Rom 5:12

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16/20
Nom du groupe Marduk
Nom de l'album Rom 5:12
Type Album
Date de parution 24 Avril 2007
Style MusicalBlack Brutal
Membres possèdant cet album425

Tracklist

1.
 The Levelling Dust
 05:12
2.
 Cold Mouth Prayer
 03:29
3.
 Imago Mortis
 08:36
4.
 Through the Belly of Damnation
 04:20
5.
 1651
 04:54
6.
 Limbs of Worship
 04:26
7.
 Accuser / Opposer
 08:44
8.
 Vanity of Vanities
 03:42
9.
 Womb of Perishableness
 07:01
10.
 Voices from Avignon
 05:08

Durée totale : 55:32

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Marduk


Chronique @ Ihopeyoudie

30 Mars 2007
"Tiens, voilà du bourrin!!! Voilà du bourrin, voilà du bourrin!!!"

C'est évidemment la première chose qui viendrait à l'esprit du blackeux (et de pas mal de métalleux) qui viennent d'apprendre que le dernier Marduk vient de sortir. Et bien, ce n'est que vrai... partiellement, puisque les Suédois ont décidé de changer un peu. Pourquoi pas, ma foi.

La première grosse surprise de l'album : Morgan avait toujours eu l'habitude de commencer avec un morçeau ultra-speed, pour calmer (un peu) le jeu sur quelques musiques pour finir à donf. Et bien là, non. Un bon gros mid tempo des familles, commençant par une sorte de râle venant des cordes vocales abyssales de Mortuus semblant faire une crise d'asthme. Un son strident pour finir, et là on passe la deuxième pour de bon. "Cold mouth prayer" débarque, un peu dans la veine d'un "Throne of rats". Son de cloche, et voilà que débarquer déjà la deuxième accalmie de l'album. "Imago mortis" a presque une structure rock, et pour casser les préjugés sur Marduk, la double n'est pas utilisée de tout le morceau. Mais forcément Emil, démissionnaire mais musicien de session quand même sur l'album, a du se faire chier comme un rat mort et devait baver d'envie de faire ronfler sa grosse caisse préférée. Ce qui justifie un "Through the belly of damnation" particulièrement tabaz'. Sortez les boules quies, il est puissant, très puissant, mais offre tout de même un moment répit...

Marduk avait expérimenté le dark-ambiant avec "Deathmarch" sur Plague Angel avec l'aide du groupe Arditi. Et bien voilà qu'ils nous refont le coup. Orgue, chants grégoriens particulièrement discrets, voix tordue de Mortuus, ambiance mortuaire et guerrière. Duh! Viens-là que je te caresse la joue gauche pour te coller une beigne sur la droite. Et oui. Après la pause kit-kat de 5 min, il faut bien retourner à l'électrique. Débarque ainsi "Limbs of worship". Blast, riff staccato et voix toujours plus torturée et démoniaque. Reste encore quatre morçeaux... et la plus grosse surprise n'arrive que pour le septième morçeau. Du chant clair, ici effectué par Alan Nametheangea de Primordial! La déclaration en latin,faite évidemment enspoken words,laisse très volontier croire à un procès de sorcière. Et là, même cas de figure que "Imago mortis": pas de double pédale. la musique laisse place sur la fin à deux minutes de chants grégoriens, dont il me semble être tirés du "Septième sceau" d'Ingmar Bergman. A confirmer.

Mortuus malade? Non? Ah, pourtant avec un "Vanity of vanities" commençant par un semblant de dégueuelement... morçeau basique pour Marduk. Tout à fond. Pas faiblard, loin de là, mais pas non plus le plus original, si ce n'est le mosh part à la fin, pour changer un peu.

Ouaip, Morgan et Mortuus aiment le rock. Voilà le deuxième morçeau qui l'est franchement. Particulièrment lent, "Womb of perishnableness" est guidée par une basse très présente sur Rom 5:12. Sauf qu'il souffre d'une impression de déjà entendu... Et maintenant, un autre morçeau très lent pour finir cet album, à la limite du funeral doom... non je plaisante. Tout à fond bien sûr. Dans la plus grande tradition des Suédois.

Oui mais voilà. Je ne crois pas que les Scandinaves sont à la limite de l'autoparodie, j'en suis maintenant même sûr. Certes il y a une plus grande influence de Mortuus, et un amalgame avec Funeral Mist pointe le bout de son nez. Autant sur Plague Angel, la suprise fut de mise. Mais là, que dalle. L'ennui, et la routine est de nouveau là. Le groupe a peur de prendre de vrais gros risques, ce qui fait qu'on obtient toujours le même disque, avec une qualité constante, et ça tous les deux ans. Pas mauvais, pas bon. Juste du Marduk.

3 Commentaires

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plague666angel - 17 Mai 2010: bonne chronique.....mais pas d'accord du tout.
Krokodebil - 05 Septembre 2010: C'est marrant, ta chronique me donne envie d'écouter l'album justement pour les mid tempos et les morceaux "rock". J'aime pas quand ça va trop vite et j'adore le titre éponyme de La grande danse macabre...
Eaque - 27 Janvier 2016:
Je préfère le précédent sans équivoque malgré quelques bons plan assez frais pour leur style tellement académique ! En revanche, un gros point négatif (qui ne concerne en rien la musique) c'est le livret du cd qui contient 22 pages avec une épaisseur assez rigide. Ce qui fait que lorsque tu le sort avec du mal, tu mets un "quart d'heure" à essayer de le remettre en place en prenant soin de ne pas trop l'abîmer, mais c'est peine perdue, le livret je l'ai maté 2 fois, je ne l'ouvre plus, c'est complètement stupide de faire un si beau livret pour qu'il ne soit pas adapté. Même choses pour le "Worshipers of the seven tyranny" d'Impiety. Franchement les concepteurs sont complètement cons !
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Chronique @ sargeist

28 Avril 2007
Ca fait déjà quelques années que je n'attend plus rien de Marduk. Et je ne pense pas que c'est avec ce nouvel album, le 10 ème déjà, que ca va changer. Mais j'essaie néanmoins à chaque fois de poser une oreille sur leur nouveau travail. Hé oui, j'espère toujours. Mais je crois que je vais arrêter.

Marduk à toujours été un groupe instable. La faute un peu quand même à Morgan, qui en tant que boss incontesté de Marduk, ne doit pas être toujours facile à vivre. Les Legion, B War, Fredrik Andersson ont du en faire les frais. Pour ma part j'ai progressivement décroché à partir de "Nightwing", pensant à raison je pense que ce groupe commencait à tourner en rond, à s'autoplagier. Il faut dire que vu la musique pratiquée, il ne doit pas être évident de se renouveler. Il est loin le temps de l'excellent "Opus Nocturne"...

Bon, après ces médiocres "World Funeral" ou "Plague Angel", que nous propose ce "Rom 5:12"? Il semble avoir bien démarré, être bien apprécié dans les médias. On nous parle d'une sorte de regain d'inspiration. Et bien je ne trouve pas. Toujours rien de neuf à l'horizon. Le calme plat. Après 3 écoutes patientes, je n'ai rien retenu de ce disque. Ah si, pas mal de mauvais.

Bon Mortuus est un bon chanteur de Black, on le sait. Il a du beaucoup écouter "De Mysteriis Dom Sathanas". Je ne l'appréciais pas tellement dans Funeral Mist, mais il faut avouer qu'il donne une certaine variété à la musique de Marduk. Quoique je trouve souvent ces changements de tons assez systématiques. Ne nous plaignons pas, là n'est pas le pire.

La musique, le gros morceau. Ben c'est vide. Morgan nous pond des riffs d'une platitude extrême, cent fois entendu je ne sais ou, mille fois rebâché. Cela n'a jamais été le point fort de Marduk, mais là ca dépasse les bornes. Morgan n'a apparement pour surprendre que de démarrer par un titre lent, mouais c'est peu. L'alternance morceau lent ou mid tempo/ morceau hyper speed est trop prévisible. Il n'y a que ca tout du long. Sur les titres speed, les guitares ne sont pas plus inspirées, hormis quelques variations sur "Vanity Of Vanities" je trouve. Alors oui, Emil Dragutinovic est un superbe batteur, d'une précision sans faille, même si je trouve qu'il ne s'est pas foulé niveau créatif sur ce disque. Et puis comme il ne fait plus partie du groupe, nous n'aurons même plus ca.

Vous savez, quand un groupe commence à étirer en longueur ses effets, ses samples, ca veut dire beaucoup. Pourquoi ces chants religieux d'une durée de deux minutes à la fin de "Accuser/Opposer"? pourquoi ce morceau ultra répétitif, mou et lent ("1651")? Si c'est pour créer une "atmosphère oppressante", comme dirait le cliché, et bien je trouve que c'est raté. Et j'en passe... Ce morceau, "Imago Mortis" est d'une platitude confondante, j'ai cru plusieurs fois que j'allais ne pas arriver au bout. Non vraiment je n'ai rien retenu. Peut être parce qu'il n'y à rien à retenir? On dirait un "Nightwing" encore moins inspiré... Une toute toute petite éclaircie, sur "Accuser/ Opposer" ce chant clair du chanteur de Primordial, ca casse pas des briques, mais on pourra se dire qu'il s'est passé quelque chose. Vaut mieux que j'arrête là.

Pour moi, Marduk s'enfonce de plus en plus. Et je ne dis pas ca parce que ce groupe est hai des "Trou Ivol", la preuve j'écoute toujours leur nouveaux albums pour me faire une opinion. En même temps, ils semblent quand même avoir un certain succès avec leurs derniers albums, sûrement grâce à la présence et le charisme de Mortuus.. je ne vois rien d'autre.

Un album qui peut s'écouter, mais qui s'oublie très vite. J'ai déjà oublié. Par contre je vais me passer le dernier Watain... au revoir Morgan, à dans deux ans, si j'en ai encore le courage...

9/20

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Franck - 05 Août 2008: C'est vrai. Cette époque est mieux que l'ancienne .. Au temps du très bon(les albums de marduk sont tous bons) Those Of The Unlight ou Dark Endless, si l'on écoute le son, on avait l'impression d'entendre du True Black Metal(si ce n'était pas du True au départ.. :S) et pas du Black Brutal comme on entend dans Azrael (et encore, le son de La Grande Danse Macabre et celui de World Funeral ont un son assez différenciés) ou Cloven Hoof... Mais depuis Panzer Division Marduk ou Nightwing, Marduk est devenu un des groupes de black très peu commun.

Pour en revenir a ta chronique, ben... je ne sais pas si tu as dis la bonne chose dessus(je n'ai pas ce cd) .Mais(je parle d'un autre album) ce ''MEDIOCRE World Funeral'', au moins, c'est très énergique et comme je viens de l'avoir, je ne trouve pas le moindre défaut. Ah si un seul, c'est juste que Morgan ne fait pas ses solos de taré pendant les concerts; il a enregistré deux versions de guitare.. Mais bon.. On mets ce qu'on veut dans nos chroniques, et je tiens a dire qu'elle est bien décrite, et bonne. ;-)
kev29170 - 23 Novembre 2008: je trouve pour ma part que cet album apporte beaucoup!! et je trouve que chaque morceau est différent contrairement a panzer division ... moi je dis trop de blast tue le blast !!
Steelhammer - 30 Novembre 2008: Marduk fait et fera toujours le Black Brutal, J'attribue un 13 encourageant car 3 titres sont bien fignolés.
plague666angel - 17 Mai 2010: tres bon album, cette chronique n'est absolument pas justifiée.je mets 16 a l'album et 9 a cette chronique
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Chronique @ Novembernebel

26 Mars 2007
Marduk est un groupe qu’on ne présente plus. Après 9 albums, voici leur nouveau brulot pour 2007. Dès le titre de l’album on sent l’influence néfaste de leur nouveau chanteur, le très charismatique Mortuus (aka. Arioch) : « Rom 5 :12 » fait référence au passage biblique des épitres de Paul sur les Romains dont voici le passage original : « C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché ». Je ne le marque pas ici pour faire étalage de culture, mais tout simplement parce que ça fait sens dans la construction de l’album et dans l’orientation de plus en plus orthodoxe du groupe.
Peu de changements sont à noter depuis « Plague Angel ». Cependant la progression du groupe vers le BM orthodoxe est de plus en plus impressionnante. Jadis fasciné par la guerre, le groupe semble oublier ses inspirations premières pour se tourner vers le spirituel. Les samples utilisés tout au long de l’album ne font que confirmer ce que je dis : chants grégoriens, ambiances de sanctuaires, … on sent tout au long de l’album comme une peur diffuse qu’inspirait un certain tribunal autrefois au Portugal (le titre « 1651 » co-écrit avec Arditi fait sans doute référence à une période faste en condamnations pour les tribunaux de l’Inquisition portugaise).
Mis à part ces samples et les paroles de Mortuus, la musique reste fidèle à elle-même : brutale, carrée, droit dans ses bottes. On n’est pas là pour déconner ! Marduk est un groupe qui peut se vanter de compter des musiciens de grand talent. Ils ont saisi l’opportunité de renouveler un peu leur style en embauchant un nouveau batteur et un nouveau chanteur, c’est bien. Sans cela, on serait sans doute un peu trop resté dans un enlisement qui aurait relégué le groupe au rang des dispensables.
Pour terminer, je pense que les personnes ayant apprécié « Plague Angel » peuvent mettre la main sur « Rom 5 :12 » sans hésiter. Si le groupe continue dans cette progression, il sera bientôt au moins aussi malsain que Funeral Mist, et franchement je le leur souhaite ! En tout cas ils en ont déjà l’humour ! Le dernier titre, « Voices From Avignon », l’un de mes préférés, est d’une ironie sans pareil ! (d’ailleurs on remarquera le final sur un sample de musique de film, tout comme les deux albums de Funeral Mist – « Devilry » et « Salvation »)

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Franck - 10 Juillet 2008: En plus de ça, Le batteur a encore changé.. Pourquoi? je n'en sait rien...
Mais Emil était un très bon batteur même le meilleur de toute la carrière de Marduk!
je ne vais pas en dire autant pour Joakim Af Gravf il était bon aussi et Marduk au début, sur scène, il y avait une ambiance plutot True Black Metal!
Lars est bon également, mais ce n'est vraiment pas suffisant pour être au niveau d'Emil...
Mais cet album n'est pas mauvais mais même assez réussi a mes gouts!
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Chronique @ Scoss

14 Octobre 2010
Avant ce Rom 5:12 nous pensions tout connaître de Marduk. Depuis 10 ans la bande de Morgan Steinmayer Hakansson ne cessait de nous servir la même recette. Trois riffs basiques joués à 220 Bpm sur un blast continu pendant que Legion nous ressassait sans cesse la grande peste, la guerre et les mots doux qu'il avait à l'égard de Jesus. Bref, Marduk tournait en rond depuis Nightwing et il n'y avait que les fans purs et durs qui en redemandaient. Jusqu'à ce Rom 5:12 qui marque un grand tournant dans la carrière du groupe...

Dire que cet album aura fait couler beaucoup d'encre est bien sur un euphémisme. Entre les journalistes qui louaient la nouvelle direction empruntée par le groupe et les fans qui trouvaient que le groupe se sabordait, il était vraiment difficile de trancher, certains (imbéciles) allant même jusqu'à dire que le groupe devenait commercial (si si je vous jure les gars, à l'époque Cold Mouth Prayer passait entre Rihanna et Bob Sinclar sur M6, vous avez déjà oublié ou quoi?). Mais ce Rom 5:12 est-il si différent que ça pour déchaîner autant les passions?

Oui. Sur la forme Rom 5:12 est un album révolutionnaire pour Marduk. Dès The Levelling Dust, le premier morceau, Marduk surprend en proposant un morceau sacrément furieux certes, mais plutôt... lent, oui vous m'avez bien lu, lent. Les guitares incisives et dissonantes distillent des ambiances malsaines pendant que la batterie martèle un rythme martial. Après cette entrée en matière surprenante le groupe se ressaisit sur Cold Mouth Prayer, morceau ultra brutal, bien que l'intro typée Black Metal norvégien ait quelque chose de différent. Puis Imago Mortis vient définitivement confirmer nos espoirs (craintes pour les autres) avec ces 8 minutes de Black Metal furieux certes, mais lent et lourd aux riffs à la foi mélodiques et dissonants : Marduk n'est plus le même!

Le voilà donc le changement le plus marquant. Marduk devient plus mature dans son approche musicale en ne se donnant plus de limites. Le groupe va même inclure du chant clair sur l'excellent Accuser/Opposer dans lequel le chanteur de Primordial donne la réplique à un Moortus possédé, ou flirter avec le Doom Metal sur l'inattendu Wombs of Perishableness. Ainsi entre deux morceaux de facture « classique » (Limbs of Worship, Vanity of Vanities, ...) la musique de Marduk prend une autre dimension sans pour autant perdre son identité. Car c'est bien là le tour de force de cet album. Malgré la prise de risque et la mue incontestable qu'opère Marduk on reconnaît le savoir faire du groupe.

Au niveau de la production, là encore Marduk se surpasse. Le son est beaucoup plus lourd, plus massif et colle mieux à la musique des Suédois particulièrement le chant de Mortuus plus grave que celui de Legion. Marduk trouve le juste équilibre entre modernité, puissance et grain typiquement Black Metal des guitares pour servir au mieux ses morceaux. Notons également que le batteur supersonique Emil Dragutinovic a quitté le groupe en cours d'enregistrement laissant son successeur, Lars Brodderson, enregistrer le reste, ce qui a également contribué à la diversité de cet album.

Rom 5:12 n'est donc ni plus ni moins qu'un excellent album de Marduk. Le groupe réussit à garder son identité tout en renouvelant intelligemment sa musique avec des morceaux plus hétérogènes, plus complexes et un son plus dense qui lui sied à merveille. N'en déplaise aux détracteurs...

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Metalder - 08 Avril 2011: tout a fait d'accord avec toi mec! Marduk est devenus plus mature, plus lourd... J'avais en ma possession tout les skeuds : on me les as voler FUC>K!!! pour moi leur meilleurs compos depuis fuck me jesus! Moortus a une voix de cadavre excelent! malsain!
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Commentaire @ HelMist

14 Mai 2010
Les suédois de Marduk ont la réputation de guerriers délivrant un Black Metal Brutal sans concessions, qui ne s’embête pas avec le fait de sonner « true » ou pas. On pense bien entendu au légendaire « Panzer Division Marduk ». Mais leur travaux ont aussi pour habitude d’être très habiter et de contenir une certaine aura, je souligne ce point.
Voilà qu’en 2007, ils sortirent un album qui semblait avoir fait mouche dans leur carrière, en effet, plusieurs personnes me le recommandèrent chaudement, certaines critiques le glorifiaient. C’est donc intéressé que j’abordai cet album. Et là, c’est le drame...
« The Levelling Dust » ouvre l’album, c’est un morceau peu rapide qui ne fait que tourner en rond, l’ennui s’installe bien vite à son écoute. J’ai beau l’écouter et le réécouter, je ne vois pas l’intérêt du morceau. Heureusement « Cold Mouth Prayer » relève vite le niveau. Dynamique, intéressant, habité, bref, le morceau qui retient l’attention.
Cet exemple est à l’image du disque, des passages intéressants, d’autre qui font office de passe temps brutaux et sans âmes (sans rage ?). « Limbs of Worship » et « Womb of Perishableness » sont deux bons exemples de ces morceaux qui saoulent plus que tout. On y retrouve la patte Marduk et parfois un petit passage bien fait, mais ça s’arrête là. Et il y a ceux qui s’écoutent comme ça mais ne marqueront pas plus que ça (« Through the Belly of Damnation » ; « Accuser,opposer » avec ses chants grégoriens, les vocaux claires interpelle, mais il manque toujours ce quelque chose ») « Imago Mortis » est un bon morceau pour calmer le jeu, mais il est trop long (et donc on se fait chier, 8 minutes avec deux riffs, c’est abuser !) et placer trop tôt, on a pas eut le temps d’avoir envi de détruire toute les églises de la ville que les gars de Marduk nous reposent ! Prenons par exemple le passage ambiant « 1651 », il est bien et tout, en fait je l’adore, super sombre, très puissant dans son genre, etc... Mais il est placé entre deux morceaux sans intérêts et pas sombre pour un sous. On se demande donc juste ce que « 1651 » fout là ! Il en perd tout son charme ! En plus, les morceaux cités précédemment, en aucun cas, n’atteignent la brutalité du groupe du temps de Legion (avec une allusion comme ça, je vais me faire des ennemis, même si Mortuus chante très bien) et on a déjà vu beaucoup plus de ténèbres habiter les œuvres de Marduk.
Allez, il y a quand même une contrebalance, certains morceaux quand même de la gueule. «Vanity of Vanities » par exemple contient une certaine rage (atténuée par certains passages, mais quand même). Mais il reste le morceau « Voices from Avignon » qui conclut la galette de manière assez énorme. Putain, du grand Marduk. Sombre, enragé, démoniaque, doté d’une aura ... le minimum syndical qui réussit donne un cocktail détonnant ! Et que dire de l’outro morbide à souhait et mélancolique à la fois.
Alors, oui, Marduk signe en « Rom 5 : 12 » un album très moyen, très inégal surtout. Mais quitte à être chiants sur la longue, il n’y a pas de morceaux catastrophiques. On écoute un peu l’album comme ça jusqu’aux moments fort. Je reproche surtout le fait que « 1651 » soit placé entre deux passe-temps, ce qui gâche totalement le passage et son intérêt avec. Mais les bons passages font que l’on réécoute cet album. Et puis techniquement, c’est quand même au point, même si je n’aimerais pas que Marduk sombre dans le Black Technique, on verra bien, avec « Wormwood », si Marduk ne s’est pas trop égaré...

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