Those Whom the Gods Detest

Liste des groupes Death Technique Nile Those Whom the Gods Detest
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17/20
Nom du groupe Nile
Nom de l'album Those Whom the Gods Detest
Type Album
Date de parution 03 Novembre 2009
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Serpent Headed Studio
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album486

Tracklist

1.
 Kafir!
 06:50
2.
 Hittite Dung Incantation
 03:48
3.
 Utterances of the Crawling Dead
 05:09
4.
 Those Whom the Gods Detest
 08:07
5.
 4th Arra of Dagon
 08:40
6.
 Permitting the Noble Dead to Descend to the Underworld
 03:32
7.
 Yezd Desert Ghul Ritual in the Abandoned Towers of Silence
 02:33
8.
 Kem Khefa Kheshef
 06:18
9.
 The Eye of Ra
 05:00
10.
 Iskander D'hul Karnon
 06:41

Durée totale : 56:38

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Nile


Chronique @ Arachnid

28 Octobre 2009
Les habituelles deux années d’attente sont enfin à terme, le Nile édition 2009 est arrivé. Le sublime In Their Darkened Shrines m’avait fait découvrir ce groupe désormais culte qui a su retourner la scène death metal de fond en comble. Puis je suis tombé littéralement amoureux d’Annihilation of the Wicked, pure merveille sonore, perle rare dont on se lasse jamais et dont on découvre de nouvelles appréciations à chaque écoute. Ithyphallic était revenu à un style un peu plus sec, avec un son des plus extraordinaires mais quelques titres peu convaincants, faisant taches dans un album pourtant au demeurant excellent. Voici donc la nouvelle occasion pour Nile de sortir un album qui restera dans les annales, basé cette fois-ci sur Akhenaton, méprisé par les Dieux Antiques.

Une pochette des plus sobres, réalisée par Michal "Xaay" Loranc (qui avait déjà collaboré avec Karl Sanders sur son second album solo), sympathique mais pas extraordinaire, plus proche d’une affiche pour une expo de musée que d’un véritable travail graphique. La simplicité serait-il devenu le mot d’ordre pour ce sixième album ? Et bien oui, en quelque sorte… Je m’explique.

Those Whom the Gods Detest est un bon album, technique et bien brutal, un album comme on les aime. Mais il existe des groupes qui nous pondent des albums avec ce petit quelque chose en moins, une chose sans nom qui fait que cet album n’est plus magique. Lorsqu’on est déçu d’un disque, c’est souvent parce qu’on est fan du groupe, parce qu’on en attend quelque chose, une touche, une étincelle qui continue à raviver la flamme fanatique. Je ne peux pas parler de régression envers Nile, les papas ayant déjà fait leurs preuves en matière de dextérité et d’originalité, il suffit d’écouter In Their Darkened Shrines et Annihilation of the Wicked pour se le rappeler. Ces deux albums prouvent la puissance du groupe et son inventivité à se recycler tout en conservant le même style et la même touche afin de ne pas tomber dans la routine. En 2007, Ithyphallic avait été jugé inférieur pour beaucoup ; peut-être oui, mais il regorgeait de titres indéniablement incroyables ("As He Creates, So He Destroys", "Papyrus…", "The Essential Salts") qui en faisait une palette de brutalité des plus délectables et, pour moi, un excellent album à ranger parmi les meilleurs que les Amerloques aient composé.

Ici, pas grand changement au niveau de la durée, des structures et du type de riffs : Nile fait du Nile et le fait correctement, bien dans la norme, sans faux-pli. Rien d’osé ? Dommage, je m’attendais à une chanson clouante, un énième chef-d’œuvre musical, une œuvre d’art purement Nilienne. Les dix pistes ne me scieront pas plus qu’une cuillère sur une planche de bois. J’écoute, réécoute, attendant de découvrir LA perle rare du disque, jusqu’à ce qu’enfin émergent quelques morceaux qui tirent en effet leur épingle du jeu, les évidents "Permitting The Noble Dead To Descend To The Underworld", "Iskander D'hul Karnon" (terriblement sublime, voir plus bas) et "Those Whom the Gods Detest", ce dernier possédant un refrain vraiment mélodique quelque peu surprenant car inhabituel pour le groupe. Voilà quelque chose qui m’aurait étonné, tiens !, que les Américains proposent une tournure plus mélodique, plus glauque aussi, à l’ensemble de la galette, cela aurait varié le style et soumis une nouvelle facette du groupe (quand je dis mélodique, n’ayez pas peur, ils ne se sont pas mis à faire du metalcore non plus).

J’ai surtout retenu de cet album quelques points aussi discrets qu’intéressants : le chant scandé est plus présent, les voix de Sanders et Toler-Wade étant comme à l’ordinaire bien réparties. Par ailleurs, ce chant arabe sur-mixé sur "Kafir!" est assez étonnant et plutôt osé (placer une voix extérieure sur un morceau est assez nouveau pour la formation) mais est hélas gâchée par une juxtaposition mal fichue sur la musique déjà présente. Tiens, parlons-en de cette fameuse première chanson : le riff principal est sidérant de similitude avec celui de "Eat Of The Dead" du précédent album – vous jugerez par vous-même… Même chose d’ailleurs sur le tout premier riff de "Iskander D'hul Karnon", très proche de la structure riff mélo en allers-retours/triolets de "Annihilation of the Wicked", ce qui n’empêche pas le morceau d’être le meilleur de l’album et un véritable titre-phare dans la discographie. Panne d’inspiration ou fainéantise musicale ? Dans tous les cas, la pilule passe un peu mal quand même.

Pour le reste, que l’on se rassure : c’est du classique, donc du bon. La bande à Sanders continue de foutre le bordel à travers des soli rapides, précis, une influence égyptienne qui ne faiblit pas et un rythme de plus en plus soutenu. Si la brutalité d’Annihilation of the Wicked manque à l’appel, on ne peut néanmoins pas s’endormir sur une telle palette de détonation, épaulée par un George Kollias au meilleur de sa forme. Avec de nouveaux types de riffs aux influences plus récentes, pendant l’écoute approfondie de "Those Whom the Gods Detest" et "Kem Khefa Kheshef", on découvre une nouvelle facette de Nile à peine effleurée. Encore une fois : dommage.

En somme, ce sixième opus sent le réchauffé, presque bâclé et sans surprise, comme une compilation des titres inutilisés pour Ityphallic (chose dont j’en suis quasiment certain, le projet solo de Karl Sanders en étant de même). Ceci dit, Those Whom the Gods Detest n’est pas un album à jeter à la poubelle, ni à blâmer et encore moins à haïr ; il n’est simplement qu’un album passable dans une discographie pourtant bien variée. Rentrant dans le moule d’un son pré-établi, Nile se repose donc sur ses acquis et c’est bien dommage. Allez ne me jetez pas la pierre, il reste quand même un excellent album pour autant !

65 Commentaires

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Silent_Flight - 14 Juin 2014: Euh ça date d'il y a 4 ans... un peu tard pour remuer la merde!
Damus - 16 Juin 2014: Ouais bah mieux vaut les engueuler tard que jamais ;)
Baal666 - 21 Mars 2018:

Du très bon Nile ! Je me rappelle que c'etais mon tout premier album du groupe,  avec des pièces maitresse comme les morceaux Kafir!(excellent en concert), Permitting The Noble Dead, Those Whom The Gods Detest, et le morceau final Iskander Dhuk Kharnon me rappelant le dernier et magistral titre de Annihilation Of The Wicked, Von Unaussprechlichen Kulten...

mechant - 31 Mars 2022:

J ai beaucoup aimé cet album à sa sortie. Vu en concert pour la tournée éponyme. 1 bel album bien qui m'a permis de découvrir le groupe.

Massif et parcouru d'influence orientale, Nile a apporté 1 souffle nouveau au style...

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Commentaire @ Metalder

26 Avril 2010
Après moult critiques sur cette album (surtout négatives clin d'oeil à Arachnid !) je vais aller droit au but : cet album est un joyau de Death Metal !

Tout commence avec " Kafir ", morceau très entrainant largement au dessus de la moyenne de ce qu'a pu faire Nile jusqu’à maintenant. " Hittite Dung Incantation " : voila un morceau qui me fait sauter au plafond à chaque fois que je l'écoute (merde que c'est bon!) l'un des meilleurs de l'album ! Pas très long mais très efficace. " Utterances of the Crawling Dead " : j'adore la batterie (merci à Mr Kollias!) fracture de la nuque garantie ! Arrive le morceau " Ceux que Détestent les Dieux " avec une belle intro puis ça s'enchaine à une vitesse phénoménale avec un break bien mystique et un solo de guitare hallucinant !

Arrive le morceau le plus titanesque de l'album : " 4th Arra of Dagon ", c'est du lourd un peu comme Sarcophagus en mieux, au début les guitares sont pesantes ensuite (merde j'ai des frissons dans le dos !) ça s'enchaine sur un rythme incantatoire... terrible !!! " Permitting the Noble Dead to Descend to the Underworld " morceau qui pourrait figurer sur l'un des albums solo de Karl Sanders sans problème ! Pas mal pour ce reposer la nuque. " Kem Khefa Khesef " et " The Eye of Ra " c'est deux là sont très rapides, exécuter d'une main de maître avec des solos qui resteront gravés à jamais dans les mémoires : des bijoux ! Iskander Dhul Kharnon le meilleur pour la fin : ça blast c'est lourd ça re-blast, belles mélodies aux niveaux des guitares Mr. Sanders se donne à fond !

Bref, un monument ! L'album possède une production différente par rapport à Ithyphallic, je dis bien différente n'en déplaise à certains ! Et non pas meilleure.

Étant un grand fan de Nile, je place cette galette en 3ème position après Annihilation of the Wicked et In Their Darkened Shrines. Nile demeure pour moi LE MEILLEUR GROUPE de Death Metal à l'heure actuelle, Karl Sanders a travaillé dur pour surpasser Morbid Angel et il l'a fait depuis longtemps (attention! j'adore Morbid Angel qui sont des dieux!) voilà la messe est dite les amis !

Euh, oui la pochette je la trouve pas terrible... seul point négatif me direz-vous ! 18/20 pour Ceux Que Détestent les Dieux.

3 Commentaires

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Arachnid - 27 Avril 2010: Alala elle va me poursuivre pendant longtemps cette chronique de Nile ^^
Mais je maintiens que ça reste mon groupe préféré à ce jour...
Metalder - 30 Avril 2010: Cannibal Corpse et Morbid Angel sont des groupe meneurs des 90' tout le monde chercher ne serai-ce que de leur arriver a la cheville. Maintenant des groupes comme Nile et Necrophagist apportent de nouvelles pierres a l'édifice, n'avais tu pas remarquer que les autres groupes essayés de les copier mais au final sont obligés de s'incliner?
MetalMusique - 07 Fevrier 2011: C'est vrai, c'est un très bon album. Je trouve qu'il apporte, à l'occasion dans l'album, une certaine couleur qu'on ne retrouve pas dans les autres albums de Death. Très bonne chro!
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