Deux ans après le terrible «
Versus the World »,
Amon Amarth revient avec son 5ème album, sorti sous le label
Metal Blades Records, j’ai nommé «
Fate of Norns ». Le Line Up n’a pas bougé d’un poil, on y retrouve le charismatique Johan Hegg au chant, la paire Olavi Mikkonen/ Johann Soderberg aux guitares, Fredrik Andersson à la batterie et Ted Lundstrom à la basse.
Nos vikings ont l’air bien décidé à nous en mettre plein les esgourdes tout le long de l’album et ça commence très bien avec « An
Ancient Fate of Norns Of Coming Storm » et ses riffs en béton armé, donnant une impression de toute puissance. Après ce terrible morceau,
Amon Amarth calme le jeu, et nous sert une chanson plus posée, laissant de côté sa hargne et faisant place aux émotions fortes que procure la deuxième piste. Pour suivre, comment ne pas citer l’éponyme, un hymne viking qui nous emmène directement sur le champ de bataille, la hache à la main, avec sa mélodie subtilement placée, qui fait mouche à chaque écoute : une merveille.
Place maintenant au tube du groupe, « The Pursuit Of Vikings », où Johan Hegg déploie là toute sa hargne et son cœur en alternant voix aigüe et voix grave, accompagnées de leur mélodie restant ancrée dans notre tête pour longtemps. Le morceau qui dévoila
Amon Amarth au grand public.
La basse fournit aussi un bon travail notamment sur Valkyries
Die. Chaque titre a son charme, mention spéciale à « Arson » qui nous laisse rêveur, et son solo qui nous achève en beauté.
En parlant de solo, le reproche que je ferais à cet album, est justement le manque cruel de solos, qui auraient été très bénéfiques, on pourrait aussi reprocher au groupe un manque de prise de risques, restant dans des constructions de morceaux assez basiques. Un manque de diversité est aussi à noter tout au long de l’album.
Malgré ces quelques points négatifs,
Amon Amarth nous livre là un très bon album de Death Mélodique se terminant sur un morceau très dynamique et entraînant où il est difficile de ne pas scander le refrain bigrement accrocheur.
Fates Of
Norns aurait pu donc devenir un incontournable, l’album en avait tous les atouts, mais il garde quand même une place de choix dans la très bonne discographie du groupe.
ChainsawMassacre
18/20
Une remarque cependant : tu dis que le titre éponyme nous emmène en pleine bataille, ce qui n'est en réalité pas vraiment le cas, puisqu'elle parle de la main tragique des Nornes qui arrache à un Viking son jeune fils de six ans. Même si la mélodie reste indiscutablement guerrière, c'est donc plus une chanson triste sur le deuil et la douleur de perdre un enfant qu'un hymne au combat et aux faits d'armes.
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