Blooddrunk

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15/20
Nom du groupe Children Of Bodom
Nom de l'album Blooddrunk
Type Album
Date de parution 14 Avril 2008
Enregistré à Finnvox Studios
Style MusicalHeavy Black
Membres possèdant cet album830

Tracklist

1.
 Hellhounds on My Trail
 03:58
2.
 Blooddrunk
 04:05
3.
 LoBodomy
 04:24
4.
 One Day You Will Cry
 04:05
5.
 Smile Pretty for the Devil
 03:54
6.
 Tie My Rope
 04:14
7.
 Done with Everything, Die for Nothing
 03:29
8.
 Banned from Heaven
 05:05
9.
 Roadkill Morning
 03:32

Bonus
10.
 Ghostriders in the Sky (Stan Jones Cover)
 

Durée totale : 36:46

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Children Of Bodom


Chronique @ eulmatt

26 Mars 2008
Avertissement au lecteur :
Bien que j’avoue publiquement ne pas être un grand fan des Finlandais, je vous prierais de bien vouloir croire en l’impartialité et l’honnêteté de cette chronique.
Les fans de CoB se sentant froissés par les propos à venir voudront bien m’excuser, je n’ai bien évidemment rien contre eux.
Je peux y aller ?

Des mois que les blonds finlandais font la une de la presse un tant soit peu spécialisée. Après Dimmu Borgir l’an dernier, le buzz d’avant Blooddrunk fut particulièrement dérangeant, bien trop encombrant pour être honnête. Pourtant, bien loin de cracher dans la soupe finnoise qui ne m’a jamais dérangé outre mesure, ni jamais soulevé d’enthousiasme d’ailleurs, j’ai voulu juger par moi-même. Voulant jouer le jeu jusqu’au bout, j’ai emprunté le phénomène le temps de quelques écoutes, histoire de jauger la galette en tentant autant que possible d’éviter les écueils d’une critique systématique et jouée d’avance, tout en conservant une forme de recul toujours sceptique sur le prétendu génie de Laiho et sa bande.
Ces garçons dans le vent, il faut en convenir, font une nouvelle fois la démonstration de leur évolution continuelle. CoB ne fait pas dans l’immobilisme, c’est un bon point.
Quelle est donc la nouvelle teneur de leur musique ? Des rythmiques thrash ultra entendues mais jamais désagréables, des refrains et des breaks lourdement chargés de nappes de claviers et de riffs mélodiques tordus, sans parler des soli tournant à la démonstration de vélocité aussi stérile que creuse. Laiho garde toujours son débit de chant écorché, histoire de faire illusion une dernière fois quant à une quelconque ascendance death metal, même mélodique.
Vous l’aurez compris, c’est une véritable démonstration de metalcore très thrashisant dans tout ce qu’il a de plus technique…et de plus creux, à laquelle se livre CoB.
Du parti pris ? Très franchement, je n’exagère pas. Je ne trouve honnêtement aucune faute de goût, aucun riff foireux, aucune construction bâclée. Voilà du bien bel ouvrage, bien fini, bien pensé, qui jamais ne heurte la cage à miel, même la plus sensible.
Le disque s’écoule donc, sans baisse de rythme, sans heurt, sans envolée non plus. Un joli son, ou plutôt fond sonore. Tiens un solo, beau comme tout. Tiens, du clavier un poil pompeux, voire franchement rococo. Ah, un bon vieux riff binaire avec ce son cristallin, bien gras, épaulé d’un jeu de batterie carré, propre comme tout à défaut d’être inspiré et innovant. On sent d’ailleurs que la rythmique n’a pas pour vocation première d’occuper trop le devant de la scène réservé à Monsieur Alex, tout juste se montre t-elle assez musclée pour survitaminer un metal davantage tourné vers la mélodie que la virulence.

Toujours est-il que je m’avoue incapable de vilipender un morceau plus médiocre que les autres, tout autant de mettre en avant un moment fort du disque. Dix bonnes secondes sont systématiquement gâchées par une surenchère technique qui ne s’impose pas, chaque riff bien foutu interrompu trop tôt par une circonvolution impromptue, chaque refrain accrocheur emballé dans une nappe trop pompeuse de clavier kitsch. Oh musicalement, il n’y a pas faute, les enchaînements s’articulent parfaitement, c’est juste cette impression que je ne pourrais pas m’immerger comme je l’entends dans une atmosphère que j’aurais souhaité plus sincère et plus marquée. Une atmosphère qui n’existe pas, en fait.

Au final, demeure l’impression d’un disque qui cherche à revendiquer son appartenance au metal brutal, mais dont le semblant de virulence et d’impact est soigneusement enrubanné dans un bel emballage fait de touches mélodiques, de claviers et de prouesses techniques d’abord destinés à flatter les tympans les plus fragiles et à rendre l’ensemble « joli » à écouter. Je n’ai pas trouvé de qualificatif mieux approprié.
C’est bien d’emballage dont il s’agit, car au-delà de l’esthétique et de la plastique de Blooddrunk, je cherche toujours sa cohérence profonde et une force suffisante pour me faire lever le cul de mon siège ne serait-ce qu’un instant.

Pour résumer, ce disque est quelque part du foutage de gueule. Ces jeunes garçons ont un talent fou, j’en suis convaincu. Sauf qu’à user de grosses ficelles pour plaire à son public plutôt que d’aller chercher au fond de ses tripes de l’authenticité, à se perdre en longues tournées et campagnes promotionnelles (recette largement éprouvée), les Finlandais auraient pu tout simplement faire reposer la machine plutôt que proposer…ça. Seule bonne nouvelle, personne ne pourra encore nous faire croire que CoB joue toujours du death metal.

Note au lecteur :
Ce disque étant intrinsèquement loin d’être mauvais, il mérite bien entendu la moyenne. Vous aurez compris que mon grief porte sur le fond, pas sur la forme qui une fois encore est irréprochable.

25 Commentaires

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eulmatt - 15 Avril 2009: Merci, et désolé pour le côté pompeux (d'ailleurs je peux faire bien pire...).
Je n'ai pas parlé des albums précédents volontairement, car j'ai voulu prendre cet album sous un angle neutre - ce qui est rarement le cas quand on juge COB - et très ciblé.
Ceci dit, je reconnais la qualité de Hatebreeder. Cet album est frais, inspiré et a apporté quelque chose de neuf à la scène "death melo" au sens très large. Même son suivant, Follow The Reaper, comporte de très bons passages et conserve une personnalité intéressante, bien qu'il augure déjà de la suite: la démonstration stérile au détriment de l'inspiration et du corps musical. On connaît le reste.
pytouf - 30 Septembre 2009: je suis un fan absolu de COB et oui je l avoue j aime tous les albums de children meme blooddrunk ^^ il est pas mal je trouve il y a des chansons mauvaise c est sur mais moi j adore le son la voie le clavier y est bien plus present que sur are you dead yet mais quand meme cet album est pas mal du tout ( je sais je vais me faire lyncher pour avoir dis ca ^^) mais je comprend que certains aient pu etre decu par cet album
LuneNoire - 29 Novembre 2009: Je suis tellement fan des premiers bodom's que j'aborde difficilement les derniers qui sortent. Enfin cet album n'est pas si mal sans pour autant révolutionner le groupe.
13/20
Morgart - 11 Avril 2011: "je cherche toujours sa cohérence profonde et une force suffisante pour me faire lever le cul de mon siège ne serait-ce qu’un instant."

Je te rejoins complètement. Un album sans défaut majeur dans la forme mais qui manque d'âme et qui n'arrive pas à développer une réelle ambiance. Dommage car c'est avec des Hatebreeder, Hatecrew Deathroll et Something Wild que je me suis mis au metal. Il paraît que le suivant vaut le détour mais j'ai des doutes.

Bonne chronique comme à ton habitude!
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Chronique @ BadaOfBodom

04 Mars 2010
Qui, dans le cercle très fermé - et pourtant si ouvert - du Metal, n'a jamais entendu parler de Children of Bodom ? Je vous le demande car l’immense notoriété de ce groupe à l'heure actuelle fait qu’il est presque impossible d'y échapper. L’énorme succès qu'a rencontré "Blooddrunk" lors de sa sortie ou l’apparition du titre "Done With Everything, Die For Nothing" dans le jeu vidéo "Guitar Hero 5" ne sont que des preuves formelles parmi tant d’autres qui viennent illustrer cet état de fait.

Phénomène de mode pour certains, pompe à fric pour d'autres, grande figure du Metal Mélodique pour beaucoup, Children of Bodom n'a apparemment pas fini de faire parler de lui et de créer des controverses. Qui a raison dans tout cela ?
Children of Bodom : un phénomène de mode ? Sans nul doute. C'est un constat, le groupe attire irrésistiblement les jeunes ; ce qui n’est en rien répréhensible, vous en conviendrez. Mais quand on voit, par exemple, certains de ces jeunes gens attribuer la note de 20/20 à "Blooddrunk" avant même qu'il ne soit disponible, on est brutalement amené à se poser la question de savoir si la musique est réellement au centre de leurs préoccupations... Il me paraît clair qu’à l’instar de Tokio Hotel qui parvient à captiver les adolescentes grâce au physique androgyne - très capillaire, s’il en est - du chanteur Bill Kaulitz, Children of Bodom sait séduire les adolescents en quête d'affirmation. Aiment-ils vraiment l'univers musical des Finlandais ou sont-ils captivés par le comportement sulfureux de ce cher Alexi Laiho ? Telle est la question à laquelle vous avez déjà sûrement une réponse.
Children of Bodom : une pompe à fric ? Oui, nous ne pouvons nier l'évidence. Children of Bodom est un groupe à but hautement lucratif. Les disques se vendent comme des petits pains, les places de concert s'arrachent, et les produits dérivés inondent les marchés de toute sorte. Là encore, rien de mal en soi. Sauf qu'à l'écoute de "Blooddrunk", il nous apparaît que la logique commerciale a peut-être fini par tuer la dynamique créative du quintette en l’incitant à la facilité. J'y reviendrai.
Children of Bodom : une grande figure du Metal Mélodique ? Assurément. Je ne le cache pas, je suis un grand fan des Finlandais. Pourtant, "Blooddrunk" a suscité en moi une légère déception, et je vais vous expliquer pourquoi.

L'évolution. Vaste notion que voilà. Charles Darwin, dans "L'origine des espèces" avait formalisé cette notion pour l'étude du vivant. Il avançait alors que tout être évoluait sous la pression des règles implacables de la sélection naturelle, idée qu'il tenait de Thomas Robert Malthus avec son célèbre "Essai sur le principe de population". Ce qui signifie, en termes plus clairs, que l'être le plus adapté à son milieu est aussi celui qui va pouvoir préserver sa vie, et qu'au contraire le moins adapté est voué à disparaître. Il est très tentant d'adapter ce raisonnement au groupe qui nous préoccupe, n'est-ce pas ? Car, il faut bien l'avouer, "Blooddrunk" est réellement adapté à son milieu en ce qu’il se rapproche asymptotiquement du phénomène Metalcore, particulièrement en vogue aujourd'hui. Charles Darwin avait également écrit que l'évolution tendait vers la constitution d'êtres parfaits, après élimination des moins adaptés ; thèse que le théologien Pierre Teilhard de Chardin avait corroboré en prétendant que l'évolution correspondait à l'intervention de Dieu, ce dernier perfectionnant sans cesse son œuvre. Là, en revanche, l'analogie ne tient plus avec Children of Bodom. Car, avec Children of Bodom, l'évolution n'est pas synonyme de progrès. Passé relativement inaperçu sous le pseudonyme d'Inearthed, le groupe va ébranler le monde du Metal en 1997 avec l'album "Something Wild" dont le style réconcilie Metal "Soft" et Metal "Extrême". Les deux albums suivants, "Hatebreeder" et "Follow the Reaper" confirment définitivement le talent du groupe et les propulsent au sommet. Mais cet âge d'or ne va durer qu'un temps. Après "Follow the Reaper", la dérive s'amorce. "Hate Crew Deathroll", bien qu'excellent, met fin à la magie des précédents albums en misant sur une musique plus véloce et agressive. "Are You Dead Yet?" va encore plus loin en réduisant la mélodie et en accentuant l'agressivité. Quant à "Blooddrunk", il marque encore une nouvelle évolution qui est sans doute celle du crépuscule de l'inspiration.

Eh oui, le moins que l'on puisse dire, c'est que nos amis d'Espoo n'ont pas repoussé les limites de leur imagination pour la conception de cet album. Dix morceaux (dont une reprise), c'est assez consistant. Mais dans ces dix morceaux, l'originalité, pourtant caractéristique du quintette, se fait attendre… Adieu le charme aussi inquiétant que délectable de "Something Wild", adieu les mélodies cristallines et envoûtantes de "Hatebreeder" et "Follow the Reaper". En revanche, bonjour le Thrash. Que les fans de Thrash ne se réjouissent pas trop vite dans la mesure où on est bien loin d’un "Master Of Puppets" de qui vous savez. Loin d’être un album culte, "Blooddrunk" contient du bon et du moins bon, sans jamais vraiment atteindre des sommets ni tomber dans le mauvais absolu. Difficile, dans ce cas, d’effectuer une sélection. Voici malgré tout quelques pistes qui, à mon humble avis, permettent de cerner l’album dans sa totalité (je tiens à préciser que les chansons sélectionnées ne font aucunement partie d’un quelconque top personnel, mais elles ont été sélectionnées par mes soins pour leur représentativité du contenu global) :

Il donne le ton de l’album ; voici venir : "Hellhounds on My Trail" ! Et quand je vous disais que Children of Bodom avait résolument versé dans le Thrash, ce n’était pas une mauvaise plaisanterie de ma part. Ce qui avait été entrepris avec "Hate Crew Deathroll" est donc bel et bien poursuivi par "Blooddrunk", à la différence près que "Hate Crew Deathroll" était une brillante réussite… Bref. Pour revenir à nos moutons, il convient de noter que "Hellhounds on My Trail" s’inscrit dans un registre très Thrash du début à la fin. Pas beaucoup de répit, donc. Seuls le jeu reconnaissable de Janne Wirman, le claviériste, et la voix typée d’Alexi Laiho sont là pour nous rappeler que c’est effectivement du Children of Bodom qui parvient jusqu’à nos oreilles…
Le titre suivant, "Blooddrunk", est tout aussi intéressant. Il est intéressant, certes parce qu’il a donné son nom à l’album, mais aussi et surtout parce qu’il illustre une autre facette de ce que nous propose le groupe. Unique morceau globalement midtempo avec "One Day You Will Cry", "Blooddrunk" se démarque de celui-ci par une meilleure prestation vocale d’Alexi Laiho, une mélodie plus épurée, et une plus grande richesse musicale interne grâce à la variation intelligente des structures compositionnelles.
"LoBodomy". Voilà une chanson qui mérite d’être citée, ne serait-ce que pour son nom. Je présume que tout le monde a compris le jeu de mots dont il est question ici, raison pour laquelle je ne vais pas m’étaler inutilement. Outre cela, il faut voir que "LoBodomy" perpétue une tradition qui remonte aux premiers balbutiements du groupe sous le pseudonyme de Children of Bodom. Vous ne voyez toujours pas où je veux en venir ? Laissez-moi vous éclairer. "Lake Bodom", "Silent Night, Bodom Night", "Children of Bodom", "Bodom After Midnight", "Bodom Beach Terror", "Bastards Of Bodom". Ces titres, vous les connaissez. Mais même sans cela, il n’est pas difficile d’établir un point commun entre eux... Je vous rappelle que le premier appartient à "Something Wild", le deuxième et le troisième à "Hatebreeder", le quatrième à "Follow the Reaper", le cinquième à "Hate Crew Deathroll", et le sixième à "Are You Dead Yet?". Il en résulte que chaque album contient inéluctablement le mot "Bodom", non pas forcément par narcissisme démesuré mais plutôt par soin de garder une continuité conceptuelle ; j’y reviendrai ultérieurement. Par ailleurs, que dire de "LoBodomy" d’un point de vue strictement musical ? Eh bien, prenez "Hellhounds on My Trail" et "Blooddrunk", mélangez le tout, et vous y êtes.
Venons-en maintenant à "Tie My Rope". Morceau surprenant, j’avoue. Dommage que ce ne soit pas dans le bon sens du terme… Oui, car même si le morceau est dans son ensemble bien structuré, le riff principal m’a laissé assez sceptique. Le son industriel - électronique si vous préférez - qui apparaît en toile de fond s’intègre mal et ne fait qu’avilir le tout. Sa superfluité tombe donc sous le sens. Ceci dit, estimons-nous heureux car le morceau a été réenregistré. J’avais eu la chance (ou plutôt la malchance) de pouvoir écouter la version originale, et ce n’était pas folichon. Le groupe lui-même n’était pas satisfait, alors je vous laisse imaginer…
Et pour finir en beauté : "Banned From Heaven". Beauté ? Affirmatif, c’est le mot qui convient. Non sans rappeler la célébrissime "Angels Don’t Kill", cette chanson lente est peut-être la seule de "Blooddrunk" où le groupe privilégie véritablement l’émotion à la démonstration technique. Et Dieu sait que cela ne me fait pas plaisir de dire cela puisque je suis extrêmement réceptif à la musique de Children of Bodom en temps normal, malgré son aspect très technique justement.

En parlant de technique, il nous incombe de saluer la performance des musiciens sur "Blooddrunk" qui est une fois de plus d’un très bon niveau ; ce que la production, propre, parvient à retranscrire. En témoignent notamment les nombreux soli quasi systématiques, s’inscrivant volontiers - et c’est probablement la seule exception - dans un registre qui relève davantage du Power Metal Européen, dit Power Mélodique, que du Thrash traditionnel. Mention spéciale à Janne Wirman qui est toujours aussi époustouflant de dextérité derrière son clavier, bien qu’il soit légèrement mis en retrait ici par rapport aux précédentes productions du quintette. Bonnet d’âne à Alexi Laiho dont le chant, d’après ce que j’ai noté, a perdu en intensité : moins de conviction, peut-être…

Côté concept, le groupe reste fidèle à lui-même. Il fait partie de ses formations qui aiment garder une certaine cohérence conceptuelle tout au long de leur carrière, à l’image d’Amon Amarth, de Catamenia ou de Metalium, pour ne citer qu’eux. Sans surprise, on retrouve alors la fameuse faucheuse - incontournable allégorie de la mort - sur la pochette de "Blooddrunk", mais cette fois, elle a frappé ; d’où ce sang qui jaillit abondamment de nulle part. A ce titre, il me paraît intéressant de comparer cette pochette avec celles des précédents albums car il semble y avoir une réelle continuité. Sur la pochette de "Something Wild", la faucheuse, en plein désert, nous tend la main et attend qu’on l’a saisisse, comme pour nous entraîner pacifiquement dans l’au-delà ; sur la pochette de "Hatebreeder", la faucheuse, vraisemblablement devant le lac Bodom, nous indique maintenant le chemin à suivre ; sur la pochette de "Follow the Reaper", la destination est dévoilée et révèle un cimetière où la faucheuse nous accompagne ; sur la pochette de "Hate Crew Deathroll", la mort semble inéluctable puisque la faucheuse est en position d’ôter la vie ; et sur la pochette de "Are You Dead Yet?", la faux funeste est plus près que jamais de sa victime. La fin, vous la connaissez.

Quant aux paroles de "Blooddrunk", elles sont, à l’image de la pochette, particulièrement noires et violentes. Les thèmes abordés sont principalement le meurtre, le suicide, l’Enfer ; bref, la mort dans tous ses états, avec une pointe de mysticisme. Il va donc de soi que cet album exacerbe, d’un point de vue psychanalytique, la pulsion destructrice inhérente à l’humanité. Car il faut rappeler que chez Sigmund Freud, deux pulsions antagoniques sont constitutives du psychisme humain, et ce dès la naissance. Si l’on en croit son analyse exposée dans son ouvrage "Au-delà du principe de plaisir", nous avons d’un côté la pulsion créatrice, d’engendrement : l’Eros, qui met un point d’honneur à perpétuer la vie. De l’autre, nous avons cette pulsion dévastatrice qui porte simplement atteinte à la vie ou y met fin par l’agressivité qu’elle génère: Thanatos. En somme, "Blooddrunk" est un hymne avéré à Thanatos.

Mon seul regret, c’est peut-être que "Blooddrunk" ne soit pas un hymne aux fans de la première heure dont je fais partie.

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Foucal - 10 Septembre 2010: Ouais bon bref :D
Par contre le prochain album est selon le groupe le plus technique qu'il ait enregistré, à voir !
BadaOfBodom - 10 Septembre 2010: Ouais, mais tu connais la chanson... A chaque fois qu'un groupe sort un disque, on a droit au discours habituel, du style : "c'est le plus abouti de tous, le meilleur" et blablabla... Faut pas croire tout ce qu'on raconte, hein ? ;)

Sinon, merci pour ton intérêt et tes commentaires. Je le dis et je le pense : ça fait plaisir ! ;)
Foucal - 10 Septembre 2010: Je t'en prie :)
 
Child_Of_Flames - 05 Mai 2021:

Tout à fait d'accord avec l'annalyse du début, je n'ai jamais pu écouter une seconde fois cet album (je déteste le Metalcore pour courronner le tout ^^).

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Chronique @ metal25

10 Juillet 2008
L'année 2007/2008 aura été mouvementée ! En effet, entre le nouvel opus du mythique groupe Nightwish et la surprenante et réussite évolution des enfants de Children of Bodom, les débats sont allés bon train !

Bre,f je suis donc ici pour parler de Blooddrunk, l'ovni du quintette finlandais mené par Monsieur Laiho. Mais ce groupe ne nous avait-il pas habitué à des réalisations sortant toutes de l'ordinaire ?
Cet album est donc "bodomien" vous l'avez compris !
Qu'en est il donc des titres proprement dis ?
Suivez le guide !

On commence par une "salade épicée" : en effet "Hellhounds on My Trail" nous envoie un bon paquet d'ondes bien métalliques et l'envie du Headbang va se faire sentir dès les premières secondes chez l'auditeur ! En bref un titre simple et efficace avec, comme à l'habitude, des soli fracassants de Laiho et Wirman !
Vient ensuite "Blooddrunk", le titre éponyme de l'album. Ici on a affaire à, selon moi, du gros son ! Un clavier omniprésent, une batterie d'enfer et des guitares a couper le souffle ! Une mélodie qui nous trottera dans la tête longtemps après son écoute !
"Lobodomy", où comment le troisième track vous scotche encore plus que les deux autres ! A première vue, un titre simpliste et violent mais l'on se rend compte après plusieurs écoutes de la richesse rythmique et mélodique de cette merveille ! Un petit bémol : un manque considérable de clavier…
Avec "One Day You Will Cry", on va se dire en se délectant de l'intro mystérieuse du clavier que l'on va pouvoir se reposer quelques instants ! Il n'en est rien ! Après ce petit "Break" électronique, on replonge dans la folie de laiho et de sa bande (folie ma fois très contagieuse !).
S'en suit un titre sacadé et puissant. Le riff principal est assez bon pour ne pas dire acceptable mais la chanson dans son ensemble est décevante.;.
"tada dada tadadada tada" vous l'aurez compris ! "Tie My Rope", premier titre dévoilé dans la compilation "viva la band", est très accrocheur et ne manque pas de profondeur ! Sans doute un des meilleurs titres de cet opus.
Je vais ensuite ranger "Done With Everything", "Die For Nothing" et "Banned From Heaven" dans la même catégorie, celle des chez d'oeuvres ! Pour ce qui est du premier titre cité, on retrouve du bodom comme on en avait pas entendu depuis un moment mais avec la petite touche du moment : un morceau très structuré, agréable et puissant ! Ensuite en ce qui concerne "Banned From Heaven", c'est également du gros gros son ! La "ballade" de cette album est absolument sublime ! Très structurée, à la fois puissante et et profonde. Elle dépasse selon moi "Angels Don't Kill" malgré les dires !
Nous arrivons déjà à la fin de notre voyage (et oui les finlandais nous habituent à des albums de plus en plus courts !) et "Roadkill Morning" termine l'album comme il a été commencé ! Puissant et violent quoi que l'on peut souligner un peu plus de présence du clavier.

OUI !! Bodom a évolué et NON c'est loin d'être un mal ! Ce groupe restera pour moi très novateur et bien ancré dans leur style unique ! Et c'est que du bonheur !!

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Bodom91 - 30 Juillet 2008: L'album dure toujours dans les 40 minutes , c'est juste que comme moi tu n'a pas senti passer le temps .
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Chronique @ Eternalis

28 Mars 2009
Aussi étrange que cela puisse paraître, "Are You Dead Yet ?" reste à ce jour mon opus préféré des finlandais de Children of Bodom. Pourquoi ? Un son beaucoup plus cru, une agression vocale de tous les instants, une atmosphère lourde et noire, une ambiance malsaine ("Punch Me I Bleed" en est le parfait exemple) et un Alexi Laiho sortant enfin de son registre black criard.
J’attendais donc beaucoup de ce "Blooddunk", que j’espérais dans la continuité de son prédécesseur. Dans la continuité il l’est, c’est certain, mais sans l’émotion et sa tension.

Il m’aura fallu de nombreuses écoutes avant de me faire un avis définitif sur le disque, ce qui est relativement rare pour Children je dois l’avouer. Il aura fallu sortir de cette déception qui se sera insidieusement emparée de moi pour ne plus vouloir me lâcher pendant de nombreux mois, lui préférant sans aucun doute possible les tourments de l’album précédent ou la furie de "Hate Crew Deathroll".
Mais le temps a fait son œuvre, et je suis enfin parvenu à me faire un avis objectif sur ce disque, qui reste cependant bien en dessous de ce à quoi nous avait habitué le groupe (mais qui est paradoxalement la meilleure vente du groupe depuis sa création).

Les riffs thrash ont ici pris dorénavant le pas sur le heavy mélodique des débuts, et la tournure n’en est que plus crue et directe. Le morceau-titre est en cela très réussie car il parvient à proposer un riff aussi simple qu’efficace chevronné d’un refrain guerrier repris en chœur par la troupe pour s’enfoncer dans le crâne très rapidement.
Il y a du très bon sur ce disque, il ne faut pas non plus tout y jeter. Le très rapide et brutal "LoBodomy" par exemple, aux vocaux d’Alexi plus hurlés que jamais, sans aucune fioritures ni retenue, mais sans cette expression si torturée qui faisait toute l’excellence d’antan. Les solos, bien moins spectaculaires que le passé, deviennent des transitions émotionnelles, ne servant qu’à guider l’auditeur vers plus de mélodie dans un opus résolument agressif et sombre. Souvent triturés, ils ne dévoilent quelques épisodiques trésors qu’après de nombreuses écoutes.
"Roadkill Morning", speed de bout en bout mais dénué de rage (ça tape mais la conviction ni est pas) et au chant souvent un poil raté, se veut en revanche très réussie dans ses mélodies de claviers qui, sans être trop présentes, servent réellement le morceau et impressionnent quand les solos arrivent. Car, à l’inverse d’Alexi, Janne est de plus en plus impressionnant derrière son instrument, tout du moins techniquement.

Mais au détour d’une bombe comme "Smile Pretty for the Devil", marquée du sceau de COB par ses riffs aussi mélodiques que techniques, sa double pédale omniprésente et son chant plus proche de ce que faisait Alexi par le passé (quelques narrations rappelant "Follow the Reaper" par exemple !). Et que dire de cette magnifique ligne de claviers amenant le solo, superbe et fouillée, avant que Janne et Alexi ne dévalent une pluie de notes que l’on pourra trouver aussi géniale qu’obsolètes et prétentieuses (selon les gouts).
Mais voilà, au détour d’un titre comme celui-ci, il faudra faire avec des "Done With Everything, Die For Nothing" ou "Hellbounds On My Trails" beaucoup plus conventionnels et absents de toutes surprises, assurant le minimum syndical et enchainant riffs tantôt lourds tantôt rapides sans pour autant nous émoustiller plus que ça (bien que Alexi délivre sa meilleure performance vocale sur le premier des titres susnommés, froide et crue comme jamais !).
La faute aussi à des solos devenant rébarbatifs car loin de la fougue qu’un jeune groupe pouvait proposer. A ce petit jeu, même les plus grands techniciens parviennent à ce répéter.

Finalement, "Blooddrunk" se laisse écouter avec bien plus de plaisir qu’il pourrait n’y paraître de prime abord, mais ne restera certainement pas dans la discographie des finlandais. Un petit faux pas, sur les marches de la gloire. Ne dit-on pas qu’il faut savoir tomber afin de mieux se relever ?

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megalex1986 - 10 Fevrier 2011: Ah, je ne suis pas le seul à préférer "Are You Dead Yet ?" dans leur discographie, en tous cas bonne chronique (comme d'hab ^^)
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Commentaire @ HetriX

07 Mars 2009
Children of Bodom n'est plus à présenter. Groupe Finnois à notoriété international, la bande à Laiho nous avez quitté avec un album Thrash/Death Melo en demi teinte dans la continuité de "Hate Crew Deathroll". On lui reprochait d'avoir quitté les racines même du groupe. Pour ce qui attendais un retour aux sources, rangez votre porte-monnaie, le Children de "Hatebreeder" est définitivement enterré.

Et oui, car on ne parle plus de Black Melo ("Something Wild") ni de Death Melo ("Hate Crew Deathroll") mais de Thrash Melodique. Les riffs sont dans la même lancé que "Are You Dead Yet?". Rien qu'a voir le single "Blooddrunk" pour s'en rendre compte ou encore "Roadkill Morning", morceaux incisifs et violents (On vois que le "Unholy Alliance Tour" avec Slayer à quand même bien influencé le groupe) le tout servit par une production irréprochable.

On retrouve comme à l'habitude un morceau lent, "Banned For Heaven" mais on ne retrouve pas la grandeur d'un "Angel Don't Kill". Et c'est bien la le problème de cette album, les titres sont bons, il n'y a vraiment nul doute là dessus, mais aucun ne sort du lot et on se retrouve avec une galette limite ennuyeuse.

Non, nous avons pas retrouvé le Children of Bodom d'antant. On pourra accusé le surplus de Whisky surement. Un bon album, sans plus.


PS: Je vais faire un descriptif de chaques titres à la demande de certains membres:

- Hellbounds On My Trail: On debute l'album assez fort avec ce titre puissant. Clavier appuyant les notes mais restant assez discret le lon de ce morceau.

- Blooddrunk: La melodie d'intro est interressante, tout en nuance avec le couplet, assez ravageur. Malheureusement, rien de bien consistant pour les fans.

- LoBodomy: Avec ce titre, on a la legere impression que plus on avance dans l'album, plus les morceaux sont rapides. Dommage que la chanson ets un gout de deja vu car le solo "a la Maiden" est assez prenant.

One Day You Will Cry: On debute avec un intro assez inquietante. je vais pas me repéter, couplet violent. Refrain assez "Punky"

Smile Pretty for the Devil: Intro à la "Bastards of Bodom", basse en avant. Le refrain qu'en à lui est accrocheur, Children utilise enfin son savoir-faire d'antant (Il été temps vous allé me dire...)

Tie My Rope: Le fameux morceau que tout le monde à écouté je pense. A certains passages, Alexi se la joue "Anselmo", sa lui reussit pas trop mal. Ce morceau est assez representatif de l'album je pense. Rapide, Violent mais rien de bien transandant.

Done With Everything, Die For Nothing: on peut dire que "Done With Everything, Die For Nothing" fait assez Heavy Metal avec ses solis calés un peu partout dans la chanson.

Banned From Heaven: Premier morceau à avoir été mis sur le myspace du groupe. Morceau lent de l'album, il se rapproche d'un "Angel Don't Kill" mais n'arrive pas à sa cheville.

Roadkill Morning: On va dire que la bande d'Espoo cloture l'album d'une façon trés violente. Sa part direct, dans ta gueule. trés bon morceau, pour les Thrasheux en tout cas.


Pour noté une ressemblance assez frappante entre "Next In Line" et "Done With Everything, Die For Nothing" mais aussi entre "bastard Of Bodom" et "Smile Pretty for the Devil" dans la construction.

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Commentaire @ Soka

28 Mars 2009
Ouh, ouh, ça y est ! Il débarque ! Le tant attendu nouveau Bodom arrive dans les bacs.
Depuis quelques années on attendait un successeur à "Are You Dead Yet" et les puristes attendaient un retour aux sources du groupe finlandais.
Cependant, l'esprit de "Blooddrunk" rejoint plus celui de "Hate Crew Deathroll" mais se différencie par sa vitesse. Les morceaux s'enchainent et la courte durée du disque ainsi que l'esprit assez thrash du disque font du nouveau Bodom un album assez agréable d'écoute.

Au cours de cette chronique, les allusions à certains autres morceaux du groupe seront nombreuses et ainsi les fans pourront mieux juger des titres présentés.



Hellbounds On My Trail :

On retrouve déjà ici du "Hate Crew Deathroll" tout craché. Ce morceau qui ouvre l'album de façon directe allie un thrash assez cru avec des breaks accentués par le clavier.
Celui ci est d'ailleurs peu utilisé dans cette piste et est souvent en arrière plan. La seule partie vraiment "mélodique" du morceau et en effet jouée par la guitare.
Le solo de Janne au clavier est assez hallucinant, il va de plus en plus vite et n'hésite plus à tout donner dans ces partitions.
Petite remarque personnelle, Alexi laiho nous sort quelque chose de très moche vers 1min46, est-ce un solo ? un break ? à vous de juger.

Blooddrunk :

Si vous suivez un peu l'actualité de COB, vous avez surement vu le (déplorable) clip de "Blooddrunk" et donc connaissez déjà ce morceau.
Pour moi, c'est l'un des seuls morceaux de l'album qui me met en tête un certain album intitulé "Are You Dead Yet" et évidemment, étant fan des tous premiers Bodom je peux pas dire que ce morceau soit mon préféré du disque.
Musicalement, pas grand chose à retirer à part une plus grande présence clavier que précédemment.

Lobodomy

Hop, deuxième découverte, ce morceau nous fait nous balader un peu dans les différents univers du groupe à travers leurs différents albums. Ainsi les riffs s'enchainent, tantôt thrash, tantôt mélodiques à souhait, on peut retrouver ici un peu de "Follow the Reaper" ce qui est tout à mon plaisir et assez rare dans l'album pour me permettre de le préciser.
Les solos sont sympathiques mais nous font quand même un peu regretter le niveau de "Kissing the Shadows".

One Day You Will Cry

Avant toute chose, premier coup de gueule : l'intro que je trouvais assez énorme au départ est plus une grosse arnaque qu'autre chose. On dirait le sampler manquant de l'intro de "Living Dead Beat"... En effet je me suis "amusé" à mettre les deux morceaux en même temps et l'intro des deux pistes n'ont, à vrai dire, pas grand chose de différent et vont drôlement bien ensemble.
Bref, oublions l'auto-plagiat (ce qui est assez fort quand même) et passons à la musique en elle-même, Ce morceau reste quand même un de mes préférés du CD, sans déroger à l'esprit thrash du tout, la mélodie arrive à nous parvenir et à faire effet, les mini-breaks synthé sont très efficaces et ajoutent de l'agressivité au tout.
Les solos sont agréables à écouter et les transitions du morceau se font toutes seules.

Smile Pretty for the Devil

Je sais pas trop quoi dire sur cette piste à laquelle je trouve peu d'originalité. Un riff seulement m'emporte mais ça ne suffit pas. Il manque quelque chose à ce morceau, quelque chose qui fasse qu'on le retient.
Ce n'est pas un mauvais morceau mais les riffs sont horriblement classiques et plats.

Tie My Rope

Ce titre est le premier que les fans eurent à ce mettre sous la dent cet été grâce à la compile "Viva La Bands".
Réenregistré, ce morceau gagne une certaine dimension, le tout va, à l'image de l'album, à cent à l'heure sans pour avoir forcément un tempo très élevé.
Le titre est assez bon et je commence à l'apprécier à part le break clavier répété deux fois durant les 4min14. C'est surtout la rythmique assez hors-sujet qui me dérange en fait.

Done With Everything Die For Nothing

Dès le premier riff on sent un petit quelque chose qui nous dit que ce morceau va nous scotcher les poils du cul, en effet tous les ingrédients du grand Bodom sont ici réunis, attention Coup de Cœur !
Riffs mélodiques, rythmes endiablés, solos splendides (notamment celui de Janne, sur une rythmique de hachée de guitare), tout est là.
De plus ce titre est l'un des seuls où le refrain est assez "chantant" et donc est forcément entrainant.

Banned From Heaven

Ce titre ne passe pas loin du coup de cœur, les ambiances et les mélodies Bodomiennes sont au rendez-vous c'est digne d'un Follow the Reaper... Malheureusement un peu trop, tout dans ce morceau me rappelle soit "Angels Don't Kill", soit "Everytime I Die". C'est dommage car c'est vraiment un bon morceau, pourquoi ne pas l'exploiter un peu plus ?

Roadkill Morning

Est-on encore dans un album des enfants d'Espoo ? Heureusement que le clavier est là sinon on pourrait en douter. Morceau vraiment très thrash et assez rentre-dedans, certes assez sympathique mais ce titre n'a absolument rien à voir avec le précédent. Bref, les finlandais ont décidé de finir l'album en force, et réussissent leur coup, le dernier riff conclut l'album aussi vite qu'il avait débuté.




Il y a donc du bon et du moins bon dans ce CD. Ainsi les solos de Laiho ne sont plus aussi planants, on est maintenant très loin de "Hatebreeder".
Cependant contrairement à lui qui ne m'impressionne plus qu'a moitié Warman gagne encore du niveau et excelle maintenant sur ses petites touches noires et blanches.

Evidemment toutes ces remarques sont personnelles et d'autres penseront exactement le contraire de ce que j'ai affirmé

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