mais ne boudons pas notre plaisir pour un titre qui ne casserait pas des briques en tofu, parce que niveau musique, bande de fieffés amoureux du Heavy traditionnel "In-Your-Face", vous allez en avoir pour vos écus!

Dominator s'inscrit dans la continuité de Mastercutor : le son se modernise et les rythmes résonnent telle une mitrailleuse lourde. Les 4 premiers titres s'avèrent être d'excellente facture ! Si The Bogeyman à l'ambiance inquiétante démarre sur des allures mid-tempo pas désagréables, Dominator viendra vous plomber le crâne avec une rythmique sortie tout droit des forges de la sauvage Germanie. On reprend son souffle sur le très sympathique - mais néanmoins ultra-classique - Black & White, avant de repartir avec un Infected (choisi pour le single) où UDO appuie sur le champignon pour nous pondre un titre accrocheur : double grosse caisse à coin durant le refrain, guitare grésillante, solo furieux, une réussite.

Ensuite, ça se gâte...

Pas au point de descendre l'album, mais quand même. C'est très embêtant parce que Heavy Metal Heaven partait pas si mal dans son style stadium, avec des côtés "Manowar", notamment au niveau des paroles ("I am the King of Kings, so touch my Iron Wings"). Ô grand malheur qui a valu un refrain si bon marché ; on se croirait à chanter une chansonnette populaire de vieux piliers de bar. Frustrant! Un peu moins de bons sentiments, un peu plus de rage et on aurait tenu là un hymne en puissance.

Ca s'arrange pas avec un Doom Ride de remplissage. Pas mauvais, mais plat. Un truc pas moche mais qui bande mou, avec un refrain mille fois entendu chanté de façon bancale et terne. Une épine récurrente et désagréable que vous retrouverez souvent avec UDO, quand celui-ci se met en pilotage automatique pour composer (farcissez-vous tous les bonus track du groupe, et vous comprendrez). Cette critique revient (et reviendra) souvent dans mes chronique du groupe.

Par chance, l'équipe du blondinet (grisonnant maintenant) se met un sacré pied au derche pour la fin! On passe un bon moment sur la ballade Stilness of Time qui, même déca d'autres joyeux du genre, saura se montrer convaincante. Il faut avouer que dans ce domaine, le groupe a toujours su pondre de belles mélodies aux teintes mélancoliques. L'ennui, c'est qu'UDO arrive à frôler la ré-edit sur un même album (un "exploit" quand même) avec le dernier titre, Whisper in the Dark. Deux powers ballades aux structures semblables, aux ambiances pas si éloignées l'une de l'autre, et aux sonorités qui les confondent souvent. On en aurait supprimé une au hasard que ça n'aurait rien changé (et c'est un fan de UDO qui parle !) - même si quelques grains de préférence me font pencher la balance du côté de Whisper.

Mais ne nous précipitons pas à la fin, Dominator a encore quelques surprise. Le jazzy Devil's Rendez-vous vous arrachera un sourire, et amènera une fraîcheur bienvenue. Un délire dans la continuité d'un Cut Me Out ou Trainride In Russia, où Udo et son équipe de choc réussissent toujours avec les honneurs. Un bref moment de légèreté pour reprendre son souffle avant le dernier coup de poing : Speed Demon. Ben ouais, Herr Dirkschneider ne balance jamais un album sans au moins un titre qui arrache. Avec celui-là, on est encore un cran au-dessus du pilonnage du début d'album : ça part sur rythme du tonnerre, un pré-refrain qui monte en puissance, et un refrain heavy rock sans ménagements - on en redemanderait bien une assiette tant la sauce est relevée (prévoir boisson désaltérante)!

Suivant l’édition, la chanson bonus ne sera pas la même. Ainsi le bonus track du digipack est le titre Pleasure in the Darkroom, un mid-tempo très axé sur une ambiance sombre pas trop mal réussie. L'autre bonus track de l’édition japonaise est Bleeding Heart, chanson bien plus Rock 'N' Roll. Là aussi, un exercice bien connu du groupe : on se souvient des Mad For Crazy, Crash Bang Crash, et autre I'm A Rebel. Ca swing, ça bouge, c'est pas original mais toujours aussi frais.

Conclusion :

Pas besoin de vous farcir le crâne avec 15 000 écoutes pour commencer à apprécier, tous ces titres font mouche du premier coup (pour autant d'aimer ce genre de Metal, bien entendu). Fan d'UDO, ne vous posez même pas la question, foncez!

Les autres? Eh bien c'est un excellent album pour découvrir le groupe sous des auspices un peu plus modernes (production béton!), ou même approfondir votre connaissance de l'oeuvre du groupe... même si Holy ou Mastercutor conviendraient mieux à cette tâche.

Allez un bon 14/20!
Parce que même si ça révolutionne pas des masses et qu'on se coltine quelques chansons "bontanpis" , ça passe toujours aussi bien, et on s'y mange toujours des moments qui arrache grave sa maman (la pauvre).

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