Pendant que les
Carnage,
Dismember ou
Entombed sont au sommet de la chaîne alimentaire du Death
Metal suédois, un tout jeune combo commence à faire parler de lui avec leur démo
Fuck Me Jesus, celle-ci deviendra archi-culte grâce il faut bien le dire, à la pochette provocatrice de la réédition de 1995… Néanmoins les suédois décrochent un contrat avec No Fashion Records et y enregistrent leur premier album
Dark Endless (1992), le line-up se compose alors de Morgan Hakansson et Devo Andersson aux guitares (les deux seuls rescapés en 2008), Joakim Av Gravf à la batterie, Rickard
Kalm à la basse et Andreas Axelsson au chant, également guitariste chez
Edge Of Sanity.
A l’image de
Darkthrone ou
Immortal à leurs débuts, la musique de
Marduk est Death plus que Black, l’imagerie en Corpsepaints, le chant haineux, ainsi que quelques ambiances noires (Holy
Inquisition) nous apportent bien quelques pistes sur l’évolution future des suédois mais la musique de
Dark Endless (1992) reste principalement Death
Metal.
L’intro façon film d’épouvante de Still Fucking (Here’s No Peace) met en condition sur l’aspect sombre du Death
Metal de
Marduk, le son est assez typique de la scène de l’époque avec des guitares lourdes et grasses à la façon de Grave ou
Unleashed. Le côté Black transparaît un peu plus sur
The Sun Turns Black as Night qui alterne parties pesantes et plus rapides, avec au final un linéaire Black comme en trouvera tant sur l’opus suivant
Those of the Unlight.
Malgré de bons titres comme The
Funeral Seemed to be
Endless, des ambiances funéraires bien senties ou encore du brutal avec
The Black…
Marduk est loin de pondre des choses aussi intenses que ne l’ont fait ses compatriotes avec les légendaires Into The Grave, Where No
Life Dwells ou Like An
Ever Flowing
Stream (Grave,
Unleashed,
Dismember). Cependant les morceaux sont plus que corrects et un début d’identité propre commence à poindre autour de chansons comme Holy
Inquisition et des atmosphères qu’on retrouvera plus tard sur le formidable
Opus Nocturne.
Dark Endless à défaut d’être un incontournable, montre
Marduk sous des débuts honnêtes et sous un jour Death
Metal que beaucoup de jeunes métalleux ne doivent pas leur connaître, en revanche les 30 petites minutes du disque sont un peu justes et suffisent à peine pour rentrer dans le truc.
Pas mal quand même pour un début donc, d’autant plus que la concurrence était rude (c’est un euphémisme) en Suède à cette époque.
Dark Endless est surtout réservé aux curieux qui veulent tout avoir de la scène suédoise de cette période ou à ceux qui voudraient voir
Marduk sous une autre facette qu’un groupe de Black
Metal brutal.
BG
Avis très superficiel vu le peu d'écoutes : C'est varié, à la fois death et black, brutal - quelle rage dans les vocaux, tout à fait ma came - et lisible facilement. Pour un album enregistré en 4 jours et l'équivalent - en euros constants j'imagine - de 500 € de budget hors pochette, c'est vachement bien foutu. Faut que je comble rapidement ce qu'ils ont fait entre ce disque et Nightwing. Très bonne première impression, d'autant que j'adore le son de batterie.
Très bon skeud avec une sacré rage qui en ressort, et une bonne noirceur des les premières notes inquiétante de l’intro,laissant place à un déchaînement des enfers, dommage que le coté musical et prit une tournure black qui reste pour autant ,un vrai plaisir à écouter .
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