Deceiver of the Gods

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17/20
Nom du groupe Amon Amarth
Nom de l'album Deceiver of the Gods
Type Album
Date de parution 21 Juin 2013
Enregistré à Backstage Studios
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album537

Tracklist

Les Bonus sont issus de l'Edition Deluxe
1.
 Deceiver of the Gods
 04:19
2.
 As Loke Falls
 04:38
3.
 Father of the Wolf
 04:19
4.
 Shape Shifter
 04:02
5.
 Under Siege
 06:17
6.
 Blood Eagle
 03:15
7.
 We Shall Destroy
 04:25
8.
 Hel
 04:10
9.
 Coming of the Tide
 04:16
10.
 Warriors of the North
 08:12

Bonus
11.
 Burning Anvil of Steel
 04:27
12.
 Satan Rising
 04:20
13.
 Snake Eyes
 03:12
14.
 Stand Up to Go Down
 03:27

Durée totale : 01:03:19

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Amon Amarth

  • Deceiver of the Gods | Amon Amarth


  • Chronique @ LeMoustre

    05 Août 2013

    Nos chefs Suédois ne sont pas étoilés, mais quel festin !

    « S’ouvrant sur quelques arpèges, le premier riff, terrible, déboule, introduisant «Deceiver of the Gods», le morceau et l’album. La chanson est bonne, voire excellente, et le monument Amon Amarth se met en marche, sûrement, fier de sa force, bombant le torse tel un surhomme défiant la foudre… »

    Non, en fait, chroniquer ainsi un album d’Amon Amarth serait trop aisé, et si je n’ai pas suivi en totalité la vie du combo Suédois, force est de reconnaître le savoir-faire et la persévérance de la bande de Johan Hegg. A la manière de groupes établis (AC/DC, Slayer, Motörhead), leaders dans leur créneau, Amon Amarth ne varie que peu sa formule ô combien efficace et conquiert ainsi beaucoup de fans, tournant intensément, qui plus est, dans un créneau qu’il a largement contribué à développer.

    Que dire alors du 9ème album ? Pochette moins jolie que celle de son prédécesseur, le renommé Andy Sneap aux manettes pour le gros son, voilà pour l’emballage.

    Entraînant, épique, puissant, mélodique, l’album est. Mais c’est le cas de tous leurs albums, et il serait assez délicat d’obtenir un consensus parmi 100 fans pour leur faire élire les 3 meilleurs dans leur discographie, tant celle-ci paraît homogène. Signe de qualité. Signe aussi qu’aucun album ne se détache vraiment du lot (force ? faiblesse ? le débat reste ouvert).

    La base de la recette de nos Vikings : un nombre de «hits» potentiels assez élevé (citons les trois premiers morceaux, ou les 8 minutes de «Warriors of the North»), ce qui ne fût pas forcément le cas de «Surtur Rising». Une rythmique solide. La plupart des refrains mémorisables au bout d’une poignée d’écoutes. Une grosse voix bien puissante. Quelques soli de-ci, de-là, pour agrémenter le tout.Et si le groupe sait toujours appuyer sur la pédale d’accélérateur de façon assez modérée (quoique «Blood Eagle» ou «Coming Of The Tide» envoient le pâté), la guitare lead fait insidieusement des apparitions judicieuses ("Father Of The Wolf") dans une crème de rythmiques bien typiques du groupe, majoritairement mid-tempo.

    La base est donc bien là, convenant à tous les appétits comme bien souvent avec Amon Amarth : «We Shall Destroy» et son côté brut et étouffant ou l’épique et réussi «Warriors of the North» sont efficaces et ont un fort goût de reviens-y !

    Quelques influences Maideniennes (« As Loke Falls » et ses twin guitares, les « oh, oh, oh » de « Blood Eagle », le beau solo de « Coming Of The Tide »), pointent toujours le bout de leur nez, comme dans beaucoup d’albums récents, agrémentant (oserais-je dire allégeant ?) la sauce.

    On parlait de crème, le vrai plus est très clairement le morceau «Hel», qui voit Messiah Marcollin (chant, ex-Candlemass) apporter une vraie symbiose à la chanson. La crème chantilly est ici bien présente, et de qualité. On tient là assurément un grand morceau !

    Manque juste la cerise : Nos Suédois sont généreux et nous fournissent (uniquement dans l’édition limitée DeLuxe) 4 fruits originaux, puisqu’il s’agit de morceaux écrits par le groupe, mais en hommage à Judas PriestBurning Anvil Of Steel» et son côté Manowar pas déplaisant), Motörhead («Snake Eyes»), AC/DC («Stand Up To Go Down») et Black SabbathSatan Rising» bluffant avec le chant d'un Hegg métamorphosé). Composés et joués «à la façon de» ces groupes respectifs. Inutile de dire que l’achat de cette édition se justifie amplement. Les morceaux étant non seulement bien interprétés, mais aussi plutôt excellents au demeurant. Un vrai plus et une belle surprise !

    Au final, Amon Amarth fait sa cuisine plutôt très bien. Un peu à l’image des groupes cités juste au-dessus, ne dérivant que peu de leur style, mais avec de vrais bons plats. Les détracteurs reprochant à nos Suédois leur immobilisme, eux, peuvent passer leur chemin, nos chefs Suédois ne sont pas encore étoilés (un ou deux titres passe-partout, encore un peu redondant par moments), mais peu s'en faut. Pour les gourmands, c’est ici, la soupe est bonne !!


    56 Commentaires

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    Chronophobe - 28 Mai 2014: Les chroniques de fans, c'est chiant, car pas objectif, moi je le trouve très bien cet album, et rajouter une couche sur les commentaires des détracteurs ça prouve et démontre un manque d'objectivité complet
    TheHeadbangers - 29 Mai 2014: Qu'on aime un album ou pas, c'est notre avis qu'on donne, donc c'est subjectif, forcément. Personnellement je comprend mal le fait de vouloir que les avis soient objectifs ^^
    thrasheavy - 05 Septembre 2014: Après l'avoir beaucoup écouté, il y a quelques titres que je trouve moins bon qu'avant finalement comme Shape Shifter et Under Siege, même si l'ensemble est toujours bon. Par contre Father Of The Wolf c'est pour moi incontestablement LA chanson de l'album et l'une de mes préférées du groupe !! Simple, super heavy mais d'une efficacité effarante, en live elle est vraiment énorme, un vrai hymne !!
    samolice - 01 Mai 2015:

    Merci pour la chro. Je débute avec ce groupe et je ne peux donc pas comparer ce skeud aux précédents. Pour ne parler donc que de celui-ci, je passe un bon moment à l'écoute. Cette découverte m'a donné l'envie de poursuivre. On va remonter le temps tranquillement...

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    Chronique @ wizzor

    04 Septembre 2013

    Un album qui confirme bien la voie prise par Amon Amarth depuis quelques années.

    Amon Amarth m'avait laissé sur ma faim, pour ne pas dire déçu, avec leur album précédent : Surtur Rising. Ce dernier, sans être médiocre, marquait clairement une baisse de niveau comparé à ce qu'avait fait le groupe jusqu'à présent. J'attendais donc ce Deceiver of the Gods avec impatience mais aussi avec une certaine appréhension. Il faut dire que les deux titres extraits de l'album mis à disposition par le groupe avant que ce dernier sorte avaient confirmé les craintes que j'ai sur le groupe depuis leur succès commercial grandissant. Pour ce qui est du titre éponyme tout d'abord, on ne peut que regretter le manque d'innovation et de prise de risque, un morceau calibré comme en fait si bien le combo suédois, mais à force on ne peut que trouver ça lassant. Certes, il y a de bons riffs, mais là où ça pêche c'est au niveau du refrain, trop court, trop simple voire simpliste, et les parties instrumentales ne viennent pas arranger le tout. C'est comme si on avait demandé à Amon de faire un titre pour la radio... Toutefois, le morceau n'est pas mauvais en soi, mais après ce à quoi nous a habitué le groupe on est en droit d'attendre plus.

    Shape Shifter, deuxième titre disponible avant la sortie de l'album, a lui aussi de quoi dérouter. Il commence pourtant tambour battant, avec un bon riff bien lourd comme sait si bien en faire le groupe, puis une phase qui ressemble à un pré-refrain. Le problème, c'est que ce n'est pas un pré-refrain mais bien le refrain lui-même... Là encore, le groupe monte en puissance pour finalement laisser un goût d'inachevé, et c'est comme ça sur la plupart des titres de l'album. Les solos sont aussi moins puissants qu'auparavant. Pour résumer, quelqu'un qui ne connaît pas Amon Amarth pourrait trouver ces titres très bons, mais quand on sait que le groupe nous a pondu des titres comme The Pursuit Of Vikings, Victorious March, Death in Fire, Guardians Of Asgaard et j'en passe... On est en droit d'attendre vraiment mieux.

    Pour le reste de l'album, des titres comme Under Siege ou encore We Shall Destroy sont vraiment creux et même après plusieurs écoutes on a du mal à retenir ne serait-ce qu'un passage de ces morceaux. Encore une fois, le groupe se repose beaucoup trop sur ses acquis et joue la carte de la sécurité, en mettant quelques riffs bien lourds par ci, quelques passages plus mélodiques par là, le tout dans une structure simple et organisée mais avec un cruel manque d'originalité. Le problème c'est qu'après 9 albums, la recette commence justement à ne plus faire recette, du moins plus aussi bien qu'auparavant.

    Cela dit, il serait sévère (et injuste) de résumer seulement l'album à ses imperfections, car heureusement il a aussi beaucoup de qualités. As Loke Falls symbolise bien ce qu'Amon Amarth réussi le mieux ces dernières années : un morceau mélodique et mélancolique, qu'on peut comparer à Runes To My Memory : un riff aigu et rapide bien entraînant pour ouvrir le morceau alternant avec un passage chanté, puis un passage ressemblant à un refrain (mais qui n'est pas répété) assez sympa. Seule déception : le titre s'arrête trop vite.

    On note aussi des qualités indéniables sur Father Of The Wolf. Moins rapide que la plupart des autres titres de l'album, il s'en démarque par son refrain, vraiment bon, peut-être l'un des meilleurs de l'album d'ailleurs, calibré pour le live. On imagine bien les fans du groupe reprendre ce refrain en choeurs.

    Hel est aussi un des morceaux atypique qui se démarque nettement des autres, tout d'abord par ses riffs et son ambiance très "oriental". Mais aussi par la présence de Messiah Marcolin (ex-Candlemass) en guest. Sa voix colle parfaitement à l'ambiance du morceau et il fait une très bonne impression sur le refrain notamment. Sans être transcendant, ce titre à donc le mérite d'apporter sa petite touche d'originalité dans un album, il faut bien le dire, très (trop?) homogène.

    Les deux derniers morceaux m'ont fait forte impression. Coming Of The Tide, avec son refrain très "heavy" et entraînant, est l'un des meilleurs de l'album. A noter également son solo, qui se démarque là encore du reste de l'album par sa qualité. Pour faire simple, sachez que ce titre vous réveillera si vous écoutez l'album d'une traite comme je l'ai fait.

    Enfin, Warriors of the North clos magistralement l'album, dans la veine d'un Amon Amarth (le morceau), long, lent, épique, mélancolique, bref magistral. Si seulement Amon Amarth pouvait nous en pondre des comme ça plus souvent...

    Pour conclure, je dirais qu'Amon Amarth, au fil des années, commence à se diriger vers une voie de sécurité qui est à double tranchant : d'un côté le groupe sait que son style plaît et n'a pas donc pas forcément envie de se risquer à autre chose quitte à tomber dans la facilité, d'un autre côté il risque aussi à ce petit jeu-là de sortir des albums qui se ressembleront tellement qu'ils seront interchangeables et le succès risque de baisser au fil des ans. On regrettera aussi une légère baisse de technicité dans l'ensemble, qui n'est, certes pas, le créneau du groupe mais ça se ressent surtout sur les solos.
    Pour autant, ce Deceiver of the Gods, grâce à certains titres vraiment très bons (As Loke Falls, Father Of The Wolf, Coming Of The Tide, Warriors of the North) reste un vrai bon album, qui ne sera pas indispensable aux amateurs de death mélo à a "ambiance" viking, mais qui ravira surement les fans du combo suédois.

    Ma note : 16/20


    3 Commentaires

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    Throatbreaker - 04 Septembre 2013: Tu sembles beaucoup te concentrer sur les défauts de l'album dans ta chronique pourtant la note est plutôt typique des bons albums. A te lire on aurait pu penser que tu le noterais avec un 11 ou un 12/20.
    wizzor - 04 Septembre 2013: C'est vrai j'ai peut-être été un peu trop gentil. J'ai eu du mal à noter en fait car d'un côté je suis très déçu par le manque d'innovation et en même temps je ne peux m'empêcher de l'écouter encore et encore et de me dire que ça reste du bon Amon Amarth.
     
    Brago - 06 Septembre 2013: Tu résumes plutôt bien mon ressentit quant à cet album.
    Cependant tu dis "Pour autant, ce Deceiver of the Gods[...]reste un vrai bon album, qui ne sera pas indispensable aux amateurs de death mélo à a "ambiance" viking, mais qui ravira surement les fans du combo suédois." et c'est sur ce point que je ne suis pas d'accord. En tant que fan, cet album me déçoit tout comme Surtur Rising avant lui. Il semble plus accessible et plus simple afin d'attirer le plus de nouveaux venus possible quitte à se perdre dans un jeu commercial. Et c'est ça qui est dommage.
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