Altars of Madness

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18/20
Nom du groupe Morbid Angel
Nom de l'album Altars of Madness
Type Album
Date de parution 12 Mai 1989
Enregistré à Morrisound Studios
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album1021

Tracklist

1.
 Immortal Rites
Ecouter04:04
2.
 Suffocation
Ecouter03:15
3.
 Visions from the Dark Side
Ecouter04:10
4.
 Maze of Torment
Ecouter04:25
5.
 Lord of All Fevers and Plague
Ecouter03:26
6.
 Chapel of Ghouls
Ecouter04:57
7.
 Bleed for the Devil
Ecouter02:23
8.
 Damnation
Ecouter04:10
9.
 Blasphemy
Ecouter03:32
10.
 Evil Spells
Ecouter04:12

Durée totale : 38:34

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Morbid Angel



Chronique @ Fabien

15 Avril 2008
Dès la mise en boite d’Abominations of Desolation, produit par David Vincent, le perfectionniste Trey Azagthoth se montre très réticent quant à la qualité de l’enregistrement, le reniant aussitôt. Il se sépare alors de Mike Browning et John Ortega, et relate la situation à Vincent. Ce dernier l’invite à le rejoindre en Caroline du sud avec Richard Brunelle, lui précisant qu’il connaît un batteur en la personne de Wayne Hartsell, apte à remplir le nouveau rôle derrière les fûts, et se proposant parallèlement au poste de bassiste chanteur. La nouvelle mouture de Morbid Angel est née.

Azagthoth et Vincent travaillent alors d’arrache pied pour accroître le formidable potentiel de la formation, mettant en place la redoutable démo Thy Kingdom Come en 1987, tout en digérant l’influence du Scum de Napalm Death, subjugués par les blast-beats effrénés de Mick Harris. Puis en 1988, Morbid Angel retourne en Floride, affrontant le départ d'Hartsell, qui accélère fortuitement les choses. Vincent se rappelle en effet de la prestation de Pete Sandoval sur les démos de Terrorizer et contacte ainsi Jesse Pintado, qui lui explique l’inaction actuelle de son groupe. En deux temps trois mouvements, Vincent & Azagthoth convainquent Sandoval de quitter sa Californie pour rejoindre les rangs de Morbid Angel dès le 4 juillet. L’étonnant talent du batteur, couplé à son travail acharné sur la double grosse caisse (8 heures par jour durant 3 mois consécutifs), permet alors au groupe de pousser sa vitesse et sa technicité dans ses ultimes retranchements, grâce aux blast-beats que Pete maîtrise désormais divinement.

En 1989, rentrant d’un voyage en Floride, Mick Harris n’a alors aucun mal à persuader Dig Pearson, boss du label Earache, de signer Morbid Angel, qui s’est déjà forgé un nom culte dans l’underground, grâce à l’avant-garde de sa tape-album et de sa dernière démo. Dig finance la même année l’enregistrement d’Altars of Madness, enregistré aux Morrisound Studios sous la coupe de Tom Morris, et introduit le dessinateur Dan Seagrave (remarqué pour son illustration du split de Lawnmower Deth et Metal Duck), qui rompt avec les conceptions graphiques de l’époque avec ses dessins glauques & fouillés, et devient le sceau d’Earache pendant plusieurs années.

Légendaire bien avant la sortie d’Altars of Madness, et grâce au soutien sans faille d’Earache, Morbid Angel répand ainsi son death malsain à la vitesse de l’éclair, subjuguant des hordes de metalheads, définitivement acquis à la cause du death et du grind depuis FETO, Leprosy et Slowly We Rot. Le quatuor floridien pousse toutefois le concept encore plus loin, bénéficiant d’une aura mystique supplémentaire, et imposant le jeu superbement millimétré de Sandoval.

La seule écoute de Chapels Of Ghouls, Lord Of All Fevers et Evil Spells, déjà présents sur Abominations of Desolation, permet effectivement de comprendre l’apport considérable du batteur, qui transcende littéralement la puissance de chaque morceau. Les vociférations gutturales de Vincent sont profondes, soutenues par les riffs lacérants de Brunelle & Azagthoth, et les soli uniques & torturés de ce dernier. Les nouvelles compositions contiennent parallèlement ce tourbillon de haine et d’énergie parfaitement canalisé, désarmant par leur mise en place diabolique et leur incroyable précision, à l’image des invincibles Immortal Rites, Blasphemy ou Maze Of Torment, figurant parmi les pièces les plus intenses jamais enregistrées en deathmetal.

Divinement mis en valeur par la production agressive et cristalline de Tom Morris, Altars of Madness prend ainsi toute son ampleur, imposant sa perfection technique et son essence purement diabolique. Brutal, intense et hypnotique de sa première à sa dernière note, l’album confirme ainsi la suprématie éclatante du deathmetal, hissant directement Morbid Angel au rang des dieux du genre, aux côtés de Death et de son intemporel Leprosy.

Fabien.

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albundy57 - 25 Janvier 2011: Album immense à posséder immanquablement et à ranger bien au chaud auprès de "World downfall" (TERRORIZER) et "Harmony corruption" (NAPALM DEATH)...
Eaque - 28 Décembre 2011: En ce qui me concerne je suis un grand fan "d' Abominations Of Desolation", même si celui ci ne tient pas la comparaison niveau technique et professionalisme. Qui plus est, j'adore (et c'est peu dire !) les vocaux de Mike Browning sur cet album "avorté" si je puis dire...
Metalder - 01 Juin 2017: FFFFFFUYEZ!!!!! Pauvres Fous!
joueviteetfort - 31 Juillet 2017: Au début des années 90 au lycée on avait l'impression d'être une minorité au monde à écouter ça , maintenant je n'apprécie plus les vocaux Death Metal ni les blast beats mais à l'époque c'était pionnier & musicalement parfait .
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Chronique @ cunteater

11 Juillet 2006
Considéré à tort comme le premier album de MORBID ANGEL, "Altars of Madness" n’en demeure pas moins l’album référence et non moins culte de la déjà longue discographie de l’ange morbide.

En effet, seuls quelques irréductibles chanceux possèdent la version rare du premier album de MORBID ANGEL, à savoir "Abominations of Desolation", album qui sera ré-édité plus tard par Earache Records (avec une pochette hideuse et banale loin de celle d’origine), qui contenait les premiers titres composés par le groupe.

Côté line-up, Mike Browning a quitté le groupe, parti former NOCTURNUS et est remplacé au pied levé par le charismatique David Vincent (basse et chant) qui avait déjà côtoyé Pete Sandoval (batterie) au sein de l’excellent combo de death/grind TERRORIZER sur le mythique "World Downfall".

Fraîchement signé chez Earache, MORBID ANGEL délivre donc ce "Altars of Madness" en 1989 et obtient le statut culte dès les premières semaines de sa sortie. Cet album est la quintessence même du death metal : puissant, brutal, satanique, inspiré et transcendant. On ne peut rester indifférent à un tel déferlement de rythmiques maléfiques, de riffs meurtriers, d’ambiances pesantes et de solos hallucinés... MORBID ANGEL a su imposer son style, style qui sera tant copié par la suite et personne ne peut remettre en cause l’impact de cette formation sur la scène death actuelle. MORBID ANGEL demeure la référence ultime en matière de death metal et impose le respect.

"Altars of Madness" regorge d’hymnes intemporels qui continuent de déclencher l’hystérie en live, titres qui n’ont pris aucune ride et qui demeurent incontournables tellement ils dégagent une aura de brutalité pure et de puissance diabolique. Dès les premières notes de "Immortal Rites" jusqu’au dernier souffle de "Immortal Spells" en passant par "Suffocation", "Visions From The Dark Side", le sublime "Maze Of Torment", "Chapel Of Ghouls" ou bien "Blasphemy", aucun répit n’est imposé. L’agression sonore est sans pitié...

L’album dévastateur pas excellence à ranger au panthéon des meilleurs albums du metal de la mort.

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Chronique @ dark_omens

19 Mai 2016

Indispensable à tout adeptes du genre, pour peu qu'ils soient désireux d'en comprendre, à minima, l'histoire...

Altars of Madness, premier véritable opus des Américains de Morbid Angel, possède une histoire qui demeure, malgré tout, assez atypique. La genèse de cette album précurseur, si elle fut complexe, démontre admirablement la nature exigeante de son âme noire fondatrice, le guitariste Trey Azagthoth. Mais elle témoigne aussi remarquablement de son caractère résolument déterminé.

Sur une première démo produite par David Vincent, Abominations of Desolation, sortie loin des circuits traditionnels en octobre 1986, Trey, tentaient de violenter un Death Metal naissant en le repoussant vers des contrées aux noirceurs plus ténébreuse, à la brutalité plus belliqueuse et à l'atmosphère plus malsaine encore. Il nous promettait ainsi, aidé par quelques autres, d'enfanter une nouvelle ère en redéfinissant déjà les commandements d'une mouvance pourtant à peine éclose. Si cette première production trouva l'écho d'un engouement unanime auprès des nouveaux adeptes de ce metal de la mort encore balbutiant, la qualité de son contenu ne satisfit guère son auteur. Considérant le premier pas de son ange morbide comme approximatif, l'artiste perfectionniste va, très vite, le renier. Il se sépare alors de ceux qu'il juge coupable de cette hérésie, Sterling Scarborough et Mike Browning.

A cet instant, Trey et Richard Brunelle aux guitares, sont donc les seuls rescapés du projet.

David Vincent, le producteur de cette première démo désastreuse, va alors prendre une importance cruciale au sein du groupe. Ce dernier va, en effet, devenir le chanteur, bassiste de cette entité et recruter un batteur en la personne de Wayne Hartsell qui, après une énième démo, Thy Kingdom Come sortis en 1987, sera finalement remplacé par Pete Sandoval.

Altars of Madness, sort donc en 1989, sur le label anglais Earache Records.

Que dire d'un tel méfait sans immédiatement tomber dans l'expression d'une vénération justifiée? Que dire si ce n'est qu'avec ce premier chef d'œuvre, Morbid Angel va fièrement définir certaines des lois sévissant aujourd'hui encore dans le milieu? Que dire au-delà de l'excellence de ces titres où David Vincent de sa voix superbement éraillées et caverneuse éructe une haine quasi palpable, où Pete Sandoval impriment des cadences remarquablement furieuses dont certains disent qu'elles sont l'expression des premiers Blast-Beat et où Trey Azagthoth et Richard Brunelle exhibent tout l'étendue de leurs ténébreux talents en des riffs et des soli inaccoutumés pour l'époque? Que dire de ces ambiances merveilleusement malsaines et blasphématoires? Que dire, en fait, sinon que tout y est déjà superbement splendides?

Pour se persuader de cette excellence, il suffira d'écouter les incontournables, et intemporelles, Chapel of Ghouls aux mélodies entêtantes, mais aussi Lord of all Fever and Plague, Maze of Torment, des titres à la férocité délicieuse et aux breaks remarquables, ou encore un Bleed for the Devil à la brutalité sans concession. Et pour s'en convaincre définitivement, il suffira de s'immerger dans n'importe lequel de ces titres cultes.

Altars of Madness est donc la première pierre somptueuse d'une bâtisse qui, au fil du temps, deviendra plus majestueuse encore. Il ne fait aucun doute que Morbid Angel restera dans l'histoire comme l'un des plus remarquables précurseur du genre. Et au-delà de cette évidence objective, il y a celle, plus subjective, de votre modeste serviteur qui considère que nul, parmi ces formidables pionniers, n'aura, jusqu'à ce jour, défendu plus fièrement et plus dignement la bannière du Death Metal. Ce disque, que dis-je, ce chef-d'œuvre est donc tout bonnement indispensable à tout adeptes du genre, pour peu qu'ils soient désireux d'en comprendre, à minima, l'histoire.

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Commentaire @ Necroreaper

27 Novembre 2004
Attention chez d’œuvre, attention album culte de chez culte. Altars of Madness est le deuxième album du dieu MORBID ANGEL et quel monument ! Cet album sorti en 1989 installe toutes les bases du death metal et inspirera toutes les générations de death metalleux futures. Avec des morceaux comme Chapel of Ghouls, Immortal Rites, comment ne pas être admiratif devant cette pure débauche de haine et de brutalité. Formé par le maître à penser Trey Azaghtoth à la guitare, Pete Sandoval à la batterie, le chanteur emblématique David Vincent au chant et à la basse et Richard Brunelle à la guitare, MORBID ANGEL produit une musique très sombre, rapide et destructrice. Rien ne l’empêchera plus tard de s’imposer comme le maître incontesté et incontestable du Death metal.
Signé sur le label Death metal de l’époque Earache Records et enregistré au Morrisound studio de Tampa, Altars of Madness bénéficie à coup de la meilleur production qu’ai jamais eu un album de MORBID ANGEL(ironique ou pas?). Elle est ultra puissante, claire et ne présente pas de défauts majeurs. Toutes les mélodies sont parfaitement audibles.
Musicalement, les riffs de guitares sont très bien recherchés, parfaits et d’une précision infaillible. Ils sont puissants tout en étant sombres et lourds. Ils sont très entraînants notamment grâce à des grooves imparables. Personnellement je trouve que Altars of Madness présente quelques uns des meilleurs riffs du Death metal. Excellent ! La batterie est très présente dans la musique. Elle est très technique et montre tout le talent de Pete Sandoval, meilleur et un des premier batteur de Death metal. Les blasts beats dévastateurs et brutaux sont omniprésents lorsqu’il s’agit de faire parler la poudre alors que les mid tempos lourds et pesant sont là lorsque la musique se fait plus oppressante et sombre. Le chant caractéristique de David Vinvent est guttural crié (vous suivez?). Il est l’un des principal fil conducteur de la musique. Bref; tout ces éléments mis ensemble donne un Death metal excellent et énorme. MORBID ANGEL est LE dieu du death.
Textuellement, les thèmes abordés sont la guerre contre la religion et le satanisme.
Bref ; Altars of Madness impose les fondamentaux du death metal et le fait avec merveille. C’est l’avènement d’un très grand.
A posséder obligatoirement !

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Commentaire @ Abyssion

30 Juin 2008
Ah Altars of Madness... Oh grand Altars of Madness!! Je pense que cet album n'a plus réellement besoin d'être présenté, aussi ma chronique ne sera guère utile... Mais je n'ai vraiment pas résisté à l'envie de chroniquer un album aussi exceptionnel!

Bon c'est vrai que je n'aime pas mettre 20 à un album, j'aurai plutôt mis 19 pour celui là, mais ce n'est que pure tentative de ma part de monter la moyenne de ce bijoux qui est actuellement de 18/20.
Bref... passons... et parlons maintenant de ce qui nous intéresses, cette merveille!
Sérieusement, l'Ange Morbide a créé avec cet album l'un des plus grands album death metal de tous les temps (que l'on pourra ranger aux cotés d'un Scream Bloody Gore et autre Tomb of the mutilated...).

Dès le début, l'atmosphère est lancé avec l'immortel Immortal Rites (pardonnez moi le jeux de mot douteux), où l'on sent déjà l'atmosphère de la folie et de la démence frénétique qui imbibe ce disque. De la folie, oui cet album en est rempli, et elle se fait ressentir davantage avec les solos complètement barrés et effrénés du grand Trey Azagthoth et de l'ami Brunnelle.
Alors oui, certaines mauvaises langues pourront reprocher une chose à ce disque; sa relative linéarité... Mais quelle inutile pensée quand on a un album aussi puissant et efficace que celui là! Regarder Reign In Blood (besoin de dire l'artiste?) , et bien là nous avons disons la version death metal de cette bombe du thrash.
Car il est vrai que une fois que l'Ange Morbide est lancé, il est impossible d'arrêter sa course frénétique.
Chaque titre est une véritable tuerie mais si je devais en choisir quelques un je prendrais les sublimes Suffocation, Maze of Torment ou bien encore Chapels of Ghouls.

Bref vous l'aurez compris, cet album se doit d'être possédé par n'importe quel death metaleux qui se respectent.

Sur ceux, je me rend vite aux autels de la folie.


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Commentaire @ Stench

27 Décembre 2008
Si le death métal existait déjà en 89, un album a chambouler définitivement la façon de l’appréhender, et bientôt 20 ans après reste l’une des œuvres majeures de ce style. Il s’agit bien entendu du « Altars of Madnesse » de MORBID ANGEL qui propulse le death vers ses cotés les plus sombres et malsains. Dès le titre d’ouverture « Immortals rites » la mélodie est présente sous forme de chœurs ou de chorus de grattes, mais sans cette touche joyeuse si courante de nos jours, une mélodie froide et majestueuse qui glace. Instrumentalement, le groupe a véritablement créé une nouvelle approche, tant chaque riff est implacable, chaque solo est aux frontières du réel, chaque rythme surprend. Le cocktail vocal est impressionnant, parce que tout en braillant, David Vincent (ex- Terrorizer) pose sa voix d’une façon maléfique, articulant ses textes comme personne, jouant vraiment sur l’ambiance vicieuse qui s’en dégage. Malgré tout, ce premier album sonnait extrêmement violent pour l’époque, avec des blasts incroyable (« Blasphemy », « Bleed for the Devil »), des accélérations inégalées à ce jour (« Maze of torment », « Chapel of ghouls »), des mises en places torturées, etc. Il faut bien dire que le niveau des musiciens est tout simplement phénoménal, avec aux grattes Trey azagtoth, génie de la six corde, et derrière les fûts Pete Sandoval qui avait déjà fait ses armes avec Terrorizer. « Altars of Madness » est tout simplement le disque d’une nouvelle ère, symbolisée par la naissance d’un label qui sera très important (earache). Pendant les deux décennies qui suivront pas un seul groupe de death métal ne pourra renier l’influence des dieux du death métal, dont ce disque est la bible.

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