Surtur Rising

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17/20
Nom du groupe Amon Amarth
Nom de l'album Surtur Rising
Type Album
Date de parution 29 Mars 2011
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album690

Tracklist

1.
 War of the Gods
Ecouter04:33
2.
 Töck's Taunt - Loke's Treachery Pt. II
Ecouter05:59
3.
 Destroyer of the Universe
Ecouter03:41
4.
 Slaves of Fear
 04:25
5.
 Live Without Regrets
 05:03
6.
 The Last Stand of Frej
 05:38
7.
 For Victory or Death
 04:30
8.
 Wrath of the Norsemen
 03:44
9.
 A Beast Am I
 05:14
10.
 Doom Over Dead Man
 05:55

Bonus
11.
 Balls to the Wall (Accept Cover)
 05:22
12.
 War Machine (Kiss Cover)
 03:35
13.
 Aerials (System Of A Down Cover)
 03:40

Durée totale : 01:01:19



DISC 2 - LIVE DVD - This DVD, included in the digipack and deluxe editions, contains over four hours of live concert footage filmed during the "Bloodshed Over Bochum" concert series in 2008 where Amon Amarth played the first four albums on four successive nights.
1.
 Ride for Vengeance
 04:30
2.
 The Dragon's Flight Across the Waves
 04:35
3.
 Without Fear
 04:42
4.
 Victorious March
 07:58
5.
 Friends of the Suncross
 04:43
6.
 Abandoned
 06:02
7.
 Amon Amarth
 08:08
8.
 Once Sent from the Golden Hall
 04:11
9.
 Bleed for Ancient God's
 04:31
10.
 The Last with Pagan Blood
 05:39
11.
 North Sea Storm
 04:56
12.
 Avenger
 07:11
13.
 God, His Son and Holy Whore
 04:00
14.
 Metalwrath
 03:50
15.
 Legend of a Banished Man
 06:05
16.
 Bastards of a Lying Breed
 05:33
17.
 Masters of War
 04:35
18.
 The Sound of Eight Hooves
 04:50
19.
 Risen from the Sea 2000
 04:26
20.
 As Long as the Raven Flies
 04:04
21.
 A Fury Divine
 06:36
22.
 Annihilation of Hammerfest
 05:03
23.
 The Fall Through Ginnungagap
 05:21
24.
 Releasing Surtur's Fire
 05:30
25.
 Death in Fire
 04:54
26.
 For the Stabwounds in Our Backs
 04:56
27.
 Where Silent Gods Stand Guard
 05:46
28.
 Versus the World
 05:22
29.
 Across the Rainbow Bridge
 04:51
30.
 Down the Slopes of Death
 04:08
31.
 Thousand Years of Oppression
 05:42
32.
 Bloodshed
 05:13
33.
 ...And Soon the World Will Cease to Be
 06:57

Durée totale : 02:54:48

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Amon Amarth



Chronique @ sarvgot

29 Mars 2011

Amon Amarth par Amon Amarth. Sans surprises.

Surtur Rising est le huitième album des vikings d’Amon Amarth. Leur dernier effort (Twilight of the Thunder God TOTTG) a marqué un tournant dans la carrière du groupe en proposant un album très mélodique, trop édulcoré diront certains, par rapport à leur habitude. Néanmoins, difficile sera de surpasser ce dernier. Et qu’en est-il du virage amorcé par TOTTG ?

Eh bien ceux qui ont adoré le dernier opus pour son aspect mélodique poussé à son paroxysme resteront sur leur faim. Surtur Rising (SR) n’est pas fait pour eux. Quant à ceux qui préfèrent un Death metal puissant et relativement mélodique seront comblés … en partie. Oui Amon Amarth est un très grand groupe de Death Mélo (écoutez Last Stand of Frej pour vous en convaincre), oui cet album est un bon album de Death Mélo, et oui, cette fois Amon Amarth surprend (très) peu. Ici le groupe applique une recette élaborée depuis 8 albums et s’en contente presque.

Le son, par rapport à un TOTTG poli à l’extrême, est plus dense et plus direct en partie grâce à la production et au mixage, finalement plus homogène de l’ensemble. En conséquent, le côté brutal est mis en avant, le son plus gras et plus ‘organique’ que TOTTG. Et là première piste confirmera ce constat. War of the Gods est une entrée en la matière comme on en fait rarement. C’est carré, brutal, le refrain est un véritable rouleau compresseur, on en ressort tout émoustillé.

Et puis, dés la deuxième piste, Tock’s Taunt, on remarquera un côté atmosphérique qui ne nous lâchera plus. C’est le côté surprenant de l’album. En tout cas, c’est flagrant ici. L’ambiance se veut plus lourde, quelques bruitages immergent l’auditeur qui sera décontenancé par un pont surprenant, des guitares claires et un solo plutôt joli. Par la suite, des touches plus Heavy se feront entendre (Destroyer of the Universe). Rares sont les apparitions de samples qui serviront surtout d’intro (Wrath of the Norsemen, Doom over Dead Man).

Ce que l’on regrettera avant tout, c’est qu’Amon Amarth nous fait ici du Amon Amarth. Sans forcément y apporter beaucoup. Certaines pistes resteront dans les têtes (dont le sublime Tock’s Taunt, War of the Gods, For Victory to Death), mais d’autres n’apportent rien de nouveau, que ce soit à l’album ou plus généralement au son et à l'oeuvre du groupe(Destroyer of the Universe, Wrath of the Norsemen).

Néanmoins, l’album ne paraitra pas monotone pour autant. Le groupe a bien su alterner entre tempo enlevé (War of the Gods) et tempo plus lent (Le très martial Last Stand of Frej) et a su disperser de bonnes mélodies. Parfois même d’énormes mélodies (For Victory To Death, Live Without Regrets). Les solos de guitares ne sont pas en reste sur cet album, on retiendra surtout le magnifique solo torturé de A Beast I Am.

Mais tout cela ne suffit pas à faire THE album. Amon Amarth a littéralement marqué les esprits avec TOTTG mais ne réitérera pas l’exploit avec Surtur Rising. Nous sommes cependant en présence d’un bon album de Death mélodique, teinté d’atmosphérique, de touche Heavy et de mélodies imparables. Du pur Amon Amarth, par … Amon Amarth. Et puis je vous laisse découvrir par vous-même la surprenante reprise de System of a Down : Aerials.

Note : 14/20

38 Commentaires

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TheHeadbangers - 28 Septembre 2011: Autrement, c'est une bonne chronique et, pour reparler de l'album, tu dis que Amon Amarth ne réitérere pas l'exploit de TOTTG avec Surtur Rising mais, le problème de tout les groupes qui sortent un très bon album, c'est que c'est difficile de faire mieux après même si ils font un bon album on le comparera au précédent pour dire qu'il est moins bon.
Molick - 14 Novembre 2011: Oui c'est sur qu'il doit etre difficile de succéder à un album comme TOTTG, mais en même temps on s'attend à ce qu'ils gardent le niveau. Pour moi je le situerais entre les albums mémorables d'Amon Amarth, et les albums remplissages. En effet même si pour moi le début peine à se lancer, où Amon se contente de balancer des riff classiques, la suite se révèle bien plus alléchantes (l'enchainement For Victory or death/wrath of the horsemen est génial)
TheHeadbangers - 14 Novembre 2011: C'est vrai que The Vicotory or Death est génial, le morceau prend bien aux tripe !
eregrebal - 05 Fevrier 2012: Un petit peu en deçà du gros Twilight Of The Thunder God malgré une inspiration toujours intacte.

Un album qui se veux plus sombre au final. Merci pour la chro!
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Chronique @ mariosmash

30 Mars 2011

C’est encore une fois une réussite...

Amon Amarth est un groupe très connu dans le domaine du Death mélodique, et aussi dans celui du metal aux thèmes vikings et nordiques, le groupe frappe une huitième fois avec un nouvel album du nom de Surtur Rising. La jaquette, bien qu’assez classique est d’un bel effet et dans le style des anciennes pochettes du groupe (The Crusher, Versus the World…) on remarquera le grand volcan au dernier plan, sans doute un clin d’œil au mont du destin figurant dans les œuvres de J.R.R Tolkien (Amon Amarth = Mont Destin), devant cela on peut voir Surtr (Géant de feu mythologique) qui commence à dévaster les terres, se battant contre des hommes courageux à travers les flammes, de la pure pochette de guerrier quoi…

Le style du groupe n’a quasiment pas changé depuis l’album précédent (d’ailleurs depuis le départ on reste dans le même style, plus ou moins…), on retrouve donc sans surprise les même types de riffs ravageurs, les mêmes grosse lignes de double pédale, la même batterie qui envoie et le chant magnifique de Johan Heg. Bref, tout ce qui a forgé le style du groupe à travers les années est au rendez-vous, et c’est une bonne chose. Le style n’a rien perdu, mais il a subi quelques évolutions pour cet album, en effet nous remarquerons au niveau du chant que notre ami Johan met pas mal en avant sa voix death, très grave, très jolie, sans erreurs. La traditionnelle voix black du chanteur est bien sûr toujours au rendez vous, pour pas mal de refrains nerveux et couplets guerriers, mais dans l’ensemble on entendra plutôt la grosse voix death, rien de dépaysant cela dit.

On note aussi une évolution au niveau de la guitare, on trouvera de manière fréquente des solos, assez techniques cassant les plans classiques des titres, ceci est encore une bonne chose et renforce le coté mélodique déjà bien ancré dans le style du groupe. Pour continuer à parler guitare, elles ont la même utilisation qu’avant, riffs violents, et mélodies en lead, donnant l’habituel coté épique, ces mélodies sont belles, mais un peu moins bonnes que sur l’opus précédent. On trouve aussi un peu d’orchestration dans cet album, sympa mais pas vraiment transcendant, c’est peut-être un petit point négatif de l’album, heureusement ces passages se feront en même temps que le metal, et donc ne casseront en aucun cas le rythme du disque, et ils sont assez rares…

Les textes sont dans la pure tradition Amon Amarth, parlant des thèmes habituels abordés par le groupe, mythes nordiques, scènes de batailles, mort…etc… Ces textes sont assez basiques et dans l’esprit guerrier de la musique.

Conclusion: Ce dernier Amon Amarth est un excellent album, un peu inférieur au précédent car moins immersif, un peu plus classique. Le groupe nous donne ce que l’on désire, du Amon Amarth, et c’est encore une fois une réussite!

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La_Lance - 03 Mai 2011: Personnellement je suis un peu déçu de cet album...
Il y a du bon mais à vrai dire je me suis un peu ennuyer à l'écoute.
Noctifer - 11 Mai 2011: Difficile de me faire un avis sur cet album. C'est du bon death mélo hyper accrocheur, avec l'ambiance géniale qu'Amon Amarth parvient à crer sur chaque album mais... Mais c'est tellement peu surprenant que je peux pas m'empêcher d'être décu. Pourtant le groupe ne fait en général que très peu évoluer sa musique, je sais pas à quoi je m'attendait. Enfin... sorti de cette optique, c'est un très bon album pour ceux qui cherche à se reprendre une dose d'Amon Amarth ou qui ne connaisse pas encore le groupe.
 
mariosmash - 20 Mai 2011: Tout à fait. Ceci dit Amon amarth n'a jamais vraiment surpris à chaque album (sauf TOTTG pour ma part)
La_Lance - 20 Mai 2011: Là tu marques un point, c'est vrai qu'ils ont tendance à refaire les mêmes choses avec un petit plus à chaque fois.
Mais bon, mon préféré reste Versus the World qui est, pour moi, celui qui se rapproche le plus d'un death mélo un peu guerrier :)
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Chronique @ fabkiss

03 Septembre 2011

Après une telle campagne de promotion, je reste vraiment sur ma faim...

Mon dieu mon dieu. Mais comment font-ils ?
C’est vrai : comment fait cette bande de blondinets bedonnants pour, à chaque album, donner l’impression qu’ils repoussent sans cesse le concept de "maximum". Où trouvent-ils cette énergie qui les propulse toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus puissants et hégémoniques ? Alors qu’il est courant chez les musiciens de dire que leur dernier album est leur meilleur sortie, et que souvent, seul le 1er avait de manière éphémère marqué son époque. Avec Amon Amarth, c’est vrai…

Pas forcément d’un point de vue musical, mais à chaque album, Amon Amarth passe un cap, que ce soit par la puissance, la rage, l’écriture, AA ne fait que monter, se bonifie, confirme et affirme sa position de dominance à la fois physique, morale et de communion, élargissant à chaque fois son auditoire d’adeptes conquis dans la fureur.
Alors que, depuis toujours, Amon Amarth suit une évolution constante en poids et en taille, devenant au fil du temps une colonne de blindés brutale et sonore de plus en plus imposante, écrasant tout sur son passage, avec «Surtur Rising», le son semble un peu réduire la voilure, avec une production plus compacte, une artillerie plus légère pour atteindre, par un tir plus ajusté, les poches de résistance mélodique.

En plus clair, Amon Amarth semble prendre, ou plutôt confirmer avec «Sutur Rising» une orientation vers des mélodies plus fines et travaillées et quelques incrustations «Sympho». Certains y verront l’appui d’un léger changement de cap commencé avec «With Oden on Our Side», d’autres, l’affirmation d’une grave dérive. Attention, je ne parle pas d’un changement radical : les fondamentaux sont là, et bien là. Disons qu’Amon Amarth élargit son champ d’action, ou ses sources d’inspiration.
Ou, du moins, voudrait le faire.

Après avoir atteint les sommets avec «With Oden on Our Side» et le Walhalla avec «Twilight of the Thunder God», confirmant la place du groupe au Panthéon du Metal, pour la première fois, Amon Amarth me déçoit.
Par exemple… «For The Victory Or Death» fait un peu… euh, carrément générique de série allemande. Le thème de guitare est franchement ridicule et le son pathétique… même Johan Hegg n’as pas l’air convaincu par la chose. D’ailleurs, il n’as pas l’air trop investi par l’enregistrement, c’est ce qui ressort des interviews et semble se confirmer à l’écoute. Il semble au-dessus de ça sur au moins la moitié des titres.
Mais plus que tout, c’est cette impression de déjà-vu, pour la plupart des titres, Amon Amarth semble se répéter. D’entrée, le Riff principal de «War of the Gods» ressemble quand même bigrement à «Valhall Awaits Me» («With Oden on Our Side»). «Töck's Taunt - Loke's Treachery Part II» tente de retrouver l’énergie mélancolique et poignante de «Fate of Norns»(«Fate of Norns») sans le même succès. Deux bons titres au demeurant mais du déjà-vu… hélas.

Pour la première fois, à mes yeux, Amon Amarth n’atteint pas un nouveau niveau, comme avec chaque nouvel album, mais une sorte de palier. Comme si AA avait fait le tour de son sujet. Il y a, certes, la recherche d’un nouvel élan, mais au final, cela ressemble plus à des errements stylistiques qui ne semblent pas convaincre tout le groupe, si on veut être optimiste.
Pourtant, les intentions étaient louables au départ. Entre autres, donner plus de place à l’expression de chaque musicien, et pour ce faire, les compositions sont moins monolithiques, les ponts et breaks plus fréquents et aérés, mais les espaces ainsi libérés, semblent plutôt faire peur aux guitares qui ne se révèlent, bien souvent, pas à la hauteur, comme pour le lamentable solo de «A Beast Am I», dont, j’ai du mal à saisir la partie finale plus fine, mais dont (encore une fois) l’espace laissé aux guitare se retrouve gâché par le manque d’intérêt.
Tout comme je ne saisis pas pourquoi déplacer (et payer) le «Dark Passenger Orchestra» pour effectuer quelques nappes de cordes sur «Doom Over Dead Man», nappes que n’importe quel claviériste débutant aurait pu exécuter avec un Casio de base. Soit Amon Amarth a vraiment envie de Sympho' mais n’en a pas la capacité d’écriture, soit il cherche à ménager la chèvre et le chou, en essayant de séduire un public plus large, en ménageant son public de base pour qui le violon est synonyme de triangle rose.

L’album en lui-même, musicalement, n’est pas mauvais, il est même bon et agréable à écouter et d’une efficacité malgré tout redoutable… Mais de la part des géants Nordiques et après une telle campagne de promotion, je reste vraiment sur ma faim. «Sutur Rising» est moins brillant que les productions précédentes d’Amon Amarth, surtout des dernières. Des redites, et un investissement moindre du leader qui, finalement, donne plus de liberté aux autres membres, mais qui se révèle un piège pour beaucoup, comme si l’espace offert les tétanisait, ou qu'ils n'avaient pas saisi l’opportunité de développer leurs jeux individuels. Seule la batterie y gagne vraiment en offrant un jeu plus ouvert et varié.
Cela ne m’étonnerait pas que, d’ici peu, quelques changements se fassent au sein d’Amon Amarth, principalement au niveau de la lead guitar et de la basse. L’une par manque d’inspiration, l’autre d’audace, ou d’à-propos. Pourtant, «Slaves Of Fear» démontre bien qu’Amon Amarth a toujours la capacité d’innover, de surprendre, de plaire aux plus grand nombre, sans perdre son âme.

Il ne reste plus à Amon Amarth qu'à se sortir les doigts du derrière, d’arrêter de s’endormir sur ses lauriers et de nous sortir la prochaine fois un album à la hauteur de sa réputation.
Ou de réussir à se mettre à celle de ses ambitions...


fabkiss

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Noctifer - 03 Septembre 2011: T'as tout dis je crois. Très bon album, mais désespérément sans surprise.
dressedtokill - 21 Juillet 2014: Bonne chro. 100% d'accord la gonflette impressionne, mais n'apporte rien les compos sont trop faible
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Chronique @ Renaud62

26 Avril 2012

vous vous apercevrez vite qu'on a tout d'un bon album d'Amon Amarth .

Amon Amarth fait parti de ces groupes qui ne se renouvellent pas vraiment mais qui arrivent tout de meme à nous sortir des bijoux à chaque fois !
C'est avec plaisir que je me prépare à écouter ce "Surtur Rising".

Globalement, Amon Amarth a encore fait ici un excellent album: du bon death mélodique avec la puissance de certains riffs nous amenant tout droit sur les champs de bataille.
Cependant, c'est peut-etre la première fois ou Amon Amarth a quelques difficultés à surpasser son précédent opus. En effet, "Twilight of the Thunder God" fut un chef d'oeuvre pour ma part ! Ici, c'est la première fois en écoutant l'album que je me dis "ah tiens ! un peu moins bien que le précédent"

Si je développe "track par track" vous vous apercevrez vite qu'on a tout d'un bon album d'Amon Amarth . Le début sur "War of the Gods" n'est pas sans rappeler les "Valhall awaits me" et est un morceau idéal pour débuter un concert. Ensuite, nous avons enfin droit à la deuxième partie de l'histoire de Loki. "Tock's Taunt" est pour moi le meilleur titre de l'album ! Un riff ravageur plein de puissance combiné avec toute la mélancolie que nous procurent habituellement les mélodies de nos vikings. Cette mélancolie on la retrouve également dans d'autres morceaux de l'album comme "Slaves of fear" "The last stand of Frej" ou encore "Doom over dead man"

L'autre pépite de l'album est pour moi "Live without Regrets". Une batterie puissante, de riffs accrocheurs, un refrain mélodique et des paroles envoutantes. "Don't despair ! Show no fear ! Live your life without regrets ! "

Mais dans cet album il y'a aussi un coté plus brutal que les fans absolus de "Twilight of the Thunder God" renieront peut etre . "Destroyer of the universe" ,que le groupe présente comme le titre phare de l'album, est beaucoup plus brutal que les titres cités précedemment. "A beast am I" est un retour aux brutalités de "The Crusher".

Pour conclure cette chronique, Amon Amarth ne déçoit pas ! On a tout du Amon Amarth que l'on aime. Malgré tout, cet album déçevra surement les fans les plus récents, c'est-à-dire les fans absolus de "Twilight of the Thunder God"




MORCEAUX +
- Tock's taunt
- Live without regrets

MORCEAUX -
- The last stand of Frej
- Wrath of the Norsemen




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MetalFlo33 - 27 Avril 2012: Si Amon Amarth nous ressors un album aussi bon que TOTTG, nul doute que SR souffrira de cette prise en sandwich. Encore une bonne analyse, War of the Gods a également un très bon solo de guitare pour ma part \m/
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Commentaire @ Melkiahn

17 Juin 2011

Efficace, maitrisé, aux mélodies accrocheuses mais sans surprises

Dire que Surtur Rising était attendu au tournant est un doux euphémisme. En effet, après le choc Twilight of the Thunder God, on aurait pu penser que le groupe n’avait plus rien à prouver. Et pourtant. Surtur Rising plus qu’un nouvel album, succède -de fait- à ce que nos vikings ont fait de mieux. Ainsi lui incombe la lourde tache de présenter l’ « après ». Car avec Twilight of the Thunder God, Amon Amarth amorçait un virage important dans sa carrière, qu’il plaise ou non, en nous présentant leur œuvre la plus efficace et soignée tant sur le plan des mélodies que de la composition générale. De l’avis même des membres du groupe, Surtur Rising sera tout au long de son développement placé sous le signe d’un retour aux sonorités plus agressives et plus abruptes, aux sons à la fois plus lourds et plus puissants. C’est aussi l’occasion pour le groupe de se recentrer sur lui-même ; finis les guests, donc, tout comme le son (trop ?) « poli et propre » de Twilight of the Thunder God.

Dans les faits cette légère réorientation se perçoit effectivement dès le premier morceau, «War of the Gods». Une première piste qui est en quelque sorte un aperçu de la «consistance» globale de l’album. Direct et imparable. On se prend aisément au jeu des riffs et la puissante mélodie nous entraine irrémédiablement. En un mot : efficace. Jouissant d’une technique maitrisée à la perfection, l’album démontre une nouvelle fois l’efficacité du combo. Car si la encore Surtur Rising se concentre toujours sur des mélodies guerrières, glissant entre des riffs durs et bien gras, il faut bien avouer que la sauce n’a aucun mal à prendre. On notera d’ailleurs l’aspect sombre et obscur omniprésent, sur lequel la voie de Johann Hegg se pose pourtant toujours parfaitement. La aussi, si les thèmes abordés sont très classiques, les paroles et le chant sont quant à eux un must have du genre. La voie lourde et posée de Johann s’appuyant toujours sur les mélodies avec se savoureux mélange de grâce et de brutalité.

Reste pour finir un manque cruel de surprises qui porteront sans doute préjudice au disque. En effet si certains morceaux présentent des aspects différents -comme les héroïques «Slaves of Fear» et «Destroyer of the Universe», magistraux dans le genre heavy/death, ou le non moins impressionnant «Töck’s Taunt»- on ne trouvera ici aucune révolution. Dommage, car l’album passe ainsi à coté de ce petit plus que possédait son ainé, et se montre ainsi plus lassant sur la longueur. Pour autant, il serait aussi dommage de se priver de ce nouvel opus des Scandinaves. Car le constat est lui aussi celui auquel on s’attendait. Amon Amarth joue ici la carte de la sécurité, démontrant que si leur style n’évolue guère ils en restent les seuls maitres. Un disque à l’image de leur musique : efficace, maitrisé, aux mélodies accrocheuses mais sans surprises. En attendant, nous sommes assurément en présence de l’un des albums les plus abouti du combo suédois. Gageons que leur tournée à venir soit, pour le coup, aussi efficace et maitrisée.

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mariosmash - 17 Juin 2011: Je suis d'accord, bonne chro.
Melkiahn - 24 Juin 2011: Merci pour ton commentaire; premier essai de chronique, et c'est toujours utile d'avoir quelques retours!
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